HAL Id: jpa-00237309
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Submitted on 1 Jan 1877
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J. MOSER. - Die Spectren der chemischen
Verbindungen (Spectres des combinaisons chimiques);
Ann. de Pogg., t. CLX, p. 177; 1877
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. J. MOSER. - Die Spectren der chemischen Verbindungen (Spectres des combinaisons chim- iques); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 177; 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.288-289.
�10.1051/jphystap:018770060028801�. �jpa-00237309�
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obtenus par M.
Quincke,
en faisant passer leliquide
à travers undiaphragme
poreux, et sont du même ordre degrandeur.
Quant
à leur cause, M. Edlund admet que l’éther estpartielle-
ment entraîné par
l’eau,
comme l’air par un corps poreux; que par suite la densité de l’éther doit êtreplus grande
dans lesparties
antérieures du
tube,
de mêmequ’un piston
poreux,qui
se meutdans un tube
plein d’air,
le raréfie derrière lui et lecomprime devant ;
et,
d’après
sathéorie,
un filmétallique
dont les deux extrémitéssont en contact avec de l’éther à des densités différentes est néces- sairement parcouru par un courant.
Cependant
il annonce que l’eau et l’alcoolproduisent
des courantsde sens inverse.
A. POTIER.
J. MOSER. 2014 Die Spectren der chemischen Verbindungen (Spectres des combinaisons
chimiques); Ann. de Pogg., t. CLX, p. I77; I877.
L’auteur a étudié trois spectres
d’absorption :
ceux dubrome,
de l’iode et de l’acide
hypoazotique,
et déterminé¡les
variationsqu’ils éprouvent quand
on augmentel’épaisseur
de la couche ab-sorbante,
ou que l’on élève latempérature.
La
plus
ou moinsgrande épaisseur
de la couche de vapeur tra- versée par la lumière ne modif e pasl’aspect général
du spectre :toutes les
raies,
sansexception,
augmentent d’intensitéquand
l’é-paisseur
augmente ; pas une seule ne s’afl’aiblit ni nedisparaît.
Aucontraire, quand
on élève latempérature,
les diversesportions
duspectre sont différemment
affectées ;
laplupart
des bandes d’ab-sorption
augmentent enintensité,
maisquelques-unes
s’afl’aiblis-sent.
Ces
changements
sont du même ordre que ceux que l’on observe à hautetempérature
dans les spectres d’émission. Les spectres d’ab-sorption
peuvent, au même titre que lespremiers,
être considéréscomme invariables et
caractéristiques.
Mais, aux
températures
très-élevées où les spectres d’émissionsont observés
d’ordinaire,
les éléments de laplupart
descomposés chimiques
doivent être dissociés. Aussi les raiescaractéristiques
des divers métaux fournies par leur azotate, leur chlorure ou leur
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060028801
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oxyde
sont-elles les mémes, pourvu que latempérature
soit laplus
haute
possible; mais,
si les spectres d’émission se rapportent aux corpssimples,
les spectresd’absorption,
observés à bassetempé-
rature, sont
caractéristiques
des corpscomposés :
chacun a sesbandes
d’absorption particulières
comme il a sa couleur propre.Telles sont les considérations que l’auteur
développe longue-
ment. Elles
devraient,
pour êtreacceptées,
se fonder sur de nom-breuses
observations, qui
font défautjusqu’ici,
et que M. Moserse propose de réaliser en
partie
dans des travaux ultérieurs.E. BOUTY.
VALENTINO CERRUTI. 2014 Considerazioni sui calori specifici (Considérations sur les
chaleurs spécifiques); Reale Accademia dei Lincei, série 3, t. I.
Quand
un corps subit une transformation réversiblequelconque,
on sait que la
quantité
de chaleurdQ,
absorbée pourproduire
cettetransformation,
n’est pas une différentielle exacte, maisqu’elle
ledevient
quand
on lamultiplie
par un facteur-T, égal
à l’inverse de latempérature
absolue :La fonction
S,
dont dS est ladifférentielle,
a étédésignée
par Clau- sius sous le nomd’entropie.
Soient et y les deux variables choisies pour définir l’état d’un corps. On a
identiquement
Prenons p
et t comme variablesindépendantes,
et supposons pconstant. On a