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Courbes d’aimantation sous l’influence d’un champ
alternatif et leur application à la détermination du
champ coercitif des couches minces de fer et des couches
superficielles
St. Procopiu
To cite this version:
COURBES D’AIMANTATION SOUS L’INFLUENCE D’UN CHAMP ALTERNATIF
ET
LEUR APPLICATION
A LADÉTERMINATION
DUCHAMP COERCITIF DES COUCHES
MINCES
DE
FER
ET
DES COUCHES SUPERFICIELLES
Par ST. PROCOPIU.
Laboratoire d’Electricité. Université de
lassy.
Sommaire. 2014 On a étudié les courbes d’aimantation de fils de fer et de couches minces de fer soumis à un champ magnétique constant auquel on superpose un champ alternatif d’amplitude variable. On a expliqué et calculé les différentes branches de ces courbes : une branche
irréversible,
un maximum et unebranche réversible.
On a appliqué ces courbes d’aimantation à la détermination du champ coercitif de couches minces de
fer, déposées par électrolyse et ayant des épaisseurs de plusieurs microns à 47 millimicrons; et à la
déter-mination de l’existence de couches superficielles et de leur champ coercitif.
1. Aimantation sous l’influence d’un
champ
magnétique
alternatif de bassefréquences
Si l’on soumet une substanceferromagnétique
à l’action ° d’unchamp magnétique
constant,
auquel
on superpose unchamp
alternatif de bassefréquence
etd’amplitude
croissantdepuis
zéro,
on constate que l’intensitéd’ai-mantation de la
substance,
de la valeur initialeJo,
pour lechamp
Ho,
augmente
d’abord avech,
amplitude
duchamp
alternatif,
passe par un maximum:lm,
puis
décroît et tend verszéro,
quand
h continue àaugmen-ter
(1).
L’amplitude h,
qui
rend maximuml’aimantation,
estégale
à la valeur duchamp
coercitif normal de lasubs-tance,
à condition que lechamp
constantauquel
est soumise la substance soit de l’ordre degrandeur
de cechamp
coercitif.Si l’on fait décroître le
champ
alternatif verszéro,
avantqu’il
aitproduit
lemaximum,
(h
IJe),
l’aiman-tationgarde
la dernière valeurobtenue ;
mais si l’on diminue cechamp, après
le maximum d’aimantation(h ~
HJ,
l’aimantation repasse par les mêmes valeursjusqu’au
maximum,
qu’elle
dépasse
un peu,puis garde
cette nouvelle valeur(J’"~ ~
Jm),
quand
lechamp
alternatifdiminue jusqu’à
zéro.Le but de ce travail est
d’expliquer
les différentesrégions
de la courbe d’aimantation sous l’influence duchamp
alternatif,
et d’établir une relation entreJO,
Ensuite,
je
cherche àappliquer
à la détermination duchamp
coercitif des couches minces de fer uneméthode, basée
sur la mesure del’amplitude
duchamp
alternatifqui produit
le maximum d’aimantation deces couches.
Enfin,
de la variation de l’aimantation maxima Jm à une valeurplus
grande on
a cherché à tirer desconclusions’sur
l’existence,
à la surface des substancesferromagnétiques,
d’une couchesuperfi-cielle,
depropriétés
ferromagnétiques
différentes. Les mesures d’aimantation étaient faites aumagnéto-mètre. comme dans un travail antérieur
(2).
Lpmagné-NROCOPIO, J. Phys. 1930, 1, p. :16b.
(2) St: PRocopm et :1. FLOMscc, J. Phlls. (1933), 4 p. 251.
tomètre était pourvu, en
plus
de la bobine compensa-trice pour le courantcontinu,
encore d’une bobinecompensatrice
pour le courant alternatif. Cette dernière bobine étaitnécessaire, quand
onemployait
deforts
courants alternatifs. Enoutre,
il était nécessaire d’être attentifs à lacompensation
en courantcontinu,
jusqu’à
la fin del’expérience,
car, par suite de l’échauffement desbobines,
ilpouvait
arriver que cettecompensation
varie dequelques
mm.Or,
la variation du maximum de l’aimantationJ’m
-tfm,
surlaquelle
on basaitl’existen-ce d’une couche
superficielle
sur lefer,
estjustement
de cet ordre degrandeur.
2.
Explication
des courbes d’aimantation enchamp
alternatif. -- Considérons les courbes de lafigure
1,
représentant
la variation de l’aimantation XFig.1
en mm, en fonction de
l’amplitude
li du(,ha rap
alterna-tif,
orfréquence 50,
pour unfaisceau
de 2 fil:; de fer de mm de diamètrechacun.
