MATHEMATIQUES DE BASE
Cours de Maths 2013-2014
Semestre d’Automne
Notes de cours 2013-2014 disponibles (au fil des semaines) sur la page:
http://www.labri.fr/perso/hocquard/Teaching.html
Autres documents sur le site :
http://www.canal-u.tv/producteurs/les_amphis_de_france_5/
dossier_programmes/philosophie/sciences_et_philosophie/
le_monde_est_il_mathematique
LES REFERENCES DU COURS
2
E T ENCORE , POUR CEUX QUE PASSIONNE
L ’ HISTOIRE DES IDÉES , DES CONCEPTS
ET DE LEURS INVENTEURS …
http://turnbull.mcs.st-and.ac.uk/~history
3http://autourdesmaths.fr/spip/spip.php?rubrique1
Pourquoi les mathématiques ?
Pour entrevoir quelques exemples illustrant le rôle essentiel des
mathématiques là où on ne le soupçonne
pas toujours !
4Bases de logique, théorie des ensembles
LE PLAN DU COURS
5
2 ou 3 évaluations en TD Note de TD
Examen final en janvier 2014 Note d’examen
6
7
B ASES DE LOGIQUE ET THÉORIE
DES ENSEMBLES
¢
Opérations logiques
¢
Ensembles et parties d’un ensemble ; quantificateurs
¢
Apprendre à raisonner par l’absurde
¢
Raisonner par contraposition
¢
Compter, calculer, ordonner, raisonner par récurrence
¢
Notion de fonction
8
O PÉRATIONS LOGIQUES
¢
Objets, assertions, relations
¢
Vrai et Faux
¢
Quelques opérations entre assertions
¢
Règles de logique
9
Les nombres (ℕ, ℤ, 𝔻, ℚ, ℝ, ℂ, …)
Objets, assertions, relations
10
¢
ℕ : l’ensemble des entiers naturels
¢
ℤ : l’ensemble des entiers relatifs
¢
𝔻 : l’ensemble des nombres décimaux
¢
ℚ : l’ensemble des nombres rationnels
¢
ℝ : l’ensemble des nombres réels
¢
ℂ : l’ensemble des nombres complexes
11Les objets géométriques
12
VRAI
FAUX
Objets, assertions, relations
13
E TABLIR GRÂCE À UN JEU D ’ AXIOMES
QU ’ UNE ASSERTION EST VRAIE
¢
C’est prouver un théorème …
¢
ou prouver un lemme …
¢
ou prouver un corollaire …
14
Q UELQUES OPÉRATIONS ENTRE
ASSERTIONS
L A DISJONCTION : R OU S
R S R ou S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
V
16
L A CONJONCTION : R ET S
R S R et S
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
V
17
L’ IMPLICATION : R IMPLIQUE S
R S R implique S
0 0 1
0 1 1
1 0 0
1 1 1
R ⇒ S
18L’ ÉQUIVALENCE : R ÉQUIVAUT À S
R S R équivaut à S
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 1
R⇔S
19L A NÉGATION : NON R
R non R
0 1
1 0
L
20
R ÈGLES DE LOGIQUE
21
[ R ⇒ S ] ⇔ [ (non S) ⇒ (non R) ]
22
L A RÈGLE DE
CONTRAPOSITION
L A RÈGLE DE TRANSITIVITÉ
[ (R ⇒ S) VRAIE ] [ (S ⇒ T) VRAIE ]
[ (R ⇒ T) VRAIE ]
et
⇓
23
E NSEMBLES ET PARTIES D ’ UN
ENSEMBLE ; QUANTIFICATEURS
24
Notion d’ensemble
Les deux quantificateurs :
« Quelque soit, pour tout : ∀ »
« Il existe : ∃ »
25
Q UANTIFICATEURS
26
R ÈGLES DE LOGIQUE ET QUANTIFICATEURS
27
P ARTIES D ’ UN ENSEMBLE ; L ’ INCLUSION A ⊂ B
E
A B
28
A ⊂ B
P ARTIES D ’ UN ENSEMBLE ; LA NON
