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Orthoscopie oculaire orthoskiascopie · BabordNum

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(1)

A NÉE 1 902- 1 ©03 i\:° 64

0RTKO8ËOPIE OCULAIRE

ORTHOSKIASCOPIE

THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE

présentée et soutenue publiquement le 24 Décembre 1902

par

Eugène-Edmond-Antoinc-Joscpli-Maiie LE IOIGNIC

Elève du Service de Santé de la Marine àToulon(Var), le 2 mai 1875.

MM. BADAL, professeur... Président MASSE, professeur...

CABANNES, agrégé }Juges.

MOURE, ch. decours.

Le Candidat répondraaux questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'Enseignement médical.

BORDEAUX

IMPRIMERIE Y. CADORET

17, rue poquelin-molière, 17 1902

(2)

FACULTE DE MEDECINE ET DE PHAItMACIE DE BORDEAUX

M. de NABIAS Doyen. | M. PITRES.... Doyen honoraire.

PROFESSEURS

MM. MICE j

DUPUY [ Professeurs honoraires.

MOUSSOUS

Clinique interne.

MM.

) PICOT.

| PITRES.

ri. . ( DEMONS.

Cliniqueexterne

J

LANEL0NGUK Pathologie et thérapeu¬

tiquegénérales VERGELY.

Thérapeutique ARNOZAN.

Méde ineopératoire... MASSE.

Cliniqued'accouchements LEFOUR.

Anatomiepathologique COYNE.

Anatomie CANNIEU.

Anatomie générale et

histologie VIAULT.

Physiologie JOLYET.

Hygiène LAYET.

Médecinelégale MORACHE.

MM.

Physique biologique et

électricité médicale... BERG0N1É.

Chimie BLAREZ.

Histoirenaturelle GUILLAUD.

Pharmacie FIGUIER.

Matière médicale deNABIAS Médecineexpérimentale. FERRE.

Clinique ophtalmologique BADAL.

Clinique des maladies chirurgicales

P1ÉCHAUD.

BOURSIER.

A.MOUSSOUS Clinique gynécologique.

Clinique médicale des maladies des enfants.

Chimiebiologique DENIGÈS.

Physique pharmaceutique.

Pathologie exotique.

SIGALAS.

LE DANTEC AGREGES EN EXERCICE :

section du médecine (Pathologie interneet Médecine légale).

MM CASSAET.

SABRAZÈS.

HOBBS.

MM. MONGOUR.

CABANNES.

l'atliologieexterne

section le chirurgie et accouchements

MM.DENUCÉ.

BRAQUEHAYE C^AVANNAZ.

BEGOUIN.

Accouchements MM, FIEU.X.

ANDERODIAS.

Anatomie.

section des sciences anatomiques et physiologiques

MM. GENTES,. | Physiologie MM. PACHON.

CAVAL1E. Histoire naturelle BEILLE.

Chimie

section des sciences physiques

M. BENECH. 1 Pharmacie M. DUPOUY,

COURS COMPLÉMENTAIRES Cliniquedes maladies cutanéesetsyphilitiques

Clinique desmaladies des voies urinaires Maladies dularynx,desoreilles etdunez Maladies mentales

Pathologie externe Pathologieinterne Accouchements

Physiologie Embryologie Ophtalmologie

Hydrologieetminéralogie

MM, DUBREUILH.

POUSSON.

MOURE.

RÉGIS.

DENUCE.

RONDOT.

ANDERODIAS.

PACHON.

PRINCETEAU.

LAGRANGE.

CARLES.

Le Secrétairedela Faculté : LEMAIRE.

Pardélibérationdu 5 août1879, la Facultéaarrêtéqueles opinions émises danslesThese^

sont présentéesdoivent êtreconsidéréescomme propres àleursauteurs,et qu'elle nenteiu

donner ni approbation ni improbation.

(3)

et de ceux qui m etaient chers

A MA MÈRE

Commebien faible remerciement pour tous ses sacrifices, pour son intelli¬

gente direction et son dévouement

sans bornes.

A mon Cousin Lucien REYNAUD Enseigne de vaisseau.

Entémoignage dema fraternelle affection.

MEIS ET AMICIS

A Madame de SALES de PANIÈRES

A Monsieur de SALES de RANIÈRES

Capitainede vaisseauenretraite, Commandeur de la Légion d'honneur.

Hommage respectueux demaprofonde reconnaissance.

(4)
(5)

Directeur du Service de Santé de lu Marine, Officier de la Légion d'honneur.

En respectueux hommage, et pour le remercier de sa haute bienveillance àmonégard.

A Monsieur le Docteur GIRARD

Médecinprincipal de la Marine,

Sous-Directeurde l'Ecoleprincipale du Service de Santéde la Marine,

Chevalier de laLégiond'honneur.

