• Aucun résultat trouvé

Examen de décembre 2011

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Examen de décembre 2011"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´e P. et M. Curie Master de Math´ematiques

MM003

Vendredi 16 d´ecembre 2011

Analyse R´ eelle

Dur´ee 3 heures – sans document Les deux exercices sont ind´ependants.

On note S la sph`ere unit´e de l’espace euclidienR3 et la mesure surS qui v´erifie pour toute fonction continuef :S !C

Z

S

f(u)d (u) =Z 2⇡

0

d✓

Z ⇡/2

⇡/2

f(cos⇣cos✓,cos⇣sin✓,sin⇣) cos⇣ d⇣

Il est bien connu que est invariante par isom´etrie, c’est-`a-dire que si U est une isom´etrie lin´eaire deR3, on aR

Sf U(v)d (v) =R

Sf(u)d (u). On sait aussi que pourg2L1(R3), on a la formule de calcul de l’int´egrale en coordonn´ees polaires :

Z g(x)dx=Z 1

0

r2dr Z

S

g(ru)d (u)

I

Soit f une fonction de classeC1 d´efinie sur la boule unit´e ferm´eeB de R3. On rappelle que la norme de f dans l’espace de Sobolev H1(B) =W1,2(B) est

kfkH1 =✓Z

B

⇣|f(x)|2+|@1f(x)|2+|@2f(x)|2+|@3f(x)|2⌘ dx

1/2

1) Sig est une fonction de classe C1 sur l’intervalleJ = [1

2,1], on pose Q(g) =✓Z

J |g(t)|2+|g0(t)|2 dt

1/2

.

Montrer que

g(1) =Z

J

d

dt (2t 1)g(t) dt= 2Z

J

g(t)dt+Z

J

(2t 1)g0(t)dt et en d´eduire que

|g(1)|62⇣Z

J|g(t)|2 dt⌘1/2⇣Z

J

dt⌘1/2

+⇣Z

J|g0(t)|2 dt⌘1/2⇣Z

J

(2t 1)2dt⌘1/2

6p 2.⇣Z

J|g(t)|2 dt⌘1/2

+ 1 p6.⇣Z

J|g0(t)|2 dt⌘1/2

6Q(g).

r 2 + 1

6 6 3 2Q(g) 2) PourudansS , on consid`ere la fonctionfusur [1

2,1] d´efinie parfu(t) =f(tu). Montrer que si u= (↵, , ), on a fu0(t) =↵@1f(tu) + @2f(tu) + @3f(tu), donc

|fu(t)|2+|fu0(t)|2 6|f(tu)|2+ (↵2+ 2 + 2) |@1f(tu)|2+|@2f(tu)|2+|@3f(tu)|2 6|f(tu)|2+|@1f(tu)|2+|@2f(tu)|2+|@3f(tu)|2

(2)

puis que Q(fu)2 64Z

J

t2 |f(tu)|2+|@1f(tu)|2+|@2f(tu)|2+|@3f(tu)|2 dt et que Z

S

Q(fu)2d (u)64kfk2H1

3) D´eduire de ce qui pr´ec`ede queZ

S|f(u)|2 d (u) =Z

S|fu(1)|2 d (u)69kfk2H1, et qu’il existe une application lin´eaire continue de H1(B) dans L2(S, ) telle que (f) soit la restrictionf|S de f `a la sph`ere S lorsque f est C1 sur B.

II

Soit f une fonction complexe continue sur S telle que R

Sf(u)d (u) = 0. On pose µ= supu2S|f(u)| et on consid`ere la fonction homog`ene g de degr´e 3 d´efinie sur R3\ {0} par

g(x) =kxk 3f( x kxk) .

Pour toute fonction'2D(R3) et tout " 2]0,1[ on pose hT", 'i=Z

"<kxk<1/"

g(x)'(x)dx.

1) On veut montrer l’existence d’une distributionT surR3 telle quehT", 'i ! hT, 'ipour tout'2D(R3). On choisit une fonction 2D(R) ´egale `a 1 en 0 et on pose 0(x) = (kxk2).

Montrer que 0 2D(R3) et que hT", 0i= 0 quel que soit " >0.

On suppose que '2D(R3), que supp(')⇢ B(0, R) et que ' s’annule en 0. Si p est la semi-norme d´efinie surD(R3) par

p( ) = sup

x |@1 (x)|+ sup

x |@2 (x)|+ sup

x |@3 (x)| ,

montrer que |'(x)| 6 p(').kxk pour tout x 2 R3, puis que |g(x).'(x)| 6 µ.p(').kxk 2 et queZ

|g(x)'(x)| dx64⇡µR.p('). En d´eduire queg'est int´egrable et quehT", 'itend vers R g(x)'(x)dxquand " tend vers 0.

On suppose maintenant que 2D(R3). Montrer que (0). 0 s’annule en 0 et que hT", i=hT", (0). 0i !

Z

g(x). (x) (0). 0(x) dx

quand"tend vers 0, et en d´eduire qu’il existe une distributionT 2D0(R3) telle queT" !T. 2) On veut montrer queT est une distribution homog`ene de degr´e 3. Soient '2D(R3) et >0. On pose ' (x) ='(x

). Montrer que

hT", ' i= 3. Z

"<kyk< 1"

g( y)'(y)dy =hT"/ , 'i

lorsque" est assez petit, et conclure. En d´eduire que T est une distribution temp´er´ee.

