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Théorie des couches minces magnétiques

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Submitted on 1 Jan 1969

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Théorie des couches minces magnétiques

Leszek Wojtczak

To cite this version:

Leszek Wojtczak. Théorie des couches minces magnétiques. Journal de Physique, 1969, 30 (7), pp.578-

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THÉORIE

DES COUCHES MINCES

MAGNÉTIQUES

Par LESZEK

WOJTCZAK,

Laboratoire

d’Électrostatique

et de Physique du Métal, Section des Lames Minces, Grenoble, France, Département de Physique Théorique de l’Université de 0141ódz, 0141ód017A, Pologne.

(Reçu

le 28

juin

1968, révisé le 24 février

1969.)

Résumé. 2014 Nous

présentons

ci-dessous une

approche thermodynamique

d’une théorie

des couches minces

magnétiques.

Celle-ci est

équivalente

à la méthode de

couplage

constant

pour les matériaux massifs. Dans le cas d’une constante de

couplage égale

à zéro, les résultats

obtenus se réduisent à ceux connus par

l’approche

du

champ

moléculaire. La théorie

développée apporte

une contribution

importante

à la connaissance des

propriétés

au

voisinage

de la

tempé-

rature de Curie. Nous avons discuté de la variation de l’aimantation dans la direction de

l’épais-

seur de la couche en fonction de

l’épaisseur.

Nous avons calculé les valeurs du

point

de Curie et

du saut de la chaleur

spécifique magnétique.

Les résultats obtenus

peuvent

être

appliqués

aux

problèmes

liés aux fluctuations du moment

magnétique.

Abstract. 2014 A

theory

of

magnetic

thin films is

given.

It is

equivalent

to the constant

coupling

method for bulk materials. In the case of the

coupling

constant

equal

zero the results

obtained reduce to those known from the molecular field

approach.

The

theory

discussed

represents

an

important

contribution at temperatures near the Curie

point.

The variation

of the

magnetization

across a thin film as a function of the film thickness is discussed. The Curie

temperature

and the

jump

of the

magnetic, specific

heat is calculated. The results obtained can be

applied

to

problems

connected with

magnetic

moment fluctuations.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 30, JUILLET 1969,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003007057801

(3)

1. Introduction. - Nous

pr6sentons

ci-dessous

une theorie des couches minces

magn6tiques.

Nous

supposons que les couches sont

monocristallines,

sans

defauts;

leur structure

cristallographique

est arbitraire.

La valeur de

spin

et l’ordre

magn6tique

peuvent etre

arbitraires;

la theorie est valable pour les couches minces

ferromagnétiques, antiferromagnétiques

et ferri-

magn6tiques.

En

particulier,

nous consid6rons les couches

ferromagnétiques

et

antiferromagnétiques

avec

spin 6gal

a

1/2.

La theorie est

6quivalente

a la m6thode du

couplage

constant donnee par

Kasteleijn

et Van Kranen-

donk

[1]

pour les cristaux massifs.

R6cemment,

cette

m6thode a 6t6 reconnue comme

1’approche

la

plus physique

pour considerer les

propri6t6s

d’un cris- tal

[2];

elle est utile

specialement

au

voisinage

de la

temperature

de Curie.

La theorie

presentee permet

d’etudier les

propri6t6s

de l’aimantation

spontan6e,

de la

temperature

de tran-

sition de

phase,

de la chaleur

spécifique.

Elle peut etre

appliqu6e

facilement aux

problemes

de la structure

en

domaines,

de la resonance d’ondes de

spin

et des

fluctuations du moment

magn6tique.

Elle contient certaines autres theories comme des cas

particuliers.

II. Modèle de la couche mince. - Une couche mince

magn6tique

est consideree comme un

systeme

de n

plans monoatomiques, parall6les

aux faces de la

couche,

orient6s dans une direction

cristallographique quelconque.

Les

plans

sont

désignés

par v E

(1, n)

oii n

d6signe

le nombre des

plans monoatomiques,

c’est-a-dire

I’ épaisseur

de la couche. La

position

de

l’atome dans un

plan

est donnee par le vecteur

j.

L’axe de facile aimantation est

dirig6

selon

l’axe z, qui

est aussi la direction du

champ magn6tique applique.

Les atomes situ6s sur les faces de la couche n’ont pas de voisins d’un cote du

plan monoatomique qui

les contient.

Supposant l’approximation

des

proches voisins,

nous pouvons remarquer que :

1) Chaque

atome se trouve dans le

voisinage

de

z(v) voisins;

2) Chaque

atome situ6 dans le

plan v poss6de z(v, [1.)

voisins dans le

plan

[1.. Le nombre d’atomes

z(v, v),

c’est-a-dire dans le

plan v,

est

designe

par zo, et

z(v, v + 1)

par zl; zo +

2z1 ==

z;

3) Chaque

atome

participe

aux interactions des

2z(v) paires;

4)

Le nombre de tous les atomes dans un

plan

est

N2;

le nombre total des atomes - N2 n.