Aumeilleur desmaîtres, entémoignage demavivereconnaissance.

(6)
(7)

Directeur du Service de Santé de laMarine,

Directeur de l'Ecoleprincipale du Service de Santé de la Marine, Commandeur de la Légion d'honneur,

Officierde l'Instructionpublique.

A Monsieur le Docteur BERTRAND

Médecinenchefde ir* classe de la Marine, Membre correspondant de l'Académie de Médecine,

Officier de la Légion d'honneur.

(8)

A Monsieur le Docteur Honoré CASTELLAN

Médecin de la Marine en retraite, Chevalier delaLéyiond'honneur.

Engagede mabiensincèregratitude.

A MESMAITRES DE LA FACULTÉ ET DE LA MARINE

A MES CAMARADES

des corps de santéde l armée coloniale et dela marine

Etparticulièrementàmonexcellent

amile DocteurFrontgous.

(9)

Correspondant de l'Académie de médecine, Chevalier de laLégion d'honneur,

Médecin à Vichy.

Ausavantclinicien, en souvenir ému des soins qu'il m'a pro¬

digués.

A Monsieur le Docteur G. FERRÉ

Professeur de Médecine expérimentale à la Faculté, directeur de l'Institut Pasteur de la Ville de Bordeaux,

Officier de l'Instructionpublique.

(10)
(11)

Monsieur le Docteur BADAL

ProfesseurdeClinique ophtalmologiqueàla Facultéde Médecine de Bordeaux, Chevalier de la Légion d'honneur,

Officier de l'Instructionpublique.

(12)
(13)

Nousespérons remercier plus efficacement dans l'avenir, en

nous efforçant de faire un peu de bien au cours de notre car¬

rière médicale, tous ceux qui nous en auront donné les moyens

en nous aidantetendirigeantnosétudes; maisnous ne saurions

laisserpasser l'occasion qui nous est offerte aujourd'hui de leur

dire combien vive est notre gratitude.

MmeBertulus, Mme et M. de Banièresnous ont témoigné cons¬

tamment une affection bien précieuse et nous voudrions autre¬

ment que pardes mots leur prouver notre reconnaissance pour tant de marques d'intérêt.

M. l'abbé Eynaud, aumônier du Lycée de Toulon, a été pour

nous un ami dans le malheur, nousne saurions l'oublier.

M. le commandant Vignot nous a honoré de sa très haute

amitié et a mis libéralement au service de causes qui nous étaient chères tout le dévouement qu'il sait si bien employer à

ladéfense de l'infortune et de lajustice. Nous en garderons un souvenir ému.

Parmiles maîtres qui nous ont prodigué les principes de la

science médicaleetdecelle, non moins utile, qui console, M. le professeuragrégéRondot, M. le médecin principal de la marine hirard,etM.le médecin-majorde l'armée Rouget, trois modestes savants, ont droit plus particulièrement à notre reconnaissance.

M' le professeur Ferré nous a guidé dans les travaux

que nous avons entrepris dans son laboratoire de micro¬

biologie

par sa critique aussi rigoureuse qu'éclairée; il veut bienencore

nous choisir comme préparateur de 1Institut Pas-

(14)

16

teur dont il a la direction, c'est une marque d'intérêt

qui

nous

touche et dont nousnous efforcerons d'être digne.

Notre maître, réminent professeur

Badal,

nous a

initié à des

études que nous aimons entre

toutes et

ne nous a

jamais mé¬

nagé ses conseils. Nous

lui présentons l'expression d'une res¬

pectueuse gratitude que

rend

encore

plus grand l'honneur qu'il

nous faitaujourd'hui en acceptant

la présidence de notre thèse.

Qu'il nous soit aussi permis de

remercier notre ami, le D1 Au-

baret, ledistinguéchef decliniquedu

professeur Badal, dont les

intéressants travauxnous ontinspiré le sujet de notre

thèse inau¬

gurale.

Nous adressons enfin l'assurance de notre sincère

et inaltéra¬

ble attachement aux excellents camarades

d'Ecole, qu'une

estimeréciproque et les mêmes

aspirations ont rendus nos amis;

nous les quittons à regret en

gardant la ferme conviction que

tous, nous continuerons,

quoique séparés, à lutter pour les

idées qui nous sont chères comme nous

l'avons fait jusqu'à ce

(15)

ORTHOSCOPIE OCULAIRE

ORTHOSKIÀSCOPIE

CHAPITRE PREMIER

HISTORIQUE

L'éclairage

du fond de l'œil peut se pratiquer de deux ma¬

nières: soit avec la lumière directe, soitavec la lumière réflé¬

chie. L'emploi de la lumière directe a permis à Rrùcke d ob¬

serverla lueur oculaire et cette découverte a précédé de quel¬

ques années

l'endoscopie

oculaire à la lumière réfléchie par la

méthode

ophtalmoscopique.