Les deux courbes serapportent
aux-rharnps
constantsHo
= 3 gauss Pt’
200
~ =1,5
gauss. On constate que pourHo
~ 3 gauss,l’ai-mantation arrive à son maximum
(Im
= 79mm)
pourl’amplitude h
~H~
==4,1
gauss. Si l’on réduit à zérole
champ
alternatif,
avant d’avoirproduit
lemaximum,
l’aimantation
garde
la dernièrevaleur;
parsuite,
cetterégion
do
3mest
unerégion
irréversible d’aimantation enchamp
alternatif. Parcontre,
si lechamp
alternatif est réduit àzéro,depuis
des valeursplus grandes
que cellesqui produisent
le maximum(h
>
l’aimantation repasse par ses valeursantérieures,
et pour zéro elleprend
une valeurJ’m
plus grande
que xm. Larégion J’
Jm:J’m est
unerégion
ré,.ersible d’aimantation enchamp
alternatif.
Pour voir comment varie
J’m, lorsqu’on
vient à zérodepuis
diverses valeurs deh, je
donne le tableau sui-vantLe tableau montre que la
valeur Jm
estdéfinitive,
85 mm,
depuis
h = 8 gauss.Pour
expliquer
l’aimantation irréversibleJo Jm,
le maximum z, l’aimantation réversible et la varia-tion5’m
2013 ~
dumaximum,
j’aurai
recours aux deuxhypothèses
suivantes :~° Par le
champ
alternatif,
le momentmagnétique
des
particules
élémentaires de la substance subit desoscillations,
qui
sont des retournementsirréversibles,
si
l’amplitude
duchamp
estégale
auchamp
coercitif dela
particule,
et des rotations réversibles si lesparticules
ont été
déjà
retournées et lechamp
alternatif adépassé
la valeur du
champ
coercitif de laparticule ;
~° Une substance
ferromagnétique
est constituée par desparticules
élémentairesaimantées,
dont lechamp
coercitif n’est pas le même pour toutes lesparticules,
mais cechamp
coercitifpeut
prendre
toutes les valeursdepuis
zéro à une valeur limitefinie,
etpeut-être
larépartition
se fait autour d’une valeurmoyenne,d’après
la formule de Maxwell.A
l’appui
de lapremière hypothèse
est le fait sui-vant : si l’on fait passer un courant alternatif par unfil de fer ou de
nickel,
et autour du fil il y a unepetite
bobine de
spires,
en relation avec unamplificateur
et un circuitdétecteur-galvanomètre,
on constate augal-vanomètre une forte
déviation,
lorsque
le courant alternatifprend
unevaleur,
donnant dans le fil unchamp magnétique égal
auchamp
coercitif du fil. La déviation est due aux inductions desparticules
élémen-taires dufil,
renversées par lechamp
alternatifcirculai-re, et ce renversement se fait à ce moment-là dans tous
les azimuths. C’est un effet circulaire
Barkhausen,
quej’ai
observé en 1930(’ ).
Si on
ajoute
unchamp magnétique
constant,
parallèle
auchamp alternatif,
lesparticules
aimantées de la substanceferromagnétique,
renversées par cedernier, ,
sont maintenues orientées par Je
champ
continu,
etl’orientation
persiste lorsque
lechamp
alternatif est réduit à zéro. On a la branche irréversible lao lfm de l’ai-mantation enchamp
alternatif.’
Afin de
comprendre pourquoi
lechamp
alternatif fait renverser lesparticules,
avant que sa valeuratteigne
lechamp
coercitifnormal H,
de lasubstance,
il faut admettre la seconde
hypothèse,
suivantlaquelle
lesparticules
ont tous leschamps
coercitifsdepuis
zéro à la valeur normale. J’aidéjà
admis que lesparticules
n’ont pas toutes le mêmechamp
coercitif(J.
Phys.,
i,
1930,
p.368).
D’après
v. Auwers et Kühlewein(2),
certains faits d’aimantation demandent unerépartition
de forme
maxwellienne,
pour leschamps
coercitifs desparticules.
Pour avoir une indication sur la
répartition
des valeurs duchamp
coercitif entre les différentesparti-cules,
j’ai
fait des mesures, pour trois sortes de fils defer,
duchamp
coercitif et de sa variationlorsqu’on
fait varier le
champ
magnétisant,
et par suite l’aiman-tation.Dans le tableau suivant sont les données obtenues
avec un fil de fer de
0,25
mm de diamètre et ~Z~ cm delongueur, ayant
unchamp
coercitif normalHe
== 2,9
gauss. Dans unepremière
colonne est lechamp
magné-tisant
H,
dans la deuxième l’aimantation J en mm, . l1 t ,
1 à J .
t 1 t.
dans la troisième on a
calculé ,,
qui
est lasuscepti-bilité
magnétique
différentielle,
et dans la dernière colonne on a inscrit lechamp
coercitifHc
mesuré pourchaque
valeur duchamp magnétisant.
(1)
St PROCOPIU, J.Phys.
1930, i, p 308. L’effet circulaire des discontinuités d’aimantation, provoqué ici par un courant alter-natif axial, peut être obtenu aussi bien par la variation d’un courant continu axial; de cette dernière manière, il a été étudiéen 1932 par BOZORTH et DILLLNGER sous le nom d’effet transversal
Barkhausen, Phys liev. (1932), 4i, p. 345.
