SUR L’ORIGINE
Q £
L’INOCULATION DELA YAC CINE,
ET
INSTRUCTIONS SUR CETTE PRATIQUE.
L’INOCULATION
DELA VACCINE,
E T
INSTRUCTIONS SUR CETTE PRATIQUE.
Par EDWARD JENNER,
Docteuren Médecine,MembredelaSociétéRoyale deLondres,etc. etc.
TRÀDUIT DE L’ANGLOIS.
.DigitizedbyGoogle,/
à
Jecroisdevoir publierlePrécis his- torique suivantsur l’originedel’Inocu- lation de la Vaccine$ jmrce
que
j’aifréquemment
observéque
ceux quis’oc- cupent de ce sujet sansy donner une
certaine atfention, confondent lavac-« *
cine accidentelle avec cette
même ma-
ladie,procuréeparl’inoculation.
* *
Edward Jenner.
Bond-Street, 6mai1801.
A
3DigilizedbyGoogli
SUR L’ORIGINE DE L’INOCULATION
DE LA VACCINE.
Ii
ya environ vingt- cinq ansquejecom- mençaiàme
livrerà des recherches sur la .naturedelavaccine.Ce quiattirad’abordmon
attention surcette singulièremaladie,
cefut d’avoirobservéque parmilesindividus à quij’inoculois la petite-véroledanslepays(*), ils’entrouvoitquelques-uns auxquelsilin’é- toitimpossibledelacommuniquer,quelques effortsquejelissepour yréussir:jedécou- vris enlinqueces sujetsavoient déjàeu une
i maladiequ’ilsappeloientcow-pox(petite- vérole des vachqs),parcequ’ilsl’âvoientreçue en trayant des vachesdontlesmamellesétoient affectéesd’une éruption d’ungeni’eparticu-
(*)Le ComtédeGloucester.
A
4(8)
lier.D’aprèsquelquesrenseignemensquej'ac- quis,il
me
parutquecettemaladie éruptive étuitconnueclans lesfermesdupays depuisun
teins immémorial, et qu’il existait une opinionvague quelespersonnes qui en étoient atteintes, n’étoientplussusceptibles dansla suitede recevoirl’infectiondela petite- vérole.Jedécouvris encorequecetteopinionpopu- laire étoitnouvelle5car touslesfermiers âgés aflirmoientquedans leur enfanceilsn’avoient jamaisrienouïdirede semblable$circons- tancedontil
me
fut facilede rendre raison, parcequeje savoisquelesgensdupeuplese, faisoientrarementinoculerdelapetite-vé- role,avantquelapratiqueen eûtétégéné- raliséeparleperfectionnement delaméthode introduite parlesSuttons;ensortequedans lescampagnes,lesindividusdelaclasselabo- rieuseétoient rarement mis à l’épreuve dela facultépréservative delavaccine.Danslecoursdemesrecherches sur ce su- jet, hérissédedifficultés
comme
lesont tous ceuxd’une naturecompliquée,jetrouvaique plusieursdes individus qui paroissoient avoir étéaccidentellement vaccinés, avoientnéan-
è
moinsressentileseffetsordinaires delapetite-
(9)
vérole,lorsquedansla suiteilsavoientété inoculés aveclamatièrevarioleuse.Cettecir- constance
me
suggéral’idéedeconsulter sur cet objetl’opinion des inoculateursdupays; ilsfurentunanimementd’avisquelavaccine nepouvoit pasêtreregardéecomme un
pré- servatif certaindelapetite-vérole.Cettedé- cisiontempéra pendantun
temsl’ardeurde mesrecherches,maisnel’éteignitpas;etcon- tinuant àm’ylivrer,j’eusla satisfactiondeme
convaincrequelesvachesétoient sujettes à plusieurssortesd’éruptions spontanéesaux mamellesj que chacune de cesdifférentes éruptions,(toutesd’une nature contagieuse) pouvoitse
communiquer
aux mainsdes per- sonnes chargéesdu
soindetraire lesvaches; etquequellesquefussentlesdifférencesqu’il pouvoityavoirréellement àobserverdans les résultats,on neconnoissoitcesmaux
con- * tagieuxquesouslenom
généraldecow-pox.Parcettedécouvertejesurmontai
un
grand obstacle, etjefusacheminéàétablirunedis- tinctionnécessaire entrecesmaladies d’érup- tion:jedonnaià l’uned’ellesle
nom
devé- ritablevaccinetetàtouteslesautres celui defaussevaccine,me
fondant sur cequecesA
5( 1°)
dernières n’ontaucuneactionspécifiquesur laconstitutionhumaine.