Nous allons, danscechapitre,suivre

1évolution

historique

de l'examen de l'œil et voir comment la lumièredirecte, longtemps délaisséeaprèsavoir été la première utilisée, nous parait devoir reprendre aujourd'hui une impor¬

tance considérable, grâce aux progrès réalisés par l'éclairage

électrique.

Depuis la plus haute antiquité, lalueur oculaire a été obser¬

vée sur les yeux de chiens, de chats et d'autres animaux qui

possèdent au fond de l'œil un lapetum ou tapis, surface réflé¬

chissante à reflet métallique formée par la choroïde. Cette pro-

Le Moignie 2

(16)

18

priété,

qui avait vivement frappé les anciens, n'a pu être expli¬

quée qu'assez

récemment.

D'après une

opinion

assez

répandue, ces yeux passaient pour

développer de la

lumière et cela surtout lorsqu'on irritait les

aniinaux. On attribuait par

suite cette prétendue formation de

lumière au système nerveux.

Ce n'est qu'en 1810.que

Prévost démontre les premier que ni

l'irritation, ni la volonté, ne

peuvent donner lieu à ce phéno¬

mène lumineux, qui, dû à la

réflexion d'une lumière incidente,

ne se produit

jamais dans

une

complète obscurité.

Gruithuisen confirme ce résultat et

ajoute

que

cette lueur

oculaire est due non seulement au

tapetum de

ces

animaux,

mais encore à une réfraction

extraordinaire du cristallin.

Par analogie, on a cru un peu

plus tard que les yeux des

albinos et des lapinsblancs

possédaient

une

lumière propre par

suite de l'absence de pigment au

niveau du fond de l'œil. Ce

n'est nullement pour cette

raison

que

la pupille de l'albinos

parait rouge,

mais bien,

comme

on l'a démontré de nos jours,

parce que

le pigment fait défaut à la partie antérieure de l'œil

que les rayons

lumineux

y

pénètrent non seulement par la

pupille,

mais

encore

à travers l'iris, la sclérotique et la cho¬

roïde. De cette façon, le fond de

l'œil est éclairé de toutes parts

et non point seulement au

niveau des images produites par ses

différents dioptres. Les rayons

qui partent de ce fond égale¬

ment éclairé ne vont donc plus se

concentrer à la sortie de l'œil

en un foyer unique,

mais

se

dispersent dans toutes les direc¬

tions. Le fond très vasculaire de

l'œil étant d'un rouge assez

intense chez l'albinos, les rayons

qui

en

parlent sont de la même

couleur, c'est pourquoi la

pupille apparaît rouge comme chez

les lapins blancs

qui,

eux

aussi, sont privés de pigment.

Quant à la pupille

humaine,

on

sait depuis longtemps qu'elle

peut, dans

des

cas

très

rares,

paraître lumineuse à la suite du

développement

d'une tumeur intérieure de l'œil (œil de chat

amaurotique).

Behr, en 1839, a observé

aussi la lueur oculaire dans des cas

d'aniridie et a constaté que les yeux

de l'observateur doivent,

(17)

pour se rendre compte de ce phénomène,

regarder 1 œil du

malade presqueparallèlementaux rayons

incidents. Dans

ces cas d'aniridie, la lueur estplus remarquable encore, la réline étant plus fortement éclairée et la propriétéd'accommodationpouvant

faire défaut.

Enfin, Cumming et Briicke, à peu près vers la môme époque,

en 1847, etindépendamment l'un de l'autre, trouvèrent le pro¬

cédé pour rendre lumineux l'œil humain bien constitué lorsque

l'observateur regarde presque parallèlement aux rayons inci¬

dents. Ce fait signalé parBriicke et Cumming

lorsqu'ils virent

la rétine s'illuminer, en interposant une lumière disposée au- devant d'un écran entre leur œil et l'œil observateur ne frappa guère leurs contemporains. Il estcependant cl une importance capitale et c'est lui quia dûinspirer Helmollz.

Warlon Jones dit que Babbage lui avait montré, vers la

même époque, un miroir élamé dont line petite portion de tain

était enlevée de manière à pouvoir envoyer la lumière dans l'œil, tout en regardant par l'ouverture. Celte

description

rap¬

pelle déjà un peu l'ophtalmoscope de Coccius; mais comme

Babbage paraitne pas avoir ajouté de lentilles à son miroir, il

lia du pouvoir distinguer qu'exceptionnellement certaines par¬

ties de la rétine et c'est sans doute pour cette raison qu il n a pas publié sa découverte.

Quant à la raison pour laquelle les diverses parties de la

rétine ne peuvent pas ctre nettement distinguées lors même

quelles sont éclairées, comme par exemple dans les yeux d'ani¬

maux pourvus de tapelum et àfortiori dans les yeux normaux quiensont dépourvus,elleadonné lieuàbien descommentaires.