On se propose de d´eterminer, en fonction de f, la transform´ee de Fourier de T. 3) Montrer que la forme lin´eaire M d´efinie sur D(R3) par hM, 'i = R

Sf(u)'(u)d (u) est une distribution `a support compact et que sa transform´ee de Fourier est la fonction Mc:⇠ 7!R

Sf(u).e ihu,⇠id (u).

2

(3)

Montrer que Mc(0) = 0 , que pour u2S on a 1 e ihu,⇠i = 2 sinhu, ⇠i

2 6|hu, ⇠i|6k⇠k et que

Mc(⇠) = Mc(⇠) Mc(0) = Z

S

(1 e ihu,⇠i)f(u)d (u) 6Z

S

1 e ihu,⇠i .|f(u)| d (u)64⇡µk⇠k

4) On note (e1, e2, e3) la base canonique de R3. Montrer que pour r2R on a Mc(re3) =Z ⇡/2

⇡/2

cos⇣.e irsind⇣

Z 2⇡

0

f(cos✓cos⇣,sin✓cos⇣,sin⇣)d✓ , que la fonction f d´efinie sur [ 1,1] par f(t) = R2⇡

0 f(cos✓.p

1 t2,sin✓.p

1 t2, t)d✓ et nulle hors de [ 1,1] est born´ee en module par 2⇡µ, et que Mc(re3) =R1

1f(t)e irtdt.

En d´eduire au moyen de la formule de Parseval que Z +1

1

Mc(re3) 2 dr = 2⇡Z +1

1 |f(t)|2 dt= 2⇡Z +1

1 |f(t)|2 dt616⇡3µ2 .

Si maintenant ⇠ est un vecteur unitaire de R3, en consid´erant une rotation U de R3 envoyant e3 sur ⇠, montrer que ˜f = f U est continue sur S et born´ee en module par µ, que R

Sf(v)˜ d (v) = 0 et en conclure que Z

Mc(r⇠) 2 dr 616⇡3µ2 6(8⇡µ)2. 5) Montrer que pour⇠ 2S on a

Z 1

0

Mc(r⇠) dr

r 6Z 1 0

4⇡µ.rk⇠kdr

r +⇣Z 1

1

Mc(r⇠) 2 dr⌘1/2⇣Z 1

1

1

r2 dr⌘1/2

612⇡µ puis que pour⇠ 6= 0 dans R3 et ⇠ = ⇠

k⇠k, on a Z 1

0

Mc(r⇠)dr

r =Z 1

0

Mc(s⇠)ds s . 6) Soit 2S(R3). Montrer que, pour" >0,

hF(T"), i=hT", ˆi=ZZ

"<kxk<1/"kxk 3f( x

kxk) (⇠)e ihx,⇠idx d⇠

=ZZZ

"<r<1/"

f(u) (⇠)e irhu,⇠id⇠ d (u)dr r =ZZ

"<r<1/"

(⇠)Mc(r⇠)dr r d⇠

Montrer que la fonction (⇠, r) 7! (⇠)Mc(r⇠)

r est int´egrable sur R3 ⇥R+ , que la fonction h d´efinie par h(⇠) = R1

0 Mc(r⇠)dr

r est bien d´efinie, born´ee et homog`ene de degr´e 0 et que

F(T") converge dans S0(R3) vers la distribution ⇥ associ´ee `a h.

En d´eduire que T" converge vers F 1(⇥) dans S0(R3), donc aussi dans D0(R3), puis queT =F 1(⇥), et enfin que F(T) =h.

7) Soit 2S(R3). Montrer que T ⇤ est une distribution temp´er´ee et que F(T ⇤ ) est la fonction h.ˆ. En d´eduire que T ⇤ est dans L2(R3) et que

Z

|T ⇤ (x)|2 dx= (2⇡) 3Z

|h(⇠)|2.|ˆ(⇠)|2 d⇠ 6sup

|h(⇠)|2. Z

| (x)|2 dx

et enfin que l’application 7! T ⇤ se prolonge en une application lin´eaire continue de L2(R3) dans lui-mˆeme, dont la norme est au plus 12⇡µ.

3

Références

Documents relatifs

[r]

Etude du signal cr´ eneau de p´ eriode T 0 , de valeur moyenne nulle variant en 1 et -1 : (Par d´ ecalage de l’origine, il est possible de se placer dans le cas d’un signal cr´

[r]

Effectuer une d´ecomposition de q en carr´es de formes lin´eaires ind´ependantes `a l’aide de l’algorithme de Gauss.. En d´eduire le rang et la signature

Montrer qu’il existe une constante b telle que la famille (bg n ) n∈ Z soit une base hilbertienne de F..

Soit f une fonction 2π-p´ eriodique et de carr´ e int´ egrable sur tout intervalle de

M2303 Analyse de Hilbert et de Fourier Ann´ ee 08/09.. Feuille

Attention : Laham formed de Fourier sun L' ( IR ) definite une vnaie faction I C- Cock ). La fo - dion I est aeons define pour tout