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L'énergie en Bretagne : bilans 1975-1980, perspectives à l'horizon 1990

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L’énergie en Bretagne : bilans 1975-1980, perspectives à

l’horizon 1990

Maurice Baslé, Jean-Pierre Boude, A.F. Dayon, G. Darlot, C. Le Calonnec, F.

de Oliveira, . Groupe d’Études Des Systèmes Industriels

To cite this version:

Maurice Baslé, Jean-Pierre Boude, A.F. Dayon, G. Darlot, C. Le Calonnec, et al.. L’énergie en Bretagne : bilans 1975-1980, perspectives à l’horizon 1990. [Contrat] 1982. �hal-02857781�

(2)

l

uN

IY

ii

RSI

.

DE

IIIiNN

IiS I

GRouPE

n'ÉtullEs

Dtrs

SYSTÈ;\IES

I}iLT U STNI.ELS

{4.o'do

,ftou'

*o,

leJ;

-1[;'<'

-L'IINEnGIE EN BR.ETAcNB

Bilans

1975-1980

Perspectives

à

lrhorizon

1990

EEude réa1isée par

t{.

BASLE,

J.P.

BCUDE,

A.F.

DAY0N,

J.M.

Rrr/ALt,AND avec La

partici"pation

de

(|.

DARLOT,

C.

LE CALOII'IIEC,

F.

<ie OLIVEIRA

Rapport

réalisé

pour le

Ilinistère

de

1'Energie

(*ésu

n

E

)

(3)

INTRODUCTION

GENERALE.

Le

présent rapport

est

le

résultat

d'une

étude

courte

réalisée

à la

de-mande

de

Monsieur

le

Ministre

de

I'Energie

sur tè

bilan

et

les

perspec-tives

de

I 'éne rg

ie

en B retagne

-

( 1 )

-Les bilans énergétiques régionaux

font

appel

à

une méthodologie

et

des

sources

qui

sont fiables mais

qui

demandent encore

à être

améliorés(2). Les perspectives

à

I'horizon 1990 relèvent

d'un travail

plus cornplexe,

faisant intervenir. non seulement une meilleure connaissance

du

présent,

mais aussi u rnr appréciation des potentiels énergétiques disponibles

dâns des dornaines no(rveaux

et

une explicitation des variables de commande

susceptibles d'influencer,

dtinfléchir

ou.de transformer. les données éner-gétiques sur un horizon dfune dizaine drannées

(3).

Ce

travail

ne peut

donner

lieu,

par exemple,

à

une détermination unique

de la

consomma-tion

f inale énergétique

en

1990. Seule, une exploration ducharnp des

pos-sibles

est

justifiée qui

conduit

à

la

construction de variantes.

Ces

va-riantes

sont,

ici,

déf inies

de

manière

particulière

:

I'environnement

économique

et

social régional

en

1990

n'a

pu

être défini

avec précision;

le

travail

a

consisté

à

manipuler

de

manière précise les instruments de

la

politique économique susceptibles d'influencer

la

consomûlation finale énergétique

:

politique plus

ou

moins active d'écononries drénergie;

po-litique

de

révélaticn

et

cj'utilisation

des potentiels drénergies ncuvelles

et

renouvelables, politique de substitutions

entre

éncrgies classiques

(produits pétroliers

en

régression

le

plus souvent, charbon, électricité

et

gaz).

Dans une première

partie

du

rapport,nouspré-sentons une rétrospective Ce

la

consommation énergétique au cours des

cinq dernières années (1975-1980) pour

la

Bretagne

à

quatre départe-ments, mais aussi pour

la

Bretagne

à

cinq départements, en prenant en considération

la

Loire Atlantique.

Cette double rétrospective, outre

son

intérêt

propre,

a

le

mérite de conduire

à une interrogation

sur

le concept d'autonomie énergétique régionale (pcurquoi considér'er les choses

au .niveau des régions administratives

et

pou rquoi ne pas envisage

r

éga-lement

un espace

éccnorniquement mieux déf

ini

-qui

resterait à

déf

inir-et

éventuellement plus large, comme

le

grand Ouest).

1

/

t,lous re;nercions tout particulierement

ici

toutes Ies personnes qui nous cn

t

aid a

recueillir

l'information et à aliser cette étude dans un d6lai aussi bref. Ari

ulièrement apprécié

la

collaboration de I'liIe lAILPIt0, M. OUiLME.

- Iiveau mat6riel

r

00us avons par

ti

d€-.M.t. ItCRAli0,

ii.

LAV0LiE

ei

de

(Z) ct t'iétnodolcAie de

la construciion

des biians énergétiques

ct

des tableaux de

ven-tilotion

des consonmations (annexe

1).

Sur les statistiques 6nerg6tiques régionaies,

voir la bibliographie et

la

note sur les probiàmes statistiques rencontrés (annexe 1).

())

Srr les nrodèles oré-existants pour ltévaluation de 1a demande future d'ônergie,

il

faut se reporter aux travaux des chercheurs de

IrI.t.j.E.

(institut

économique

et juridiquc de lr6nergie) à eRfHOgL[,

et

en particulier au modèle l,itDtt qui nta pas

(4)

PLAN

du

RAPPORT

FINAL

lntroduction Générale

Première

Partie:

Bitan

énergétique en Bretagne

î

1

I

7 5

-

1

I

B 0

'!.

La

production énergétique régionale

2.

La

consommation énergétique

finale de

la

Bretagne

:

analyse

globale.

3.

Conf rontation des ressou rces en énergie

et

des utilisations

au niveau global

et

Par Produit

4.

Analyse

de la

structure

et de

l'évolution

de

la

structure

de

la

consommation énergétique finale.

5.

Analyse

de la

consommation énergétique selon les secteurs

utllisateu rs.

6.

Analyse croisée

de

la

consommation énergéiique selon les

secteurs utilisateurs

et

les produits.

7.

Conclusion

de la

première partie

lll

Deuxième

Partie

:

Perspectives Ce consommation énergétiqr.re

finale

en Bretagne

à

lrhorizon 1990

Une ana lyrse des besoins se

lon

les secteu rs.

La construction cjes variantes

La

superposition de varianles sectorielles compa'tibles et

les résultats obtenus pour les va.ria.ntes globalts.

lV.

Conclusion générale.

V.

Annexes

ANiltXt 1.

1.

statistiques et bilanr 6nerg6tiques régionaux

2.

il6ments de nré thodoiogie pour les bilans

,.

llote reiative aux difficultés drordre statistique Arititxt 2.

1-

méthodclogie par secteurs

2.

Résultats par secteurs

t.

[es contrainies

t.

Superposition des points extrômes obtenus avec les diff6rentes

variantes. 1

2

(5)

Première

Partie

(6)

7

La

PRODUCTION d'ENERGIE en BRETAGNE :

Production

primaire

et

production

dérivée'

1.1.

DETINIIIOIIS

RITENUTS

Quatre productions d'énergie sont

facilement

recensables :

0

les combustibles minéraux solides (charbons, dérivés),

0

les produits pétroliers,

y

compris

le

gaz de -pétrole liquifié,

0

le

gaz'

0

t lec t ric ité

Iableau

n'1

Evaluation de

la

production prinaire et dÉriv6e

Unité K.TEP cMs Produits pétroliers 6az

lotal

cornbustibles Electricité TOÏAL GTI|TRÂt

t

Produits pétroliers S0URCE: Iableauxlet

az

+ electrlclte. e lrAnnée statistique. +9 2d

On remarque immédiatement que

le

traitement

des autres productions drénergie ne peut

être identique.

Ne sont pas recensées

de

manière

précise les productions d'énergie provenant

du

bois,

de

la

récupération

-"-

{o-s ordures ménagères,

de

la Biomasse, des micro-centrales exploitées

par des

particuliers,...

Certains éléments peuvent apparaftre

ici

comme

négligeables, mais pas

tous.

