Transformation de graphes
Exercice
Graphe de la fonction gaussienne définie sur R par f : x 7→ e
−x2 2
:
x y
y=f(x)
Exercice
Tracer le graphe de la fonction x 7→ f (2x ) − 2 pour la fonction gaussienne.
Tracer le graphe de la fonction x 7→ f (−
x2) pour la fonction inverse
(deux méthodes).
Transformation de graphes
Définition (Parité)
Soit f une fonction numérique définie sur D
f, on dit que
I
f est une fonction paire si pour tout réel x de D
fon a f (−x ) = f (x ) ;
I
f est une fonction impaire si pour tout réel x de D
fon a
f (−x ) = −f (x ).
Transformation de graphes
Propriété (Graphe des fonctions paires et impaires)
Une fonction est paire si et seulement si son graphe est symétrique par rapport à l’axe y des ordonnées.
Une fonction est impaire si et seulement son graphe est symétrique par rapport à l’origine du repère.
Exercice
Que dire de la parité des fonctions puissance n-ième ? Même
question pour la fonction inverse.
Fonctions circulaires
Définition
Le cercle trigonométrique, ou cercle unité, est le cercle centré
en l’origine (point de coordonnées (0, 0)) et de rayon 1 dans un
repère orthonormé.
Fonctions circulaires
Définition
Etant donné un nombre réel x, on construit le point M du cercle trigonométrique obtenu en parcourant le cercle trigonométrique dans le sens trigonométrique (sens inverse des aiguilles d’une montre) à partir du point (1, 0) sur une distance x si x ≥ 0, et dans le sens inverse sur une distance |x| si x < 0.
I
on note cos(x ) (cosinus de x) l’abscisse de M,
I
on note sin(x ) (sinus de x) l’ordonnée de M.
x y
1 π2 π
−2π −π 0
1
−1
y=cos(x)
y=sin(x)
Fonctions circulaires
Définition
Etant donné un nombre réel x, on construit le point M du cercle trigonométrique obtenu en parcourant le cercle trigonométrique dans le sens trigonométrique (sens inverse des aiguilles d’une montre) à partir du point (1, 0) sur une distance x si x ≥ 0, et dans le sens inverse sur une distance |x| si x < 0.
I
on note cos(x ) (cosinus de x) l’abscisse de M,
I
on note sin(x ) (sinus de x) l’ordonnée de M.
x y
1 π2 π
−2π −π 0
1
−1
y=cos(x)
y=sin(x)
Fonctions circulaires
conséquence de Pythagore
cos(x )
2+ sin(x )
2= 1 cos π
6
=
√ 3
2 ; sin π 6
= 1
2 ; cos π 4
= sin π 4
=
√ 2 2 ; cos π
3
= 1
2 ; sin π 3
=
√ 3 2 ; A noter que
π6= 30
◦(radians),
π4= 45
◦et
π3= 60
◦.
conséquence de Thales
si le triangle ABC est rectangle en B alors on obtient : cos
BAC [
= AB
AC = côté adjacent hypoténuse sin
BAC [
= BC
AC = côté opposé
hypoténuse
Fonctions circulaires
conséquence de Pythagore
cos(x )
2+ sin(x )
2= 1 cos π
6
=
√ 3
2 ; sin π 6
= 1
2 ; cos π 4
= sin π 4
=
√ 2 2 ; cos π
3
= 1
2 ; sin π 3
=
√ 3 2 ; A noter que
π6= 30
◦(radians),
π4= 45
◦et
π3= 60
◦. conséquence de Thales
si le triangle ABC est rectangle en B alors on obtient : cos
BAC [
= AB
AC = côté adjacent hypoténuse sin
BAC [
= BC
AC = côté opposé
hypoténuse
Fonctions circulaires
formulaire de trigonométrie
Pour tous réels x et y on a les identités suivantes : cos(π − x ) = − cos(x ); sin(π − x ) = sin(x );
cos(π + x ) = − cos(x ); sin(π + x ) = − sin(x );
cos π 2 − x
= sin(x ); sin π 2 − x
= cos(x);
cos π 2 + x
= − sin(x ); sin π 2 + x
= cos(x );
cos(x + y ) = cos(x ) cos(y ) − sin(x ) sin(y );
sin(x + y ) = sin(x ) cos(y ) + cos(x ) sin(y );
et en particulier :
cos(2x ) = 2 cos(x )
2− 1; sin(2x ) = 2 sin(x ) cos(x ).