Admettons que l’aimanlation àf
proviendrait
dans saplus grande partie
du retournement irréversible desparticules
qui
possèdent
unchamp
coercitifplus petit
L1Jque H. Dans ce cas, il y a
proportionnalité
entre6.11
et le nombre n departicules
qui
possèdent
unchamp
A J
coercitif
plus petit
queH (en
réalité à
estplus grand
que n par suite duphénomène
réversible).
D’après
ler
tableau on constate
que 68
est leplus grand, quand
lechamp
H a une valeur de 3 gauss, c’est-à-dire de l’or-dre degrandeur
duchamp
coercitif de la substance. Sice
rapport
peut
être considéré commeproportionnel
à ~2, on voit que les nombres n de
particules qui
pos-sèdent deschamps
coercitifsHe différents,
serépar-tissent autour d’une moyenne, suivant une courbe de la forme de
Maxwell,
limitée du côté de la valeur normaleHe.
Appliquons
ces résultats àl’explication
d’une courbe d’aimantation enchamp alternatif:
lechamp
alter-natif
h, depuis
la valeur zéro à la valeur h =Il,
étant le
champ
coercitiflimite,
produit
le renversement irréversible de toutes lesparticules
ayant
unchamp
coercitifplus petit
que cette valeur limite. Lechamp
continu maintient l’orientation irréversible de cespar-ticules. On a la
branche Jo
Jm. Quand
arrive à une valeurégale
auchamp
coercitif limiteH,,
leplus grand
nombre n de
particules
sont renversées el on a le maxi-mum de l’aimantation enchamp
alternatif. Sil’ampli-tude h du
champ
alternatifdépasse
lechamp
coercitifHe,
lesparticules
sont mises enoscillation,
phénomène
réversible,
et l’aimantation en est diminuée de à1’,
qui
tend vers zérolorsque
la est trèsgrand.
Si on di-minue àprésent
l’amplitude h
verszéro,
l’aimantationreprend
ses valeurs antérieures et sa valeurmaxima J,,;
5on est sur la branche J’
J,,,.
De
fait,
même sur labranche Ja Jm
il y a desphéno-mènes
réversibles,
dès quel’amplitude
fidépasse
les valeurs duchamp
coercitifplus pelites
que la valeur limite110
et unpetit
nombre departicules
sont,
parsuite,
soumises à des oscillations réversibles. Il en ré-sulte que lemaximum 3171
se trouve diminué d’une faibleaquantité, qui
serareprise
seulementlorsqu’on
réduit lechamp
alternatif à zéro. Aussi lem,,tximum -Y,,
enprend
une valeurplus grande
:J’111’
La différencereprésente
lephénomène
réversible,depuis
lechamp
zérojusqu’à
une valeur dechamp égale
auchamp
coercitif de la substance. °Cette même différence
pourrait
encoreprovenir
desparticules qui,
dans la substanceferromagnétique,
possèdent
unchamp
coercitifplus
grand
que celui nor-mal de la substance.Cette cause sera
prise
en considération lors de la discussion desexpériences
sur les couches minces de fer et sur les couchessuperficielles.
Enfin,
une dernière.
cause
pourrait
être la nonpénétration
duchamp
alter-natif à l’intérieur du fil. C’est l’effet de « peau o. Pourles basses
fréquences,
cette cause estpratiquement
négligeable (1).
_3. Courbes d’aimantation en
champ
alternatifde haute
fréquence. -
Les courbes d’aimantation d’un fil defer,
soumis à unchamp magnétique
cons: tantauquel
on superpose unchamp
alternatif de hautefréquence
etd’amplitude
variable,
ressemblent auxcourbes tracées en basse
fréquence,
avec la différence que le maximum d’aimantation est moinsaigu
etqu’il
s’étale en
palier,
d’autantplus
étendu etplus
bas que lafréquence
estplus
haute.Dans la
figure 2
sontreprésentées
les courbes d’ai-mantation d’un fil de fer de0,25
mm diamètre(24
cmde
longueur)
et dechamp
coercitif/Je == 2,9
gauss, soumis à unchamp constant Ho ==2,R
gauss et à unchamp
alternatif variant de zéro à 40 gauss environ.Fi g. 2.
Les courbes se
rapportent
à lafréquence
50 et auxfréquences
3.tO~(-,~-10000m),
7 .,,1.10~CA == 4
000m),
1~.10~(1,-
_ 1 200m),
50.10~(A
~ 600m~.
L’aimanta-tion maxima
!J’¡n
est lamême,
52 mm, pour toutes lesfréquences,
si on revient à zérodepuis
uneamplitude
lz de 4 gauss pour lafréquence
50,
depuis
16 gauss pour lafréquence
3.104,
etdepuis
25 gauss pour lafréquence
25.101. Pour desfréquences plus grandes, l’amplitude
de 40 gauss quepouvait
donner mon oscillateur n’était pas suffisante pour faire arriver l’aimantation à la même valeur de 52 mm.Ici intervient comme
explication
l’effet de « peau »du
champ
alternatif de hautefréquence.