Le

bois'et

la

récupération des ordures ménagères,

par

exemple, nécessitei'aient

un

investa.ire plus méticuleux

pour

établir le

bilan

et

encore plus pour

tracer

des perspectives.

1980 1 21\ ?3?,5 1 \51,5 19?5 8r 4 Bretagne à 5 départe-ments. etagne à d6pa r te-ments \7 1 082 85 ?\1,1 2 500,5 9185,7 ', 0 7 2'rBr 1 Bretagne à 5 d6part. Bretagne à 4 départ. 6 877 82

(7)

8.

pour

le

recensement desmicro-centrales exploitées

par

des particuliers,

on peut consulter

l'étude de

I'Etablissement Public Régional de Bretagne publiée en octobre 1981

Par ailleurs, on

définit la

production'd'énergie, en Bretagne' comme la

somme des irroductions primaires

de

di'lerses natures

et

des productions dérivées. sr:nt considérées comme productiors primaires :

0

les productions directement issues cle gisements (charbon ou gaz

ou pétrole

extraits).

Elles

sont

nulles en Bretagne

de

1975

à

19E0.

0

La

production

d'électricité à partir

d'énergie hydro-électrique ou marémotrice

qui

existe en. Bretagne.

.

0

La

production

d'électricité à partir

dturanium frança!s ou importé

qui est

considérée dans

toutes

les statistiques comme une

produc-tion

primaire

et

non comme une

production

dérivée

à partir

drune

.

production nationale ou

d'une

importation druranium- Est ainsi

bomptée en production

primaire,

la

production

de la

centrale de

BRENN ILIS.

Sont considérées comme production dérivées :

0la

production d'agglomérés

à partir

du charbon,

0

la

production de

fuel

lourd,

de fuel

domestique,

de f'lel

et

autres (carburants)

à partir

du pétroie

brut

dans des

lations

de

raf f inage.

0

La

production de gaz dans les cokeries, ou

à partir

d'hydro-carbures liquides ou

à partir

de gaz naturel.

Ce sont des activités

qui,

elles, sont présentes en Bretagrie, même si

leur champ

a

pu

varier considérablement (voir ci-dessous).

Enfin, on s'intéresse

ici

à la production effectivement réalisée au cours

des différentes années

et

non au potentiel de production. Les diverses

capacités de prociuction installées pour les diverses énergies

ont

été

uii-lisées

de

manière variable dans

le

temps

et

pendant une durée également variable, en f cnction Ces

besoins

et

des choix économiques (coûts

rete-nus pour chacune des productions primaires

et

dérivées,...etc)

et

disoo-nibilités

techniques.

On retiendra seulement

ici

ies donnée.s pour 1979

et

pour la

.Bretagne

à

quatre départements:

'''-'

'

puissance

installée

120 MW puissance

garantie

96

MW

' production

1

086 MW / lége i'

(8)

instal-9.

1

2.

CaractÈres g6néraur de

la

production 6nergétique

bretonne recensée de 1975 à 19S0

La

production énergétique

totale

ainsi

définie

représente

1

451 K.TEP

.n

ig75

rt

248 K.TEP

en

1980 dans

la

Bretagne

à

q.uatre départements

ifl ;B

a36 K.TEP

en

1975

et

9

385 K.TEP

en

1980 (non compris

ies éomUustibles minéraux solides) pour

la

Bretagne

à

cinq départements.

Deux caractères spécif iques

attirent

lrattention

:

a.

Etle

est

ptutôt

régressive

et

instable

sur

la

période

1975-1980. Les

taux de

croissance annuels pour

la

Bretagne

à

quatre départements passent

de

O.5 % en 1975176

à

+3-1 % Oe 1976

a

1SZZ

et

surtout

à

35.2 % en 1977178

et

-

51

2

?6

de

1978

à

1979, tandis qutintervient une chute

brutale

pendant I'année

1980

(cf

tableaux

N"s 1

et

2).

pour

la

Bretagne

à

quatre.départements,

cette

instabilité

s'explique par

la

ferrr,etrre àu

la

raffinerie de

VEFIN

sur

SEICHE (SS)

et

lrarrôt

de

la

production de gaz consécutif aux

efforts

de développement

du

réseau

du gaz

naturel-Elle

ne

résulte pas

de la

f ermetu

re

de gisements, puisque

ceux-ci

sont

inexistants, mais

de

la

substitution programmée

entre

ressources

diffé-rentes. L'aggloméré

produit

(production dérivée)

est en

régression de

1975

à

1978,

le

pétrole

produit

(production dérivée) chute

en

1979, en

même temps que

la

production de gaz

(production

dérivée).

Ces mouvernents

ont

pou

r

contrepartie

un appe

I

inégal

et

variable aux

ressources extérieures aux quatre départements (appel mèsuré

à

pa.tir

des définitions déjà cionnées des notions de production prinraire

et

de

la

produciion dérivée

;

cf

annexe

:

tableaux des

bilans)

:

.

importations en provenance

de

t'étranger.

En

réalité, la

Bretagne à quatre départements

n'utilise

pas ces inrportaiions

de

marrière

crois-sante

de

1975

à

1978. Elles sont

de

plus en ph.rs réduites pour

le

char-bon

et

les produits pétroliei's

(3

037 K.TEP

en

1975, 2

S55.K.îEP en

1978

et

2

000 K.TEP

en

1980.).

"

Soldo des échanges avec les autres régions.

C'est à ce

niveau que

s'opèi-ent les compensations. Les entrées nettes repérées positivement dans les bilans énergétiques (alors

qu'il

s'agit

de

déf

icits)

cjiminuent

pour

les proCuits

pétroliers entre

1977

et

1978 puis srenvolent après la

fermeture

de la

raffinerie de

VERN sur SEICHE,

en

1979

et

1980, (ZOS X.TEP en 1977,

2

200

en

1980).'Les entrées

nettes

de gaz crois-sent assez vivement avec

le

remplacement

de

la

production dérivée sur

place

par le

gaz

naturel.

Elles passent

de

94 K.TEP

en

1975

à

167 en

1978

et

297 en 1980. Les entrées nettes

d'électricité,

importantes en niveau pour !a Bretagne

à

quatre '..départements, croissent

à

un

rythme '--..'moins rapide que les entrées nettes de gaz. Elles représentent 831 K.TEP

en

1975,'l

210 en 1978

et

1

384

en

t9B0

et

snnt

donc inférieures aux

1 0n ne comprend pac les nouve CS installations de 1981, en Particui

turbines à gaz de BRiIIllILIS

et

KIRIN0N (29).

(9)

10.

importations f rançaises.-de-9h?lb_ol ou pétrol.e

à

destination des quatre

JJputt.r.nts bt.iont

Q

200 K.TEP en

1960)

ou entrées nettes de

pdirote en provenance des autres régions

(Z

200 K.TEP

en 1980).

b.

La

production énergétique

de

!a

Bretagne

a

un niveau, une évolution

et

une structure complètement opposés

si

I'on considère

ta

Eretagne

à

cinq départements.

(Cf

tableaux n"

1

et 2

et

I'annexe

:

tableaux des

bilans)-La production globale (non compris les combustibles minéraux sotides)

est

de

I

346 K.TËP.

en

1975

et

de 9.385 K.TEP en

tgB0 (+1 O3g K.TEP

et

+2.4 % en

taux

annuel de croissance moyen).

La

croissance

de

cette

production

est

forte

en

1975176

et

instable ensuite

+

4.7 %

sur

1976177,

-5.9

%

sur

1977178, +12.6 %

sur

1978/79, -15.8 ?/"

sur

1979/80.

cette

instabilité

qui est

moins

forte

que pc'ur

la

Bretagne

à

quatre départements s'explique

par

les choix opérés pour ceux-ci.

(Voii

plus

haut).

La

Loire

Atlantique

subit

en'î976,

1978

et

1979, Ces mouvements accélérés puis freinés

de la

production

et

a

une production (primaire

et

dérivée) plus stable pour les autres années.