Dès le commencement du xvmc siècle, Méry avait observé

quil pouvait distinguer les vaisseaux de la rétine d un chat plongédans l'eau et dont les yeux paraissaient fortement lumi¬

neux.

La Ilire donna de ce fait une explication exacte. Il comprit

quil fallait un changement de réfraction du rayon pour faire

paraître 1 œil lumineux, mais il ne sut pas donner

d'explication

Plus précise (1709).

(18)

20

11 en fut de même de Kussmaul. Ce dernier montre, en 1845,

que la rétine

devient claire et reconnaissable si

on

enlève

en

avantde l'œil la cornée et le cristallin ou si on sort une

portion

du corps vitré de manière à

raccourcir l'axe de l'œil.

La grande difficulté

qu'avaient rencontrée les anciens auteurs

dont nous venons d'énumérerles découverteset qui furent vrai¬

ment les précurseurs

d'Helmoltz résidait dans l'impossibilité

avec les anciens modes d'éclairage, avec les sources

lumineuses

mises à leur disposition, de faire

coïncider les lignes de visée de

l'observateur avecles rayons incidents de la source.

Lorsque

Helmoltz découvrit leprincipe de la

construction des oplitalmos-

copes il formula la

loi suivante

:

« Pour que la pupille de

l'œil observé paraisse lumineuse, il

faut que sur la rétine de cet

œil l'image de la

source

lumi¬

neuse coïncide au moins en partie avec celle

de la pupille de

l'observateur ».

C'est là le principe qui doit

dominer toute l'endoscopie ocu¬

laire; ses conséquences vont, du reste, nous

permettre d'envisa¬

ger lesconditions dans lesquelles, non pas

l'image de la source,

mais la source lumineuse elle-même permettral'examen

du fond

de l'œil. Sinousnous bornons àindiquerl'historique

de l'endos¬

copieoculaire proprement

dite, c'est-à-dire de celle

que

l'on pra¬

tiqueenemployantunfaisceau

lumineux direct,

nous

voyons que

c'estauFrançaisMéryqu'il fautrapporter

l'origine de la méthode.

La Hire, trois ans plus tard, en donne, comme nous

l'avons vu,

la véritable explication

scientifique.

Beaucoup plus tard encore, en

1834, Czermack construisit un

appareil qu'il

appela orthoscope, constitué

parune

cuve à parois

de verre que l'on

remplissait d'eau

pour

reproduire d'une façon

plus aisée les

expériences de Méry.

Coccius imagina aussi un orthoscope en

forme d'œillère à

surfaceantérieureplanequel'on

appliquait, après l'avoir rempli

d'eau, sur les paupières fermées; on

les ouvrait ensuite pour

mettre l'eau en contact avec la cornée.

On désignait ainsi cesinstruments sous

le terme d'orthoscopes

parce qu'ils

permettaient,

avec unesource

lumineuse quelconque,

d'examiner directement le fond de l'œil.

(19)

Comme l'ont fait remarquerSnellenet Landolt,cavecl'arsenal d'ophtalmoscopesque nous possédons, nousrecouronsrarement

à l'orthoscope pour l'examen du fond de l'œil ». On appelait, à

cette époque, ortlioscopie cette méthode qui consistaità provo¬

querla lueur pupillairesans l'aide del'ophtalmoscopeendispo¬

santla lumière d'une manière favorable à l'observateur. C'est ainsi quel'on explorait les décollements de larétine, lestumeurs

intra-oculaires etque l'on pouvait voir la lueuroculaire chez des aphaques etchez des hypermétropes d'un degré élevé. On pou¬

vait même produire les mêmes conditions favorables à ce mode

d'examen par l'emploi d'uneforte lentille concave. C'estStilling qui, à cette époque, fut un des seuls à préconiser ce moyen

d'exploration, « d'ailleurs beaucoup moins pratique que l'oph- talmoscopie », ajoutent Snellen et Landolt.

L'éclairage direct à cette époque servait uniquement à prati¬

quer Xexamen de l'œil à l'éclairage oblique ou encore à l'éclai¬

rage focal lorsqu'on dirigeait plus ou moins obliquement sur lœil, à l'aide d'une lentille convexe d'environ 15 dioptries, un faisceau lumineux convergent. De celte manière, on pouvait

éclairer très vivement la cornée, l'iris, le cristallin, les parties

antérieures du corps vitré et même, dans certaines conditions,

une partie du corps ciliaire. On pratiquait ainsi aisément ce qu avec le D1 Aubarct nous appellerons Xendoscopie dusegment antérieur. 11 restait en somme à pratiquer suivant la même méthode, Yendoscopie du segment postérieur.

