Chapitre 4: Formes diff´ erentielles
Le poly se trouve ici
www.math.u-bordeaux.fr/~pmounoud/
Alg`ebre tensorielle.
Alg` ebre tensorielle.
SoitE un espace vectoriel r´eel de dimensionnetk ∈N∗ .
On rappelle qu’une applicationL:Ek →Rest appel´ee une formek-lin´eaire si pour touti ∈ {1, . . . ,k}, on a
L(v1, . . . ,avi+bwi, . . . ,vk) =a L(v1, . . . ,vi, . . . ,vk) +b L(v1, . . . ,wi, . . . ,vk), pour tout (a,b)∈R2,vi etwi∈E.
D´ efinition 1
SoitLune formek-lin´eaire surE. On dira queLest altern´ee si, pour toute permutationσde {1, . . .k}et tout (v1, . . . ,vk)∈Ek, on a
L(v1, . . .vk) =ε(σ)L(vσ(1), . . . ,vσ(k)) o`uε(σ) d´esigne la signature deσ.
On noteraVk
E∗ l’espace vectoriel desk-formes lin´eaires altern´ees. On poseV0
E∗=R, une 0-forme lin´eaire altern´ee est une constante.
Alg`ebre tensorielle.
Alg` ebre tensorielle.
SoitE un espace vectoriel r´eel de dimensionnetk ∈N∗ .
On rappelle qu’une applicationL:Ek →Rest appel´ee une formek-lin´eaire si pour touti ∈ {1, . . . ,k}, on a
L(v1, . . . ,avi+bwi, . . . ,vk) =a L(v1, . . . ,vi, . . . ,vk) +b L(v1, . . . ,wi, . . . ,vk), pour tout (a,b)∈R2,vi etwi∈E.
D´ efinition 1
SoitLune formek-lin´eaire surE. On dira queLest altern´ee si, pour toute permutationσde {1, . . .k}et tout (v1, . . . ,vk)∈Ek, on a
L(v1, . . .vk) =ε(σ)L(vσ(1), . . . ,vσ(k)) o`uε(σ) d´esigne la signature deσ.
On noteraVk
E∗ l’espace vectoriel desk-formes lin´eaires altern´ees. On poseV0
E∗=R, une 0-forme lin´eaire altern´ee est une constante.
Alg`ebre tensorielle.
Alg` ebre tensorielle.
SoitE un espace vectoriel r´eel de dimensionnetk ∈N∗ .
On rappelle qu’une applicationL:Ek →Rest appel´ee une formek-lin´eaire si pour touti ∈ {1, . . . ,k}, on a
L(v1, . . . ,avi+bwi, . . . ,vk) =a L(v1, . . . ,vi, . . . ,vk) +b L(v1, . . . ,wi, . . . ,vk), pour tout (a,b)∈R2,vi etwi∈E.
D´ efinition 1
SoitLune formek-lin´eaire surE. On dira queLest altern´ee si,
pour toute permutationσde {1, . . .k}et tout (v1, . . . ,vk)∈Ek, on a
L(v1, . . .vk) =ε(σ)L(vσ(1), . . . ,vσ(k)) o`uε(σ) d´esigne la signature deσ.
On noteraVk
E∗ l’espace vectoriel desk-formes lin´eaires altern´ees. On poseV0
E∗=R, une 0-forme lin´eaire altern´ee est une constante.
Alg`ebre tensorielle.
Alg` ebre tensorielle.
SoitE un espace vectoriel r´eel de dimensionnetk ∈N∗ .
On rappelle qu’une applicationL:Ek →Rest appel´ee une formek-lin´eaire si pour touti ∈ {1, . . . ,k}, on a
L(v1, . . . ,avi+bwi, . . . ,vk) =a L(v1, . . . ,vi, . . . ,vk) +b L(v1, . . . ,wi, . . . ,vk), pour tout (a,b)∈R2,vi etwi∈E.
D´ efinition 1
SoitLune formek-lin´eaire surE. On dira queLest altern´ee si, pour toute permutationσde {1, . . .k}et tout (v1, . . . ,vk)∈Ek, on a
L(v1, . . .vk) =ε(σ)L(vσ(1), . . . ,vσ(k)) o`uε(σ) d´esigne la signature de σ.
On noteraVk
E∗ l’espace vectoriel desk-formes lin´eaires altern´ees. On poseV0
E∗=R, une 0-forme lin´eaire altern´ee est une constante.
Alg`ebre tensorielle.
Alg` ebre tensorielle.