Cetobstacleàmesprogrèsnefutpas plu- tôt levé,quebientôtaprèsils’enprésenta
un
autre,en apparencebeaucoupplusdifficileà surmonter.On
ne manquoitpas d’exemples pourprouver qu’une personne ayant reçu,en même-tems queplusieursautres, l’infec- tion delavéritablevaccine,d’une vacheatta- quéedecettemaladie, n’avoit pasétépour celapréservée dela.,petite-vérole,dontelle avoit subil’action;tandisquelesautresparois- Soientenavoirété garanties.-Cetobstacle, ainsiquelepremier,donna
un
échec pénible auxespérancesflatteusesquej’avoisconçues:mais, ayantréfléchiquelesopérations dela nature sont ordinairement uniformes,je ju- geai qu’il n’étoitpasprobablequelecorps humain(après avoirpleinementressenti les effetsdelavaccine
)setrouvâtquelquefois parfaitement àl’abridel’influencedela petite- vérole,etd’autrefoissusceptibledelarece- voir.D’aprèscetteidéejereprismestravaux avecuneardeur npuvelle.Lerésultatenfut heureux;carjedécouvrisalors
,quelevirus vaccinétoit sujetàsubirdeschangemenspro-
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(11 )
gressifs,précisémentparles
mêmes
causes quienfont subirauvirusvarioleux;etque quandcettematièreétoitemployéedansun
étatde dégénération, surlapeau humaine
,
ellepouvoit produire des éruptionsaussimar- quées,etquelquefois
même
plus graves,que lorsqu’elle estdanssonétatde perfection; mais qu’ayantperdudanslepremiercas ses propriétésspécifiques,elle étoitincapablede produiredanslecorpshumainces effetsca- ractérisésqui^sontnécessairespourlemettre entièrement àl’abridelacontagion vario- leuse.Alors,ildevintévidentqu’unepersonne pouvoittraireaujourd’huiunevachemalade,recevoird’ellel’infection, etêtrecertaine- mentpréservéedelacontagiondela petite- vérole;tandis qu’une autre, ayanttraitle
lendemainla
même
vache,etayantdemême
ressenti»pleinementen apparencel’actiondu virus vaccin,manifestéeparuneindisposi- tionconsidérable, etparune ouplusieurs pustules,n’aura pasété,malgrécela
,pré-
servéedela petite-vérole;maisilfautattri- buei* cettedifférenceà cequelelendemain
ilétoitdéjà trop tard;le virus vaccinavoit alorsperdudesespropriétésspécifiques,et.
A
6( 13)
nepouvoitconséquemmentopérerqued’une manièreimparfaite.
Icil’analogiemarquéequiexisteentrele virusvarioleuxetlevirusvaccin,devientextrê-
mement
évidente;puisquelepremier,quandile6t prisdansunepustule récente,etimmé- diatementemployé,produitunepetite-vérole parfaitement complètejmaisquandilestpris àl’époqueoùlamaladietirevers sa lin,ou quand
(quoiquerecueillidebonne heure) ,
on
le laisseexposé àl’actiondecertainsagens qui,en conséquencedesloisdelanature,
opèrent sa décomposition,on nepeut plus leconsidérer
comme
possédantsespropriétés spécifiques.Cette observation indiqueraclai- rementlasourcedeceserreursqui ontété commisespar quelques inoculateursdelavac- cine. C’estpour avoir pensé que tous les procédésdecenouveaugenre d’inoçulation étoient tellementsimples,qu’onnepouvoit dans aucuncass’yméprendre,qu’ilsont né- gligé d’examinerl’étatdu virus vaccin;et trouvant encoredelamatière limpidedans uneancienne pustuleen grandepartiedessé- chée,ilssesont décidés avec trop de confiance à l’employer,etontpu
confondrequelque-DigitizedbyGoogle
(i3 )
fois«nefaussepustule,quelefluidevaccin peutengendrer dans sonétatdedécomposi- tion, aveccellequi possèdelespropriétés parfaites etproduitlavaccinepréservatrice.