Lemploi de la source lumineuse électrique pour pratiquer

1éclairage

ophtalmoscopique

a depuis déjà longtemps été pré¬

conisé par bonnombre d'auteurs et les divers appareils quils

ont fait construire ne modifient pas le dispositif classique de

1

ophtalmoscope

en ce sens. Aussipeut-on grouper cesappareils

sous 'e terme d'ophtalmoscopes auto-éclairants. Birnbacher

(1884),

Dennet (1885), Albertotti (1886), Juler (1886), Reid (1886) ontsuccessivement imaginé des appareils sur lesquels la

source lumineuse électrique envoyait un faisceau lumineux sur

unmiroir incliné ou sur un prismeà réflexion totale de

manière

àprovoquer l'éclairage du fond de l'œil. On trouve également

(20)

en Amérique des instruments ainsi fabriqués dans le corpmerce;

nous citerons le « Dezeng's luminous Retinoscope » (1) et le

« Self luminous ophtalmoscope » (2). Tout récemment encore

Wolfa présenté au Congrès de 1900 un ophtalmoscope électri¬

que avec prisme à réflexion totale.

Dans tous ces appareils, l'éclairage se fait d'une façon indi¬

recte comme avec l'ophtalmoscope;il restait à utiliser la source lumineuse électrique d'une façon analogue à Torthoscopie de Stilling etson emploi a été, en 1900, utilisé dans ce but parle

docteur Aubaret, qui n'a pas tardé à obtenir l'éclairage orthos- copique non seulement du segment antérieur de l'œil, mais

encore du segment postérieur et de la rétine. Le docteur Auba¬

ret décrivit sonappareil (3) sousle nom d'orthoscope,pourmon¬

trer qu'il voulait désigner parun instrument destiné à

prati¬

quer l'éclairage et l'examen des diverses parties du globe ocu¬

laire depuis le dioptre cornéen jusqu'à la rétine. En effet, l'orthoscopie, d'après Stilling, permettait déjà d'explorer les

milieuxtransparents du segment antérieur; le docteur Aubaret

a montré qu'elle permettait avecautant de facilitéd'explorer

les

milieux transparents du segment postérieur et même la

rétine.

L'endoscopie oculaire se fait donc désormais de la manière

la

plus complète et sans le secours du miroir

ophtalmoscopique.

Au sujet du terme orthoscopie, on pourra faire la remarque,

et notre maître le professeur Radal a attiré noire attentionsur

ce point, qu'il passe sous silence deux choses importantes :

l'œil

et l'éclairage électrique; « du reste, le mot ophtalmoscope,

comme le dit le professeur Badal,n'a pas été mieux choisi,puis¬

qu'il n'indique pas la présence du miroir réflecteur,

partie

essentielle de l'instrument. L'expression allemande

Augenspiegel

est plusjuste » (4).

(1) Self luminous ophtalmoscopeChambersInskeef and C°manufacturer,88,

90, Wabash avenue,Chicago III.

(2) Dezeng's luminous retinoscope,Dezeng oplical Go; Germantown Pa.

(3) Aubaret, Emploidela lumière électriqueenophtalmologie, Sociétéd'anatonue

etdephysiologie de Bordeaux, séancedu 10 décembre 1900.

(4) Cliniqueophtalmologique deBordeaux, juillet 1902.

(21)

En outre, le terme orthoscopie a

servi

à

désigner d'autres

méthodes d'exploration

endoscopique des cavités naturelles, il

existe ainsi une orthoscopie laryngienne et un

ortlioscope des¬

tinéà éclairer directement le larynx en redressant

l'image

ren¬

verséeproduite par le miroir

de l'appareil.

11est évident que le terme n'est pasà

l'abri de critique, néan¬

moins il a acquis droit de cité en

ophtalmologie, il désigne

une

méthode d'exploration oculaire

bien définie,

une

méthode qui

remonte à Méry, à LaHire, que

Czermack, Coccius et Stilling

utilisaient et tant que l'on n'aurapas trouvé un terme

qui puisse

exprimer lacaractéristique de l'instrument

ainsi proposé, c'est-

à-dire la propriété de faire, à

l'aide d'une

source

lumineuse,

directè l'endoscopie oculaire totale, nous pouvons

admettre la

convention provisoire nouspermettant

de désigner

ces

appareils

éclairants sous le nom d1orthoscopes.

Grâce à l'orthoscope, non seulement le

D1' Aubaret est arrivé

à pratiquer l'examen des divers milieux transparents

et de la

rétine àl'image droite et à l'image renversée,

mais

encore

il

a

pu utiliser cet instrument pour l'exécution de

la mensuration

des amétropies par le procédé de

Guignet.