5)

La structure et l’orientation de la couche sont

donn6es par la fonction

z(v, p.)

d6finie par la distri- bution des

proches

voisins dans les

plans atomiques

voisins. Prenant en consideration cette

fonction,

nous

introduisons des conditions aux limites de

façon

natu-

relle ;

les conditions aux limites sont une

consequence

de

géométrie

de la couche.

L’anisotropie joue

un role essentiel dans les conside- rations des

propri6t6s

des couches

minces;

elle

explique

beaucoup

d’effets dans ces couches. Les causes

phy- siques

de

1’anisotropie

sont les suivantes :

1)

Les interactions

dipolaires magn6tiques

et les

interactions entre le

spin

et le moment orbital dans les couches

id6ales;

2)

Les

inhomogénéités

et les d6fauts du r6seau intro- duits

pendant

les processus

technologiques

dans les

couches

r6elles;

3)

La

sym6trie

locale d’un

spin

de surface est

plus

faible que la

sym6trie

d’un

spin

de la couche interieure.

Ce fait conduit a

l’anisotropie

de surface d6crite par Neel

[3].

Son

origine

n’est li6e

qu’a

la

géométrie

de

la

couche;

les conditions aux limites

g6om6triques

conduisent au

changement

du nombre de

paires qui interagissent

entre elles.

4)

Le

potentiel electronique

varie en fonction de

l’épaisseur;

la distribution des electrons de conduction

est differente a l’int6rieur et en

surface;

un

spin

de

surface se trouve dans le

champ magn6tique

effectif

produit

par les electrons de

conduction;

ce

champ

varie 6videmment dans la direction de

1’epaisseur

de

la couche. Cette variation conduit a

1’anisotropie

de

surface.

5)

La couche

superficielle

est une couche

d’oxyde antiferromagnétique [4].

Ce fait

physique peut

etre

interprete

par un

parametre d’anisotropie

de

faqon analogue

a

1’anisotropie

de surface.

Toutes les causes d6crites introduisent une anisotro-

pie

de deuxi6me

ordre,

c’est-a-dire

changent

la

sym6trie d’6nergie

des interactions entre les

spins

localises ou les

spins

des electrons de conduction. Les couches ont des

propri6t6s

de

sym6trie

axiale. L’existence de cette

sym6trie peut

etre

expliqu6e

par l’ordre local des

spins qui

se trouvent dans le

champ magn6tique

des moments

des

spins

des atomes voisins

[5].

Le mod6le d’ordre

dirig6

est le

point

de

depart

pour considerer theori- quement

1’anisotropie.

Dans la theorie des ondes de

spin,

les

propri6t6s d’anisotropie

sont d6crites a 1’aide

d’un

champ

effectif

d’anisotropie [6].

Introduisant le

parametre d’anisotropie

en fonction de la

position

du

plan monoatomique,

on peut 6tudier l’influence de

1’anisotropie

de surface dans les

ph6nom6nes

de reso-

nance d’ondes de

spin.

Dans ce

travail,

nous supposons le mod6le d’ordre

dirig6

au

voisinage

du

point

considere du r6seau. Une

anisotropie

infinie

correspond

a l’ ordre

complet

des

spins.

Une

anisotropie

tres faible permet d’ordonner les

spins

dans une direction

quelconque.

Les

propri6t6s d’anisotropie

peuvent etre d6crites a 1’aide d’un para-

mètre Y) ("’) qui

d6termine la

symétrie

de l’hamiltonien.

L’hamiltonien decrit les interactions entre les

spins

situ6s aux

points

du r6seau a 1’aide d’un

parametre

d’echange Jw’).

Ce

parametre correspond

a

l’int6grale

d’échange

dans le cas des

spins

localises.

Mais,

en

general,

ce

parametre peut

etre determine par les interactions indirectes

qui

tiennent

compte

des inter- actions entre les

spins

localises et les moments

magn6-

tiques

des electrons de conduction

[7].

Le para-

(4)

m6tre

J("") peut

aussi

repr6senter l’int6grale d’6change

effective

6quivalente

aux interactions

intra-atomiques responsables

de 1’existence d’etat

magn6tique

dans la

theorie des bandes

[7] :

il est une fonction de

l’ épaisseur

de la couche

[8].

L’hamiltonien est donne par :

H est le

champ magn6tique appliqu6, g

le facteur de Lande

multipli6

par le

magn6ton

de Bohr.

Sllj d6signe

la composante a E

(x, y, z)

du

spin

au

point

du r6-

seau

(vj).

Le

parametre d’6change J(’v)

et le

parametre d’anisotropie -(v’)

sont les

param6tres

de la th6orie.

