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Examen de G´ eom´ etrie diff´ erentielle

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Academic year: 2022

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(1)

U P M C - Paris 6 Master 2 de Math´ematiques fondamentales

Math´ematiques 27 octobre 2011

Examen de G´ eom´ etrie diff´ erentielle

Dur´ee : trois heures. Les documents de cours sont autoris´es.

Probl`eme 1.

1.On se place dans l’espace vectoriel M3(R) des matrices r´eelles `a 3 lignes et 3 colonnes et on s’int´eresse `a

H =

1 x1 x3

0 1 x2

0 0 1

 .

x1, x2, x3 ∈R

 .

a. Montrer que H est une sous-vari´et´e de dimension 3 de M3(R).

b. Soit I la matrice identit´e dans M3(R). Montrer que l’espace tangent `a H en I est donn´e par

TIH=

0 v1 v3 0 0 v2

0 0 0

 .

v1, v2, v3 ∈R

 .

c. Etant donn´ee une matrice A ∈ M3(R), on note eA =

X

n=0

An

n! l’exponentielle

matricielle de A. Montrer que siV =

0 v1 v3 0 0 v2

0 0 0

est un ´el´ement de TIH, alors

eV =

1 v1 v3 +v1v2 0 1 v2 2

0 0 1

.

En particulier, c’est un ´el´ement de H.

(2)

2.On peut identifier H `a R3 par la carte φ : H → R3 qui `a

1 x1 x3 0 1 x2

0 0 1

∈ H associe (x1, x2, x3)∈R3. On notera ∂x1, ∂x2, ∂x3 les champs de vecteurs associ´es

`

a ces coordonn´ees. On introduit aussi les champs de vecteurs suivants sur H : X1 =∂x1, X2 =∂x2 +x1x3, X3 =∂x3.

a. Montrer que (X1, X2, X3) fournit une trivialisation globale du fibr´e tangent TH.

b.Montrer que les crochets de Lie de ces champs de vecteurs v´erifient : [X1, X2] =X3, [X2, X3] = [X3, X1] = 0.

c. Soit g la m´etrique riemannienne sur H telle que (X1, X2, X3) est une base orthonorm´ee en tout point deH et soit ∇ la connexion de Levi-Civita associ´ee.

Montrer que :

– ∇XiXi = 0 pour i= 1,2,3 ; – ∇X1X2 =−∇X2X1 = X3

2 ; – ∇X2X3 =∇X3X2 = X1

2 ; – ∇X3X1 =∇X1X3 =−X2

2 .

d. Montrer qu’une courbe c : R → H est une g´eod´esique si et seulement si φ◦c= (c1, c2, c3) v´erifie le syst`eme

c001 +c02(c03−c1c02)=0 c002 −c01(c03−c1c02)=0 (c03−c1c02)0 =0

e.Etant donn´e V =

0 v1 v3 0 0 v2

0 0 0

∈ TIH, on s’int´eresse `a la g´eod´esique c : t7→

expI(tV), partant de I avec vecteur vitesse V. – Montrer que siv3 = 0, alors c(t) =etV.

– Montrer que siv3 6= 0, alors t 7→(c1(t), c2(t)) d´ecrit un cercle dans le plan R2.

(3)

Probl`eme 2.

1.Pr´eliminaires. On se place sur une vari´et´e M munie d’une m´etrique rieman- nienneg =<, >et de la connexion de Levi-Civita associ´ee ∇. On d´efinit l’´energie d’une courbe lisse c: [0,1]→M par :

E(c) = 1 2

Z 1 0

<c(t),˙ c(t)˙ > dt.

On notera aussi L(c) = Z 1

0

p<c(t),˙ c(t)˙ >dt la longueur de c.

a. Montrer que pour toute courbe c: [0,1]→M, on a 1

2L(c)2 ≤E(c).

V´erifier qu’il y a ´egalit´e si cest param´etr´ee `a vitesse constante.

b.On se donne maintenant une famille lisse de courbes c: [0,1]×R→M et on posecs(t) :=c(s, t) pour t∈[0,1] et s∈R. Prouver la formule :

d

dsE(cs) = Z 1

0

<∇tcsc, ∂tc > dt.

c.Notons maintenant T =∂tcet N =∂sc. Prouver la formule : d2

ds2E(cs) = Z 1

0

(<∇TN,∇TN >−<∇NN,∇TT >+<Rm(N, T)N, T >)dt +<∇NN, T > |t=1−<∇NN, T >|t=0.

2.Soit(M, g)une vari´et´e riemannienne compacte, connexe, de dimensionnpaire, orient´ee et de courbure sectionnelle strictement positive. On notera d la distance riemannienne et ∇ la connexion de Levi-Civita. Soit ϕ une isom´etrie de (M, g) qui pr´eserve l’orientation. On va d´emontrer que ϕ poss`ede un point fixe.

a.SoitF : M →M l’application qui `a un pointpdeM associeF(p) = d(p, ϕ(p)).

Montrer que F atteint un minimum en un point p0 deM.

b. Montrer qu’il existe une g´eod´esique minimisante c0 : [0,1]→ M reliant p0 `a ϕ(p0).

(4)

c.Soit m0 le milieu dec0 :m0 =c0(1

2). Montrer que le chemin obtenu en suivant c0 dem0 `ac0(1) =ϕ(p0), puisϕ◦c0 deϕ(p0) `aϕ(m0) est minimisant. En d´eduire quedp0ϕ( ˙c0(0)) = ˙c0(1).

d. Soit P : Tp0M → Tϕ(p0)M le transport parall`ele le long de c0. On consid`ere l’endomorphismeA=P−1◦dp0ϕ de Tp0M. Montrer qu’il existe un ´el´ement v de Tp0M tel que Av=v etgp0(v,c˙0(0)) = 0.

e.On ´etendv par transport parall`ele en un champ de vecteurs X le long de c0 : pourt dans [0,1],X(t)∈Tc0(t)M et∇c˙0X = 0. On d´efinit alors pour t∈[0,1] et s r´eel :

cs(t) = c(s, t) = expc0(t)sX(t).

Montrer que, siϕ(p0)6=p0, alors d2 ds2

s=0

E(cs)<0.

f.En d´eduire que ϕ admet un point fixe.

3. Application. D´emontrer le th´eor`eme de Synge : une vari´et´e compacte, orien- table, de dimension paire et portant une m´etrique `a courbure sectionnelle stric- tement positive est n´ecessairement simplement connexe. Indication : passer au revˆetement universel.

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