Cette dif f érence f ondamentale, au niveau des récapitulatif

s de

la

produc-tion

primaire

et

dérivée, pour les quatre

et

les cinq départenrents, pose

la

question

du

cadre

à

retcnir

pour

dtablir

les bilans régionaux. Les

es-paces administratifs ne sont pas en eux-mêmes pertinents pour les

ciues-tions énergétiques. Les bilans énergétiques régionaux devraient pltrtôt

être

établis

à

une échelle plus large correspondant

à

un véritable sous-ensemble humain, économique

et

social

(cf

l'étude

"Energie

et

Régions.

Production

et

consommation

:

perspectives 1985-2000"

du SESAME

pour

la

DATAR, publiée

en

1980 dans

la

collection "Travaux

et

Recherches

de prospective"

,

N"79,

de

la

Documehtation

Française. Le

découpage

retenu

comporte

9

grandes

régions;l'Ouest

regroupe

la

Bretagne, ies

Pays de

Loire

et

le

Poitou-Charentes.

Le

bilan énergétique obtenu avec

(10)

11.

II.

LA

CONSOI\4MATION ENERGETIQUE FINALE CN BRETAGNE'

Une analYse globale

En niveau,

cette

consommaton représente

4

300 K.TEP

en

1975

et

5

214 K.TEP en 1980, Pour

la

Bretagne

à 4

départements

(6

21g

et

7

761 K.TEP pour

la

Bretagne

à

cinq départements. En conséquence,

entre

1975

et

1980,

la

consommation f inale

éner-gétique en Bretagne

a

augrnenté suivant

un

taux

de

croissance

an-iuut'*oy.n

Ue g--gZ %.

Si

I'cn

ajoute

la

Loire

Atlantique,

ce

taux

de croisiance

esta

lors de 4.5 %

(voir

tableau no2).

On

note

immédiatement que, su

r

lLensemble

de la

période,

la

part

de

la

Bretagne dans

ionsommation énergétique

finale

naticnale

niu

qr.

trèJ

tégèrement augmenté, passant

de

2.6 Y"

de

ta

consom-mation française en

1975 à

2-7

É

en

1980. (Par

contre,

avec la

Loire

Atlantique

,

la

consommation régionale dans

la

consommation

nationale

passe alors cje 3.7

à

4.1 %). Ceci

est

en accord avec les

données

sur

le

faible

poids

de

I'industrie

en ôretagne

et

la

faible importance des industries

utilisatrices

d'énergie dans

le total

de

lrindustrie.

Ceci

dit,

une observation plus f ine

de

l'évolution

de la

consommation

finale

globale montre que

celle-ci

rtta

pas

été

régulière

sur

lren-sentble

de

la

période.

ll

est, en

effet,

possible

de

faire

apparailre une

première

sous périede

qui

va Ce 1975

à

1978' au cours de

laquelle

la

consommation

finale

énergétique

a

augmenté

très

rapide-ment

(+

5.96 % en taux de croissance annuel moyen

en

BretaEne

à

quatre départernents, 5 -34 %

en

Bretagne

à

cinq départements si fron prend en considération

la

Loire

Atlantique,

cf

tableau n"2),

et

une deuxième sous période

qui

ccnnaft une quasi stagnation en 1978-1979

(au

moins en Bretagne

à

quatre départenrents)

:

au cours

de

cette

deuxième sous

période, le

taux de croissance annuel moyen

ntest

plus que de 0.93 % contre 2.6

%,

Si

I'on

ajoute

la

Loire

At lan t iqu e

Ce ralentissement

de

la

croissance

de la

consommation énergétique

finale

s'est

surtout produit

entre

1978

et

19E0. En

effet,

le

tableau

no3 montre qu'en Bretagne,

le

taux

decroissancede

la

consommation

énergétique

finale

entre

1978

et

1979 est

de

3.8 %. Par contre, entre

1979

et

1980,

il

y

a

un

net

ralentissement

de

la

consommation,

celle-ci

passant de

5

314 K.TEP

à 5

214 K.TEP,

soit

un taux

de croissance

négatif de

1.9 %. Diminution qui .ne se retrouve pas

en

Bretagne

(11)

),J

RAPHIQUE I.J"1

I

12.

ION COI'IPAREE DE LA PRODUCTION ENERGETIQUE

RETAGNE A

4

DEPARTE.IIENTS ET EN BRETAGNE A

5

DEPARTEI'IENTS .l I I ;r' I .t UT

li

EVOL ii''-' ,1 l:i i I I I I r-I t-. I : f-I I I i .- 1."- i... '...-, ..-t....i.--,'-.---'1---;^--t- -'' 'i-.- t -'r" 0 0 P ----;''t""' rodui ..:'..| 1iers. épartem at)v -I I { I I ii j ...t...-, il: r:'_ r__'_l i._...1...i. .l i

:l

I --{ I "'l !. i.. .,.t..-. '''1 ''' 0 r0 )0 I -1-*- !il i

ElecÈricité

Bretagne

à 5

départements

r,,)lt.êt'Db'lI |-?' t -t"-"rdll' _tD da Itt Attta'

Produits

pétrolier

:-3:"-':*s

J'-'

I )0 )0 )0 )0

ElectriciEé

Bretagne

à 4

département

-+4tFÉ"æ@.dÊl' s

l.

I I I -..t'I I ',.1 "- -i--: ,. .t-.. ',-',.1.,.-. -.ti.._, I 97s t876 lg77 I 978 t979

t980 . i

Annces

(12)

13.

de

la

croissance,

la

consommation f inale énergétique passant de

7

364

à 7

761,5

K.TEP

de

1979

à

1980,

soit

un

taux

de croissarce

de

1.4 %

En résumé, après avoir connu un

taux

de ci'oissance assez élevé,

jusquren 1978,

et

à un

rythme comparable pour

la

Bretagne

à

quatre

cornme

à

cinq départemenis,

la

consomrnation

finale

énergétique

a

décliné

de

1978

à

1980,

ce

déclin

éiant

plus marqué

pour

la

Bretagne

à

quatre départements 'que pour

la

Bretagne

à

cinq

dépar-tements. A

noter

que ce

déclin peut recouvrir

plusieurs phénomènes

la

croissance économique

ralentie...,

ou le

rythme plus élevé des

économies d'énergie dans les divers

secteurs...

Des facteurs

expli-catifs

de

cette

Ciminution en valeur absolue de

la

consommation

énergétique

finale

peuvent se trouver dans les ferrnetures cte plus

en plus nombreuses, dans

cette

région, d'établissements industrielsl

(13)

'l ,} GRAPHIQ UE

/-: EVOLUT N"2

',.i'.1

I'

FINALE ENERG

ION COMPAR.EE t975-1980 DE LA C0NS0|'lr"rATr0N

EN BRETAGNE A

4

ET

5

DEPARTE}IENTS En TEP 000

7

500 000

6

500 000

5

500 000

4

500 Bretagne â

f

déPartemenËs Bretagne a

{

aapartements '_ '': ' -at-' c.ë"

,/'

a. 000

(14)

TABLEAU No2

:

REcAPTTULATTF DE Lf BvoLUTroN DE

IA

coNSoMr.{ATroN Tol'ALE D'BNERcTE (1975-19s0) Bretagne

à 5

départenenÈs CroLssance par

rapport à

1'année nrÉ eÉâan i'a

+

LOrT 7"

+

3rO 7"

+

4rO 7"

+

"3r9

L

+

Lr4Z

Valeur

en KTEP

de

la

consosmat,ion

finale

énereé t 1o ue Bretagne

à 4

départ.ements Croissance par rapporË

à

Ltannée précédente + 7 7" il /" /o

+

5rl

45r

9 B

".

3,

-

L,9

7"

+

5196 %

+

0rg3

% +

3,92

Z

Valeur

en KTEP

de

la

consomnation

finale

énergétique

4

301

4

600

4

B3s

5

r1B

5

314

5

2L4 l. t L975 L976 L977 197B L979 1980

'

Tatx.'de croissance annueL moyen L97 5-L97 B L978-1980 1975-1980

r{

Source

G.Ê.S.I

(15)

46

III.

