• Aucun résultat trouvé

Spectromètres à réseaux échelettes dans l'infrarouge entre 0,9 et 3 μ

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Spectromètres à réseaux échelettes dans l'infrarouge entre 0,9 et 3 μ"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234831

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234831

Submitted on 1 Jan 1953

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Spectromètres à réseaux échelettes dans l’infrarouge entre 0,9 et 3 µ

Georges Hepner

To cite this version:

Georges Hepner. Spectromètres à réseaux échelettes dans l’infrarouge entre 0,9 et 3 µ. J. Phys.

Radium, 1953, 14 (12), pp.717-723. �10.1051/jphysrad:019530014012071700�. �jpa-00234831�

(2)

SPECTROMÈTRES A RÉSEAUX ÉCHELETTES DANS L’INFRAROUGE ENTRE 0,9 ET 3 03BC.

Par GEORGES HEPNER,

Laboratoire de Recherches physiques à la Sorbonne.

Sommaire. 2014 On discute différents montages de spectromètres pour le proche infrarouge. Le montage classique de Pfund « à déviation constante » est comparé au montage récemment proposé par Finkelstein,

faisant travailler le réseau dans le blaze pour toute une région spectrale.

On a calculé, pour ces deux montages, la répartition d’intensité spectrale; il ressort de cette compa- raison que les difficultés de réalisation mécanique et les pertes d’énergie dues à l’inclinaison du réseau font préférer le montage à déviation constante.

On recherche également les performances possibles du montage adopté, en tenant compte de la sensibilité des cellules disponibles.

Le manque d’énergie conduit à l’emploi de fentes longues qui doivent être courbées pour corriger

les défauts de la courbure de champ et des raies spectrales.

JOURNAL PHYSIQUE i4, I953,

Introduction. - La,

spectrométrie

à grand

pouvoir

de résolution est rendue difficile dan l’infrarouge, situé au delà du domaine photogra- phique, en raison de la faible énergie

disponible

dans cette région

spectrale.

Le récepteur est, suivant la région spectrale utilisée,

- une cellule

photoélectrique,

une cellule

photorésistante

ou une

pile thermoélectrique.

Ces récepteurs, contrai-

rement à la

plaqué photographique,

n’intègrent pas

l’énergie

reçue. La sensibilité du récepteur, limitée

.par son bruit de fond propre, doit servir de point de

départ

au calcul des éléments’ optiques du spectro-

mètre.

Pour éviter

l’absorption

dans la matière, on

prend

pour élément

dispersif

un réseau à réflexion et .toutes les

pièces optiques

sont des miroirs.

Pour

disposer

du maximum d’énergie, on choisit

un réseau à échelettes qui concentre

pratiquement

toute l’énergie dans un ordre.

Montage du spectromètre. - Je ne considère,

dans ce qui suit, que le montage de Pfund. Ce mon- tage est représenté par le schéma de la figure i.

La fente source SI est placée au

foyer

du miroir

parabolique

Ml. Le faisceau parallèle issu de Mi

tombe sur le réseau R

après

réflexion sur le miroir plan M2.

Le

faisceau diffracté tombe sur le miroir

parabolique

M4

après

réflexion sur le miroir

plan

M3.

L’image se forme sur la fente de sortie

S2

au

foyer

de M4. Le récepteur est

placé

en Ssj ou derrière un

système

optique qui

projette

l’image de S2 sur le récepteur.

Le système est corrigé de l’aberration

sphérique

et de la coma et l’astigmatisme n’apparaît que pour les points de la fente en dehors de l’axe.

En tournant le réseau, on fait défiler tout le

spectre devant la fente S2, c’est le montage à dévia-

tion constante.

Dans

un ordre donné, on ne travaille dans le blaze que pour une seule radiation.

Divers montages ont été

proposés

pour faire tra- vailler le réseau dans le blaze pour tout

le .spectre.

On peut combiner la rotation du réseau, soit avec le

déplacement

d’une fente

[1],

soit avec’une rota- tion et une translation de M3’

Je n’examinerai que ce dernier montage proposé

par Finkelstein

[2] et je

le comparerai au montage

à déviation constante.

Montage de Finkelstein permettant de tra-

vailler dans le blaze pour tout le spectre. - Le montage de Finkelstein est représenté par la

figure 2.