Ils peuvent etre determines par les processus

physiques

decrits ci-dessus pour les couches minces id6ales.

Cepen- dant,

en raison de

l’importance

des processus techno-

logiques,

ils peuvent etre trait6s aussi comme des

param6tres phénoménologiques.

III. Ndthode du

couplage

constant. - La m6thode

du

couplage

constant est une des m6thodes les

plus d6velopp6es,

utilis6es pour d6crire les

propri6t6s magn6- tiques

des mat6riaux massifs. Elle est donnee par

Kasteleijn

et Van Kranendonk

[1]

et est

appliqu6e

sous des formes differentes par

plusieurs

auteurs

[9].

Elle est relativement

simple

et conduit a des resultats

corrects dans le cas des mat6riaux massifs. La m6thode du

couplage

constant, selon

l’opinion

de Martin

[2],

est

l’approximation

la

plus physique

de ces

probl6mes.

La theorie des couches minces

magn6tiques 6quiva-

lente a la m6thode du

couplage

constant peut etre formul6e de la

façon

suivante.

Une couche mince

ferromagnétique peut

etre consi- d6r6e comme un

syst6me

de

spins, qui agissent

entre

eux. Les interactions sont d6crites par 1’hamilto- nien

[1].

En

supposant

le mod6le de Valenta

[10]

base

sur l’id6e des sous-r6seaux de Neel

[11],

nous conside-

rons les

plans atomiques parall6les

aux surfaces comme

des sous-r6seaux

magn6tiques independants.

Cette

hypothese

sur les sous-r6seaux

magn6tiques indique

que la fonction d’onde de la couche mince ne diffère pas

beaucoup

de la fonction d’onde de 1’etat pour

lequel les

composantes z des moments

magn6tiques

des

plans

distincts ont des valeurs d6finies

[10].

L’6tat

d’6quilibre

du

systeme

est determine par le minimum de son

energie

libre par

rapport

a

chaque

sous-r£seau de la couche.

L’6nergie

libre F = kT ln Z est d6ter-

minee par les valeurs propres de l’hamiltonien

[1]

à

1’aide de la somme d’6tats Z = Tr

[exp (- -V’IkT)].

Cette somme calcul6e dans la

representation

des 6tats

propres de

chaque

sous-r6seau

prend

la forme Z = 7tv

Z,.

Les 6tats propres dans

chaque

sous-r6seau

peuvent

etre

groupes

par rapport aux valeurs de la

composante z

de tout le

plan.

Les valeurs propres de la

composante z

de

spin

total sont li6es au

parametre

d’ordre

Xv

d6ter-

min6 dans ce

plan.

En prenant ensuite en consideration le fait que le nombre d’atomes dans le

plan

est suffi-

samment

grand,

nous pouvons

appliquer

la m6thode du

couplage

constant pour calculer

Z,

dans

chaque plan separement.

En

r6sultat,

nous obtenons

1’expres-

sion suivante :

pour

1’6nergie

libre de la couche. La formule

[2]

est

d6crite a 1’aide du nombre

g(X,), qui

determine le nombre d’6tats

correspondant

a une valeur du para- metre d’ordre

Xv

et a une valeur moyenne de

1’energie de chaque plan : p

=

1 Ik T.

,

La valeur moyenne de

1’energie

du

syst6me

de

spins

dans le

plan v

peut etre

exprim6e

a 1’aide de la matrice

densité : P

= Z-1 exp

(- p3Q)

dans la

representation

de

produit

des fonctions de

spin

par

[1] :

ou

:YPvtJ. d6signe

l’interaction de type

(1)

entre deux

spins

situ6s dans les

plans v

et y. La matrice de densité

p vtJ.

est la matrice

reduite p

et peut etre

exprim6e

a l’aide

de l’hamiltonien

effectif _,Vle,

pour une

paire

de

spins :

Dans les mat6riaux

massifs,

tous les

spins

sont

6qui- valents,

alors que les

spins

dans les couches minces se trouvent dans des conditions différentes a cause de I’absence de

plus proches

voisins dans les

plans

super- ficiels. Ce fait

physique

rend diff6rents 1’hamiltonien effectif des mat6riaux massifs et 1’hamiltonien effectif des couches minces.

L’hamiltonien d’une

paire representative

des couches minces est une fonction de la

position

de la

paire

dans

1’epaisseur

de la couche. Du

point

de vue de la theorie

formelle,

le

probleme

est alors

analogue

a la situation rencontr6e dans la theorie de fluctuations du moment

magn6tique

des corps massifs

[12]. D’apr6s

cette ana-

logie,

1’hamiltonien effectif determine pour

chaque paire

de

spins

situes dans les

plans v

et y peut etre mis

sous la forme :

A

est la constante de

couplage

entre les

spins

situ6s

dans les

plans v

et {i.