La

CONFRONTATION dES RESSOURCES

Et

dES UTILISATIONS

au niveau global

et

Par Produit.

Après

avoir

procédé séparèment

à

une analyse des ressou::ces de

'dlverses

natures

er

de

la

consonunaÈion énergétlque

régionaLe,

nous

alions

malntenant rapprocher

ces

deux composantes

dtùn

bilan

énergétique,

ce qui va nous permettre de pose'r

le

problème du degré dtauEonomie énergétique de

la

Bretagne

à

quatre

et à

cinq

départenrents.

La

notion

dg-d-egré d.ratitonomie

énerqécilqe

-conme nous ItavonE d6jà

indiqué

pl-us

haut-

est tout à fait

contestable.

Elle

peut

âtre

approchée en

ef-fectuant

le

rapport production sur

consommation, autrement

dit,

en calcul-ant le

taux

de Couverture.

A

quatre

départements,

ce

taux

est

calculé sur

une zone

dé-finie

Ce manière

administrative

et

non

sur

une zone

définie

selon

des

critères

à;

Dans

le

cas

de

la

Bretagne

à 5

dépa::Lenc;

on

a

effeetivement

affaireà

une zone

plus pertinente

de

ce

point

de

vue

:

un

cer

dont

le

centre

est

placé au

centre

de

la

Brelagne

intérieure et

ayanË un

rayon

i,

15O km englobe. en

gros ces

5

départemencs.

].t.

tA

N0II0N

D'AUT0N0MIt

au NMAU

GL08AL A

u

n iveau global, nous mesurons le

rapport prcduction globale (prirnaire

énergétique.

tableau n"3

deEré d'autonomie en

effectuant

le

+

dérivée) sur consommation finale

Evolution

du taux

de couverture

de

la

Brctagne

à 4

et

5

départemerrts. 77 10 80 G/ /D

à 4

dépt.

à 5

ddpt.

I

gs.z 1143.3 31 .7 1 55.8 31.1 157 .7 39.7 1 43.7 1 8.7 157.3 4.8 131 .3

(16)

4l

En

ce qui

concerne

la

région Bretagne

à

quatre départements,

il

apparaiT

que les besoins énergétiques

sont loin drêtre

satisf

aits par la

production

regionale.

Le

tableau

4

montre que

la

Bretagne ne produit plus,

en

l979, qué t 6.7 % de sa consommation f

inale

énergétique. Sur ltensemble de

périocle,

le

taux de couverture

est

passé de 33.7 % pour 1975

à

18.7?/"

pour 1g7g.

Cette

forte

chute s'explique

par le

ralentissement

de

I'activité

de

la

raffinerie

cle VEAN

en

1979. En

effet,

le

rapport

prociuction-consommation

a

brusquement

chuté en

1978

et

1979, passant de 39.7

à

18.7

%.

Ce ralentissement

de

la

raffinerie

de VERN,

qui

trouve son

aboutissement dans

la

fermeture déf

initive

en 1980,

met la

Bretagne

à

quatre clépai-tements dans lrobligation drimporter cies aut;'es régions

la totalité

des produits

pétroliers

qui lui

sont nécessaires. Quoi qu'il

en

soit,

la

région Bretagne

à

quatre départements

est

effectivenrent

déficitaire sur

le

plan énergétique

si

lron se

linrite

à

la

prise en compte

des

producticns aux quatre sources d'énergie classiques, lesquelles sont

les plus couramment utilisées jusqu'à

ce

jcur.

ll

f

aut

néanmoins signaler que

ce

constàt d'une situation passée

ne

laisse

absolument pas présumer

qu'il s'agit

d'une situation irréversible ;selon les choix

de

cléveloppement économique

futurs,

(énergie marémotrice, biomasse, solaire, économies

d'énergie,...etc),

la

Bretagne

à

quatre

départements peut se trcuver

en

mesure d'améliorer son degré

drautono-mie éne rgétique .

Cette

situation

nouvelle

est dtautant

plus trompeuse pcur une projection

sur

le futur,

que,

si

Iton analyse

le

degré d'autonomie énergétique drune

Breiagne comprenant

la

Loire Atlantiquc,

les résultats sont totalcrnent diff érents.

Et

ceci,

même en ne considérant que les sources d'énergie

classiques"

La

Bretagne

à

cinq

départements présentc, en

effet,

un

taux de couverture

et

donc un degré d'autonomie énergétique,

très

favo-rable

et

ce

dès

1980.

En 198C,

la

Bretagne

à

cinq départements couvrait 131,3 % Oe ses besoins énergétiques.

(Voir le

tableau

5). Ét

encore

sragit-il là d'un

chif f

re qui

prend en compte

la

fermeture déf initi'';e de

la

raffinerie

de VERN. En 1978,

te

taux de couverture

était

de

157,3$

Le

degré d'autonomie

s'était

même sensiblement amélioré, puisquril

était

de

143.3 9/o en 1975.

La

prise

en compte

de la l-oire

Atlantique

fait

donc

de la

Bretagne une région excédcntaire

en

matière énergétique.

Alr

total,

cette

constatation pose clairement

le

prob!ème déjà posé

du cadre géographique retenu pou

r

l'établissement des bilans énergétiques

régionaux.

La

B

retagne à

quatre départements

est

une région déf icitaire

en énergie, alors que

la Loire

Attantique, qui

est clie-mêrne

une grosse

consommatrice drénergie, contrit-.ue

à elle

scule

à

rendre

la

région

lar-gement

(17)

excédcntaire-18.

32.

[a

N0lI0N

d'AUT0N0MIt

ETUDIEE

SEt0N

LES SOURCIS d'ENERGIT.

Les prcduits pétrolie

rs

et

l'électricité

constituent les deux principales

*rréru

o,énergie utilisées

en

tsretagne

(cf

point

5). La

région Bretagne

l-

qu"tru

dépaÀements

est

largement déf

icitaire

au

niveau de ces deux types

de

ressources énergétiques, couvrant moins de 20. % des besoins e'n

etectricité

et

tctalement dépendante des autres régions pour ses

ap-provisionnements en produits pétroliers

et

dérivés

(cf

tableau

3

de Itunn.*

*

statistique).

par

contre,

la

Loire

Atlantique

à

elle-seule rend

la

Bretagne entière

très

largement autosuffisante

en

matière de S.rroduits pétroliers comme

en

matiére

d'électricité

(cf

tableau

4 de

Iannexe 'statistique).

En

effet,

la

Bretagne

à

cinq

départements couvre 120 % de ses besoins

en

étectiicité

et

igO

o/,

de

ses besoins err hydrocarbures. (169 % en

1979, avant

la

fermeture

définitive de

la

raffinerie

de VERN).

IV.EVOLUTION

dC IA ST'RTJCTURE DE

LA

CONSOMMATION FINALE ENERGETIQUE PAR PRODUIT

Quelle

est

la

part

de chacun des produits énergétiques considérés dans

la

consommation f

inale

énergétique

et

quelle

a été

ltévolution

sur

la

période

de

la

consommation régionale de chacun

de

ces produits éner-gétiques recensés

à

savoi

r

:

les combustibles minéraux solides,

les produits pétroliers,

le

gaz,

l'é lectricité.

Les COl"lBUSIIBLES MINTRAU)( S0LIDtS

Unepert faible et décroissante.

On regroupe

ici

ltensemble

de

la

consommation de houille de coke et d'agglomérés de charbon.

''"'É:e

1975

à

1980,

la

consomrnation de CMS

a

fortement

diminué passant

de

98

à

66 K.TEP,

en

Bretagne

à

quatre départements.

1

(18)

lo

Source

:

. Tableaux

5

et

6

de

lrannexe statistique.

