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Répartition des énergies des photoélectrons des couches minces de magnésium

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Academic year: 2022

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HAL Id: jpa-00205500

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205500

Submitted on 1 Jan 1963

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Répartition des énergies des photoélectrons des couches minces de magnésium

Roger Garron, Guy Giraud

To cite this version:

Roger Garron, Guy Giraud. Répartition des énergies des photoélectrons des couches minces de mag-

nésium. Journal de Physique, 1963, 24 (6), pp.415-416. �10.1051/jphys:01963002406041501�. �jpa-

00205500�

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s’arr6te immediatement. C’est une preuve dirccte que la croissance a lieu par le sommet.

Nous avons prepare des trichites de fer par reduction de chlorure ferreux par l’hydrogène a des temperatures

variant de 6000 a 7000, selon la m6thode de Brenner.

A la suite de reductions effectuées a des temperatures

voisines du point de fusion de l’halogénure, nous avons

observe de nombreuses trichites ayant la forme d’arcs,

leur extremite libre 6tant bloqu6e contre un obstacle.

Ces trichites se redressent tres bien lorsqu’on d6gage

leur extremite a 1’aide d’une mince tige d’acier montee

sur des micromanipulateurs. Elles ont conserve leurs bonnes propri6t6s mecaniques.

11 est diflicile d’expliquer la presence de ces trichites

en forme d’arcs autrement qu’en faisant l’hypothèse

d’une croissance par la base. En effet, ces trichites ne

sont pas naturellement courb6es puisqu’elles repren- nent toujours leur forme rectiligne lorsqu’on enleve

l’obstacle qui les gene. D’autre part, il est extreme-

ment improbable, dans les conditions ou s’effectuent les reductions, qu’un obstacle vienne s’abattre sur

1’extremite d’une trichite qui a fini de pousser, et lui donne une forme d’arc.

Ce travail a b6n6fici6 du soutien financier accordé par la Direction des Recherches et Moyens d’Essais

du Ministere des Armees.

Lettre regue le 9 avril 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BRENNER, Acta Met., 1956, 4, 62.

RÉPARTITION DES ÉNERGIES DES PHOTOÉLECTRONS

DES COUCHES MINCES DE MAGNÉSIUM

Par MM. Roger GARRON et Guy GIRAUD,

Laboratoire de Physique Expérimentale.

Faculté des Sciences de Marseille.

Nous avons 6tudi6 par la methode du potentiel

retardateur et a partir d’un montage a cathode cen-

trale [1] la r6partition des energies d’emission des

photoelectrons des couches minces de magnesium, et

ies variations de cette r6partition en fonction de

l’épaisseur des couches et de la longueur d’onde.

Cette etude porte sur un intervalle spectral du proche ultra-violet, depuis 366 jusqu’A 240 mu, pour des 6paisseurs variant de 10 a 125 mu. Les couches

metalliques de magnesium sont obtenues par projec-

tion thermique sur une plaque de quartz, sous un vide

de l’ordre de quelques 10-6 torr, et 6tudi6es sous le

vide meme qui a servi a leur preparation. Les distri- butions des vitesses sont determinees par derivation

graphique des caractéristiques en volts [2].

.

Nous donnons ici quelques exemples des variations des courbes de distribution en fonction de 1’epaisseur

des couches (fig. 1 et 2) a longueur d’onde constante,

ainsi qu’en fonction de la longueur d’onde (fig. 3 et 4)

a 6paisseur constante.