Hv d6signe

le

champ

mol6culaire dans le

plan

v ;

Hv

ne

depend

que de v car ce

champ

est lie au

plan atomique

considere comme un sous-

r6seau

magnetique;

la

paire

est d6termin6e par deux

champs :

le

spin Svj

situ6 dans le

plan v

se trouve dans

le

champ Hv

et le

spin S,,j.

situ6 dans le

plan

[1. se trouve

dans le

champ Hv.

Le

probleme

est alors

analogue

à

la situation

pr6sente

dans la theorie des corps massifs

antiferromagnétiques [13].

(5)

L’hamiltonien

(1)

pour deux

spins prend

la

forme

[1] :

rrU

En

supposant

que

1’approximation

est celle de

l’interaction limit6e aux

plus proches voisins, 1’indice j’

d6signe

la

position

du

plus proche

voisin par

rapport

au

spin,

dans la

position j; l’indice

[.L

d6signe

les

plans

dans

lesquels

se trouvent les

plus proches

voisins par

rapport

a l’atome consid6r6.

Les fonctions propres

’Yi[J.

de l’hamiltonien

(5 a)

et les fonctions propres

Pi[J.

de l’hamiltonien

(6)

peuvent etre

exprimees

dans la

representation

du

produit

des

fonctions de

spin I k > qui prennent

la forme :

ou ni, m’ peuvent

prendre

l’une des

(2Sv + 1)

et

(2S(1.

-p

1)

valeurs de la composante z de

spin.

La

relation entre les fonctions dans ces deux

repr6senta-

tions est donnee par les matrices de transformation 6 et a :

Les matrices de densite p,,, dans la

representation

des 6tats propres de 1’hamiltonien

(5)

sont

diagonales;

les elements

diagonaux

sont donn6s par :

ou

Z,,, d6signe

la fonction de

partition

des 6tats

WQ’

et

EttJ.

sont les valeurs propres appartenant aux 6tats propres

’YitJ..

Si les valeurs propres de l’hamiltonien

(6)

sont

égales

a

E,,,,

la valeur moyenne de

1’energie

du

systeme

de

spins

dans le

plan v est

d6termin6e par :

E,; (p, [X,,])

1 _-

Le

parametre

d’ordre

Xv

dans

chaque plan, qui

est determine par les valeurs propres de la compo- sante z de

spin

dans tout le

plan,

peut etre maintenant

exprime,

de la meme

faqon

que

1’6nergie

moyenne, à 1’aide de la matrice réduite :

11 est lie a la valeur du

champ

mol6culaire dans le

plan

consid6r6. La valeur moyenne

d’6nergie E,

don-

n6e par

(3 b)

est une fonction des

parametres

d’ordre

pour les

plans

consid6r6s dont les

champs

mol6culaires influencent l’ ordre des

spins

du

plan

v.

Pour

qu’un système

soit en

équilibre,

il faut que

1’6nergie

libre soit minimale. Les

equations d’6quilibre :

d6crivent la distribution du

champ

mol6culaire dans la direction de

I’ épaisseur

de la couche et

permettent

de trouver la

temperature

de Curie.

La theorie

presentee possede

les

propri6t6s

limites

suivantes :

1)

Le cas des materiaux massifs : toutes les

6qua-

tions

(9)

sont les

memes,

les solutions sont alors mises sous la forme

X,

= X.

L’equation

pour X est la même que celle

d’Oguchi

et Ono

[9]

pour

quelconque

et

que celle de

Kasteleijn

et Van Kranendonk

[1]

pour

~ = 1.

2)

Le cas d’un

plan monoatomique :

nous obtenons

une

equation correspondant

a

1’equation

de la theorie d’un corps

ferromagnétique bidimensionnel;

3)

Le cas de

1’approximation

du

champ

moleculaire : de

façon analogue

a la m6thode du

couplage

constant,

nous pouvons introduire 1’hamiltonien effectif :

correspondant

a

F approximation

du

champ

mole-

culaire. Nous pouvons ensuite calculer les fonctions propres et les valeurs propres de 1’hamiltonien

(5 a),

la minimalisation de

1’energie

libre

(3 a)

conduit main-

tenant aux memes resultats que ceux obtenus par Valenta

[10]

dans la theorie du

champ

mol6culaire elle-meme

(les

resultats d6taill6s sont discut6s dans des

cas

particuliers

aux

chapitres suivants).

11 nous semble que les

propri6t6s

d6crites ci-dessus

sont un argument

temoignant

que :

1)

La theorie donne des resultats

qui

ne sont pas contradictoires avec les

suppositions initiales;

2) L’approximation propos6e

est

6quivalente

a

1’ap- proximation

du

couplage

constant dans le cas de

mat6riaux massifs.

Pour les sous-r6seaux d’ordre

antiferromagnétique,

la theorie peut etre

g6n6ralis6e

facilement de la

façon

donnee pour les corps massifs

[13].