Si

lron

inclut la

Loire

Atlantique,

on

remarque

la

même baisse

très

im-portanie

de

!a consommation

de

combustibles nrinéraux solides (CMS). En Bretagne

à

quatre comme

à

cinq

départements,

la part

des CMS dans

la

consommation f inale énergétique

a

globalement diminué, puisqurelle

ne

représente qutun peu plus

de

1%

Ou

total

en

1980,

contre

ptus de

2

% en 1975.

En 1979, on peut toutefois observer une reprise

de la

consommation CMS

cette

lègère remontée sans lendemain s'expliquant, prcbablement, par

une tentative avortée de substitution

d'une

énergie

à

une autre.

Cette augmentation

de

la

consommation CMS,

en

1979,

a

pour

effet

de

faire

apparaftre au sein

de la

période 1975-1980, deux sous périodes.

La

première,

de

1975 à1978. au cours

de

laquelle

la

baisse

de

la

con-sommation

est très

forte

-taux

cJe croissance annuel

de

-11.34 % en

rdgion Bretagne

et

de

-1120

% avec

la

Loire Atlantique

(cf

tableau 4).

Au cours

de la

seconde période

(tgZg'-

1980), on enregistre

un

ralentis-sement

de la

baisse

de

la

consomation de CMS,

le

taux de

croissance

annuel

étant

alors

de -3.7 î/" pour

la

Bretagne

à

quatre départements,

dc

-3.9 ?â pour

la

tsretagne

à

cinq

départements

(cf

tableau 4).

PAP'T DANS .LA COIISO}ûtr\TTON UNIJPGTiTIQUE Fn{ALB (7.) CONSO.{YATION EII

1

000 T.E.P. 4dÈ artemerrt arter:ents

5dé

dÉ r'erLen:ents 4 L37 I 10L 7L 66 93,5 9B 2 2 1 L 213 LtL Lr4

l14

L97s l97B 1980

(19)

En résumé,

il

apparait que.les CMS'représentent une

part

très

faible

de la

consommation

finale

énergétique

en

Bretagne,

part

qui

n'a

pas

cessé de décroitre

sur

ltensemble

de

la

période, en Bretagne

à

quatre

comme

à

cinq déPartements'

Source s

:tô

tableeux no$ strriç bi7r,e-

..

42.

Les

PR0DUiIS

PtIR0LItRS

: Une

part

importante mais décroissante.

Sont regroupés

ici

les produits st'livants

fuel

lourd,

fuel

domestique

et

fuel ca rbu ran ts ,

gaz cle pétrole liquifié.

I ége r,

a. L'évolution

de la conSommati'on globale

de produits

Pétroliers-(i)

La

consomrnation

de

prcduits pétroliers en tsretagne

à

quatre départements est passée de

3

076

l(.îËP

en

1975

à 3

500

en

1980,

soit

un

taux

de croissance annuel moyen

de

1S

% pour I'ensentble de

la

période (tableau +).

ll

faut

ncter

que

la

consommation globale des produits

pétroliers

a

connu

un

f léchissement

à partir

cJe 1978. En ef f

et,

de

1975

à

1978,

le

taux

de croissance annuel moyen

est de

4.6 %, alors

qu'il

de'rient

négatif

sur

la

période 197E-80. Ce ralent.issement puis

cette

chute traduisent sans

doute aussi bien les résultats

de

la

mise en oeuvre

d'une pclitique

d'éco-nomies d'énergie, que

d'une

politique de substitution ou que les effots

dtun

ralent.issement marqué

de I'activité

éccnomique dans une conjoncture

régionale

plutôt

déf avorab le.

CONSOI'1I'IATION

E}I

1

OOO T.E.P

5

, j7S 7L,5 7o 13

1978 68, B 67 rt)

64,8 65 12

PART DANS

L/.

CONSO}}I?^TION

ENERGETTQUE FLNALE (7") 4 4 5 4', 364

t

3a76

4

995

3

381

5

064

3

520 1980

et 6

àe

l'anne r'e

(20)

21.

(ii)

En

ce

qui

concerne

la

Bretagne

à

cinq départements,

la

consom-;^nution de produits pétroliers

est

passée

de

4

364

à

5064 K.TËP

de

1975

à

1g80,

soit,

sur

la période, un

taux

de croissance annuel moyen

de

3 %

(cf

tab teau 4 ) .

Contrairement

à

ce

que

lron

a

pu observer pour

la

Bretagne

à

quatre

départements,

il

n'y

a

pas eu de diminution en valeur absolue

de la

conscm-ràtion

mais seulement une

stabilisation, la

consommation

de

1980 étant identique

à

celle de

1979; crest d'ail.leurs

sur

la

période .1975-197t qrre

le

taux de croissance

de la

consommation

a été le

plus élevé,

+

4.7 % en taux de croissance annuel moYen

La

part

des produits pétroliers dans

la

consommation énergétique finele

de la

Sretagne

à

cinq département

nra

pas cessé de décroftre, passant

de 7C.3 % en 1975

à

65.2

%.

La

diminution

de la

consommation de

procluits pétroliers

a

clonc

été

moins

forte

que Cans

la

régicn Bretagne.

Quten

est-il

pour ltévolution des divers composants

de

la

consommation de produits pétroliers ?

b.

L'évolution cjes divers éléments

de la

consommation de produit.s pétro lie rs

Parmi les

différents

produits

qui

composent

le

poste des produits pétroliers,

ce sont

le fuel

domestique

et

les carburants

qui

occupent

la

plus

grande

ptace. (Respectivement 41

et

46 % Ue

la

consommation de prc,duits pétro-liers en 1990).

En région Bretagne,

la

consommation

de

fuel

domestique

est

passée de

1228

à 1

246,7 K.TËP

de

1975

à

1980

(1), soit

un

taux de croissance

annuel moyen

sur

ltensemble

de

la

période, de 0.3 %.

en

fait,

le

taux

de croissance

a

été assez

rapicJe

sur la

période 1975-78, (+5.1 9/") et

fortement

négatif

au cours des années

1978,79.80,

-7.3 % taux de

croissance annuel moyen.

Au

cours de ces

trois

dernières années, la

consommation de

fuel

domestique

a,

en

effet,

fortement diminué.

.Ën Bretagne

à

cinq départements,

la

consommation de

fuel

domestique

'dgalement diminué

à partir

Ce 1978, après

avoir

régulièrement

aug-mentei jusqu'à

cette

cjate. Sur l'ensemble

de la

périocje 1975/80, on

enregistre, néanmoins,

un

taux

de

cr'oissance annuel moyen

positif

de

+12

?!,

alors

que

celui-ci

est négatif

en Bretagne

à

quatre départei-rients

(-o.r

s

:;).

1 In 198C, son

t

comptabiiis les consommations de uei ,donrestique et I consomnation de ce dernier est devenue pratiquement négligeable.

(21)

( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ) ) \ ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) \ ) ) ) (, a CONSOM}IATION EN 1 OOO T.E.P

PART DANS LA CONSOI.SIATION

FINALE ENERGETIQUE (Z) .a a

29,3 z

29,8

28,I z

28,3

23.9 z

25 .4 Dépértements Départements

Fuel

domestique e-L !'ue1 1éser

-

L975

1

258 1.978.

1

435 1980.

I

246.7

1

855

2

093

L

974.2 ! ( ( ( ( ( ( (

Fuel

lourd

-

L978

-

1980

d....

38r 4t9 378 ) ) ) ) ) ) l \ 553 645 674

8'9

8.2 7.2 8.9 8.8 8.7 ( ( ( ( ( ( ( ( Carburant s

-

L97s

-

L978.