C’est un montage Pfund où se trouve réalisé le

parallélisme

des rayons incidents sur le réseau et de l’axe du miroir

parabolique

M4. En plus de la

rotation de R, le miroir M3 peut tourner autour de

son axe et se

déplacer

suivant l’axe de M4.

Cherchons les

déplacements

de M3 et de R pour

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019530014012071700

(3)

718

que,

quelle

que soit la longueur d’onde À, le réseau

travaille

toujours

dans le blaze.

1

Je représente, sur la figure 3, R avec son profil.très

grossi.

L’angle CAB sur la figure est

l’angle

de

blazer

du réseau à échelettes.

Soient :

z,

le rayon incident sur R; ,

d,

le rayon diffracté par R;

r,

le rayon réfléchi par Ma suivant l’axe de M4;

ex,

l’angle de i

avec la normale N au plan du réseau ; p,

l’angle

de d avec N;

(D,

l’angle

de déviation;

a, pas de réseau;

n,

la normale à la face AB du profil; . D, la distance des rayons centraux

parallèles

i et

r;

0, le

point

de

projection

du centre du réseau sur

l’axe de M4;

x, la distance de translation de Ma

depuis

l’ori- gine 0, le sens positif est dirigé suivant le rayon incident

1;

y,

l’angle

de rotation de M3 compté comme le

montre la figure 2.

Dans

notre hypothèse,

on a réflexion spéculaire

sur AB.

On

peut

donc écrire :

La condition du réseau donne :

m étant l’ordre d’interférence.

On a par définition

On voit de suite que et

Cherchons les limites de a et de p.

« doit être inférieur

à 7r

et pour avoir les

dépla-

cements extrêmes de M3 symétriques par rapport

à 0, il faut limiter g par la condition

Nous prendrons pour ex une condition modifiée

E est un petit angle, tel que l’énergie transmise soit

encore

appréciable..

On a, compte tenu

des

conditions

(1), (2), (3),

En prenant E = 50, les conditions aux limites donnent

d’où

et

ou

On peut calculer les limites du spectre corres- pondant.

APPLICATION NUMÉRIQUE. - Nous allons

appli-

quer ces résultats à notre réseau

qui

a les caracté- ristiques suivantes : 308,57

traits/mm

ou

a = 3,2407 [.L;

angle de

blaze: y;

= 2 I0.

A l’aide de ces données,

j’obtiens

le tableau sui- vant pour les limites.

(4)

Les limites du spectre du 2e’ ordre sont : I,0842

et 0,509I p.

On couvre donc tout le spectre de o,5 à 2 p..

Examinons maintenant comment varie l’intensité dans le spectre.

Fig. 4. - Rm est la position du réseau correspondant à amine Nous supposons que le réseau

est juste

couvert

pour l’inclinaison du réseau correspondant à la plus

petite

valeur de l’inclinaison de cx, Xmm.

La figure 4 montre que

quand

le réseau tourne à partir de la valeur OCmin, le réseau ne couvre plus

le faisceau incident.

L’intensité étant

proportionnelle

à

l’énergie

reçue,

on a

1 étant l’intensité pour cx;

10 étant l’intensité pour (Xmm;

C est un nombre

qui dépend.

de la

répartition spectrale

de la source.

On peut donc calculer la

répartition

d’intensité pour une source d’égale énergie.

Fig. 5. - Courbes de distribution d’intensité, dans le cas

du montage de Finkelstein, pour une source d’égale énergie, dans le premier ordre :

I. Pour p ;;,.> 1; II. Pour p = 1. L’intensité 1 est rapportée à l’intensité maximum 10.

Le calcul du tableau

précédent

suppose que le miroir M3 est assez grand pour amasser toute

l’énergie

dans toutes les positions de R. Dans le cas de notre réseau, il faut si p est le diamètre de M3 et L la longueur du réseau que

J’ai tracé sur la figure 5 les courbes de répar-

titions d’intensité correspondant à deux hypo-

thèses : 10 p > L; p = L.

Une modification du montage de Finkelstein. , - On peut se débarrasser de la condition de paral-

lélisme du rayon incident et de l’axe du miroir para-

bolique.

Appelons A

la droite de support de l’axe de M4,.

Élevons une

perpendiculaire

au rayon central i à

partir

du centre du réseau. Cette

perpendiculaire

rencontre il en 0

( fig.

6).

De 0 menons une parallèle à l et posons comme

précédemment

et

M’:3 est le miroir qui renvoie le rayon diffracté

après réflexion dans la direction 4.

