HAL Id: jpa-00237373
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Submitted on 1 Jan 1878
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E. EDLUND. - Bemerkungen zu dem Aufsatz des Hrn.
Prof. C. Neumann über die Anzahl der elektrischen Materien (Remarques sur la Note de M. Neumann relative au nombre des électricités); Ann. de Pogg., t.
CLX, p. 617; 1877
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. E. EDLUND. - Bemerkungen zu dem Aufsatz des Hrn. Prof. C. Neumann über die Anzahl der elektrischen Materien (Remarques sur la Note de M. Neumann relative au nombre des électricités); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 617; 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.101-102.
�10.1051/jphystap:018780070010101�. �jpa-00237373�
I0I
mant par une série de courants circulaires et
parallèles;
si v est lavitesse du fluide idéal et si les forces mises en
jeu
nedépendent
que des
positions
et des vitesses de sesmolécules,
la force électro- motrice induite dans un conducteur ne peut êtrequ’une
fonctionde v ; si l’on donne au
système
des courants circulaires un mouve- ment de rotation tel que la vitesse à la circonférence soitV,
lavitesse des molécules du fluide sera V +v; et la force électromo- triche
f(V+ v).
Orl’expérience
prouve que cette fonction estnulle si V est
nul, quel
quesoit v,
c’est-à-dire si l’aimant est aurepos; cette fonction devrait donc être nulle aussi
quel
que soitV, puisqu’elle
nedépend
que de la somme V +v, et iln’y
auraitjamais
d’induction.Si, au contraire,
on admetl’hypothèse
des deuxfluides,
induisantdes forces électromotrices
égales
et designes
contrairesquand
ils ontla même
vitesse,
on arrive àl’expression f(V
-t-v) 2013f(v2013 V),
en supposant, comme on le fait
ordinairement,
que dans un cou-rant les deux fluides ont des vitesses
égales
et designes
contraires :cette
expression
s’annule bien avec V.M. Neumann conclut de là « que, si l’on admet que les actions des courants doivent être attribuées à des fluides en mouvement
dans le
circuit,
il faut admettre au moins l’existence de deux deces fluides. »
Ce résultat peut être
rapproché
del’expérience
de M.Maxwell qui
a montré que le fluideunique
idéal nepourrait
avoirqu’une
masse
inappréciable.
A. POTIER.
E. EDLUND. 2014 Bemerkungen zu dem Aufsatz des Hrn. Prof. C. Neumann über die Anzahl der elektrischen Materien (Remarques sur la Note de M. Neumann relative
au nombre des électricités); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 6I7; I877.
A la Note de à.
Neumann,
dont nous venons de donner l’ana-lyse,
M. Edlund faitl’objection
suivante :si f(s)
est l’inductionproduite
par le passage d’un courant d’électricitépositive
dontla vitesse est s, l’induction
produite
par le passage dans le sensopposé
d’uneégale quantité
d’électriciténégative
seraégale- ment f(s)
et l’induction totale2f( s );
cette induction est nulleArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070010101
I02
quand
le courant inducteur estimmobile ;
doncf (s)
estidentique-
ment
nul,
et il ne saurait y avoirinduction,
mêmequand
on lemettra en mouvement. Si ce mode de raisonnement était exact, il faudrait en conclure que
l’hypothèse
des deuxfluides
est incom-patible
non-seulement avec l’inductionunipolaire,
mais avec touteespèce d’induction,
et que tous les calculs faitsjusqu’ici
dans cettehypothèse
sontdépourvus
de sens.Mais M. Edlund admet que les actions des deux courants doi-
vent
s’ajouter ;
c’est le contrairequi
a lieu dansl’hypothèse
desdeux
fluides ;
on doit seulement admettre que deux courantségaux
et de même sens des deux fluides ont des effets
égaux
et designe
contraire. Si un courant s d’électricité
positive produit
une forceélectromotrice kS2, par
exemple,
un courants’ d’ élec trici ténégative produira
une force-ks’2,
et l’ensemble une force k(s2 2013s’2);
dansles deux facteurs de
s22013s’2,
on reconnaîtra l’intensité du courantinducteur
(s 2013 s’)
et lavitesse 1 2 (s+s1) du
circuitqui porte
le cou-rant.
A. POTIER.
J.-W. MALLET. 2014 On the apparent alteration in weight of a wire placed east and
west and traversed by an electric current (Sur le changement de poids apparent d’un fil dirigé de l’est à l’ouest et parcouru par un courant); Phil. Magazine, p. 32I,
novembre I877.
D’après
les loisd’Ampère,
l’action de la Terre sur un conducteurparallèle
àl’équateur équivaut
à une forceperpendiculaire
au con-ducteur. L’auteur
rappelle
d’abord queFaraday
a tenté de mettrecette force en
évidence,
etqu’il
a réussi à en montrer la compo-sante horizontale. Au
contraire, Faraday
n’a pas pu constater avec certitude la variation apparente depoids
d’un conducteur ainsiorienté,
due à la composante verticale.M. Mallet
reprend l’expérience
deFaraday
à peuprès
sous lamême forme. Un fil de cuivre de 1m de
long
estsuspendu
auplateau
d’une
balance;
il est orienté de l’està l’ouest,
et parcouru par lecourant de dix éléments de Grove. Ce courant arrive au fil par l’intermédiaire de
godets pleins
de mercure, et danslesquels plon-
gent les extrémités du