-

1980

L

292

I

488

1

551.1

L

767

2

030

2

157 30.0 29.O 29,7 28.4 27 .6 27.8 ) \ ) ) ) ) ) ) ( ( ( ( ( ( ( ( ( G. P.L

-

L975

-

1978 t45 178 205 189 227 259 3 rI, 3.5 3.9 3.0 3.1 3.3 ) ) ) ) ) ) ) ) ) SOUFCES

:

Tableaux no

5 et

no 6

(22)

Cette

réduction

de la

consommation de

fuel

domestique, -réduction qui

se retrouve au niveau na.tional-, s'explique

à la fois par

les

effets

de

campagnes en faveur d'économies d'énergie

et

par

la

substitution d'autres gnergiJs,

électricité,

gaz,

âu

fuel

domestique'

Pour les carburants,

autre

poste iinportant

de la

consommation de

pro-duits

pétroliers, on observe

un

ralentissement

de

la

croissance de consom*

matioh en Bretagne

à

quatre départements' comrl'le en Eretagne

à

cinq départements. Ce ralentissement date

,

aussi

,

de

1978,

la

consomma-ion s'étant

maintenue

en

1980 au niveau cie 1979'

Notons que

le

taux

de

croissance annuel moyen

de

la

consommation de carburants

est

légèrement plus élevé pour

la

i3retagne

à

quatre que poul'

la

Bretagne

à

cinq départements, respectivement

4

el

3-7 %.

Par ailleurs,

la

place des carburants dans

la

consornmation finale

tique

est

relativement stable, 30 %

en

1975,29,7 9/.

en

1980, en

Bretagne

;28.4

à

27.8

en

Bretagne

à

cinq'départements.

énergé-région

Cette stabilisation

de la

consommation

de

carburants

traduit

partiellement

la

poursuite des

efforts

en

matière d'éconcmie d'énergie dans

le

secteur

des transports

et

ref

lète la

situation au niveau national, o

ù I'on

enregistre

également un ralentissement

de

la

consommation d'énergie dans

le

sec.-teur

des transports

O

La

consornmation

de

gaz de

pétrole

liquifié

(propane, butane)

Elle

a

régulièrement augrnenté

sur

I'ensemble

de la

période passant,

en

région Bretagne,

de

145

à

205 K.TËP

de

1975

à1980,

ce qui

repré-sente un taux de croissance annuel de 7

2

%

.

Contrairement

à ce

que

Ion

a

pu

remarquer

pour

les autres produits, on nrobserve pas

de

cassure

de

rythme pour

le

gaz

de pétrole

liquifié à partir

de

1978.

La

croissance

de la

consommation

est

régulière. Néanmoins,

la part

du gaz de pétrole

liquif

dans

la

consommation f inale énergétique reste

très

f aible

et

nra

que

très

légèrement augmenté, 3.4

%

en 1975,3.9 %

en

1980.

En

Bretagne à

cinq départements,

la

consommation de gaz

de

pétrole

liquifié est

passée

de

189

à

259 K.TEP

de

1975

à

1980,

soit

un taux

de croissance annuel moyen de 6.5 %.

sur

la

période. Ce

taux

est

légè-rement inférieirr

à

celui

enregistré en 11égion Bretagne

Q.2

%). Comme

(23)

24.

Dans rensemble des produits

pétroliers,

le

gaz de

pétrole

liquifié

est

le

produit

dont la

consommation

a

été la

plrrs

forte sur

I'ensemble

de

la

période (tableau

4).

ll

n'en

demeure pas moins

quril

ne

repré-sente iou jours qutune

part

f aible

de la

consommation f

inale énergétique

(3.3 % en 1980, pour

la

région Bretagne).

O

La

consommation de

fuel

lourd

Elle

a

forternent diminué

en

région Bretagne

sur

lrensemble cie

la

péricde

1975-80, puisque

le

taux de croissance annuel moyen

est négatif,

-0.16?/"

(cf

tableau

4),

passant de 381 K.TEP

en

1975

à 419en

1978. En 1979,

la

consommation stagne

à

413 K.TËP,

en

1980

elle

tombe:r-gZA K.TEP'

Soit

un taux

de croissance annuèi moyen négatif

de -7.3

%-On observe

la

même évolution

de

ce

produit en Bretagne

à

cinq dépar-tements,

la

chute de consommation

étant

tout

de

même inférieure,

puisque

de

1978

à

1980,

le

taux de

croissance annuel moyen négatif est

de

-

2.9 ?â.

Si

lron considère

que

le

fuel

lourd

est

une consommation

incJustrielle,

il

sennble peu plausible que

cette

chute

soit le

résultat d'une

politique massive d'économie drénergie, mais bien

plutôt la

manifestation

drun ralentissei^nent

net de

I'activité

économique au cours des arrnées

1979

et

1980,

et

ce,

surtout

en

région Bretagne. En

outre,

des

strbstitu-tions

entre

produits peuvent avoir

eu

lieu.

ll

convient

enfin

de signaler que

la

consommation

de

fuel

lourd repré-sente une

part

non négligeable

de la

consomrnation

finale

énergétique

quoiqu'en diminution

;

elle

représente encore,

en

1980, 7

2

%

de la

con-sommation

finale

énergétique

en

régicn Bretagne

et

8.7

si

I'on

inclut

la

Loire

Atlantique,

ce

qui

représente dans les deux cas une

consomma-tion

énergétique supérieu

re à celle

du gaz.

0

La consommation clc gaz naturel

,

dans

la

région Bretagne,

est

passée

de

159

à

284 K.TEP

entre

1975

et

1980,

soit

un taux de

croissance

annuel moyen

de 12.3

9/.

sur

Iensemble

de

la pdriode.

Non seulement.

il n'y

a

pas

eu

ralentissement

de la

consommation

en 1978

mais, au contraire, on note une accélération. Sur

la

période 1978-1980,

le

taux de croissance annuel moyerr

est en

effet

de

13 % (taUleau

4)

contre

11"8 % pour

la

périodç 1975-1978.

Cet accroissement

très

fort

de la

consommation de gaz naturel srexplique .Selon I'Etablissenrent Public r1égional

(1) par

I'extension

de

la

desserte

aiiisi

que

par

le

raccordement,

en

1979

et

1980,

de

ncmbreux clients

industriels.

Ainsi

le

nombre d'abonnés industriels

est

passé de 131

à

174

de

1979

à

1s40.

(2)

1 Voi r ce sujet rrI rapprovisionnemen Ce retagne

en a

Itablissenrent public régional

(?) Source: statistiques de 6az de France sur 19?9 et 1980.

(24)

25-Malgré cette

augmentation

très

forte de ia

consommation de gaz

natu-rel,'ce

dernie,.

nJ

tuprésente encore que 5 .+ %

de

la consommaticn

f ina le. énergétique.

i , t CONSOI'LI"IATI0N EN

1

000 T,E.P POURCENTAGE DANS LA

C0NSOI'{MATIOI.I FINALE

ENER-GETIQUE ) ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ,( ( ( r975 L978 1.980 4 Départements F<-.?î.---Fî'=-r.i. 159 284 5 Départements 308 424 526 4 Départements 3.7 4.3 5 5 Départementsl +---'*: 4.9 5.8 6.7 a 4 222

Source

:

tableaux

5

et

6

de

I'annexe statistique

En tsretagne

à

cinq départenrents,

la

consommation de gaz naturel

passe Oe SOg

à

52ô K.TEP,

soit un taux de

croissance annuel moyen de

11.3 % pour i'ensemble

de

la

période. Contrairement

à

ce

que

I'on

a pu observer

en

région Bretagne,

il n'y

a

pas eu accélération

de la

con-sommation en 1979

et

1980. Cela.

s'expliqtte,

très

probablement, par

le

fait

que

le

réseau de distribution du gaz naturel

était

à

I'origine plus développé en

Loire

Atlantique que de.ns les quatres départernents

qui

constituent

la

région Bretagne.

On peut en

effet

observer que

la

part

du

gaz naturel dans

la

consom-mation

finale

énergétique

est

supérieure dans

la

Bretagne

à

cinq

dépar-tements (o.z % côntre 5.4 % en région Bretagne,

en

1980).

(25)

26.

{.{.

L'tLtCIRICITt

C0NSIITUE

la

SIC0NDE S0URCE DrtNtRGIt

par ordre drimportance après les produits pétroiiers.