11 faut seulement introduire deux

champs

mol6culaires pour

chaque plan monoatomique.

Les

probl6mes

des couches antiferro-

magn6tiques

sont discut6s en detail dans les cas

parti-

culiers aux

chapitres

suivants.

Comme

Kasteleijn

et Van Kranendonk

[1],

on a

suppose

que la constante de

couplage

A est

6gale

à

l’int6grale d’6change J.

Cette

égalité

est valable

pr6s

du

point

de Curie. En

general

la constante de

couplage

varie

[1]

et tend vers zero au zero

absolu,

donc

1’ap- proximation

du

champ

mol6culaire est valable pour T = 0.

L’approximation

du

couplage

constant ap- porte une correction

importante

pour des

temperatures proches

de la

temperature

de Curie ou de N6el. Les resultats pour les

temperatures

interm6diaires sont

situ6s entre les resultats obtenus a 1’aide de 1’hamil- tonien

(5 a)

et les resultats de

(5 b).

Ils sont obtenus

pour 1’hamiltonien

(5)

avec le

parametre

de

couplage qui

varie en fonction de la

temperature ;

ils ne peuvent etre trouv6s

qu’a

1’aide du calcul

num6rique.

Pour ces

raisons,

nous discutons le comportement des couches minces au

voisinage

de la

temperature

de Curie ou de

Neel et au zero absolu. Pour les

temperatures

interme-

diaires,

nous donnons les calculs

approximatifs.

(6)

IV. Couches minces

ferromagndtiques

avec

spin 1/2 (A = J).

- Nous consid6rons en detail des

propri6t6s

de couches minces

ferromagnétiques homog6nes

avec

une structure id6ale et avec

spin 1/2

dans

chaque point

du r6seau. Le type de structure et son orientation

(de surfaces)

sont arbitraires : elles sont caract6ris6es par la fonction

z(v, y) .

Les valeurs propres de

1’energie

calcul6es a 1’aide de

1’hamiltonien

(5 a) correspondant

a

l’approximation

du

couplage

constant sont donn6es par :

of 8£, == HtJ. :f:: H,.

Elles

correspondent

aux fonc-

tions propres

tY’2

=

crik I k >.

Les fonctions de

spins

dans la

representation

du

produit

de fonctions de

spins

sont

suppos6es

dans l’ordre

suivant : I + + >, - - )>, --- I - + ).

Les matrices de transformation cTi, prennent la forme :

et la matrice I

repr6sente

la matrice unite. Les valeurs propres de

1’energie

calcul6es a 1’aide de 1’hamilto- nien

(5 b) correspondant

a

1’approximation

du

champ

mol6culaire peuvent s’ecrire :

Elles

correspondent

aux fonctions propres

Ti

d6ter-

min6es par la matrice de transformation

(11)

pour sin m = 1.

Les valeurs propres de 1’hamiltonien

(6)

sont don-

n6es par :

I rr T

et la matrice de transformation

prend

la forme

(11)

pour sin = 0.

D’apres (3 b), l’énergie

de

paire

de

spins

est

6gale

a :

et

d’apr6s (3 a) 1’energie

libre du

syst6me prend

la forme :

et

XI, = f 1, -fl,. g(X)

est le nombre d’6tats corres-

pondant

a la valeur X du

parametre

et peut etre cal- cul6 pour les couches minces de

façon analogue

au

calcul du

parametre correspondant

a la theorie de Valenta

[10].

Le

parametre

d’ordre est lié à la valeur du

parametre

du

champ

mol6culaire dans le

plan

considere par la relation suivante :

L’énergie

libre donnee par la formule

(15 a)

et le para- m6tre d’ordre donne par

1’expression (16)

pour n -+ N sont

identiques

avec les formules

correspondantes

dans

la theorie de mat6riaux massifs

[1];

leur

dependance

de la

position

du

plan

dans la couche

disparait.

La

meme

correspondance

a lieu pour n =

1,

c’est-a-dire

une couche bidimensionnelle.

V. Couches minces

antiferromagnétiques

avec

spin 1/2 (A

=

J).

- La theorie des couches minces

antiferromagnétiques

est peu discut6e dans la litt6ra- ture, contrairement a la theorie des

propri6t6s

des

couches

ferromagnétiques.

La

plupart

des mat6riaux

antiferromagnétiques

pos- s6dent une structure

cristallographique

sc,

bcc,

et

hexagonale,

et un ordre

magn6tique

de

premiere

es-

pece [14].

Nous consid6rons donc les

propri6t6s

de ces

couches

antiferromagnétiques

avec

spin 1/2.

Une couche mince

antiferromagnétique

est consi-

d6r6e comme la

superposition

de n

plans

monoato-

miques parall6les

a ses surfaces. En

plus,

il existe deux sous-r6seaux dans

chaque plan

individuel a cause de l’ordre

antiferromagnétique.

