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LUCIEN LATAPIE LIBRAIRIE BLOUD ET GAY 3, RUE GARANCIÈRE, PARIS

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Academic year: 2022

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TU T'EN VAS, MON PAYS

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LUCIEN LATAPIE

T u t ' e n v a s ,

̂ O m o n p a y s

LIBRAIRIE BLOUD ET GAY 3, RUE GARANCIÈRE, PARIS

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A LA FAMILLE PAYSANNE, GARDIENNE DE LA RACE,

Je dédie ce livre.

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TU T'EN VAS, O MON PAYS

PREMIÈRE PARTIE

I

La journée s'annonçait de rude splendeur.

D'un marteau sûr les faucheurs affûtaient leurs faux aux entours de la cour de ferme et les vi- brations de l'acier s'élevaient en cadence, annon- ciatrices de gai labeur. Pascalet les rejoignit.

— Haoüt, enfants, êtes-vous prêts ? Allons-y. Il y a de la besogne aujourd'hui.

— Nous y allons, nous y allons. Ne te presse donc pas tant, Pascaü. Il y a des jours encore derrière le Jer, répliqua, gouailleur, l'un des ouvriers, en regardant l'un après l'autre, pour souligner son propos, le maître de Ribaroles et la montagne proche.

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Pascalet ne répondit rien. Jetant sa faux sur l'épaule, insoucieux des sourires qu'avait amenés chez les travailleurs la répartie de leur cama- rade, de son pas grave il s'éloigna. Lentement, un à un, à regret, ils le suivirent. Bientôt sur le plateau, vers Pédarribes, cinq faucheurs beso- gnèrent.

En avant le maître entraînait l'escouade. L'en- tente s'étant faite, les cinq faux glissaient en mesure, musicales, sous l'effort conjugué de leur buste penché, de leurs jambes ployées et dis- tantes. D'un pas menu, rasant le sol, comme titubants, ils allaient, certains accompagnant de temps à autre leur poussée d'énergiques ahans.

Le soleil montait peu à peu. Il dépassa au-dessus de Sarsan la crête du coteau. Brusquement il les inonda. Quittant délibérément l'arête d'où il avait surgi, il s'élança dans l'espace. Ils ruisselèrent.

Parfois aveuglé par la sueur, l'un s'arrêtait, es- suyait d'un revers de la main ses yeu inondés et rougis. Puis vite il repartait et l'harmonie reve- nait dans la théorie des faucheurs, avançant en bon ordre, telles les oies sauvages assemblées pour la migration automnale...

Midi arriva. Les hommes faisaient la pause.

Les faneuses leur avaient succédé. L'une suivant

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l'autre, d'un geste vif de leur rateau elles sou- levaient le foin qui retombait en un bruit mou.

Avant le soir il serait sec; le sol brûlait, vraie fournaise.

Implacable, Juillet ardait. Pas un souffle dans l'air. Brutal, le soleil accablait la terre inerte, sans défense. A mesure qu'avançait le jour, une chaleur moite sourdait. Toute végétation semblait fuir; les foins s'affaissaient, craquelants, toutes graines jetées, les feuilles des arbres pâlissaient, même celles des maïs dont la large surface se plissait comme le cornet d'une oublie. Le repas des hommes fut court. Soupe et goudale avalées à l'ombre d'un châtaignier, quelques minutes de repos, et les voilà à nouveau sur le pré que martèle le poids de l'heure méridienne. Avant l'orage qui menace, les deux chars doivent être chargés. Pascalet l'ayant dit, les entraîne.

Juché sur l'un des véhicules, fébrilement il en- tasse le foin coupé de la veille qu'à bout de fourche lui portent ses hommes. Cependant qu'ils s'effondrent sous le fardeau, anxieusement le maître de Ribaroles inspecte le ciel du côté de Saint-Pé et de Batsurguère, puis nerveux :

« Allons Marie, fais-les boire, on a soif! » La gourde circulant, il harcèle son monde.

«A toi Jean-Baptiste ! Montre-leur donc un

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peu les charges de foin que peut porter un Midan! A toi, mon fils! Haoüt ! »

Cinglé par l'apostrophe paternelle, le jeune homme se multiplie : sous le poids du fourrage, sa fourche craque. A peine l'a-t-il libérée sur le char, qu'il repart, hors d'haleine, l'enfoncer dans une nouvelle meule.

Tous sont aiguillonnés. Ils halettent. Et quand, leurs fourches déchargées, ils secouent les bérets pleins de foin, leurs faces injectées éclatent, ruis- selantes, et les veines saillent sur leur cou, tel un rameau de lierre au tronc lisse d'un arbre.

Sur son char, Pascalet happe charge après char- ge, bâtissant la masse de fourrage à grandes fourchées, de toutes les forces de son être. Et son propre élan, qui stimule les autres, l'emporte.