Le
champ
coercitif de la substance reste le même pour les hautesfréquences,
mais,
lechamp
alternatif de hautefréquence pénétrant plus
difficilement à l’inté-rieur dufil,
on doit faire intervenir unchamp
coercitifapparent
lié auchamp
normalIl,
par une relation quej’ai
déduite antérieurement(2)_:
dans
laquelle
rc est le rayon dufil,
u saperméabilité,
(’) Yoir J. Les oscillations
électromagnétique.,.
Gautliier-Yillars (1908), 1, p. t 97.
202
o la conductibilité
électrique
etf
lafréquence
duchamp.
On a trouvé pour
H’E
des valeurs9,~
et 21 gauss pour lesfréquences
:1.101 et 2~.10’(voir
fig.
G,
p. 257 de l’articlecité),
alors que les valeurs de hqui
apportent
ici l’aimantation maxima sont 16 et 725 gauss, pour ces mêmesfréquences.
Par suite, les courbes d’aimantation en
champ
alter-natif de hautefréquence n’apportent
de nouveau quela considération du
champ
coercitifapparent,
dû à l’effet de « peau ».4. Calcul des courbes d*aimantation en
champ
alternatif
(’1).
- Considérons un fil de fer soumis auçhamp
constantNo,
pourlequel
ilprend
l’aimantationon lui superpose un
champ
alternatifd’amplitude
1t
=H,,
l’aimantation devientJm.
Pour une variation dh autour de cettevaleur,
l’aimantation diminue de dài. Si l’on pose lapropoitionnalité
entre la variation d-1 et la différence et l’aimantationC,
on auraCette relation
(1)
représente
lasusceptibilité
magné-tique
différentielle enchamp
p alternatif§ 1
dh
qui
est pro-pportionnelle
au nombre departicules qui
s’introduisent par l’action duchamp
alternatif,
quand
l’amplitude
h est entre 0 et ou bien au nombre departicules qui
sont éliminées del’aimantation, quand /i
estplus grand
que//c
Le nombre departicules
intéressées dans l’ai-mantation alternativeest,
parsuite,
proportionnel
àl’énergie magnétique
alternative f(J(~h-H~).
Evidemment,
la constante Kdeproportionnalité
aurales dimensions de l’inverse d’une
énergie.
En
séparant
les variables en(1)
et enintégrant
entreII,
eth,
:Jm
et3,
on aura-Pour déterminer la constante
7~
multiplions
les deuxmembres
de(2)
par dh etintégrons
de 0 à x . On aLe
premier
membrereprésente l’énergie magnétique
moyenne enchamp alternatif, qui
n’est pasnulle,
parsuite des
phénomènes
irréversibles d’aimantation. Dans le second membre il y a un facteur constantiy,,;
l’autre facteur devra être le
champ magnétique
cons-tant
Ho,
lechamp
alternatifn’ajoutant
rien à cettevaleur,
qui
reste la moyenne. Nous pouvons donc écrire : --d’où on tire : (1) C. R. 1993, 196, p .. et la relation(2)
devient :Elle
représente
F équation
de l’aimantation enchamp
alternatif.
Si on fait Il - U dans cette
relation , é’
devient Jo
donnépar ~~
-Avec les relations
la
==li,
I
et ji
‘ 1+
p/
=== 1+ 4.7t"’J,.’,
la relation(7)
devient :qui
nous donne laperméabilité
idéale[1/
d’une courbeidéale d’aimantation
(courbe
deMaurain,
ou de Stein-haus etGumlich)
en fonction duchalnp
magnétique
H, lorsqu’on
connaît laperméabilité ordinaire
et lechamp
coercitifHe
de la substance.Les formules
(6)
et(7) peuvent
être soumises aucon-trôle
expérimental.
Les courbes de la
figure
3 serapportent
à l’ainan-tation d’un même fil de fer de0,25
mm de diamètre et 24 cm delongueur,
dechamp
coercitifH~
-2,8
gauss,et soumis aux
champs
constantsHo
V~1,~;
2,8;
5,6
et1.1 gauss,
auxquels
on asuperposé
unchamp
alternatifd’amplitude
h variant de zéro à 40 gauss. Avec les données de ces courbes onpeut
faire le tableau sui-vant :Il résulte de ce tableau que l’accord entre
l’expérience
et le calcul par la relation
(7)
estsatisfaisant,
pour leschamps
constantsHo
de2,8
à 14 gauss, mais cet accord n’est pas bon pour deschamps
constantstrop
petits
par
rapport
auchamp
coercitif de la substance. Desexpériences
effectuées sur des couches minces de fer ont conduit à des remarquesanalogues :
lerapport
2013
calculé pour descham p s
//0,
trop
faibles enregard
0
du
champ
est énormecomparé
au mêmerapport
donné par
l’expérience.
