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Submitted on 1 Jan 1969
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Spectromètres Ge(Li) 0 absorption totale
R. Henck, P. Siffert, A. Coche
To cite this version:
277
mum
à ( 1 08 +
3keV),
c’est-à-dire pour une valeurlégè-rement inférieure de
l’énergie
E,
- EF
(= 114 keV)
de l’ion à son entrée dans lapartie
sensible ducompteur.
Lesspectres
d’énergie désignés
par(I)
surla
figure
et obtenusaprès
canalisation des ionsinci-dents doivent être dus à la fois à des
particules qui
sont ou ne sont pas canalisées(diffusion
dans la couched’or).
Lespectre
III doitcorrespondre
aux ionsqui
sont effectivement canalisés et
qui,
parsuite,
ne subis-sent pas de collisions nucléaires.BIBLIOGRAPHIE
[1]
LINDHARD(J.),
SCHARFF(M.)
et SCHIØTT(H.
E.),
Kgl.
Danske Videnskab. Selskal Mat.Phys.
Medd., 1963, 33, 14.[2]
FORCINAL(G.),
SIFFERT(P.)
et COCHE(A.),
Gatlin-burg Meeting,
mai 1967.[3]
SIFFERT(P.),
FORCINAL(G.)
et COCHE(A.),
I.E.E.E. Trans. Nucl. Sci., 1967, NS-14, 532.[4]
HAINES(E
L.)
et WHITEHEAD(A.
B.),
Rev. Sci. Instr., 1966, 37, 190.SPECTROMÈTRES
Ge(Li)
AABSORPTION TOTALE
R.HENCK,
P. SIFFERT et A.COCHE,
Centre de Recherches Nucléaires,
Strasbourg-Cronenbourg.
Résumé. 2014 On a réalisé divers
spectromètres Ge(Li)
àabsorption
totale constitués pardeux diodes fonctionnant en coïncidence-somme, ainsi
qu’un
détecteurpuits
de 52 cm3. Abstract. - Several twocrystal Ge(Li)
detectorsystems
have beendeveloped
for use as totalabsorption
spectrometers,
as well as a 52 cm3well-type
detector.REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 4, JUIN 1969,
Les
spectres
y obtenus avec des détecteursGe(Li)
se caractérisent par la
présence
d’uneimportante
dis-tribution
Compton.
Les processusd’absorption
mul-tiple,
dont laprobabilité
augmente
avec les dimensionsdes
diodes,
tendent bien à réduirel’importance
relativedu fond continu
(C)
parrapport
auxpics
d’absorption
totale
(P),
mais lesrapports
Pj « ne dépassent cependant
pas 10% (~
7%
pour un détecteur de 35cm3).
Ces raisons
expliquent
l’intérêt suscité par lesystème
de réduction du fond
Compton
proposé
récemment par Gruhn[1].
Celui-ci se composesimplement
dedeux détecteurs
Ge(Li) placés
àproximité
l’un de l’autre. Onn’enregistre
uneimpulsion d’amplitude
proportionnelle
àl’énergie
totale d’unphoton
y quelorsque
ce dernier donne lieu à un processusd’absorp-tion
multiple
mettanten jeu
les deuxcompteurs.
Ceci est effectué en additionnant lesamplitudes
desimpul-sions
produites
en coïncidence dans les deux diodes(coïncidence-somme),
un électronCompton
étant parexemple
créé dans l’un des détecteurs et lephoton
diffusé absorbé dans l’autre. Les événements
corres-pondant
àl’absorption
totale par effetphotoélectrique
sont alors
rejetés.