Vers cinq heures, en un instant, sur le Soum d'Exh, sur le Pré du Roy et au delà sur la pro- fonde montagne, des nuages noirs apparaissent.

Des clartés s'allument et courent dans le ciel, des grondements roulent, tantôt sourds, comme étouffés par les replis du sol, tantôt amplifiés par la résonance des monts. L'orage est là.

Au travail tous redoublent. Soudain, sur le char presque fini, alors que Jean-Baptiste lui tend une ultime fourchée, le maître s'effondre.

Qu'a-t-il donc? Des voix de femmes s'élèvent :

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« Mon Dieu! mon Dieu! Jésus! Maria ! »... Ce sont les filles de Pascalet. Maintenant leurs cris de terreur fusent, déchirant les minutes où l'orage se tait. Inanimé on le transporte. Elles suivent.

Elles gémissent. Elles l'appellent : «Pay!...

pay!... pauvre pay!... » Comme ils approchent de la maison la mère accourt. Les lamentations re- doublent : « Ah! Maman! il va mourir! pauvres de nous !... » Sur son homme, Madeleine se jette, pâle, les yeux fous, secouée dans sa profonde chair.

« Pascalet! Pascalet! Hé, le mien Pascalet! » Le plus ancien des valets, supportant à lui seul les épaules du maître, tente de l'écarter :

« Miam! Soyez tranquille, femme! laisse-le. il faut le coucher. » Cependant qu'ils entrent dans la maison, il ajoute : « C'est venu tout d'un coup ! Une montée de sang à l'estomac, pour sûr...

Il faut le saigner de suite! de suite !... » Toute la nuit, entouré des siens éplorés, il

« combattit ». Mais « les nerfs s'étant noués dans son ventre », au dire d'une voisine accou- rue, femme de grande expérience, à l'aube la mort fut la plus forte.

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Quelques mois plus tard, dans l'antique église paroissiale de Lourdes, près des fonts baptis- maux, un groupe s'arrêtait.

La dernière messe était dite et l'édifice vide de fidèles. Au travers des vitraux espacés, situés au-dessus des chapelles latérales, une rare lu- mière, tamisée, diversement coloriée, pénétrait dans la nef, encore imprégnée d'une odeur composite, émanée des cierges éteints, de l'huile des lampadaires, de la foule, à peine sortie, et qui, même un jour sur semaine, était grande.

Ils étaient campagnards, ceux qui attendaient.

Coiffés de bérets bleus à large bord, les hommes portaient des vestons courts en rase noire, gros- sièrement taillés. Plus nombreuses, les femmes étaient, elles aussi, de noir vêtues : capulets en- cadrant des visages hâlés, corsages à manches plates, serrant le buste, robes larges, plissées, atteignant presque le sol. Tache sombre dans la nef engrisaillée, ce groupe emplissait l'édifice de son chuchotement.

Pourquoi ils attendaient, à cette heure mati- nale, tous offices étant achevés, le principal in-

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téressé le clamait. Malgré son ensevelissement sous un lourd châle de cachemire, ses cris aigus gagnaient la voûte qui les amplifiait. Plus véhé- mente et discordante était la protestation da nouveau-né, mieux sa marraine y découvrait, affectueuse, le signe de sa force et le présage d'une longue vie.

Enfin, dans le chœur de l'édifice, à la hauteur du maître-autel conçu et décoré dans le goût espagnol, du côté de l'évangile une porte grinça et s'ouvrit. Précédé du suisse, flanqué de deux enfants de choeur effrontés, suivi du sacristain, qui les tançait, l'officiant descendit la nef. Il longea la chaire, puis l'autel latéral où saint Jacques de Compostelle, un manteau d'or sur les épaules, un bicorne éclatant sur le chef, s'appuie béat sur son bâton de pèlerin. Deux pas plus loin il s'arrêta devant une coupe de pierre, massive, accolée au mur, que recouvrait durement une armature de bois hérissée de pointes de fer. C'é- taient les fonts baptismaux.

Sous la poussée conjuguée du suisse et du sa- cristain, un des battants de bois fut rabattu sur l'autre avec des grincements de serrure rouil- lée. L'intérieur du vase apparut poli par les ans et l'eau sainte, sillonné par les veines blanches de son marbre.

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Rapide, la cérémonie commence : après les prières liturgiques dites par le prêtre, la mar- raine et le parrain, aidés par la sage-femme, ré- citent gauchement des promesses solennelles in- comprises. Maintenant, l'officiant répand sur le front de l'enfant les gouttes d'eau sacramen- telles, touche ses lèvres avec du sel, oint son dos, son front, sa poitrine de l'huile sainte. Eper- dûment le petit être pleure, crie, se débat. En vain sa porteuse s'efforce à le consoler par un ba- lancement rythmé, par des mots tendres emmêlés de lourds baisers. Le baptême est fini, son dé- sespoir retentit encore.