Le
désaccord,
pour leschamps
Ho faibles, pourrait
tenir au fait que lechamp
coercitifHe,
qui
doit entrer dans laformule,
est celui trouvé sur les courbes d’ai-mantation de la valeur del’amplitude
h duchamp
alter-natifqui
fait le maximum de l’aimantation.Or,
cetteaux
phénomènes
réversiblesqui
interyiennel1t pour lesaimantations aux
champs
Ho
faibles ;
de ce fait lesrela-tions(3)
et(1)
doivent Ptrecorrigées
par un terme additif.Fig. 3.
Application
à l’étude du
champ
coercitif
des couches
mincf
s de fer etdes
cou-ches
superficielles.
5.
Propriétés magnétiques
des couches minces de substancesferromagnétiques. -
Les couches minces defer,
déposées
électrolytiquement,
ont été étudiées dupoint
de vue descourbes
d’aimantation,
de larémanence,
de la variation duchamp
coercitif et des actions decontact,
pour lapremière
fois parMaurain(c)
en 1901. Cephysicien
a trouvé que lechamp
coercitif,
de la valeur 20 gauss pour des couchesépaisses,
aug-mentebrusquement
lorsque l’épaisseur
descendau-dessous de 80 m u. =10-’
cm).
Lesépaisseurs
de 80 pour le fer et de 200 pour le nickel seraient des valeurscritique.
On avait d’ailleurs trouvéégale-ment une valeur
critiques
pour conductibilitéélec-trique
des couches minces. Pour les couchesélectroly-tiques d’argent
cette valeurcritique
serait de l’ordre de 50 lnd’après
Vincent(2).
Les valours
critiques
duchamp
coercitif des couches minces defer,
nickel,
cobalt,
ont ensuite été étudiées par Sorensen(~),
avec des couches obtenues parporation,
et trouvées être de 55 pour le cobalt et200 fi ;J. pour le nickel. A ces
épaisseurs critiques
lechamp
coercitif saute de la valeur de 45 à 100 gauss (~) > J. Phys., 1901, 10, p. 123; 1902, 1, p. 90 etDiscussion de ces expériences en rapport avec le champ molé-culaire : P. WEI-1,S, Ann. de Phys., 1914, 1, p. 134.
(2) G. J. Phys., 1900, 9, p 78. Plus récemment voir L. HAMBURGER Ann. Physik., 1931, 10, p. 7S0; A. FÉRY, Ann. de
Phys.
(10), 1933,19, p. 421.(3) A J SORE;SEN, Phys. Rev., 24, p. 6’)8. Voir encore
R. L.
EDWARDS,
Phys. f 921, 29, p. 321.brusquement.
Tyndall
i 1 a, oni>>preiianl 1>s
expériences
sur les couches minces de ferdéposées
électrolytique-ment,
trouve que lf’champ
coercitif de ces couchésaugmente
d’une manière continuequand
leurépaisseurs
diminue,
sans indication de l’existence d’une valeurcritique.
Lechamp
coercitif étaittoujours
déterlniné,
entraçant
uncycle
d’aimantation pour deschamps
allantjusqu’à
une centaine de gausset,
en suivant l’ai-mantation aumagnétomètre
ou aubalistique.
Mais lesmesures sont difficiles parce que les aimantations des
couches ininces sont faibles. Aussi les données
expé-rÎlnentales ne conduisent pas à des conclusions
nettes,
~t les courbes de la variation deH,
en fonction del’épaisseur 3
sont obtenues par des moyennes. C’est cequi
ln’a faitreprendre
la détermination duchamp
coercitif des couches minces clefer,
par une autreméthode tirée de l’étude des courbes
d’aimantation
enchamp
alternatif.6. Méthode de mesure du
champ
coercitif parl’amplitude
duchamp
alternatifqui
donne le maximum de l’aimantation. - Lechamp
coercitifpeut
être déterminé par les trois méthodes suivantes : 11 par le tracé d’uncycle statique
d’aimantation;
c’est la méthodehabituelle;
2° par la courbe depremière
.
t t. l ’ t .
t 1 .
d Ai .
aimantation,
en déterminant le maximum dequi
paraît correspondre
à une valeur deH égale
àIl,.
3° par la détermination del’amplitude
duchamp
alternatif,
qui ajouté
à unchamp magnétique
constant,
produit
le maximum de l’aimantation de la substanceferro-magnétique,
Cette méthode estplus
sensible que celledes
cycles
d’aimantation,
car, par lasuperposition
d’unchamp
alternatif à unchamp
constant,
l’ailnantationaugmente,
et les déterminations en sontplus
aisées. Ledéplacement
duchamp
coercitif vers letsgrandes’
valeurs,
quand l’épaisseur
des couches de ferdiminue,
est bien
plus
net etplus régulier
que dans lesexpé-riences de
Sorensen, Edwards,
Tyndall.