La structure est d6ter- minee par la fonction

z(v, t).

Les

plus proches

voisins

sont maintenant

dirig6s

en sens

oppose

au

spin

considere.

Chaque

sous-r6seau de l’ordre

antiferromagnétique

peut etre examine comme un

plan ferromagnetique;

les sous-r6seaux

antiferromagnétiques

peuvent etre

pris

en consideration a 1’aide de la m6thode

appliqu6e

dans

le cas de materiaux massifs

[13].

Les

champs

moleculaires dans les sous-r6seaux

antiferromagnétiques

dans

chaque plan monoatomique

sont de meme

grandeur, dirig6s

en

sens

opposes

et ont la meme distribution dans

1’espace.

L’hamiltonien du

systeme

des sous-r6seaux

prend

la

forme

(1)

pour le

parametre d’6change n6gatif.

L’ha-

miltonien effectifde

paire

de

spins peut

etre

exprime

par:

a

F approximation

du

couplage

constant et :

a

F approximation

du

champ

mol6culaire.

(7)

Les valeurs propres de

1’energie

calcul6es a 1’aide

de 1’hamiltonien

(5 c)

sont donn6es par :

Elles

correspondent

aux fonctions propres

’Yi

=

Cyik I k >.

Les matrices de transformation 62k

prennent

la forme

(11)

pour :

-

Les valeurs propres de

1’energie

calcul6es a l’aide de 1’hamiltonien

(5 d) peuvent

s’6crire :

Elles

appartiennent

aux fonctions propres

Ti

d6ter-

minees par la matrice

(11)

pour sin 6) === 1. Les valeurs propres de I’hamiltonien effectif

correspondant

a l’hamiltonien

[6]

sont donn6es par :

et la matrice de transformation

(11) prend

sa forme

pour sin w = 0.

A 1’aide des formules

(17)

et

(19), compte

tenu de

1’6quation (36),

nous obtenons

1’expression

suivante

pour

l’ énergie

de

paire

de

spins :

ou f d6signe

les elements

diagonaux

de la matrice

(8)

dans la

representation

des fonctions propres pour les couches

antiferromagnetiques. L’énergie

libre du sys- t6me est alors de la forme :

ou

XVIl- == ( f v -f4,)

sin to et la fonction

g(x)

a la

valeur donnee

precedemment (15 b).

Prenant en consideration

1’equivalence

entre les

valeurs absolues des

champs

mol6culaires de deux sous-r6seaux

antiferromagnétiques,

le

parametre

d’or-

dre peut etre introduit seulement pour les

spins

de

sous-r6seaux

differents;

il est determine pour

chaque plan monoatomique.

11 est lie a la valeur du

parametre

du

champ

mol6culaire dans le

plan

considere par la relation suivante :

11 est facile de montrer que les

equations (21)

et

(22)

pour n = 1 et n = N se r6duisent aux resultats

correspondants

dans la theorie des corps bidimension- nels ou des matériaux massifs

[13].

VI. Cas ou la constante de

couplage

est

egale

à

zero

(A = 0) .

- Dans ce cas, a 1’aide des valeurs propres

(12),

le

parametre

d’ordre s’6crit :

L’6nergie

libre

(15)

se r6duit a :

Les

equations d’equilibre (9)

peuvent etre 6crites

sous la forme :

ou

l’expression E z(v, fl.) S, > jg-I correspond phy-

03BC

siquement

au

champ

moleculaire

agissant

sur

chaque spin particulier.

De la meme

façon,

nous pouvons obtenir la valeur du

parametre

d’ordre des couches

antiferromagné- tiques :

En minimalisant

1’energie

libre par

rapport

aux

parametres d’ordre,

nous obtenons les

equations d’équi-

libre sous la forme suivante :

si le

parametre

d’ordre est determine pour le sous-

réseau

(-p)

par rapport au sous-r6seau

(-).

De

plus :

si le

parametre

d’ordre est determine pour le sous-

r6seau

(-)

par rapport au sous-r6seau

(+).

Le para- m6tre

Hv(+) = E z(v, y) ( S(l) > Jg-1 correspond phy-

03BC

siquement

au

champ

mol6culaire

agissant

sur

chaque

spin particulier

dans le sous-r6seau

(+).

(8)

Les

equations (26), (28

a,

b) g6n6ralis6es

pour une valeur de

spin

arbitraire peuvent etre 6crites sous la forme :

oii s

repr6sente

un indice relatif pour

chaque

type

d’6quation (0, +) .