Fonctions circulaires
Définition
La fonction tangente, notée tan, est définie pour tous les réels x dans R \
π2
+ kπ : k ∈ Z par la formule tan(x ) = sin(x ) cos(x ) .
x y
−3π2 −π −π2 0 π2 π 3π 2
y=tan(x)
Fonctions circulaires
Définition
La fonction tangente, notée tan, est définie pour tous les réels x dans R \
π2
+ kπ : k ∈ Z par la formule tan(x ) = sin(x ) cos(x ) .
x y
−3π2 −π −π2 0 π2 π 3π 2
y=tan(x)
Fonctions circulaires
Remarque
si le triangle ABC est rectangle en B alors : tan
BAC [
= BC
AB = côté opposé
côté adjacent
Fonctions circulaires réciproques
Définition (fonction arcsinus)
arcsin est la réciproque de la fonction sinus restreinte à
−
π2,
π2:
∀x ∈ h
− π 2 , π
2 i
, arcsin(sin(x )) = x ,
x y
1
π 2
π
1
2y = arcsin(x )
y = sin(x )
y = x
Fonctions circulaires réciproques
Définition (fonction arccossinus)
arccos est la réciproque de la fonction cosinus restreinte à [0, π] :
∀x ∈ [0, π] , arccos(cos(x )) = x
x y
1 π
1 y = arccos(x)
y = cos(x )
y = x
Fonctions circulaires réciproques
Remarque
Puisque cos
2(x ) = 1 − sin
2(x ) (et vice versa), on a :
∀x ∈ [−1, 1], cos(arcsin(x )) = p 1 − x
2et
∀x ∈ [−1, 1], sin(arccos(x )) = p
1 − x
2.
Remarque
Les fonctions sinus et cosinus étant 2π-périodiques, l’ensemble des solutions de l’équation sin(x ) = α (où l’inconnue est x ) est
{arcsin(α) + 2kπ : k ∈ Z }
et l’ensemble des solutions de l’équation cos(x ) = β est
{arccos(β) + 2k π : k ∈ Z } .
Fonctions circulaires réciproques
Remarque
Puisque cos
2(x ) = 1 − sin
2(x ) (et vice versa), on a :
∀x ∈ [−1, 1], cos(arcsin(x )) = p 1 − x
2et
∀x ∈ [−1, 1], sin(arccos(x )) = p
1 − x
2. Remarque
Les fonctions sinus et cosinus étant 2π-périodiques, l’ensemble des solutions de l’équation sin(x ) = α (où l’inconnue est x ) est
{arcsin(α) + 2kπ : k ∈ Z }
et l’ensemble des solutions de l’équation cos(x ) = β est
{arccos(β) + 2k π : k ∈ Z } .
Fonctions circulaires réciproques
Définition (fonction arctangente)
arctan est la réciproque de la fonction tangente restreinte à −
π2,
π2:
∀x ∈ i
− π 2 , π
2 h
, arctan(tan(x )) = x
Fonctions circulaires réciproques
x y
−
π2 π2y = tan(x )
y = x
y = arctan(x )
π 2
Suites numériques
Définition
Une suite numérique est une famille de nombres réels indexée par l’ensemble des entiers naturels.
Notation
La suite (x
n)
n∈N, qu’on peut aussi écrire (x
n)
n≥0, est la suite dont le premier terme est x
0, le deuxième terme est x
1, et cetera...
La notation (y
n)
n≥1désigne la suite dont le terme de rang n est y
n+1.
