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Le barˆ eme est donn´ e ` a titre indicatif R´ epondre dans les espaces pr´ evus ` a cet effet.

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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M54 Probabilit´ es S5 – 2017-2018 Universit´ e Lille 1, UFR de Math´ ematiques

Responsable: S. De Bi` evre

Interrogation ´ Ecrite I, 18 octobre 2017 Dur´ ee 50 minutes

Les documents, calculettes et t´ el´ ephones portables ne sont pas autoris´ es.

Le barˆ eme est donn´ e ` a titre indicatif R´ epondre dans les espaces pr´ evus ` a cet effet.

El´ ´ ements de r´ eponse

Exercice 1. [3 pts] (i) [1 pt] Soit Ω un ensemble. Rappeler la d´ efinition de tribu F et de probabilit´ e P .

R´ eponse. Consulter votre cours ou le polycopi´ e, ils servent ` a cela. J’ai ´ et´ e ´ etonn´ e de constater qu’au moins 50% d’entre vous n’ont pas r´ epondu ` a la deuxi` eme partie de la question. Et que beaucoup d’autres ne savent pas donner la d´ efinition correcte.

Dans un cours de probabilit´ es, on peut s’attendre ` a ce que les ´ etudiants apprennent ce qu’est “une probabilit´ e,” non?

Soit maintenant N ∈ N

et soit Ω = {ω

1

, ω

2

, . . . , ω

N

} un ensemble fini de N

´

el´ ements.

Soit f : n ∈ {0, 1, . . . , N } → f(n) ∈ R et α > 0. On consid` ere, pour tout A ⊂ Ω P (A) = αf (]A) .

Ici ]A d´ esigne le cardinal de A.

Remarque. Une petite erreur s’´ etait gliss´ ee dans l’´ enonc´ e, corrig´ ee ici. Elle n’affectait qu’un partie de la deuxi` eme question ci-dessous. J’ai ajust´ e le barˆ eme en cons´ equence.

(ii) [1 pt] Montrer que, si P est une probabilit´ e sur P (Ω), alors α =

f(N1 )

. R´ eponse. Comme P (Ω) = 1, on a αf (N ) = 1, donc α = 1/f (N ).

(iii) [1 pt] Montrer que P est une probabilit´ e si et seulement si α =

f(N)1

et f (n) = nf (1) pour tout 0 ≤ n ≤ N . Quelle loi de probabilit´ e a-t-on alors?

R´ eponse. ⇐ Si α =

f(N1 )

et f(n) = nf (1), on a P (A) =

ff(N(]A))

=

]AN

. Ceci est la probabilit´ e uniforme sur Ω, vu en cours.

⇒ On sait d´ ej` a, de (ii), que α = 1/f (N ) et donc P (A) =

f(]A)f(N)

, pour tout A⊂ Ω.

Par ailleurs, 0 = P (∅) = f(0)/f (N ), donc f (0) = 0 = 0f (1). Soit maintenant pour tout 1 ≤ n ≤ N , A

n

= {ω

1

, ω

2

, . . . , ω

n

}. Alors A

n

= ∪

k=1,...,n

k

} et donc

f(n)

f(N)

= P (A

n

) = P

n

k=1

P ({ω

k

}) = P

n k=1

f(1)

f(N)

= n

f(Nf(1))

pour tout 1 ≤ n ≤ N . On en conclut que f (n) = nf (1).

Remarque. On ne peut pas conclure de ce raisonnement que f(1) = 1. Je n’ai pas

p´ enalis´ e ceux qui ont quand mˆ eme pr´ etendu le d´ emontrer.

(2)

Exercice 2. [4 pts] (i) [1 pt] Soit Ω un ensemble et C une collection de sous- ensembles de Ω. Donner la d´ efinition de “tribu engendr´ ee par C”.

R´ eponse. Consulter votre cours ou le polycopi´ e, ils servent ` a cela.

(ii) [1 pt] Donner la d´ efinition de la tribu des Boreliens sur R

2

. R´ eponse. Consulter votre cours ou le polycopi´ e, ils servent ` a cela.

(iii) [2 pts] Est-ce que Q ⊂ R est un Borelien? Quelle est la mesure de Lebesgue de Q ?

R´ eponse. Q est d´ enombrable. Q est donc l’union d´ enombrable de ses singletons.

Et nous avons vu en cours que les singletons sont des Boreliens. Q est donc bien un Borelien. La mesure de Lebesgue de Q est donn´ ee par

λ

1

( Q ) = X

r∈Q

λ

1

({r}) = X

r∈Q

0 = 0.

En effet, λ

1

([a, b]) = b − a et {r} = [r, r].

Remarque. Pour rappel, voici quelques choses vraies, dont vous ˆ etes nombreux ` a penser qu’elles sont fausses.

Q n’est pas ouvert.

Q n’est pas ferm´ e.

Un sous-ensemble dense de R n’est pas forc´ ement un Borelien.

Il existe des Boreliens qui ne sont ni ouverts, ni ferm´ es.

Une union d´ enombrable d’ensembles ferm´ es n’est pas forc´ ement ferm´ e.

(3)

Exercice 3. [3 pts] La variable al´ eatoire X a pour fonction de r´ epartition F repr´ esent´ ee ci-dessous.

x y

-1 -2

0.6

0.25 1

(i) [2 pts] En exploitant les informations fournies par ce graphique, donner les valeurs des probabilit´ es suivantes.

P (X = 0), P (X ≤ −

32

), P (X = −2), P (X > 0).

R´ eponses. Comme F est continue en 0, on a P (X = 0) = F (0) − F (0−) = 0.

P (X ≤ −3/2) = F (−3/2) = 0.425 puisque −3/2 est ` a mi-chemin entre −2 et 1.

Alternativement, ´ ecrire l’´ equation de la droite qui forme le graphe de F entre −2 et

−1.

P (X = −2) = F (−2) − F (−2−) = 0.25.

P (X > 0) = 1 − P (X ≤ 0) = 1 − 0.6 = 0.4.

(ii) [0.5 pt] La variable al´ eatoire X est-elle ` a densit´ e ? R´ eponse. Non, parce qu’elle n’est pas continue.

(iii) [0.5 pt] La variable al´ eatoire X est-elle discr` ete ?

R´ eponse. Non, par ce que son graphe n’est pas le graphe d’une fonction en escalier.

R´ eponse alternative. Non, parce que la somme des sauts de la fonction de

r´ epartition n’est pas 1.

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