Des crissements aigus et, de nouveau, les fonts baptismaux sont bardés de fer. Alors, à la suite du prêtre, tous gagnent la sacristie. Courte halte, où, tandis que d'une plume pénible des signatures sont apposées, la joie sourd et s'é- pand en bruyants propos.

En un désordre traînard, le groupe traverse maintenant le transept septentrional où, dans une chapelle obscure, sainte Luce, le col penché, tient sur un plat ses yeux arrachés. Par une porte latérale il atteint la « petite place ». Sur Lourdes, un carillon allègre et sautillant jette la double nouvelle de joie. Elle est toute ragail-

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lardie l'inspiration du vieux sonneur. L'étrenne du parrain fut généreuse. Il veut aussi honorer la famille, connue de lui depuis longtemps. Son dernier chef, Pascalet Midan, « le maître de Ri- baroles », n'était-il point président de l'antique confrérie des laboureurs? Evocatrice, pleine de promesses, la sonnerie coule et déferle de l'an- tique clocher roman.

Sur la « petite place » des cris éclatent : une nuée d'écoliers a surgi. Ils pressent le cortège.

Le parrain, fidèle à l'usage, leur jette des dra- gées. Ils se précipitent. Aux sucreries il joint quelques sous. Ils se ruent. Sur la place du Por- che, péniblement atteinte, une grosse poignée leur est lancée dans la direction de la rue Basse;

elle dévale la pente et les entraîne, délivrant enfin le cortège.

Le carillon résonne encore et Jean-Baptiste Midan est sur le chemin du retour. La gare et les maisons de l'agglomération dépassées, d'un claquement de langue impérieux, il pousse Co- quette sa poulinière. Celle-ci, les oreilles dressées, allonge son trot. Entre les haies dépouillées par l'hiver, lignes sombres, le chemin serpente, min- ce ruban gris-clair, bordé de noir, jeté sur les champs nus et les froments nouveaux du Pouey- lata. Rapide, la charrette ramène vers Ribaroles,

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dont la maison est blanche sur le coteau, son maître actuel et son maître futur.

Confiant en sa bête, les rênes lâches, Midan contemple sa terre. Le passé l'assaille. Quand les siens y sont-ils venus? Il y a plusieurs siècles, la chose est sûre. Un parchemin luisant, aux bords entaillés, enfoui dans un tiroir à secret du vieux « cabinet » de la chambre de ses pa- rents, le lui avait révélé naguère. Avec quelle flamme et quelle fierté son père lui avait-il com- menté ce vieux document, titre de noblesse, re- lique sainte disant aux vivants l'effort construc- teur et persévérant des générations successives.

Dans une langue ici française, là patoise, plus loin latine, l'acte relatait la vente faite « à per- pétuité » un jour de l'an 1520 à Jacques Midan de Ribaroles, de prés, champs et landes, sis au terroir de Lourdes, au quartier de la « Serra ».

Dès cette époque la liaison était établie entre la race et le sol : l'accolement du nom de la terre à celui de la famille le proclamait.

Combien des siens étaient, depuis ces temps reculés, comme lui revenus, joyeux et pleins d'espoir, du baptême de leur enfant? Il les évo- quait. Ceux qu'il avait connus, étaient présents : son père d'abord, mort si brutalement avant la vieillesse, laissant veuve et nombreuse lignée;

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son aïeul ensuite, vieillard chenu, au visage rasé et fin, vénéré dans toute la contrée, dont l'au- torité affectueuse avait réchauffé son âme d'en- fant. Les récits du vieillard, les souvenirs qu'il lui avait confiés, surgissaient de sa mémoire comme les flots pressés d'une source trop long- temps contenue. Il le voyait, assis sur le banc de pierre près de la porte de la cuisine ouvrant sur la cour, la main droite tremblante sur une canne polie, regardant les troupeaux sortir des étables.

Que de fois, en son jeune âge, était-il venu se blottir entre les jambes de l'aïeul en cette pos- ture?

Dans ses entretiens avec le vieillard il avait puisé la fierté de sa race et l'attachement au sol. En ce jour, où par lui un nouveau chaînon aux autres était soudé, profondément il le res- sentait. A son propre labeur il retrouvait ses ancêtres : pasteurs améliorant leurs troupeaux, laboureurs défrichant d'un patient effort les ter- res incultes où régnait l'ajonc, manouvriers en- levant les rocs roulés par la moraine et donnant par un travail accumulé son actuelle physio- nomie à Ribaroles. C'était surtout l'œuvre de Jeantot Midan (ainsi s'appelait son aïeul) qui se dressait devant lui : son assaut à la lande con- trainte à reculer vers le sommet; sa plantation

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de la châtaigneraie; l'ouverture d'un nouveau chemin allant rejoindre la voie publique de Lour- des à Julos ; la reconstruction de la maison, l'édification d'une grange, de deux hangars. Un rude constructeur ce Jeantot!