Au

voisinage

de la

temperature

de Curie ou de

N6el,

les

equations (29)

se r6duisent au

syst6me d’équations :

qui peut

etre resolu

analytiquement

sous deux formes :

valable pour des couches

ferromagnétiques ayant

une

structure

cristallographique

dans

laquelle

les

plus proches

voisins ne sont

placis

que dans les

plans

les

plus proches

du

plan

considere

(par exemple,

Fe

(100),

Ni

(111),

Co

(0001),

Sc

(100)).

valable pour des couches

antiferromagnétiques

et

ferromagnétiques

avec une structure bcc

(100).

La

constante ( S >

est li6e a la valeur moyenne de 1’aimantation de la couche par la relation :

Du

point

de vue

physique,

les solutions

(31

a,

b) repr6sentent

la variation de 1’aimantation

spontan6e

dans la direction de

1’epaisseur

de la couche au voisi-

nage de la

temperature

de Curie ou de Neel. Le

systeme d’6quations (30) poss6de

des solutions différentes de zero au-dessous d’une

temperature qui repr6sente phy- siquement

la

temperature

de transition de

phase.

La

temperature

de Curie est donnee par :

avec les memes

hypotheses

que pour les solutions

(31 a).

La

temperature

de Neel peut etre 6crite sous la forme :

valable pour des couches

antiferromagnétiques

et ferri-

magn6tiques

avec une structure

cristallographique

bcc

(100).

11 est bon de remarquer que les resultats

(29)

obtenus

a 1’aide de

l’approximation

ou la constante de

couplage

est

6gale

a

zero,

sont les m6mes que les resultats obtenus par Valenta

[11]

dans

l’approximation

du

champ

mol6culaire pour les couches

ferromagnétiques.

Ce

fait nous permet de conclure que :

1)

Nos

suppositions physiques

ne sont pas contra- dictoires avec les

suppositions

faites dans la theorie du

champ moleculaire;

2)

Les resultats

num6riques

donn6s par Valenta pour la

temperature

de Curie

peuvent

etre

exprim6s

sous la forme

analytique (32 a),

tres

simple.

VII. Variation de 1’aimantation

spontan6e.

-

L’aimantation

spontan6e

est d6finie par :

d’apres [3],

la definition de la valeur moyenne de 1’aimantation de la couche

prend

la forme :

qui

est en accord avec les definitions utilis6es habituel- lement

[15].

Les valeurs

X,,,

sont donn6es par les

equations d’6quilibre (9).

Dans le cas ou la constante

de

couplage

est

6gale

a

l’int6grale d’échange,

les

valeurs de

X,,, peuvent

etre trouv6es facilement au

voisinage

de la

temperature

de transition de

phase.

Compte

tenu de

(15), le systeme d’équations d’équi-

libre

(9)

est alors

equivalent

aux

equations :

Z = 1 -p e-fjJ ch

(/) d6signe

la somme d’6tats

pour

Hv

= 0 et P = 2e -fjJ sh

(TJJ) / (TJJ).

Les solu-

tions sont de la forme :

ou la constante oc est d6termin6e par la condition d’existence de solutions differentes de zero :

X

d6signe

une constante de normalisation. Les

6qua-

tions

(37)

determinent en meme

temps

la

temperature

de Curie.

(9)

Pour un nombre de couches n suffisamment

grand,

nous pouvons mettre ce z

TU/yz.

Dans le cas

de 11

=

1,

nous pouvons écrire la solution de

(37)

sous la forme

approximative

suivante :

La formule

(38)

pour n = 1 et n = N se r6duit aux

resultats connus de la theorie de corps bidimensionnels

et de mat6riaux massifs

[1].

De la meme

façon,

nous

pouvons discuter des

propri6t6s

des couches antiferro-

magn6tiques

compte tenu de nos resultats

(17), (19), (21). (22).

°

Au zero

absolu,

la solution exacte de

(33)

est donnee

par

M - N2 n.

La valeur moyenne

(33)

au voisi-

p

2

Y

( )

nage de la

temperature

de Curie peut etre

exprim6e

par :

Dans le cas de

temperatures intermédiaires,

une

solution de

(33)

ne

peut

etre obtenue que

num6rique-

ment. Nous proposons ici la formule

approximative

suivante :

Fie. 1. - Aimantation

spontan6e

en fonction de la tem-

p6rature :

1, valeur moyenne de 1’aimantation dans

l’approximation

du

champ

moleculaire ; 2, valeur moyenne de l’aimantation dans

l’approximation

du

couplage

constant [1] ; 3, valeur moyenne de l’aiman- tation basee sur la formule

(41) ;

4, valeur moyenne de 1’aimantation basee sur la formule

(42) ;

5, valeur moyenne de 1’ aimantation basee sur la formule

(41)

pour le nombre des

plans n

= 3 ; 6, valeur moyenne de 1’aimantation basee sur la formule

(42)

pour le nombre des

plans n

= 3; o,

points expérimentaux

n N 3

[17].

qui

satisfait le

comportement asymptotique

d’une fonc- tion M inconnue. Etant donne que l’on connait à l’aide de considerations

num6riques

que la fonction M est une fonction monotone et

d6croissante,

il semble

que cette fonction soit bien

approchee

par

1’expres-

sion

(41).