Danslecours demesrecherches surlavac- cineaccidentelle
,je fusfrappédel’idée qu’il pouvoitêtre possiblede propagercettemala- diepar inoculation,dela
même
manièreque lapetite-vérolej d’aborden employantdu
virusprissurlaYache,etensuiteenlepre- nant d’une personnepourlecommuniquer parinsertionàuneautre,et ainsisuccessive- ment:j’attendoisavec impatiencel’occasion de mettrecettethéorie àl’épreuve.Enfin, elleseprésenta.La
première expériencefut faitesurun
jeunegarçondunom
de Phipps.On
insérasous l’épidermede son brasun peu devirusvaccintirédelamaind’une jeunefemme
quiavoit étéaccidentellementinfec- téeen trayantunevache.Nonobstantla res- semblancequelapustulequiseforma aubras dece jeunehomme
avoitaveccelledelape- tite-vérole,'commel’indispositionqui l’ac- compagnaavoit étépresqueinsensible, j’eus delapeine àme
persuaderqu’ilfûtdésor- mais àl’abridelacontagion de lapetite-( 14)
vérole; maisquelquesmoisaprès, ce jeune
homme
ayantétéinoculé sanseffetavecla matière varioleuse,démontraparcettepre- mière expériencequesa constitution n’étoit plussusceptibled’enressentir l’influence(*).Lesuccès decetteépreuveaugmenta
ma
confiance;etaussitôtquejepus
me
procurer duvirusvaccin, provenantdirectement de lavache,jem’arrangeaipourfaireunesérie d’inoculations.Nombre
d’enfansfurent suc- cessivement inoculéslesunsparlesautres,
c’est-à-dire,lamatièreprisesurlesunsser- vantà inoculerlesautres;etquelquesmois aprèsilsfurent tous exposés àl’infectionde lapetite-vérole, soitparl’inoculation,soit parlecontactdel’airinfecté;iisyrésistèrent tous.Lerésultatdeces essais
me
conduisitpar degrés àun
pl-usvastechamp
d’expériences; jem’y abandonnai avecde grandes précau- tions, etde péniblessollicitudes: jerendis compte deleurrésultatdansun
traitéqueje publiaiau moisde juin 1798. Je publiai en- coredanslesannées suivantes 1799et1800(*)Cejeunehommefutinoculé derechef cinq ans aprèscette expérienceaveclamatièrevarioleuse.Iln’yeut d’autreeffetpro- duitqu’uneinflammationlocalesur le brasautourdes piqûres.
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(
i5)
denouvelles expériences, avec des observa- tions ultérieures.
La
méfianceet lescepticismequi dûrent naturellements’éleverdansl’espritdes gens del’art,lorsque j’annonçaiune découverte aussiinattendue,ontaujourd’hui presqu’en- tièrementdisparu.Plusieurs centainesd’ino- culateursontattestéformellement, d’après l’expérience, qu’il estrigoureusementdémon- tréquelavaccine inoculéeestun
préservatif certaincontrelapetite-vérole$et jenem’é- carteraipas des bornesdelavérité,sijedis quedesmillierssontprêtsàsuivreleurexem- plej car l’espace qu’embrasse aujourd’hui cettenouvelle pratique est immense. Cent mille individus, au moins,d’aprèslescal- culslesplusmodérés,ontétéinoculésdanslesRoyaumes
unisdelaGrande-Bretagneetde l’Irlande.Le nombredeceuxquiont jouidu bienfaitdecetteinoculationenEurope, et.danslesautrespartiesdu
monde
,est incal- culablejetilestmaintenanthors dedoute,
quel’anéantissementdelapetite-vérole,ce fléausiredoutablepourl’espècehumaine
,
seraendernièreanalyselerésultatdecette pratiquebienfaisante.