Au cours des recherches que nous avons faites au

sujet des

appareils du Dr Aubaret et en essayant, suivant les

conseils du

D'Badal, d'utiliser l'orthoscope pourpratiquer l'examen

binocu¬

laire du fond de l'œil, nous avons trouvé que

Giraud Teulon

avait utilisé la sourcelumineuseélectrique pourson oplitalmos-

copebinoculaire. Ledispositif de cet auteurnous

parait réaliser

en quelque sorte l'orthoscopie telle quenous

la pratiquons

avec

le D1 Aubaret, nous verrons cependant en quoi leurs

dispositifs

diffèrent.

L'endoscopie

oculaire à l'aide de la lumière

directe est réali¬

sable et donne les mêmes résultats pratiques que

l'ophtalmos-

copie; c'estce que nous allons nous efforcer

de démontrer dans

leschapitres qui vont suivre en nous

inspirant des intéressants

travaux qui ont été publiés par le Dr

Aubaret à

ce

sujet, à la clinique

ophtalmologique du D'

Badal,

et en nous

aidant des

précieuxconseils que ce maitre éminent nous a

donnés.

(22)

CHAPITRE II

ORTHOSCOPIE. CHAMP D'ÉCLAIREMENT. CHAMP D'EXAMEN

La source lumineusedestinée à provoquerl'éclairage du

fond

de l'œil doit remplir certaines conditions

expérimentales déter¬

minées depuis qu'Helmollz a

définitivement démontré la

ma¬

nière dont se comportent les rayons lumineux qui permettent

l'examen de l'œil. On sait à quelles conditions on pourra, à

l'aide d'un faisceau lumineux direct, provoquer une zone

de

rétine éclairée, susceptible de fournir une image visible pouf

un œil observateur. Néanmoins, pour bien saisir par une dé¬

monstration simple de quelle façon un faisceau lumineux

direct

arrive à pénétrer suffisamment

profondément dans l'intérieur

du globe oculaire pour permettre

d'y voir

nettement, nous

allons supposer que la source

orlhoscopique S

est

placée de

telle façon qu'elle éclaire non seulement la réline,

mais toutes

les diverses parties du globe oculaire situées en avant

d'elle,

jusqu'à la surface externe

de la

cornée; on

comprendra alors

comment l'exploration endoscopique de l'œil se fait

de plus

en plus profondément à mesure que la source

lumineuse

se rap¬

proche des lignes de visée de

l'œil observateur. Les

sources

lumineuses utilisées pour faire l'éclairage latéral,

lorsqu'elles

sont disposées convenablement, c'est-à-dire lorsqu'on

les

rap¬

proche peu à peu de l'œil observateur, permettent

de la même

façon d'éclairer des plans de plus en plus profonds du

globe

oculaire. En résumé, comme nous allons le démontrer et

l'uti¬

liser pratiquement, ce procédé permet de voir

jusqu'à la rétine

elle-même. Pourexpliquer d'une façon rigoureuse cette

donnée,

nous devons d'abord définir ce que l'on entend par

champ

(23)

men.

Champd'éclatement. Soit une source (fig. 1) quenoussup¬

posons réduiteà un point S, disposée à une certaine distance de

l'axeoptique de l'œil observé, etsoit 0, la situation du centreopti-

quede l'œil observateur. Cette source lumineuse envoie un cône

lumineux SPP' qui, diaphragmé par la pupille de l'œil observé, vient, après s'être réfracté au niveau des dioptres oculaires,

former une image nette ou diffuse en ss' sur la rétine de l'œil

observé. Le faisceau lumineux SPP' constitue ce que le D1' Au-

baretappelle le faisceau utile, parce qu'il est le seul destiné à déterminer au niveau de la réline de l'œil observé un point ou

unezone d'éclairement, suivant que ss' formera un pointunique conjugué de S, ou, au contraire, un cercle de diffusion, si ce

point se trouve en avant ou en arrière de la rétine. Dans tous

Fig. 1.

0=œil

observateur (centre optique).

0'=œilobservé(centreoptique).

0P 0P'=limitesduebampd'examenpupillaire.

PcP'c'=limitesduebampd'examen rétinien, ce'=

champd'examen.

S=premièrepositiondelasource-«'champ

d'W*,

empièle,orle champ

=deuxièmeposition delasource

sis1 enamp d'examendanslaposition II dela réline.

, , nlnsétendue.

R'=

positionde la rétine, dontlapartie n-,commune auxdenx champsestpins

(24)

26

les cas, le champ d'éclaircmcnt

réduit

à un

point

ou

bien à

un

cercle de diffusion, n'est pas autre chose que

l'image nette

ou

diffuse de la source lumineuse.

Champ d'examen. Le point

0 étant le centre optique de

l'œil observateur, les lignes OP, OP', limiteront

le champ

d'examen pupillaire de cet œil.