La

figure

1 montre le

comportement

de la fonction

(41)

en

comparaison

avec les courbes de 1’aimantation

spontan6e

de la theorie du

champ

mole-

culaire et du

couplage

constant. En tenant compte ensuite de la m6thode

d’itération,

la solution de

(33) prend

la forme :

Cette courbe

(42)

est

compar6e

avec les resultats

num6riques

sur la

figure

1. En meme

temps,

elle nous informe sur la

precision

de

F approximation propos6e.

On peut

voir,

a l’aide de

(42),

que la m6thode d’itéra- tion est convergente.

Les

plus grands effets,

les

plus

lies aux couches

minces, apparaissent

au

voisinage

de la

temperature

de Curie. Dans cette

region,

la theorie

[16] pr6dit

la

variation de 1’aimantation

spontan6e

dans la direction de

1’epaisseur

de la couche. Dans la theorie

presentee,

cette distribution est d6crite par la formule

(36).

Elle

est

compar6e

avec les resultats de la m6thode du

champ

mol6culaire et de

l’approximation

de Bethe-Peierls- Weiss

[16] ( fig. 2).

L’aimantation

spontan6e

des couches

superficielles

diminue

plus

vite que celle calcul6e a 1’aide des m6thodes de Pearson et de Valenta. Les courbes de

FIG. 2. - Variation de l’aimantation dans la direction de

l’épaisseur

de la couche. Reseau sc

(100) :

1, methode du

couplage

constant

(T ,;-,

Tc =

1,79) ;

2, methode de B.P.W.

(T N

Tc = 1,76,

[16]) ;

3, methode de Valenta

(T To

= 2,9,

To =1= To) ;

4, methode de Valenta

(T Te)

Tc est la

temperature

de Curie

calcul6e dans

1’approximation

du

couplage

constant;

Tm,

la

temperature

de Curie calculee dans

1’approxi-

mation du

champ

mol6culaire ; T

d6signe

une

temp6ra-

ture au

voisinage

de la

temperature

de Curie.

(10)

variation de l’aimantation obtenues dans les modeles de Pearson et du

couplage

constant sont

plus proches

l’une de 1’autre que la courbe

pr6dite

par la m6thode du

champ

mol6culaire.

VIII. Point de Curie. - La

comparaison

des r6sul-

tats de la theorie

presentee

ici avec des resultats

experi-

mentaux peut se faire a la

temperature

de

Curie, l’une

des

propri6t6s

fondamentales des couches minces. Ce choix

est justifie

par le fait que la m6thode du

couplage

constant est

sp6cialement

valable au

voisinage

de la

temperature

de Curie. Nous prenons en consideration les resultats

experimentaux

obtenus par Gradmann

et Muller

[17]

pour des couches monocristallines cor-

respondant

mieux au mod6le de

plans

idealises que des couches

polycristallines.

En meme

temps,

nous

comparons nos resultats avec les resultats des autres

theories.

FIG. 3. -

Dependance

de la

temperature

de Curie en

fonction de

l’épaisseur

de la couche. Reseau sc

(100) :

1, methode de Valenta ; 2, methode

presentee (q

=

1).

FIG. 4 -

Dependance

de la

temperature

de Curie en

fonction de

l’épaisseur

de la couche. R6seau f cc

(111 ) :

1, methode de Valenta; 2, m6thode

presentee (7j

=

1).

Le tableau I montre que la methode du

couplage

constant, relativement tres

simple,

permet d’obtenir presque les memes resultats que des

approximations

d’ordres

plus

6lev6s. La

temperature

de Curie en

fonction de

1’epaisseur

de la couche est

repr6sent6e

par les courbes des

figures

3 et 4 pour des structures

cristallographiques

diverses. La courbe de la

figure

5

repr6sente

la

temperature

de Curie en fonction du

parametre d’anisotropie. Enfin,

nous discutons de la

temperature

de Curie pour la structure

bcc,

avec

orientation

(100),

en fonction de

1’epaisseur

de la

couche

( fig. 6).

La discussion de resultats

experimen-

taux faite par Gradmann et Muller

[17]

conduit à

la conclusion que les

points experimentaux

se trouvent

au-dessous de la courbe 4

( fig. 6). Donc,

nous pouvons voir que

1’approximation

du

couplage

constant

pr6dit

bien les valeurs mesurees.

TABLEAU I

COMPARAISON ENTRE TEMPERATURES DE CURIE CALCULEES A L’AIDE DE MÉTHODES DIVERSES

(1)

Pearson, 1965

[16] (nombres

obtenus a 1’aide de la

courbe).

(2) D’a,pres

Gradmann et Muller [17].

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