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Solution générale de la question 78

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

P. T ARDY

Solution générale de la question 78

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 10 (1851), p. 319-324

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1851_1_10__319_1>

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(2)

SOLUTION GÉNÉRALE DE LA QUESTION 78

(YOirt. Il, p. 484) ,

PAR M. P . . T A R D Y , Professeur de Mathématiques à Gênes.

Soit

knz=za{ -f- 02-1-03 4 - . • • 4- an,

ot désignons par

2 1 [

!

' 2, 3, . , m)

la somme des quantités qu'on déduit de An en changeant

(3)

( )

les signes à un nomblfSn des lettres at, a2, . . . , a„, et en faisant toutes les combinaisons possibles : le nombre de ces quantités sera évidemment égal à —: — ->

que nous représenterons, pour abréger, par le sym-

, a ] - . Posons

il est clair qu'en développant, suivant les puissances de an, \ * A" [ i , i,..., m], nous aurons pour terme général

excepté le cas de m = n, dans lequel nous obtiendrons seulement

Cela posé, le ternie général, dans le développement de S„, sera

(;)•:-"[-<-•>-"]

lequel deviendra évidemment égal à zéro toutes les fois que n — pi est un nombre pair, et si » — pt est impair,

(4)

il se réduira à

.«-p.

(Considérant la série entre parenthèses, nous aurons de même, pour terme général de son développement,

W

ou zéro, selon que px —p9 est impair ou pair.

Si nous continuons ainsi, et dans l'hypothèse que n — px, pl — p2, . , . j p — p soient tous des nombres impairs, il est clair que nous parviendrons à un terme général

dans lequel on aura p = i.

Maintenant la quantité

sera nulle, excepté dans le seul cas où An _ = ay, c'est- à-dire [Â = n — i . En effet, prenons une quelconque des lettres qui entrent dans An __ -, elle se trouvera dans

Ann. de Mnthcmat., t. X. (Septembre I 8 5 I . )

(5)

avec le signe positif un nombre de fois égal à celui des combinaisons qu'on peut faire avec n — p — i objets pris m à m, et avec le signe négatif un nombre de fois égal au nombre des combinaisons qu'on peut faire avec n — yi — ï objets pris m — i km — ï, c'est-à-dire qu'elle

i ' V' ln — f*—*\ tn — f*—A

sera multipliée par . — r h et, par

r r \ m J \ m — ï / ' r

conséquent, dans l'expression ( 2 ) , elle aura p o u r coeffi- cient la série

Mais si p. = w — *, la valeur de l'expression (2) de- vient a a , . Or, pour arriver jusqu'à la quantité (2) avec u=:n — 1, sans qu'aucun des termes généraux des déve- loppements précédents se soit évanoui, il faut que toutes les différences

Pft-t—Pfi* Pp-ï—Pp-n-'* P*—Pn n-Pi

soient égales à l'unité, c'est-à-dire qu'on ait pi = n — 1.

De là nous pouvons conclure que dans le développement du second membre de l'équation (1), tous les termes qui contiennent des puissances de an supérieures à la pre- mière se détruisent, et il restera

Sn = a».flrM.S«-,.

Par la même raison

Sn_, = 2(/î — l ) . ö „ _ , , Sn_ , , S,,_2 = 2 (n — 2 ) . rtw_a. S«_3,

S2 = 2 . 2 «2. S , , S, = 2 0 , .

En multipliant ces équations membre à membre, et

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ôtant le facteur commun S,l_i.S,l_t.., S2. S , , il viendra

S „ = 2 " . 1 . 2 . 3 . . . n.*i.at.a2. . . ani

puisqu'en général on a

l'équation (i) pourra s'écrire ainsi :

pour n impair, et

pour 7Z pair.

La quantité ^ A^ I i, 2 , . . , - contient un nombre pair de termes, lesquels sont deux à deux égaux, et si indiquons par V K \ l > 2>-i ~\ 'a somme de ces nous

termes où parmi les - lettres a prises négativement se trouve at, nous aurons

et, par conséquent, on obtiendra les formules (*)

(*) M. Caucby a indiqué une démonstration de cette formule, Comptes rendus, 1840, i«r semestre, page 56g, et d'une manière plus développée dans le tome II des Exercices, page 141.

2 1 .

(7)

( 3 * 4 )

si n est impair, et

a - . 1.3.. .«.*,.«,...«„=A: - 2

A ; [ I ] + 2 A ; [ .I 1] - . .

si « est pair.

Ainsi pour n = 3, on a

«'t, pour n = 4 9

«j -h «4)4 — (<îi -H«2 +- «3 —

— (fl2-htf3-4-/74 —fl,)4 H- (fl2-t-«3 — «4— «O4

-+- ( a2 -f- a, — a3 — <7, Y — (a, -}- <?< — a2 — «, )4.

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