De son père le règne avait été court. Auprès de l'aïeul qu'il avait continué, il faisait modeste figure.

Cependant que sa pensée se mue en recon- naissante prière, l'attela ge a traversé la voie ferrée, franchi le pont Beoulat, pénétré sur les terres de Ribaroles, grimpé la côte rude en cor- niche, atteint le premier plateau d'où le domaine tire son nom. Au-devant de son maître Farou accourt, prévenant. Il jappe. Au museau de Co- quette il bondit. Encore une rude montée le long de la vigne. La cour est là. Aux hennissements de la poulinière, qui piaffe, ceux du poulain ré- pondent, interrogatifs, vibrants d'anxiété con- tenue.

Vers les arrivants l'on accourt. La fête fami- liale commence.

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II

Au nord-est de Lourdes une chaîne s'élève, co- teaux sans caractère, aux croupes rondes, trait d'union nécessaire entre la montagne et la plaine où, après quelques kilomètres de moutonnement, elle s'effondre. Sur son versant du midi, face aux Pyrénées, au-dessus de la voie ferrée, Ribaroles s'étage : prés, champs, landes, chênaie, châtai- gneraie, mosaïque dont les tons jusqu'aux fortes gelées varient au gré des labours, des frondai- sons, des cultures, des pluies et du soleil, et qu'en toutes saisons, par les beaux jours, l'aube et le soir drapent d'irréelles clartés.

Au centre, sur un plateau, comme poudrée à frimas, sa principale façade ouverte au sud-est, face aux monts de Bagnères, deux fenêtres bra- quées à l'ouest sur Lourdes, la maison comman- dait, laissant sur ses derrières, écuries et com- muns en posture serve. Aux terres désignées sur le parchemin, les Midan avaient, au cours des

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temps, ajouté maint lopin au prix de longs ef- forts, si bien qu'actuellement, suivant les ren- seignés, Ribaroles contenait cent trente journaux pour le moins.

Presque au bas du coteau, en terrasse les champs s'étendaient. Au-dessus les prairies, longue bande changeante, escaladaient les pen- tes, bordées de haies vives peuplées de frênes.

Plus haut une chênaie centenaire projetait sa frondaison sombre, bordée d'une lande qu'une châtaigneraie, jeune encore, couronnait. Touffue, définitive, une haie de houx clôturait le domaine.

Au delà, jusqu'au sommet tout proche, les ajoncs épineux et les fougères s'entremêlaient, mante fauve et triste l'hiver que zébrait de noir, en février, l'annuel incendie allumé par l'avidité des pasteurs, où le printemps jetait des perles jaunes, qu'égayait, tout le long été, le verdoie- ment de la végétation jusqu'à la splendeur ru- bescente des fougères automnales. Par endroits, des ressauts de terrain, fossés sans raison pré- sente, révélaient qu'au temps de la conquête ro- maine une légion avait occupé et fortifié ces hauteurs. Le nom d'un village proche, Julos, dé- formation patoise du Julius latin, redisait à l'in- différence des pâtres le nom de l'imperator ou- blié. A travers ces landes désormais pacifiques,

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les troupeaux des hameaux de Sarsan et de Saux se répandaient dès Mai venu jusque parfois à la Noël : et seuls les chants traînards des pas- teurs et le tintement des sonnailles animaient la lourde solitude de ces lieux où avait retenti le buccin.

Du jardin en terrasse, situé devant la maison, que de fois, les jours de repos, Pascalet avait-il expliqué a sa femme et à ses enfants le panora- ma étalé à leurs yeux.

Presque au premier plan, vers l'ouest, Lourdes et la tristesse gris-bleue de ses toits. Par delà la gare et le monotone assemblage de ses voies de garage, de noirs sapins fusaient dans le parc d'un hôtel. Au delà du vallon de Lapaca un cèdre, à la cime penchée, marquait, solitaire, l'emplacement d'une antique maison bourgeoise disparue. C'était le quartier de Langelle reten- tissant du cri des écoliers dans les préaux, où demeuraient aussi les dernières familles paysan- nes de la ville, vestige d'un passé qui fuyait. Là, quelques années auparavant, le curé des appa- ritions, Mgr Peyramale, était mort dans une maison amie. Toute proche, sa grande œuvre, la nouvelle église, rêve pour lors abandonné, ruine avant d'être née, dressait sa masse ivoirine. Ou-

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IMPRIMÉ - - SUR LES PRESSES DE MARC TEXIER - A POITIERS -

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