Le contrôle de cette dernière méthode : on a des couches minces de
fer,
d’épaisseur
ô (mesurée
ii,rny, par sur des tubes de laiton
(24
cm de 1«1>gueur et 1 cm de
diamètre)
et on a déterminé lechamp
coercitif uncycle
d’aimantationjusqu’à 114
gauss(1 re
méthode),
est ensuite par l’aimantation enchamp
alternatif, superposé
à unchamp
constantH,,,
d’(ll’amplitude
qui produit
le maximum(2~
méthode). Le tableau suivant(p. 20i)
permet
lacomparaison.
On voit
d’après
ce tableau que la méthode de l’aiman-tation enchamp
alternatifpermet
une bonne détermi-nation duchamp
coercitif,
à condition que lechamp
constant
~lo
soit de l’ordre (legrandeur
de~1~,
Le
dépôt électroly tique
des couches minces de fer se fait sur des tubes de laiton de 24 cm delongueur
et1 cm de diamètre. Le tube de laiton est
cathode,
etl’anode est
un cylindre concentrique
de tôle defer,
bien (1) E. P. T, TYNDALL, Rel’., H}21, 30, p. 6~ 1. Voir encore204
décapé
et séché avantchaque
expérience.
La solution contient 25 g oxalate double de fer etd’ammonium,
20 g
oxalatecl’ammonium,
et un litre d’eau. Ledépôt
est fait avec0,4
ampère,
cequi
donne 5milliampères
par cm2 de cathode.La couche de
fer,
calculée par la loi deFaraday
(avec
7,85
pour la densité dufer)
necorrespond
pas à lavaleur trouvée par la
pesée
(qui
est d’environ 47 pour 100 de cellecalculée),
parcequ’une
partie
du ferdé-posé
passe en solution. D’autresexpériences
m’ontmontré que le
rapport
entre laquantité déposée
et celle calculée reste le mêmequel
que soit letemps
que durel’électrolyse.
Mais,
lorsqu’on
retire la cathode dubain,
il faut
qu’on
la sècheimmédiatement,
autrement la couche deliquide qui
adhère à lacathode,
etqui
pro-bablement contient une couched’hydrogène
en état deremplacer
lefer,
continue à dissoudre celui-ci. Si onoublie la cathode non séchée et si la couche de fer est
assez
mince,
ledépôt
de ferdisparaît complètement
après
quelque
temps.
Une fois la couche de fer
déposée,
au bout de 30heures
elle est soumise aux mesures aumagnétomètre.
Les mesures étaient
toujours
faitesaprès
minuit. 7. Résultatsexpérimentaux :
lechamp
coerci-tifaugmente continuellement,
quand
l’épaisseur
de la couche diminue. - On a mesuré le
champ
coercitif de couches de
fer,
depuis l’épaisseur
de 3~microns,
pourlaquelle
H~
= 20 gauss,jusqu’à
47milli-microns,
pourlaquelle
H, - 143
gauss. Dans lafigure
on a
représenté
les courbes d’aimantation enchamp
alternatif
(superposé
auchamp
constantHo
==23 gauss, pour deux couches de ferseulement,
de 100 mlJ, et de 49 mNd. On voit que le maximum de l’aimantation se détermine encore nettement.Evidemment,
pour des couches de l’ordre du micron les courbes sont bienplus
commodes,
car les déviations aumagnétomètre
sont de l’ordre des centaines de mm.Une série de mesures,
particulièrement
soignée,
a donné les valeurs suivantes pour lechamp
coercitifff,
de couches de fer
d’épaisseur
a,
déterminées par lapesée :
Les couches
d’épaisseur
au-dessous de 47 mp. étaient difficiles àutiliser,
parcequ’elles
donnaient des induc-tionstrop
faibles. Pouraugmenter
laquantité
dema-tière,
onpourrait employer plusieurs
tubes de laitonconcentriques
et avec une couche de fer de mêmeépais-seur. On
pourrait
de cette manière descendre au-des-sous de 40 mp. Il faudrait encore que lechamp
cons-tant
Ho
soitplus grand,
mais alors lacompensation
aumagnétomètre
estplus
difficile à maintenir par suite de l’échauffement des bobines.Fig, 4.
Par les données
ci-dessus,
onpeut
fairepasser
unea
courbe
empirique
de la formeH,
= Et on a calculé de cettefaçon
la courbe :valable entre 47 m~ et 1550 fi [1.. Cette courbe est
in-diquée
dans lafigure
5,
où on apris l’épaisseur a
enFig. J.
abscisse elle
champ
coercitif He en
ordonnée. Cette for-muleempirique
montre que8.
estnégatif (égal
à11,7),
par suite iln’y
a pas de valeurcritique,
ouquelque
discontinuité,
jusqu’à l’épaisseur
de 47 m y. Ce résultat est en accord avec celui deTyndall.
l’épaisseur
a,
on admetgénéralement
que lechamp
coercitif des couches minces de fer est
plus grand
que celui du métalmassif,
par suite de tensions survenuesà leur
dépôt
parl’électrolyse(1).
Et on a admisqu’il
y aproportionnalité
entreH,
et les tensions intérieures(2).
Mais il estpossible
qu’il
intervienne encore uneautre cause, les
propriétés spéciales
des
couches minces dues àl’énergie superficielle
et àl’absorption
de gaz des couchessuperficielles.