L’évolution des fonctions de distribution avecl’epais-

seur des couches confirme pour le magnesium Fcxis-

tence d’un effet de volume, deja mais en evidence sur

d’autres m6taux [3], [4]. D’autre part, comme pour l’aluminium et l’argent [4], les grandeurs que nous

avons choisies pour caract6riser les fonctions de distri-

bution, a savoir 1’energie la plus probable et la (( lar-

geur )) des courbes, dependent de 1’epaisseur des

couches :

-

L’énergie la plus probable (abscisse du maximum

des courbes de repartition) est fonction d’apr6s la

theorie de Du Bridge [5] de la longueur d’onde et du potentiel de sortie. Ses variations, que l’on peut cons- tater sur les figures 1 et 2, avec 1’epaisseur des couches,

sont sans aucun doute liécs aux variations correspon-

dantes du potentiel de sortie [6] : qualitativement, la perte d’énergie subie par 1’ensemble des photoelec-

trons a la travers6e de la surface du metal sera d’autant

plus faible que le travail de sortie sera plus petit.

-

La largeur AE des courbes de r6partition (diff6-

rence des abscisses des points situ6s sur chaque courbe

a mi-hauteur du maximum), qui caractérise pour une

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002406041501

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longueur d’onde donn6e la diffusion des photoelectrons

dans le metal lui-meme depend peu de 1’6paisseur des

couches. On peut noter cependant une d6croissance de l’ordre de 0,1 eV de la largeur AE lorsque l’épaisseur

passe de 15 a 50 mlL. L’amplitude des variations corres-

pondantes pour 1’aluminium et 1’argent etait plus importante, de l’ordre de 0,5 eV.

En fonction de la longueur d’onde, 4 6paisseur cons- tante, les variations des fonctions de distribution

énergétique présentent les caractéristiques suivantes : - Les courbes (fig. 3 et 4) ont 1’allure pr6vue par la theorie de Du Bridge [5]. En particulier, les energies les plus probables Em se d6placent lineairement en fonc-

tion de 1’energie de la lumiere incidente suivant la relation Em = hv

-

e(D, of O est le potentiel de sortie.

- Pour certaines épaisseurs, les courbes présentent

des irrégularités dont l’abscisse depend de la longueur d’onde, en particulier un « creux )) qui se deplace vers

les faibles energies lorsque la frequence de la lumiere

augmente.

Nous sugg6rons d’interpréter ce creux par l’inter- vention des interactions collectives, c’est-a-dire par l’interaction des photoelectrons d’énergie E + hv avec

un plasmon hvp. En effet, pour une fréquence v donn6e,

il peut exister des photoelectrons d’énergie initiale E telle que E + hv = hvp, c’est-a-dire telle que leur

energie soit susceptible de les mettre en resonance

avec la

fre quence du plasma. Pour une telle valeur de

E, la p robabilite d’une interaction collective passe par

un maximum, et les photoelectrons qui possedent 1’energie totale hvp seront diffuses dans le metal en y

perdant leur energie.

Dans cette hypothese, nous avons extrapol6 par continuite les regions AB et CD de la courbe experi-

mentale I, fig. 5), en utilisant l’abscisse du maximum

d6duite de la th6orie de Du Bridge [5]. Cette courbe

est representee en pointill6s (II) sur la figure 5. Nous

avons deduit de ces deux courbes I et II la difference III qui repr6sente alors, à un facteur pres, les varia-

tions de la probabilite d’interaction d’un photo6lee-

tron avec un plasmon en fonction de 1’energie des photoelectrons.

Le calcul de hvp correspondant au maximum de ces

courbes nous a donne, en tenant compte du travail de sortie, une valeur moyenne dc 9,5 eV dont l’ordre de

grandeur est satisfaisant.

Nous nous proposons de d6volopper prochainement

les hypotheses précédentes.

Lettre reçue le 30 avril 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] GARRON et LIBERMAN, J. Physique Rad., 1962, 23, 583.

[2] LUKIRSKY et PRILEZAEEV, Z. Physik, 1928, 49, 236-258.

[3] METHFESSEL, Z. Physik, 1957, 147, 442.

[4] GARRON et LEJEUNE, J. Physique Rad., 1962, 23, 953.

[5] Du BRIDGE, Phys. Rev., 1933, 43, 727-741.

[6] GARRON, (à paraître prochainement).

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