SoitE un espace vectoriel r´eel de dimensionnetk ∈N∗ .
On rappelle qu’une applicationL:Ek →Rest appel´ee une formek-lin´eaire si pour touti ∈ {1, . . . ,k}, on a
L(v1, . . . ,avi+bwi, . . . ,vk) =a L(v1, . . . ,vi, . . . ,vk) +b L(v1, . . . ,wi, . . . ,vk), pour tout (a,b)∈R2,vi etwi∈E.
D´ efinition 1
SoitLune formek-lin´eaire surE. On dira queLest altern´ee si, pour toute permutationσde {1, . . .k}et tout (v1, . . . ,vk)∈Ek, on a
L(v1, . . .vk) =ε(σ)L(vσ(1), . . . ,vσ(k)) o`uε(σ) d´esigne la signature de σ.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗.
Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionp sur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF deF. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionp sur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF deF. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionp sur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF deF. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionp sur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF deF. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗.
C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionp sur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF deF. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionp sur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF deF. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner.
Pour cela, on se donne une projectionp sur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF deF. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionpsur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF de F.
Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Exemples
Lorsquek = 1,Lest simplement une forme lin´eaire etV1
E∗=E∗. Lorsquek = 2, cela signifieL(v,w) =−L(w,v).
Exercice 1
Montrer qu’une formek-lin´eaireLest altern´ee si et seulement si{v1, . . .vk} lin´eairement d´ependants implique L(v1, . . .vk) = 0.
SoitB= (e1, . . . ,en) une base de E (donc dimE =n).
L’application detB:En→Rqui `anvecteurs (v1, . . . ,vn) deE associe leur d´eterminant dans la baseBappartient `aVn
E∗. C’est l’exemple de base `a avoir en tˆete.
On peut le d´ecliner. Pour cela, on se donne une projectionpsur un sous-espace vectorielF deE de dimensionk et une baseBF de F. Ainsi l’application :
(v1, . . . ,vk)7→detBF(p(v1), . . . ,p(vk)) appartient `a
k
^E∗.
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k.
L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v1, . . . ,vk tels que Li(vj) = 1 sii=j et 0 sinon.
On a alorsL1∧ · · · ∧Lk(v1, . . . ,vk) = 16= 0.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k. L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v1, . . . ,vk tels que Li(vj) = 1 sii=j et 0 sinon.
On a alorsL1∧ · · · ∧Lk(v1, . . . ,vk) = 16= 0.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k. L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v1, . . . ,vk tels que Li(vj) = 1 sii=j et 0 sinon.
On a alorsL1∧ · · · ∧Lk(v1, . . . ,vk) = 16= 0.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k. L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v1, . . . ,vk tels que Li(vj) = 1 sii=j et 0 sinon.
On a alorsL1∧ · · · ∧Lk(v1, . . . ,vk) = 16= 0.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k. L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v1, . . . ,vk tels que Li(vj) = 1 sii=j et 0 sinon.
On a alorsL1∧ · · · ∧Lk(v1, . . . ,vk) = 16= 0.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k. L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v1, . . . ,vk tels que Li(vj) = 1 sii=j et 0 sinon.
On a alorsL1∧ · · · ∧Lk(v1, . . . ,vk) = 16= 0.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k. L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v , . . . ,v tels que L(v) = 1 sii=j et 0 sinon.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Proposition 2
Soit (L1, . . . ,Lk)∈(E∗)k. L’application not´ee L1∧ · · · ∧Lk et d´efinie par L1∧ · · · ∧Lk(v1, . . .vk) = det((Li(vj))i,j),
est une formek-lin´eaire altern´ee ie un ´el´ement deVk
E∗.
De plus, cette forme est nulle si et seulement si la famille{L1, . . . ,Lk}est li´ee et pour toutσ∈Sk, on a
Lσ(1)∧ · · · ∧Lσ(k)=ε(σ)L1∧ · · · ∧Lk.
PreuveOn d´eduit directement des propri´et´es du d´eterminant queL1∧ · · · ∧Lk est k-lin´eaire et altern´e.
Si lesLi sont li´es, alors quels que soient lesvj, les vecteurs colonnes de la matrice (Li(vj))i,j sont li´es.
R´eciproquement, si elles forment une famille libre, on peut trouver des vecteurs v1, . . . ,vk tels que Li(vj) = 1 sii=j et 0 sinon.
On a alorsL1∧ · · · ∧Lk(v1, . . . ,vk) = 16= 0.