Si lespropriétés
superfi-cielles d’une couche mincepeuvent
être mises en cause,elles doivent
persister
sur un métal massif.Aussi,
plus
bas,
je
me propose de prouver l’existence de couchessuperficielles
à la surface des corpsmassifs,
etayant
unchamp
coercitif de l’ordre de celui des couches minces. Couchessuperficielles
de fer. -a Considérons unfil de fer
qui possède
à sa surface une couchesuperfi-cielle de
champ
coercitifplus grand
que celui de l’in-térieur. Soumettons le fil de fer à unchamp
constant,
auquel
on superpose unchamp
alternatif,
d’amplitude
croissante
depuis
zéro. L’aimantation passe par un maximum5m,
pour uneamplitude h
.-R,.
A cettevaleur
Jm,
lesparticules
de la couchesuperficielle
n’ont paspris part.
Si onaugmente
encore lechamp
alter-natif à desvaleurs hi
eth2,
qui comprennent
entre elles lechamp
coercitif de la couchesuperficielle
consi-dérée,
lorsqu’elles
sont ensuite réduites àzéro,
l’aiman-tationreprend
des valeursplus grandes
La différence entre ces valeursreprésente
approximative-ment l’aimantation due à la couche
superficielle.
Si le métal al’épaisseur d,
la couchesuperficielle
aura uneépaisseur
0,
donnée par :pour un
champ
coercitif entrehi
eth2.
Le raisonnement est
juste,
à condition quel’augmen-tation
de Jm
soit due à la couchesuperficielle
et non pas à la dissémination dans la masse du métal depar-ticules,
ayant
unchamp
coercitifplus grand
que celui normal de la substance. Je donnerai deux preuves quel’augmentation
de l’aimantation maxima Jm est due à l’existence d’une couchesuperficielle,
dechamp
coercitifplus grand:
1 0 la difféfence êtreanéantie,
si ondépose
une coucheélectrolytique
mince de cuivresur l~, couche
plus épaisse
defer;
2° la différance diminue oudisparaît
si on étudie une coucheépaisse
de fer dans le vide.Les
quatre
expériences
suivantes nous montrentcomment se
présente
lephénomène.
Expériences. -
1° Coucheélectrolytique
de ferd’épaisseur d -
250 m p., et deHe ==
42 gauss. PourHo = ~3
gauss, et enchamp
alternatif h on obtient :(1) Mc KEEHAN,
Phys.
Rev. (2) i 925, 26, p. 274. TYNDALL, loc. cit.~1) R. BECKER, Physik. Z. 1932, 33, p. 912. ELLENBAAS 10C. cit.
Par
suite,
une couchesuperficielle,
possède
unchamp
coercitif entre 84 et210,
ou enmoyenne 150 gauss. Alors que les mesures directes sur des couches
minces, rapportées plus
haut,
nous ontdonné
He ==
143 gausspour 8
= 47 millimicrons.2°
Coucheélectrolytique
defer d’épaisseurd= 500 mp..
Quatorze
jours après
laformation,
on a//c =
48 gauss.En
champ alternatif, (avec
Ho
‘ 23gauss)
on trouvePar
suite,
une couchesuperficielle,
possède
unchamp
coercitif entre 210 et630,
ou enmoyenne 400 gauss.
3° Couche de fer
d’épaisseur d =
4000 mu. et 17 gauss. Enchamp
alternatif,
on trouve :Il y a une couche
superficielle,
dont le
champ
coercitif est de l’ordre moyen de 123 gauss.Plongeons pour 5 secondes,
le tube avec la couche defer,
dans une solution Sansélectrolyse,
lecuivre de la
solution
remplace
une certaineépaisseur
dela couche
super ficielle
de On trouve queHe
reste lemême,
I~~ =17
gauss.L’aimantation en
champ
alternatif donnePar suite le cuivre a
remplacé
le fer pour uneépais-seur B donnée pour 8
--c’est-à-dire pour une
épaisseur plus
grande
que cellede 128 m ~
qui
était la couchesuperficielle
dechamp
coercitif 125 gauss. Cette couchesuperficielle
dispa-raissant,
la variation d’aimantation3Jn,,
s’y
rappor-tant,
adisparu
aussi. C’est unepremière
preuve de l’existence des couchessuperficielles.
4° Couche
électrolytique
de 2000 mp.. Enchamp
alternatif,
on a si206
m tj.
possède
unchamp
coercitif d’environ 250 gauss.Le tube de laiton avec cette couche
électrolytique
defer
est dans lUi de verre, danslequel
onlait
un vide de0,1
mm de mercure,pendant
unejournée.
Ensuite on fait les mesures d’aimantation enchamp
alternatif. Ontrouve,
dans levide,
dans les mêmes conditions queplus
haut,
si Ia v arie , de 200 à 300 gauss et àzéro, ~~ y = 0, ~
mm, au lieu de ladiffé-rence
précédente
de2,5
mm. l’arsite,
la couchesuperficielle
influencée par l’air estd’épaisseurs
Le vide a une influence sur la couche
superficielle
du fer. C’est une seconde preuve de l’existence d’unetelle couche
superficielle.