Dans

la

région

est

passée de

un

taux annuel

(tabteau 4).

tsretagne,

la

consommation f inale énergétique

dtélectricité

968 K.TEP en 1975

à

1

483

en

1980,

ce qui

représente

moyen de croissance àe 8.9 %

pour

la

période considérée

On observe

un

ralentissement

de

la

consommation

d'électricité à

partir

de

197E. De 1975

à

1978,

le

taux de

croissance annuel moyen est.de 10.5 %, alors qr-rril

n'est

plus que

de

6.6 %

ae

1978

à

1980.

De 1979

à

1980,

le

taux

de croissance nrest que

de

4

%.

Le

ralentissement de

la

croissance est donc

très

net.

Ceci

dit,

comrne

la

consommàtion énergétique

finale

avait elle-même diminué

entre

1979

et

1980,

la part

de

lrélectricité

dans

la

consom-mation

finale

énergétique

a

continué

à

croitre,

passant de 22.5 % à

28 % de 1975

à

1980.

a CONSO},fi.,{ATION FINALE

ENERGETI-QUE

D'nlnctRÏcrTE

1000 T.E.P

?OURCENTAGE. DANS LA CONSO}I}'A'

TION FTNALE ENERGETIQUE (7')

4

Départemenls:

5

DéPartenents

I

402

4

départcments

5

départements: ?2.,5 2216 25.5 25,o 28ro 26,7 L975 1 978 1980 968

I

305

l

483

I

843

2

078

Source

:

tableaux

5

et

6

de

I rannexe ,statistique.

Dans

la

Bretagne

à

cinq

départements,

la

consommation drélectricité

est

passée

de 1

402 K.TEP

en

1975

à 2

078

en

1g80,

soit

un

taux

de

ctoissance annuel moyen de 8.1 l/o, moins rapide que dans

la

région

Bre-'-"'f

3gne.

lci, encore,

on observe

le

ralentissement de .

la

cro!ssanie

à

partir

de 1978

avec un taux

de

croissance annuer moyen de

5

.g% de.igTB à 1980 contre 9.5 Yo

entre

1975

et

1g7g: (TaOteau 4.).

(26)

27.

Ën 1.g75,

la

consomma.tion

ci'électricité

représentait dans les deux cas,

,n p",

jtus

oe 22 %

de la

consommaton énergétique

finale,

alors qu'en iSAb,

l'étectricité

représente

26J

%

de la

consommation

finale

énergé-tique- dans

la

Bretagne

à

cinq

départements contre 28 % dans

la

Région

B retagne

Cet

écart

trcuve en

partie

son explication dans

le

fait

que

la

consom-mation

finale

énergétique

a

diminué en Bretagne

entre

1979

et

1980,

alors qurelle

a

continué

à croilre

en

Bretagne

à

cinq départements. En cgnctusion de

ce point sur

lrévolution

de

la

consommation finale énergétique par

produit,

il

apparait que Ies produits pétroliers

et

l'élec-triciié

constituerrt les deux principales consommations énergétiques de

la

Bretagne.

Les co.mbustibles minéraux

solides

ont

subi une réduction considérable

de.leur

part,

alors que

le

gaz

naturel,

au

contraire, est

une source

dréner-gie dont la

consommation

a

presque doublé

entre

1975

et

1978.

La

croissance

de ta

consommation

dtélectricité,

un peu phls vive dans

la

Bretagne à'quatre départemertts, inarque un

net

ralentissement à

partir

de

1979;quant

aux produits

pétroliers, leur

consommation a

même diminué pour

la

Région Bretagne

à cinq départernents;cette

dinrinution

et

ce

ralentissement

étant

essentiellement dus

à

une très

forte

baisse

de

ta consommation

de

fuel

domestique

et

de

fuel

lourd.

(27)

TABLEAU

NO

4

TAUX DË CROTSSANCE ANNUEL MOYEN DE LA CCNSOI'O{ATION DES DIVERS

PRODUITS ENERGEÏIQUES EN BRETAGNE

A

4 Ct

5

DEPARTEI,IEIITS

(en

Z) 1\) @ 75-80 5 =7 14 4

l12

4 615 3 I

I,3

314

.'l

8'l

{ 4t6 4 =7 16 -O,

l6

-o, l9

317 712

lr9

lZ,3

213 Br9 ?o 7B-BO 5

t3r9

212 -?q

-,"

3 6 t B or7

ll,4

l 15 5,9 216 4 13,7 =5r3 -7 ,3

2rl

713

)

-2

i

J I tI 616 or9 75-78 5

-lir2

5r3 4rg

'28,5

417 6r3 4,7

ll,2

4,7 9t5 I 5r8 qg - r-4

:l

1 ,34 312 5r l 64 4r8 7

rl

4,6

ll,B

4r6 10,5 Périodes c!1s

Fuel

lourd

Fuel

domestique

Fuel

léger

Autres GPL

Total

produits

pétro1

iers

gaz

Total

combuslibles El

ecLricité

Total- général Source :.GESI

(28)

r te OOO TEP 000 000 000 000

I

CCC o ,* t.,.,,.,.-t-t-tæ_.'a'€'d'rÉ'æt#;.df æ Ht adn*'<

"

c.l'I. s

\

29. GRAPHIQUE N"3

i .

BVoLUTToN suR I 975-1980 DE LA coNSoIslATroN ENERGETTQUE

PAR PRODUITS EN BRETAGNE

A 4

DEPARTE}IENTS a

' -!.

Produits pétroliers

El-ectric

ité

(29)

TE:

TE 000 000 000 000 é-'..- I é' a'-'4' 4+ û l4**' -'t4l'oi'tr,-1.'., f"'-**.--'--*-*-i-I ôRAPHIQUE N"4

EVOLUTION SUR I975_1980 DE LA CONSO}ûIATION ENERGETIOUE

.

.PAR PRODUITS NN BRETAGNE

Â

5

DEPARTNMENTS

-I 30

--

-'_-

- - -

-.

--'---

- -

-,,--Produits Pétroliers

--ëaeaJl ...t I

..

.. '...: i .l _

-

.

_- | 'i ,--q -_ -<

El.ectricité

(30)

31 GRAPHIQUËt N"5 Bretagne

â

4 dénar tenrents Bretagne

à

5 départements

STRUCTURE DE LA COI'ISOMI"IATION FINALE ENERGETIQUJI

BN 1980 *--Prqd,u.its-_._--PéErol

iers

64,8 Z

Electricité

2g,o

7.

Gaz 5,4

7" Produits Pétrol

iers

65.2 Z

Blectricité

26,7

7.

Gaz

6,7

7'

(31)

32

V.

ANALYSE SELON LES SECTEURS UTILISATEURS. Nous avons retenu les cinq secteurs suivants

lndust rie

,

'

transpo rts,

BTP,

résidentiel

tertiaire,

ag ricu ltu re .*

5.1.

STRtJCTURT

StCT0RItLLE

de 1a C0NSOMMATION FI|'IALE iNtRGtTiQUE

tableau n"5

Part de chaque secteur dans

la

C.E-F-1980

ret re 182 1.6 I 452 4.9 302 20.1 1.7 46.4 3.6 28.1

urce:

tableau n 1

1 de

I 'annexe statistique.

Le

poids

du

résidentiel

tertiaire cst très

important

(e

SSS K.TEP

en

1980,

en Bretagne

à

quatre départements

et 3

602 avec

la

Loire

Atlantique), dans

la

structure

de

la

consommation. En

effet, environ

45 % de

l'éner-gie

sont consommés

par ce

secteur,

ce qui

indique I'importance d'une

meilleure production énergétique ou d'économie d'énergie dans

ce

secteur(1).

Le deuxième secteur fortement consommateur

est le

secteur des trarrsports

qui

représente 30 % de

la

consommation énergétiquê en Bretagne

à

quatre

départements (28 % en Bretagne

à

cinq

départements).