L’angle

de rotation de M3 est le même que dans le cas

précédent.

Cherchons maintenant les

déplacements

néces-

saires pour M3.

Soit 0

l’angle

de 0 avec 1.

Des relations évidentes sur la figure donnent

d’où

Remarques générales sur le montage de

Finkelstein. - La distance dont il faut

déplacer

Ma

pour décrire tout le spectre, est

approximati-

vement

2 D.

Pour des raisons d’encombrement D doit être plus grand que 3L, L étant la longueur

du réseau.

Pour un réseau de 20 cm de long, il faudra un système

mécanique

permettant la rotation du réseau combinée à une rotation et une translation sur une

distance de 1,20 m de

Ma.

Une telle

mécanique

est difficile à réaliser. Des

courbes d’intensité il ressort par ailleurs que l’avan-

tage que réalise le montage de Finkelstein, à savoir

(5)

720

que le réseau travaille toujours dans le blaze, se

trouve détruit par la perte d’énergie due à l’incli- naison du réseau.

1

Dans la suite,

j’examinerai

le

montage classique

« à déviation constante ».

Distribution d’intensité dans le spectre pro- duit par un réseau à échelettes. - Le calcul de l’intensité

spectrale

donnée par un réseau à éche- lettes éclairé en lumière

parallèle,

fait intervenir

deux

phénomènes

distincts

[3] :

La diffraction par une face d’un élément du réseau;

20 L’interférence des rayons

correspondant

à

deux traits consécutifs et la somme de ces effets étendue aux N traits du réseau.

. Le

premier

phénomène seul donne une répar-

tition de l’intensité I, de la forme

où à est la’ différence de marche entre deux rayons tombant sur les extrémités d’une face.

Calculons à; sur la figure 7 je représente le profil BAC d’une dent.

Soient 1 et

P,

d et

â’,

les rayons incidents et dif- fractés

respectivement

A et B.

Projetons

B sur i et

sur d, ce

qui

donne

respectivement

les

points

F et E.

On a

à = A F - AE =

acoscL(sin(a+c)-

sin ( fi - ( ) ], (5)

oc et p étant les angles d’incidence et de diffraction;

§

est

l’angle

de blaze.

Si l’on travaille à déviation constante

d’angle ’(D

et si l’on

appelle

0

l’angle

que fait la bissectrice des rayons i et d avec la normale au réseau, on aura pour

(4)

compte tenu de

(5)

et après des transfor-

mations évidentes : 1

Considérons le deuxième

phénomène.

La différence de marche à’ en des points corres- pondant à deux traits consécutifs est

En tenant compte de la contribution des N traits,

on a pour le deuxième

phénomène

seul, une intensité

La distribution d’intensité cherchée est fournie,

en

première approximation,

par le

produit

des expressions

(6)

et

(7).

Nous allons voir comment varie l’intensité dans’

le spectre

quand

la condition m X =K. sin 0 est satis-

faite. -

On trouve après

simplifications :

Diminution d’intensité due à l’inclinaison. --

Quand le réseau tourne, l’ouverture réelle du fais-

cos’ a ceau , incident varie encore comme

cos2 a

cos2 mnin

J’ai

représenté

sur la figure 8 la courbe d’inten- sité

spectrale

pour une source

d’égale

énergie,

qui

tient compte de l’inclinaison du réseau. Pour calculer l’étendue réelle du spectre observable, il faut con- naître la radiance

spectrale

de la source et la sensi-

bilité spectrale du

récepteur.

Courbes montrant la distribution dans le spectre en tenant compte de l’effet de l’inclinaison : -I. Pour une source d’égale énergie; II. Pour un corps noir à 2 oooo K.

Courbes donnant la radiance spectrale :

IIÎ_.

Pour un corps noir à 2 ooo- K; IV. Pour un corps noir à 3 0000 K.

Pour les courbes 1 et II, l’intensité I est ,rapportée à l’inten-

sité Io dans le blaze.

(6)

Répartition d’intensité dans le spectre avec

une source thermique,. - A l’aide des tables données par Fabry, j’ai calculé la radiance spec- trale r,, pour diverses températures du corps noir

Courbes montrant la distribution de l’intensité dans le

spectre : I. Pour une source d’égale énergie, lorsque l’on néglige l’effet de l’inclinaison du réseau; II. Pour une

source d’égale énergie, lorsque l’on tient compte de l’effet de l’inclinaison du réseau; III. Pour un corps noir à 3 0000 K, lorsque l’on tient compte de l’effet de l’inclinaison du réseau.