Observations. - Les couches
superficielles
existantsur un fil de fer ne
peuvent
être mises en évidence par cetteméthode,
mais seulement les couchessuperfi-cielles des couches
minces,
nedépassant
pasquelques
microns. En
effet,
si la substanceferromagnétique
est un fil de rayon r, l’aimantation étantproportionnelle
àla
quantité
de substanceintéressée,
elle serapropor-tionnelle aussi à la section du
fil,
c’est-à-dire à î~-1. Toute variation due à la couchesuperficielle, apportera
une variation de l’aimantation donnée parPour un fil de fer, de rayon ~~
--- 0, 1 ~2.5
mm,qui
nousa donné
vm
= 85 mm(voir
paragr.2),
une couchesuper-ficielle 8 = 100 m u. ou d/’ =
0,0001
mm vaproduire
une variation de
l’aimantation,
aumagnétomètre
c’est-à-dire tout à fait
inappréciable
carje
nepouvais
apprécier,
aumagnétomètre,
moins d’undemi.milli-mètre.
En somme, ces
quatre
sériesd’expériences
ontcon-duit aux conclusions suivantes :
I)
il existe sur le ferune couche
superficielle,
depropriétés magnétiques
différentes,
qui peut
être influencée par l’air ou par undépôt
decuivre ;
etII)
cette couchesuperficielle,
pourune
épaisseur
considérée de l’ordre de 20 m p. doitpos-séder un
champ
coercitif de l’ordre de fi00 gauss.9.
Importance
d’une couchesuperficielle. -
La couchesuperficielle
sur le ferpossède
unchamp
coer-citif d’autantplus
grand
que sonépaisseur
considérée estplus
faible. D’autrespropriétés magnétiques
varie-ront d’une manière
analogue.
Lechamp
coercitif et laperméabilité magnétique
varient d’ordinaire à l’inverse l’un de l’autre. Par suite, les couches minces de fer doivent avoir uneperméabilité
d’autantplus
petite
quel’épaisseur
estplus
faible. Et en outre, les couchessuperficielles
sur lefer,
doivent avoir uneperméabilité
d’autant
plus
petite
que celte couchesuperficielle
con-sidérée est
plus petite.
Or,
l’existence d’une couchesuperficielle,
deperméabilité
magnétique
tendant versl’unité,
a été admise par Max vVien(’)
et R.Michels,
pourinterpréter
lesexpériences
deperméabiliié
du feraux hautes
fréquences,
en accord avec une théorie deFôrsterling.
L’existence d’une couchesuperficielle
aété mise en cause aussi dans la conductibilité
élec-trique (2).
On voit par suite
l’importance
de l’étude despro-priétés magnétiques
des couches minces et des couchessuperficielles.
Des mesures sont en cours en ce Labo-ratoire pour d’autrespropriétés
que lechamp
coercitif des couches minces.10. Conclusions. - ~.° La courbe d’aiinanlation d’une substance
ferromagnétique,
soumise à unchamp
constant,
en fonction del’amplitude
variable d’unchamp
alternatifsuperposé
auchamp
constant,
pré-sente une
première partie
ascendanteirréversible,
passe par un
maximum,
pour uneainpliludc égale
auchamp
coercitif de lasubstance,
et ensuiteprésente
une
partie
descendante réversible.2° Entre l’aimantation
initiale,
l’aimantationmaxima,
le
champ
coercitif etl’amplitude
duchamp
alternatif il y a les relations(G)
et(7).
3~~ L’aimantation en
champ
alternatif a servi comme méthode pour la détermination duchamp
coercitif des couches minces defer,
déposées électrolytiquement.
Depuis plusieurs
micronsjusqu’à
41millimicrons,
lechamp
coercitifaugmente
continuellement,
sanspré-senter une valeur
critique
de variationbrusque.
4° La variation de l’aimantation maxima en
champ
alternatif a servi à prouver l’existence de couches
su-perficielles,
dechamp
coercitifplus grand
que celui du métal massif(400
gauss pour une couche considérée de 20111illimierons).
Ces couchessuperficielles
peuvent
être influencées par undépôt
decuivre,
ou par l’air.Pendant ces mesures et pour le
dépôt
des couchesminces,
j’ai
été aidé par 11.Flores u,
assistant au Laboratoire d’Electricité, queje
tiens à remercier.>
Ann. 1931, 8, p. 899. R. MICHELS, Aiin.
Physik,
1931, 8, p. 811 ; K. FÜRSTERLING, Anii.Physik
(1913), 72,p. 30.
LENNAN internat. rlectricilé, Paris 19~,-2, 2, p. Î 13)
a lrouvf que la résistance critique des supraconducteurs diminue
pour les grandes fréquences, et SIEGER Phys. Rev., 193~’, 44, p. 3U2