( 1*)
INSTRUCTIONS
Pour
l’InoculationdelaVaccine.h
£venindelavaccine doitêtre prispour l’inoculationenétatdefluidité,d’une pustule quiaiteusaprogressionrégulière, etqui pos*sèdelevéritablecaractèredelavaccine,dans l’intervalledu cinquième auhuitième jour, ou
même
deuxoutroisjoursaprès,pourvu quel’efflorescencenese soitpasencorefor-mée
autour; lorsqu’elle estformée,ilsera plusprudentdes’abstenirdeprendreduvirus decette pustule.Ilfaut
,pourobtenirlevirus
,piquer légè- rementavecunelancetteenplusieursendroits lesbordsdelapustule;laliqueur suintera peuàpeu,etonl’inoculerasurlebras,à* peuprèsaumilieudeladistance entrel’épaule etlecoude,au
moyen
d’unetrès-légèreégra- tignure,dontlalongueur n’excède paslahui- tièmepartied’unpoucej ouparunetrès- petitepiqûrefaiteobliquement.DigitizedbyGoogle
( 17)
Letroisièmejour,ouverraunelégèretaché rougeàl’endroitpiqué;sil’opération réussit
,
verslequatrièmeou cinquièmejourilparoî- traunevésiculequiiraenaugmentantjus- qu’au dixième jour;alors elle setrouveordi- nairement entourée d’uneefflorescencecou- leurde rose,quidemeureàpeuprèsstation- nairependant unjourou deux;l’el'florescence s’affoiblit alors,etlapustulesechangeinsen- siblementen unecroûtelustrée etdure, cou- leur d’acajou foncé:cesgradations succes- sivesdelapustulesontpourl’ordinairetermi- néesenseizeoudix-septjours.
Une
simple pustulesuffitpourmettrel’in- dividuàl’abridelapetite-vérole: mais,comme
onn’estpastoujourscertainquela piqûreaura soneffet,ilseraprudentd’ino-. culerlesdeuxbras,oudefairedeuxpiqûres surlemême'bras, à environun pouceetdemi de distancel’unedel’aütre,excepté dansla première enfance,très-susceptibled’uneirri- tation locale.
Si l’efflorescencequi environnelapustule s’étend,etoccasionneunechaleurlocalesur le«bras, onlerafraîchiraparl’application réitéréede cotapresses trempées dans.del’eau
(
i8)
froide,ouencoremieuxparunefortesolu- tion(Vaqualithargiriacetati
(extraitdeSa- turnede Goulard)dans del'eau,une once, par exemple, del’undanssixoncesdel’autre.
Si lacroûteestenlevéeavantletems,et n’estpas remplacée par uneautredansles vingt-quatre heures,onpourrahumecterla partieavecdel’extraitde Saturne deGoulard
non
étendu. *Le
virusdelavaccineprisd’une pustule, ettransmisimmédiatement enétatdefluidité, estpréférable àceluiqui aétédesséché$maiscomme
on nepeut pas toujoursl’obtenirfrais,nousallonsindiquerlesmoyensdeleconser- ver.
On
ena imaginéplusieurs$ maisune longueexpériencem’a convaincu quelemeil- leurestdeleconserver entredeux morceaux deverre:il,fautcouperdu
verre ordinaireà ,vitres, enmorceauxd’environ
un
pouce en carréchacun,ensorte qu’ilss’appliquent bien l’unsurl’autre;on formeraaveclavaccine fluide,aumilieud’un desverres,unepetite tache delagrandeurd’unpoiscoupéendeux;onlaisserasécher ce liquide àlatempérature ordinairedel’atmosphère, sans l’exposerau feu niausoleiljonlerecouvrira dèsqu’ilsera
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( *9)
secdel’autremorceau'deverre;onploiera letout dans,dupapier àécrirebien propre.