On
peut
concevoir diversesconfigurations
des deuxdétecteurs. Nous nous sommes
proposés
d’examinerplus particulièrement
trois d’entreelles,
schématiséessur la
figure
1. Les diodes ont étéséparées
en deux_
parties
symétriques (Dl, D2)
en sciant larégion
N,
mais en
gardant
un contact P commun.Les
performances
desdispositifs
sont caractériséespar le
facteur p =(hph/hc)b/ (hph/hc)a
et l’efficacitérela-tive oc =
~b~~a,
où(hph Jh~)
désigne
lerapport
de lahauteur du
pic d’absorption
totale au maximum dela distribution
Compton
et s l’efficacité dedétection,
les indices a et b
correspondant
respectivement
aufonctionnement normal et en coïncidence-somme des
deux diodes
Dl
etD2.
Pour la structure
plane (, fig.
1 a, volume sensible1,6
cm3),
nous avons obtenu une valeur de p voisinede 3
(à
661keV)
et une efficacité relative oc de0,10.
Le deuxième
dispositif
étudié(~Cg.
1b),
constitué parun détecteur coaxial
(de 6,6
cm3 de volumeutile)
séparé
en deuxparties symétriques
parrapport
à unplan
passant
parl’axe,
permet
une améliorationplus
marquée
du facteur pqui
atteint une valeur de 5(pour
lespectre
des°Co),
l’efficacité
(X restant de l’ordre de0,10.
Remarquons qu’il
ne semble pasqu’avec
unetelle structure, on
puisse espérer
obtenir des rapports p278
FIG. 1.
nettement
supérieurs
à 5 enaugmentant
le volumesensible,
puisque
Kraner[2],
pour une diode de30
cm3,
nesignale
que des valeurscomprises
entre 3 et 4. Avec le détecteur coaxial de 7 cm3(~~.
1c),
pourlequel
laséparation
en deuxparties égales
a été faiteperpendiculairement
àl’axe,
lerapport
(hphlhc), à
661
keV,
passe de 9 à 45(p
=5)
encoïncidence-somme, l’efficacité relative
atteignant
0,20.
Cesrésul-tats sont
proches
de ceux calculés par Bertolini[3]
(p ~
6 et oc ~0,30)
etqui
constituent unelimite
supérieure
pour une telleconfiguration.
La différenceen efficacité
peut
s’expliquer
par laprésence
d’unepartie
Pcentrale,
dont les calculs de Bertolini netiennent pas
compte.
L’intérêt d’un
système
de réduction du fond continu doit être examiné en fonction de l’amélioration de laprécision
statistique qui
peut
êtreespérée
dans ladétermination de l’intensité d’un
pic superposé
à untel fond. Ce
problème
a été discuté parGalloway
[4],
qui
a montré que laprécision
de mesure ne devientmeilleure que si l’efficacité relative « reste
supérieure
à
1~P.
Cette condition limite n’est pas satisfaite avecles deux
premières
diodes que nous avonsétudiées,
maiselle est atteinte pour la dernière
( fig.
1c).
Mêmesi,
en toute
rigueur,
aucungain
enprécision statistique
n’est alors
réalisé,
la réduction du fondCompton
d’un facteur 5 a pouravantage
desimplifier
considérable-mentl’exploitation
despectres
ycomplexes.
Une autre
solution,
qui
permet
d’accroître lerap-port
(hphlh,)
sans entraîner de diminutiond’efficacité,
consiste à construire des détecteurspuits
engerma-nium. Avec celui que nous avons réalisé
(52
cm3),
lorsqu’on place
la source dans lepuits,
leproduit
L(hphfhc)’
Ldésignant
lalargeur
àmi-hauteur,
atteint98 à 661 keV
[5].
Il en résulte que si la résolution étaitd’environ 3 keV à 661
keV,
lerapport
(hphlh,)
dépas-serait
30,
valeur du même ordre degrandeur
que cellesobtenues avec les
dispositifs
fonctionnant encoïnci-dence-somme, qui
ont tous l’inconvénient d’entraînerune diminution sensible de l’efficacité.
BIBLIOGRAPHIE
[1]
GRUHN(C. R.)
et al., Nucl. Instr. Methods, 1967, 54,268.