INCLUSION A ⊄ B
E
B A
29
A ⊄ B
L’ UNION DE DEUX PARTIES A ET B D ’ UN ENSEMBLE E : A ⋃ B
A
B
E
A ⋃ B
30
L’ INTERSECTION DE DEUX PARTIES A ET B D ’ UN ENSEMBLE E : A ⋂ B
A
B A ⋂ B
E
31
L A DIFFÉRENCE DE DEUX PARTIES A ET B D ’ UN ENSEMBLE E : A∖B
A\B
B
E
32
L E COMPLÉMENTAIRE DE A DANS E : C E A
A CEA = AC = E \ A
E
33
L’ APPARTENANCE : S ’ UTILISE ENTRE UN
ÉLÉMENT ET UN ENSEMBLE : X ∈ A
34
A PPRENDRE À RAISONNER : L E PRINCIPE DU RAISONNEMENT
PAR L ’ ABSURDE
BUT : montrer que R est VRAIE
PRINCIPE :
1. on suppose R fausse
2. on exhibe (via notre système d’axiomes) une certaine assertion S 3. on montre que (R fausse+ axiomes) implique [S est VRAIE]
4. on montre que (R fausse+ axiomes) implique [S est FAUSSE]
CONCLUSION : R est VRAIE
35
Apprendre à raisonner :
Le principe de contraposition
36
[ R ⇒ S ] ⇔ [ (non S) ⇒ (non R) ]
C OMPTER , CALCULER , ORDONNER R AISONNER PAR RÉCURRENCE
( OU INDUCTION )
BUT : montrer que R {n} est VRAIE à tout rang n
PRINCIPE :
1. on montre que R{0} est VRAIE
2. on montre : ([R {n} VRAIE] implique [R {n+1} VRAIE]) à tout rang n
CONCLUSION : R {n} est VRAIE à tout rang n
Vers l’axiomatique des entiers …
37
L ES AXIOMES DE ℕ (G. P EANO )
¢
1. ℕ contient au moins un élément (noté « 0 »)
¢
2. Tout élément n de ℕ admet un successeur S(n)
¢
3. Deux éléments ayant mêmes successeurs sont égaux
¢
4. « 0 » n’est successeur d’aucun élément
¢
5. Le seul sous-ensemble de ℕ contenant à la fois 0 et les successeurs de tous ses éléments est ℕ tout entier
(principe de récurrence)
G. PEANO (1858-1932)
38
N OTION DE FONCTION ET
D ’ APPLICATION
Définition : on appelle fonction d’un ensemble E dans un
ensemble F, si tout élément de E est en relation avec au plus un élément de F, c’est à dire un ou aucun.
L’ensemble G
fest dit graphe de la fonction f ainsi associée à G
fet on note
y = f(x)
l’unique élément de F tel que (x,y) soit dans G
f.
GRAPHES ET FONCTIONS
40
Soient E et F deux ensembles et f une fonction de E dans F.
Définition : le domaine de définition de f, noté D
f, est l’ensemble des éléments de E ayant une image par f, c’est à dire :
D
f={x ∈ E / ∃ y ∈ F, y=f(x)}
Définition : une fonction f définie de E dans F est appelée une application si son domaine de définition est E, c’est à dire si
D
f=E. En d’autres termes, tout élément de E est en relation avec un unique élément de F.
Domaine de définition et application
41
N OTIONS
D ’ INJECTION …
E
xF
f(x)
f(x1)=f(x2) x1
x2
Pour tout x1 dans E, pour tout x2 dans E, f(x1)=f(x2)
⇒
x1=x2Pour tout x1 dans E, pour tout x2 dans E, x1
≠
x2⇒
f(x1)≠
f(x2)42
… ET DE
SURJECTION
E
y=f(x) x
z
Pour tout y dans F, il existe x dans E tel que y=f(x)
?
43
… ET DE
BIJECTION
E
xF
f(x)
f(x2) x1
x2
f bijective ⇔ f injective et surjective
44f(x1)