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G´eom´etrie diff´erentielle - Examen session 1

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Academic year: 2022

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Universit´e Joseph Fourier - M1 - 2017-2018

G´eom´etrie diff´erentielle - Examen session 1

15 mai 2018 - 3 heures

L’exercice ainsi que le probl`eme sont ind´ependants. Vous pouvez les traiter dans l’ordre que vous souhaitez.

Aucun document ni outil ´el´ectronique autoris´es.

Dans tout le sujet, pour tout sous-ensembleM ⊂Rn et tout pointp∈Rn, on note d(p, M) := inf

q∈Mk−→pqk.

Question de cours. Soit deux entiers non nulsp≤n,F :Rn→Rp une fonction lisse etM :=F−1(0).

1. Donner une condition suffisante sur F pour que M soit une sous-vari´et´e de Rn. On ne demande pas de d´emontrer que cette condition est suffisante.

(a) Cette condition est-elle n´ecessaire ?

(b) Donner un exemple de couple (F, M) avec p= 2 =n.

(c) Donner un contre-exemple avec p = 1, n = 2 et M est non vide, F ne satisfait pas la condition etM n’est pas une sous-vari´et´e de dimension 1.

2. ´Enoncer le th´eor`eme des extremas li´es pour la restriction d’une fonction f : Rn→R `a la sous-vari´et´e M.

3. D´emontrer que pour tout m ∈ Rn et p ∈ M tels que k−→mpk = d(m, M), on a

−→mp⊥TpM.

Exercice. Soit

F :R3 → R2,

(x, y, z) 7→ (x2 +y2 +z2−1, x+y+z), etM :=F−1(0). Soit f :R3 →R, f(x, y, z) =z.

1. Montrer que M est une sous-vari´et´e lisse de R3. Quelle est sa dimension ? 2. Montrer que g :=f|M admet un minimum et un maximum.

3. En utilisant les multiplicateurs de Lagrange, d´eterminer les extrema locaux de g.

4. En d´eduire ming et maxg.

(2)

Probl`eme. Les deux parties sont ind´ependantes. Soit U ⊂ R2 un ouvert connexe et f : U → R3 une application Cα avec α ≥ 2. On suppose que (f, U) est une surface param´etr´ee r´eguli`ere. On note S =f(U). Soient les fonctions :

N :U → R3

w 7→ fu0 ∧fv0(w) kfu0 ∧fv0(w)k,

o`u fu0 et fv0 sont les d´eriv´ees partielles selon les deux coordonn´ees canoniques de R2, et

g :U ×R → R3

(w, t) 7→ f(w) +tN(w).

Partie 1 1. Quelle est la r´egularit´e de g?

2. Pour tout (w, t, h, k)∈U×R×R2×R, d´eterminerdg(w, t)(h, k). On ne cherchera pas `a d´evelopper la diff´erentielle de N.

3. Montrer que pour toutw∈U, dg(w,0) est une application lin´eaire inversible.

4. (a) Montrer que pour tout w ∈ U, il existe > 0, un voisinage V ⊂ U de w, un voisinage W ⊂R3 de p:=f(w), des applications Cα−1 : π :W → V et τ :W →]−, [, tels que

∀m∈W, m=g(π(m), τ(m)).

(b) Montrer par le th´eor`eme des accroissements finis qu’il existe δ0 >0, tel que

∀0< δ < δ0, diam

f(B(w, δ))

<

2.

(c) En d´eduire qu’il existe δ > 0 tel que B := B(w, δ) ⊂ V, et tel que si (w0, t0)∈B×Ret (w00, t00)∈B×]−2,2[ satisfont g(w00, t00) = g(w0, t0), alors w00=w0 et t0 =t00.

Dans toute la suite, on pose

W0 =g B×]− 2,

2[

⊂W.

5. Pour toutp∈S, montrer qu’il exister >0 telle que pour toutm ∈Bp :=B(p, r) il existe p0 ∈ S∩W0 tel que d(m, S) = k−−→

p0mk, o`u W0 ⊂ R3 est donn´e par la question 4c. On pourra utiliser la boule ferm´ee ¯B(p,2r).

6. Soit p∈U et Bp la boule d´efinie dans la question 5.

(a) Montrer que pour toutm ∈Bp,

d(m, S) =k−−−−−−−→

f(π(m))mk=|τ(m)|,

o`u (π, τ) sont d´efinis en question 4a. On pourra utiliser le pointp0 ∈S de la question 5 et noter que par la question de cours, −−→

p0m⊥Tp0S.

2

(3)

(b) En d´eduire que l’application m∈Bp 7→d(m, S)2 est Cα−1. 7. Soit w∈U, m∈Bp, s∈R et

ms :=m+sN(w).

Montrer que pour s assez petit, π(ms) et τ(ms) existent, que π(ms) = π(m) et que τ(ms) = τ(m) +s.

8. (a) En d´eduire la valeur de dτ(m)(N(π(m)).

(b) En d´eduire de la question 6 que d(·, S) n’est pas diff´erentiable surR3. Don- ner un exemple explicite de surface S o`u ce fait est explicite.

9. Soit w∈U, Bp la boule d´efinie `a la question 5. Pour tout δ >0, soit Sδ :={m∈Bp, d(m, S) =δ}.

(a) Montrer que pour δ assez petit,Sδ est non vide.

(b) Montrer que pour δ assez petit, Sδ une surface Cα−1 de W0. On pourra utiliser la question 6.

(c) Question Bonus Montrer que Sδ poss`ede pr´ecis´ement deux composantes connexes Sδ±.

Partie 2 10. Pour tout δ >0, soit Σδ =g(U× {δ}).

(a) Soit j :U →R3 d´efinie par

∀w∈U, j(w) = g(w, δ).

Montrer que pour tout ouvert d’adh´erence compacteV ⊂U, il existe δ >0 assez petit, tel que (V, f) est une param´etrisation r´eguli`ere de Σδ, de classe Cα−1.

On suppose dans la suite que (fu0, fv0) est une paire orthonorm´ee de R3 (on admettra qu’il est toujours possible de trouver une telle param´etrisation).

(b) Montrer que

Aire(Σδ) =Aire(S) + 2δ Z

U

H(w)dudv+Oδ→02),

o`uH(w) est la moyenne des courbures principales deSenf(w) etw= (u, v).

(c) V´erifier cette formule lorsque S est une partie de plan, puis lorsque S est la sph`ere de rayon R. On rappelle que les courbures principales sont 1/R.

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