Courbe IV : Courbe de radiation spectrale pour un corps

noir à 3 0000 K.

Pour les courbes I, II, III, l’intensité 1 est rapportée à l’intensité 10 dans le blaze.

et pour le tungstène. A l’aide de ces résultats, j’ai

pu construire les courbes

( fig.

8 et 9).

Si l’on utilise une cellule

photoélectrique

ou

Courbe de réponse d’une cellule photorésistante au sulfure

de plomb, placé derrière la fente de sortie du spectromètre

à réseau. La fente de sortie est éclairée par un corps noir à 3 0000 K.

La variation dú courant A de la cellule est rapportée au

courant maximum Amax.

photorésistante,

la

précision

des mesures dépend

encore de la sensibilité chromatique de la cellule.

J’ai tracé sur la figure 10, la courbe de réponse

d’une cellule au sulfure de plomb, placée à la fente

de sortie de notre

spectromètre, lorsque

la source

est un corps noir à 2 0000 K.

Cette courbe montre

qu’entre

1,5 et 2,8 F, l’inten-

sité reste supérieure à la moitié de l’intensité dans le blaze.

Calcul de

l’énergie

recueillie par le récep-

teur. - Ce qui limite la sensibilité d’une cellule c’est son bruit de fond propre. L’intensité de ce

bruit de fond peut être diminuée si l’on opère à basse température et si l’on prend une bande passante

étroite. La forme de la surface de la cellule doit être aussi voisine que possible de la forme de la fente de ’sortie.

Je cherche le flux

4cp qui

tombe sur le

récepteur,

en négligeant les pertes à l’intérieur de

l’appareil.

Soit 1Ã la radiance spectrale de la fente d’entrée,

soit l sa longueur, e sa

largeur

et n l’ouverture du

système de distance focale f.

On a avec des notations

classiques :

41t Il-

est l’angle solide sous

lequel

on voit le miroir

du centre de la fente.

Or

d’où

APPLICATION NUMÉRIQUE. -

J’applique

ces résul-

tats à notre réseau;

je

cherche le

âcp

pour la posi-

tion du blaze, cela donne

soit

Je trouve alors

Prenons comme source un ruban de tungstène

à 3 0000 K, pour lequel

Cela donne

Nous trouvons pour

à>

une valeur qui est de

l’ordre de la sensibilité des cellules les plus récentes.

Si l’on utilise une cellule Lallemand de 8 mm de

longueur, il faut pour avoir plus d’énergie, prendre

des fentes

longues

et ajouter devant la cellule un

système réducteur d’images.

(7)

722

Aberrations dans le montage de Pfund.

Tolérance des aberrations. - La tolérance des aberrations se déduit de la largeur de la fente

d’entrée. Cherchons la largeur qu’il faudrait lui donner pour avoir

pratiquement

le pouvoir de réso-

lution

théorique.

A la fente de largeur e correspond un intervalle spectral donné par l’expression

Ceci donne un

pouvoir

de résolution P, dû à la largeur de la fente

Identifions P avec le

pouvoir

de résolution théo-

rique mN. Cela donne une largeur

APPLICATION NUMÉRIQUE. - Soit

Je trouve

Une fente aussi fine ne

donnera

pas assez d’énergie

et l’on sera amené à prendre des fentes bien plus larges au

prix

d’une baisse du pouvoir. de résolution.

Ainsi, avec une fente de 5o p., P ne vaut

plus

que 6 .103. Dans le cas d’une fente large, on pourra

tolérer une différence de mise au point de n. e.

,Aberration sphérique. - Nous allons chercher

.

l’ouverture admissible n, pour que l’on puisse

utiliser des miroirs sphériques.

F est le foyer marginal; TI est le plan paràxial.

Sur la figure, le montage de Pfund est représenté avec la

convention de Schwarzschild; le réseau n’est pas figuré.

L’aberration

sphérique

longitudinale OX du sys- tème est, pour un rayon de hauteur H :

En écrivant que ôx = ne, on trouve la condi- tion

R3 --- -/’

16e

Pour f = 200 cm, e = 5o u, on doit avoir n ---. 13.

Pour pouvoir utiliser une ouverture suffisante, il faut prendre des miroirs

paraboliques.