C'est de cette manière,

en

effet,

que nous devons limiter

le champ d'examen rétinien,

car,

dit

Helmoltz, « pour choisirune limite

déterminée,

on

peut prendre

» les lignes de visée de l'observateur menées

selon le bord de

» la pupille de l'œil observé et

dont le point d'intersection

se

» trouveau centre de la pupille de l'observateur.

Si l'on traite

» ces lignes de visée comme des rayons

lumineux émis

par

le

» centrede la pupille de l'observateur, on trouve que

le champ

» visuel de l'observateur sur la rétine de l'œil observé corres-

» pond à l'image de

diffusion

que

donnerait

sur

cette rétine le

» centre de la pupille de l'observateur.

Si

ce

centre

ou

plutôt

» son image vue à travers la lentille concave se

trouve

au

pre-

» mier foyer de l'œil observé (foyer

antérieur de l'œil), le cercle

» de diffusion.... possède précisémentla même

grandeur

que

la

» pupille de l'œil observé.

Mais le plus souvent l'œil de l'obser-

» vateur ne peut pas se

rapprocher

autant

de l'œil observé et

» alors le cercle de diffusion qui donne la mesure

du champ

» visuel devient plus petit que la

pupille de l'œil observé et

» diminued'autant plusque l'observateur

s'éloigne davantage ».

Il est donc difficile de comprendre de quelle

manière la

pupille de l'observateur

limiterait

en

quoi

que ce

soit le champ

d'examenrétinien, et nous saisissons mal la définition

différente

qu'en ontdonnée Leroy et

Monoyer, qui prétendent

que

le champ

d'examen n'est pas autre chose que

l'image de la pupille de

l'observateur surla rétine de l'œil observé.

Aussi préférons-nous, avec

M. Aubaret, donner la définition

suivante duchamp cl'excimen : c'est

la partie de la rétine-objet

correspondant exactement à

la partie de la rétine-image vue

dans lechamppupillaire. Cette

portion d'image géométrique est

variable avec la situation de l'observateur et avec le

diamètre

pupillaire de l'œil observé.

(25)

Il s'ensuit donc que le champ

d'examen

se trouve

constitué

sur la rétine de l'œil observé, tout autourdu point 0, où aboutit

laligne de visée Oo de

l'œil observateur. Nous

pouvons

le

cons¬

truire en employant la

construction d'Helmoltz et

en

supposant

qu'il peut se représenter par

l'image du centre de la pupille de

l'œil observateur sur la rétine de l'œil observé. Le centre opti¬

que de l'œil observateur

viendra donc également former

une image nette ou diffuse sur la réline

de l'œil observé, suivant

qu'il sera situé au niveau du remotum ou au

deçà

ou au

delà.

Sinous considérons maintenantles rapportsqu'affectententre

euxchamp d'examenetchamp

d'éclairement,

nous verrons

qu'ils

peuventcoïncider plus ou moins et se

rapprocher

ou

s'éloigner

l'un de l'autre.

Il suffit pour celade donner aux deux champs

la même forme

géométrique et de les représenter pardes lignes

limites

comme

s'il s'agissait de rayons lumineux,les unes

destinées

à

former le

champ d'éclairement émanant de la source lumineuse,

les

au¬

treslimitant lechamp d'examenémanantdu centre

de la pupille

de l'observateur. Les lignes SPP' représentent le cône

d'éclai¬

rement incident, ss' PP' la partie réfractée

correspondante;

leslignes OPP' représentent le côned'examen, que nous suppo¬

sons dans une position constante et cc'PP , la

partie réfractée

correspondante. La ligne Oo constitue l'axe du cône

d'examen

(%• t).

Nousemployons de préférencel'expression de cône

d'examen,

car nous réservons celle de champ d'examen à la rencontre

de

la rétine observée par ce cône et parce que le

champ d'examen

nest pas autre chose qu'une section du cône d'examen perpen¬

diculaire à son axe, faite par la rétineobservée.

Dans la figure 1, on voit également que lorsque la source lumineuse S se trouveéloignée du centreoptique de

l'œil obser¬

vateur, le sommet du cône d'éclairement sur la rétine observée

se trouve éloigné du sommet du cône d'examen, et ces deux

cônes coïncidentpar leur basecommune quiestle champpu

pi 1-

laire. C'est en effet autour du champ pupillaire comme centre

fiue lesdeux systèmes decônes se meuvent et on se rend compte

(26)

que si la source

lumineuse

se

déplace de S

en

S

,

le cône lumi¬

neux SPP' devient S PP'; il en résulte qu'il empiète davantage

sur le cône d'examen et que si S se confond avec 0, centre optique de l'œil observateur,

il

y a

coïncidence des deux cônes

d'examen et d'éclairement.

Dans ce dernier cas l'image rétinienne de l'œil observé paraît

nette à l'œilobservateur,sicedernier estconvenablementaccom¬

modé pour la distance à laquelle elle se trouve.