Appliquer une permutationσaux lignes d’une matrice multiplie son d´eterminant parε(σ). Donc pour toutv1, . . . ,vk, det(Lσ(i)(vj)i,j) =ε(σ) det(Li(vj)i,j).
Alg`ebre tensorielle.
Exemple 3
Soient (e1, . . . ,en) une base de E de base duale (e1∗, . . . ,en∗), 1≤i1<· · ·<ik ≤net 1≤j1<· · ·<jk ≤ndes entiers.
On aei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 1 si et seulement si (i1, . . . ,ik) = (j1, . . .jk) et ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 0 sinon. Ainsi la famille{ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k|1≤i1<· · ·<ik ≤n}est libre.
Th´ eor` eme 4
Soit L∈Vk
E∗. Si(e1, . . . ,en)est une base de E de base duale(e1∗, . . . ,en∗)alors
L= X
1≤i1<···<ik≤n
L(ei1, . . . ,eik)ei∗1∧ · · · ∧ei∗k.
Alg`ebre tensorielle.
Exemple 3
Soient (e1, . . . ,en) une base de E de base duale (e1∗, . . . ,en∗), 1≤i1<· · ·<ik ≤net 1≤j1<· · ·<jk ≤ndes entiers.
On aei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 1 si et seulement si (i1, . . . ,ik) = (j1, . . .jk) et ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 0 sinon.
Ainsi la famille{ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k|1≤i1<· · ·<ik ≤n}est libre.
Th´ eor` eme 4
Soit L∈Vk
E∗. Si(e1, . . . ,en)est une base de E de base duale(e1∗, . . . ,en∗)alors
L= X
1≤i1<···<ik≤n
L(ei1, . . . ,eik)ei∗1∧ · · · ∧ei∗k.
Alg`ebre tensorielle.
Exemple 3
Soient (e1, . . . ,en) une base de E de base duale (e1∗, . . . ,en∗), 1≤i1<· · ·<ik ≤net 1≤j1<· · ·<jk ≤ndes entiers.
On aei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 1 si et seulement si (i1, . . . ,ik) = (j1, . . .jk) et ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 0 sinon.
Ainsi la famille{ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k|1≤i1<· · ·<ik ≤n}est libre.
Th´ eor` eme 4
Soit L∈Vk
E∗. Si(e1, . . . ,en)est une base de E de base duale(e1∗, . . . ,en∗)alors
L= X
1≤i1<···<ik≤n
L(ei1, . . . ,eik)ei∗1∧ · · · ∧ei∗k.
Alg`ebre tensorielle.
Exemple 3
Soient (e1, . . . ,en) une base de E de base duale (e1∗, . . . ,en∗), 1≤i1<· · ·<ik ≤net 1≤j1<· · ·<jk ≤ndes entiers.
On aei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 1 si et seulement si (i1, . . . ,ik) = (j1, . . .jk) et ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(ej1, . . . ,ejk) = 0 sinon.
Ainsi la famille{ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k|1≤i1<· · ·<ik ≤n}est libre.
Th´ eor` eme 4
Soit L∈Vk
E∗. Si(e1, . . . ,en)est une base de E de base duale(e1∗, . . . ,en∗)alors
L= X
1≤i1<···<ik≤n
L(ei1, . . . ,eik)ei∗1∧ · · · ∧ei∗k.
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn i=1vjiei.
Comme Lest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0.
S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k).
On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)).
D’o`u L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik)ei∗
1∧ · · · ∧ei∗
k(v1, . . . ,vk).
Alg`ebre tensorielle.
Preuve
On notevj =Pn
i=1vjiei. CommeLest multilin´eaire on a L(v1, . . . ,vk) = X
i1,...,ik
v1i1. . .vkikL(ei1, . . . ,eik).
Si lesi1, . . . ,ik ne sont pas tous distincts alorsL(ei1, . . . ,eik) = 0. S’ils sont tous distincts il existe une unique permutationσtelle queiσ(1)<· · ·<iσ(k). On a alorsL(ei1, . . . ,eik) =ε(σ)L(eiσ(1), . . . ,eiσ(k)). D’o`u
L(v1, . . . ,vk) = X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)v1iσ(1). . .vkiσ(k)
= X
i1<···<ik
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈Sk
ε(σ)vσ(1)i1 . . .vσ(kik )
= X
i<···<i
L(ei1, . . . ,eik) X
σ∈S
ε(σ)ei∗1(vσ(1)). . .ei∗k(vσ(k))