1975

lndustrie BTP Résidentie I te rtiai re Agricu ltu re T ransports ret. ret 17 .4 2.0 19.7 2.0 46 3.5 28.8 45.9 4.3 30.4

(32)

33

Le

secteur

ir':dustriel

ne représente que 20

l,

Oe ltensemble

de la

consom-rnation d'énergie

(ce pourcentag.e

est

légèrement plus

faible

dans la

Bretagne

à

quatre déPartements) '

La

consommation des secteui's B-fP

et

agriculture

est

relativement faible

lÀoi.r

Jr

2

% pcur

le

3TP

et

environ

4

% pour I'agriculture).

Les dif f érences entre ts retagne

à

quatre

et

à

cinq départements dans

la

st;'uciure sectorieile

de la

consommation énergétique résident dans

le

poids plus important

de I'industrie

et

dans une moindre mesure, du

résicJentiel

tertiaire

dans

la

Bretagne

à

cinq départements

;

par

contre' dans un poids plus

faible de

Itag.riculiure

et

des

transports-tableau n"6.

Taux de croissance annue! moyen

de

ta

consommation

finale

énergétique

par secteur

utilisateur

(en pourcentage).

5.2.

EVOLUTiON DT LA CONSOI4MAIIOI{ FINALT TNTRGTTTQUI DiS SiCTIURS UÏILiSAITURS.

) ) ) ) )

1978-1980 :

1975-1980 L975-1978 ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( ( (

ç)

I -

4.;*-t.3

3.6 6.6 3.8 5 rtements . â1 . J. ^

: -

3.6

'

2,6

'4

:

Dépa

:

0.4

: -

6.3

'

1.1

: -

2.8

,

t)

3 4 2 5 ements 6. 4. 6 épart 4 D 8. 2. 5. 5 5.O 4 Départements I ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) 4.7 4.8 4.1

-

0.6 3.1 8.5 4.8 1 2 3 r 3.4 4.8

Industrie

B.T.P Rés ident ie1

TerEiaire

Agriculture.

. .

Transports...

(

C0NSoIû.1r\TI0N

(

FINALE

ENERGE-( TIQUE ...'i"

6 0 7 3.9 n

:

0.9 8 5 ) )

I

tt 4,5

(33)

34.

La

rupture observée dans

la

consommation énergétique pour I'ensemble

de

l,dconomie

entre

les deux sous périoCes 1975/78

et

1918180, se retrouve également dans I'ensemble des secteurs utilisateurS'èt- rend

nécessaire!adistinctionentrelesdeuxpériodes

Période

1975-1978

+ 6 "/, de croissance

observée

surtoutcjanslragri-cultuFê, Plus faiblement dans I'industrie'

Au

niveau global,

la

consommation énergétique évolue

à

un

rythme.

;;y;;,f.

O

lo

par an

(en

Bretagne

à

quatre

et

cinq départernents),

supérieur

au

rythme moyen observé à lréchelle nationale. Le secteur

ag'ricole se distingue

par

une

croissance relativement

forte

(en tsietagne

à

quatre départements,

cette

crcissance repi'ésente plus du

doinle

de

celle qui est

observée pour

la

consommation globale

13.4 %),

ce qui

pose

le problème

du dévelcppe.ment des énergies

renouveiables (biomasse)

et

des économies d'énergie propres au

sec-teur.

La

croissancede

la

consommation des secteurs industriels est également assez soutenue

et

supérieure

à

I'ensemble

de

l'économie

(d

%

.n

Bretagne

à

quatre

et

6.3 %

à

cinq départements).

Pai

contre,

le

secteur BTP subit une croissance assez

faible

de la

consommation

drénergie

(ceci

est beaucoup pius rnarqué en r3 retagne

à

quatre

départËments,2 2"1ù.

Le

secteur BTP

a

été

Curement touché par

la

crise,

le

ralentissement

dractivité se

retrouve ainsi dans

ce

f aible

taux de

croissance

Période

1978

1980

Cette période se caractérise

par

un

ratentissement marqué

de

la

con"o*-.tion

énergétique,

qui

n'épargne aucun secteur utilisateur.

Dans les cas du BTP

et

cle

Itagriculture,

nous obsorvons mêc'le une

dvolution négative ,Ce

la

consommation d'énergie. Pour

le

BTP, ceite évolution se comprend assez f acilement d'après

le

ralentissement d'acti,.,ité. Par contre, dans

I'agriculture,

Cetie croissance négative

établit

une rupture dans l'évolution

de

la

consommation. Dans ce

secteur,

la

péiiode précédente semble avoir

été prutôt

une période

de

rattrapage. Mais I'introCuction

de

ltélectricité à

plus grande

échelle

a

également pesé

sur

cette

évolution-Le

ralentissement

est

également

très

important dans

surtout

pour

la

BretagnJ

à

quatre départements, (le devient quasi nul

sur

la

période considérée).

I'industrie

mais

taux

de croissance

Le

secteur résidentiel

tertiaire

comme

à la

période précédente, suit

assez bien les évolutions observées au niveau

de

l'économie globale,

ce

qui

souligne lrimportance des incitations

à

l'économie d'énergie

(34)

35

En conclusion, deux remarques

de

la

consommation d'énergie

importantes sont

à faire

sur

l'évolution

. ..

l.---.

Rupture en 1978, plus marquée

pour

la

Bretagne

à

quatre dépar-tements ;

.

au niveau sectoriel, les secteurs les plus 'tdynamiques'r, entre

1975

et

'1978 (industrie

et

agriculture),

sort

fortement touchés

par

tc

ratentissement

de

la

consommation énergétique,

ce

qui

peut

faire

penser

quril faut infléchir

les lr;'potlrèses de croissance

vers

te

bas pour les années

futures-

Cette

remarque sera

évidem-ment

d'autant

plus f ondée qu'une politique dif f érente

de

consornma-tion

énergétique sera menée dans

le

futur.

Vl.

ANALYSE CROISEE SELON LES SECTEURS

et

SELON LES PRODUITS

6.1.

SIRUCIURt rJe

la

C0NS0MMAII0II par PR0DUIT pour CllA0Ut StCItUR UTILISAIiUR.

Cf tableaux numéros 12 à 18 de lrannexe statistique

a. La

consommation industrielle

est

srrrtout une consonrmation

pétro-lière

et

électrique.

Les produits pétrolie

rs consommés pai'

lrirtdustrie

représentent environ 54 % du

total

en

1980

;

ltélectricité,43

?â en

Bretagne

à

quatre départements. En

gutre,

on constate que Itelectricité

a

tendance

à

se substituer progressivernent aux pioduits pétroliers. Cette

modification de struôture apparait dès les anrrées 1977

et

1978 en

Bretagne

à

cinq départementq mais

seulement

en

1978

et

1979 pour

la

Bretagne

à

quatre départernen ts.

La

consommation de gaz

par

ltindustrie

est

quasi inexistante

en

1975

(1.5 %, Bretagne

à

4

départements), mais augmente rapidement en

région Bretagne,

à

partir

de

1979, avec

le

raccordemettts

de

nombreux

clients

industriels, principalement autour

de

Brest

et

Rennes.

b.

BTP

et

pétrole.

Ce secteur consomme essentiellement des produ!ts pétroliers (gS ?â.

Figure

TABLEAU No2  :  REcAPTTULATTF  DE Lf BvoLUTroN  DE  IA  coNSoMr.{ATroN  Tol'ALE  D'BNERcTE  (1975-19s0) Bretagne  à 5  départenenÈs CroLssance  par rapport  à  1'année nrÉ  eÉâan  i'a +  LOrT  7&#34; +  3rO  7&#34; +  4rO  7&#34; +  &#34;3r9  L +  Lr4ZVale
TABLEAU  NO  4
Graphique  I VARIABI,ES DE  CO}S,IANDE POUR  LA  POLITIQUE ENIiRGETIQUE Valeur  des .a  r ecorlomres  d'energte

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