Dans certains cas, alors que la source S est encore éloignée

de l'œil observateur 0, il peut se faire que la coïncidence

des

cônes d'examen et d'éclairement soit suffisantepour qu'unecer¬

taine étendue des champs d'examen et des champs

d'éclaire¬

ment empiète l'un sur l'autre. C'est ainsi que

(voir la fig. 1), si

nous supposons la rétine déplacée en avant,

R', (le fait peut

se

présenter, soit dans le cas d'une

hypermétropie forte, soit dans

le cas d'un décollementde la rétineou d'une tumeur intra-ocu- laire), celle-ci sectionne le cône d'examen sur une

étendue plus

ou moins commune à celle où le côned'éclairementla sectionne lui-même, de telle sorte qu'il y a empiétement des deux por¬

tions de réline occupées par le champ d'examen et

le champ

d'éclairement.

C'est sur ce principe qu'est basé l'éclairage

orlhoscopique et

c'est pour cela qu'autrefois Slilling, dans l'examen

des

cas pathologiques que nousvenonsde

signaler, pouvait le pratiquer.

Casd'une sourcelum'neuse. Construction duchampd'éclairement.

Ces considérations préliminaires nous permettent

de vérifier

la donnée suivante, c'est qu'à mesure que la source

lumineuse

se rapproche de la ligne

de visée, le champ d'éclaircissement

envahit le champ d'examen. On donne encore à ce

dernier le

nom de champ d'observation.

Nous allons considérer le cas d'une source lumineuse

ayant

une certaine étendue etdont nousfigureronsune

représentation

linéaire (fig. 2).

Il nous suffira, pour avoirla zone

d'éclairement

ou encore

le

(27)

considérer seulement les points extrêmes S et S'. Les rayons SP, SP', et S'P, S'P' constituent les rayons émanés des points

S et S' qui pénètrent dans l'œil observé; SP et SP'

limitent

l'ensemble de tous ces rayons lumineux et représentent ce que

nous avons appelé le faisceau utile.

Dans un premier cas, nous supposerons l'œil hypermétrope.

Le lieu où viennent converger les rayons réfractés par les

milieux réfringents de l'œil observé, se trouve en

S1 S'4. Il

s'ensuit que sur la rétine on a une série de cercles de diffusion

dont nous considérons les deux extrêmes, ob, ab\

Le cône lumineux incident PSP' vient former le cône lumi¬

neux réfracté

PS1P' qui rencontre la rétine

en

ci'b', le cône

lumineuxincident PS'P', vient former le cône lumineux réfracté

PS'jP',

qui rencontre la rétine en ab : a// sera donc le diamètre

de la surface éclairée, le diamètre de l'image diffuse de la

source SS' c'est-à-dire du champ d'éclairement.

Dans undeuxième cas, nous supposerons l'œil myope (fig. 3).

L'image de la source SS' vient se former en

S1S'1, et

nous

avons encore une série de cercles de diffusion, dont les deux

extrêmessont ab, ab', l'un formé par le faisceau réfracté ayant

son sommet en S', et l'autre en

S^, ab' représente la

zone d'éclairement.

Dans lecas l'œil a son remolum au point où se trouve la

source

lumineuse, l'image nette de la sourcevientse formersur la réline et le champ d'éclairement n'est pas autre chose que

limage même de la source. Dans ce cas les deux points limites

ab' du cercled'éclairementsontsituésdu côté opposé à lasource par rapport à l'axe. Dans tous les autres cas, la zone d'éclaire¬

mentempiète sur l'axe et dépasse ce dernier plus ou moins,

suivant que les cercles limites de diffusion ont un diamètreplus

ou moinsconsidérable.

Nous n'insistons pas surcecas, cependant nous ferons remar¬

quer qu'en vertu de la loi de réciprocité, l'image réelle et

renversée de la zonerétinienne vient, dans ce troisième cas, se

former au lieu et place de la source lumineuse, et affecte exac¬

tement engrandeur et en dimension la forme de cette source.

(28)

Fig. 2. Cas del'œilhypermétrope : Formation du champ d'éc'airement oudel'imagediffusede lasource

lumineuse SS' et des cerc'es limites

dediffusion.SS'. Sourcelumineuse. SjS',. Lieu géométriquedel'image delasource.

ab

et

a'b'. Cercles limites de diffusion.

ab':Champd'éclairement. aP etP7/. Sesrayons limites.

Flg. 3. Cas de l'œil myope : Formation du champ d'éclairement ou de l image diffuse de lasourcelumineuseSS'et des cercles limites de

diffusion. (Même légendeque pour la (ig. 2 saufal1' et7/Pcomme rayonslimites du champ d'éclairemenlt.

(D'après 12. Aubari.t).

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