COMA. -

Quand

l’aberration

sphérique

est corrigée,

la coma l’est aussi. En effet, étant donné que le

grandissement est constant, la condition des sinus

est touj ours vérifiée.

Astigmatisme et courbure de champ,. - J’ai

calculé le coefficient

d’astigmatisme

A et la cour-

bure

de Petzval P, en supposant la pupille

placée

à égale distance des deux miroirs

paraboliques,

cette

distance valant 2/.

Je trouve, en me servant des formules de Seidel : A = o pour des miroirs

sphériques;

A

2

pour des miroirs

paraboliques.

Dans les deux cas : ,P

=== 2013

.

Cherchons, dans

l’hypothèse

des miroirs parabo- liques, l’aspect de l’image d’une fente infiniment mince de longueur 1 dans le plan de l’image paraxiale.

Soit u le

demi-angle

d’ouverture; on a un élar-

gissement dz à la hauteur

2 1-

2

On a

Pour u

20

I

f

2oo cm, l = 4 cm.

Je trouve dz 4o ix pour les miroirs

paraboliques.

On voit que pour les fentes longues l’astigma-

tisme est

important.

Ce défaut peut être diminué

en donnant pour courbure de la fente d’entrée celle de la surface sagittale.

Un autre défaut peut être rapproché de l’astig- matisme ; c’est la courbure des raies spectrales.

Courbure des raies spectrales par un réseau.

- Prenons le

plan

du réseau pour plan des XY. OX

est parallèle aux traits et OZ normale au réseau

complète

le trièdre.

Soient deux rayons incidents parallèles IA et

l’A’,

tombant sur deux traits consécutifs en A et A’. ’

(8)

Soient y l’angle de IA et l’A’ avec le

plan

OYZ;

IA et l’A’ les projections de ces rayons sur ce même

plan et oc l’angle de IA et l’A’ avec OZ.

Soient, de même, DA et D’A’ les rayons diffractés dans l’azimuth cp dont la

projection

sur OYZ font 1"aiagle p avec OZ.

La différence de marche à entre les rayons diffractés en A et A’ est : dans le I er ordre :

La différence de différence de marche ôà avec les rayons issus du centre de la fente et cheminant dans le

plan

OYZ est

Pour de

petites

valeurs de ?, en tenant compté

de ? £É °"

Y =-

et

de

où A est la longueur d’onde au point au centre de

la fente, (9) s’écrit, en divisant

par À :

Calculons la

courbure ’

de la raie pour une fente droite infiniment mince de hauteur 2y..On a

x étant l’abscisse dans le plan image. (10) et

(9)

donnent

Pour f = ?oo cm, y == 2 cm, 0 = 2I0 je, trouve

Il en résulte, que pour pouvoir se servir de fentes

longues, il est nécessaire de courber la fente d’entrée.

. 1

Alanuscrit reçu le 1er juin I g53.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] GREIG J. H. et FERGUSON W. F. C. - J. Opt. Soc. Amer., 1950, 40, 504-506.

[2] FINKELSTEIN N. A. 2014 J. Opt. Soc. Amer., 1951, 41,

179-182.

[3] CONN G. K. T. - Proc. Camb. Phil. Soc., 1947, 43, 240-253.

Références

Documents relatifs

• « R »: l’ensemble des réseaux de terre (neutre, service et protection) sont interconnectées et reliées à une même prise de terre. • « N »: Les masses du poste et le

Jonathan : La lampe proche de la borne (+) du générateur éclaire plus : elle reçoit du courant d’intensité plus grande. Sophie : L’intensité du courant ne

Or l’inclinaison du reseau a bien pour effet de reduire la largeur des faisceaux, mais seulement dans le. rapport

décalées dans le temps dont la dispersion pourrait peut- être dépendre d’une certaine défocalisation fonction de l’intensité.. Carte des

2014 On donne ici la relation qui lie les énergies diffractées par un réseau échelette dans les différents ordres, pour deux directions perpendiculaires du champ

De part et d’autre de cette chambre qui est centrée sur l’axe du faisceau incident sont dis- posés deux pièges cryogéniques servant à éliminer la vapeur d’eau

Dans un système AOTF non colinéaire (Fig. 2), les ondes acoustiques et optiques se propagent dans le cristal à des angles très différents.. Dans cette configuration, les rayons

capacités relalivement faibles, l'augmentation de pression se produit plus près du côté où se lrouve la languette que dans le cas où les débits sont plus élevés. Ceci est