Levirus ainsiconservé,lorsqu’onvoudra
s’en,servir
,pourraêtre facilementrenduà sonétatfluideenledisssolvantdansunepe- titegoutted’eaufroide prisesurlebout dela lancettç
;on-l’emploieraainsi
comme
sil’on venoitdeleprendredansunepustulej et *"
lorsqu’on inoculera avec
un
filimprégné,il suffiradel’humecterd’unpeud’eaùavant d’en mouillerla lancette.Lefluidevaccinestsujet,par des causes légèresenapparence,àéprouverune décom- position: encet étatilproduit cequ’ona
nommé
unepustule bâtarde, ou lafausse vaccine;c’estun boutonquinepossède point lesmarquesdistinctivesdelapustuleorigi- naire.Laqualitéduvirus,etl’étatdelaper- sonneinoculée,produisent quelques singu- larités;maisbiplus fréquente,oul’altération laplus
orduWne
delapustuleparfaite,estle_ »
casoùellearriveàsa maturité', etachèveses progrèsdansuntermebeaucouppluscourt que1’intervallêordinaire:son
commencement
estmarquéparune démangeaisondésagréa- ble;uneefflorescenceprématuréeparoîten-
(20 )
suite,quelquefoisétendue, maisrarement circonscrite,oud’une couleursivive,qu’elle égalecellequienvironnelapustulerégulière; et(ce quicaractériselemieuxladégénération qu’aucunautresymptôme)elleparoîtplutôt
comme
une suppuration ordinaire produité paruneépine,oupar quelque autrepetit*
, corps étranger introduitdanslapeau,que
comme
pustuleoccasionnéeparlevirusdela vacciné: elleestgénéralement couleurde paille;etlorsqu’onlapique,aulieucfece fluidesanscopieurettransparentquedonne lapustuleparfaite,onvoit paroîtreunfluide opaque.La
déviationducaractèredelavraie pustule, qui provientdel’expositionpréala- bleduvirusvaccin àun
4egr^dechaleur capabledeledééomposer,est très-différente: dans cecas ellecommence
parunecroûte peu éminente,brun*pâle,oucouleurd’am- bre,faisantdesprogrèsfort^uts,etquel- quefoisachevantson courssanWucune
efflo- rescencevisible; sesbords sontpourl’ordinaire élevés,etdonnent,quand onlespique,un fluidelimpide.Avecquelqueattention etquelque pratique dansl’inoculationdelavaccine,onne tarde
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(21 )
pointà acquérirlanotion exacte des appa- rencesdelavraiepustule vaccine.Lorsdonc qu’une déviationsemanifeste,quellequ’en soitl’apparence,laprudenceordinaireindi- quelajiécessitédelaréinoculation.jd’abord avec
un
virusvaçcin del’espèce laplusactive;çt.enfin,s’ilestsanseffet,avec’ celuidela petite--vérplç:mais, quandl’individu n’est passusceptibledel’actiondel’undeces virus, ill’estrarementdel’autre.
Lorsquelessymptômesdelavaccineino- culéesemontrent,c’estpqurl’ordinaire (sur- tout chez lesenfans
)lequatrième ou cin- quièmejour;ilsparoissentcependantencore (etquelquefois chezlesadultes
)seulement lehuitième, neuvième, ou dixièmejour.
Danslepremiercas c’estl’effetgénéraldu virussurlaconstitutiondel’individuquise manifeste;danslesecond,c’estlerésultatde
l’irritation locale. »
Si levenin de lapetite-vérole estdéjàen action chezl’individuavantl’inoculationde lavaccine,celle-cin’arrêterapas toujoursles progrès del’autre,quoiquelapustulesuive samarcherégulière.
v
La
lancettedevra toujoursêtreparfaitement(22)
propre;aprèschaquepiqûreilfaudralatrem- per dansl’eau et labien essuyer:lesprati- ciens auront soinquelapointçsoitexempte derouilleordinaire,oudecelleproduitepar l’actionduvirusvaccin,qui,lors
même
qu’il est sec,s’ilestmisencontactaveclefer,a unetendance àl’attaquerjen conséquenceil
nefaut jamais conserverlevirus vaccin sur unelancetteau-delà d’unpetitnombrede
jours. • ,
•
Del’ImprimeriedeBossange,MassonetBessoh,
Digiti?edbyGoogle