Remarque
Mathématiquement, la suite (x
n)
n∈Nest la fonction numérique f définie sur N qui associe à l’entier n le nombre x
n, c’est-à-dire f :
N → R
n 7→ x
n.
Suites numériques
Définition
Une suite numérique est une famille de nombres réels indexée par l’ensemble des entiers naturels.
Notation
La suite (x
n)
n∈N, qu’on peut aussi écrire (x
n)
n≥0, est la suite dont le premier terme est x
0, le deuxième terme est x
1, et cetera...
La notation (y
n)
n≥1désigne la suite dont le terme de rang n est y
n+1.
Remarque
Mathématiquement, la suite (x
n)
n∈Nest la fonction numérique f définie sur N qui associe à l’entier n le nombre x
n, c’est-à-dire f :
N → R
n 7→ x
n.
Suites numériques
Exemple
I
suite constante égale à b : définie par (x
n)
n∈N= (b)
n∈N.
I
suite arithmétique de raison a et de premier terme b : soit a 6= 0, alors (x
n)
n∈N= (a n + b)
n∈N.
I
suite géométrique de raison q et de premier terme c : soit q tel que q 6= 0 et q 6= 1, et soit c 6= 0, alors
(x
n)
n∈N= (c q
n)
n∈N.
I
suite harmonique : la suite harmonique est la suite (x
n)
n≥1dont le terme de rang n est donné par la formule x
n= 1 + 1
2 + 1
3 + . . . + 1 n =
n
X
k=1
1
k .
Suites numériques
Suites arithmétiques
Soit a un réel non nul et b un réel fixé, alors on a l’équivalence
∀n ∈ N , x
n= a n + b ⇔
x
0= b,
∀n ∈ N , x
n+1= x
n+ a,
Remarque
La raison a de la suite arithmétique (x
n)
n∈N= (a n + b)
n≥0est donc égale à la différence x
n+1− x
nde deux termes consécutifs de cette suite.
Exemple
On suppose qu’une population microbienne est composée de 1000
individus à l’instant 0, et que chaque heure cette population
augmente de 100 individus. Combien compte-t-elle d’individus au
bout de 10 heures ? Au bout de 1000 heures ?
Suites numériques
Suites arithmétiques
Soit a un réel non nul et b un réel fixé, alors on a l’équivalence
∀n ∈ N , x
n= a n + b ⇔
x
0= b,
∀n ∈ N , x
n+1= x
n+ a,
Remarque
La raison a de la suite arithmétique (x
n)
n∈N= (a n + b)
n≥0est donc égale à la différence x
n+1− x
nde deux termes consécutifs de cette suite.
Exemple
On suppose qu’une population microbienne est composée de 1000
individus à l’instant 0, et que chaque heure cette population
augmente de 100 individus. Combien compte-t-elle d’individus au
bout de 10 heures ? Au bout de 1000 heures ?
Suites numériques
Suites géométriques
Soit q un réel différent de 0 et de 1, et c un réel non nul, alors on a l’équivalence
∀n ∈ N , x
n= c q
n⇔
x
0= c,
∀n ∈ N , x
n+1= q x
n,
Remarque
La raison q de la suite géométrique (x
n)
n∈N= (c q
n)
n≥0est donc égal au quotient
xn+1xn
de deux termes consécutifs de cette suite.
Exemple
On suppose qu’une population microbienne est composée de 1000
individus à l’instant 0, et que chaque heure cette population
augmente de 2%. Combien compte-t-elle d’individus au bout de 10
heures ? Au bout de 1000 heures ?
Suites numériques
Suites géométriques
Soit q un réel différent de 0 et de 1, et c un réel non nul, alors on a l’équivalence
∀n ∈ N , x
n= c q
n⇔
x
0= c,
∀n ∈ N , x
n+1= q x
n,
Remarque
La raison q de la suite géométrique (x
n)
n∈N= (c q
n)
n≥0est donc égal au quotient
xn+1xn