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1.2. Les objectifs de la GMAO :

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Academic year: 2022

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1. Introduction ... 2

1.1. La GMAO a trois grands objectifs ... 2

1.2. Les objectifs de la GMAO : ... 2

2. Architecture d’un logiciel de GMAO ... 3

3. Fonctionnalités principales : ... 3

3.1. Gestion des équipements. ... 3

3.2. Demandes d’intervention. ... 5

3.3. Gestion des travaux. ... 6

3.4. Maintenance préventive. ... 8

3.5. Inspections. ... 9

3.6. Comptes rendus d’intervention... 9

3.7. Analyse des défaillances. ... 10

3.8. Modules complémentaires. ... 11

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1. Introduction

D’un point de vue purement conceptuel, la maintenance a deux grandes missions :

- gérer l’imprévu ; ce qui nécessite de connaître les moyens disponibles, de connaître les appareils, de connaître les obligations d’exploitation.

- supprimer les causes de l’imprévu ; ce qui nécessite d’identifier les pannes répétitives, d’identifier les moyens de prévention, de définir les priorités.

Maîtriser un volume important d’informations qui doivent être accessibles rapidement aux divers utilisateurs concernés, nécessite l’aide de l’informatique.

1.1. La GMAO a trois grands objectifs

- Informer :

- répertorier, classer,

- permettre le suivi des actions, des événements, - constituer des historiques,

- Organiser :

- accéder aux informations rapidement, facilement, - supprimer les délais de classement,

- aider à préparer et à planifier le prévisionnel, - alléger les tâches administratives,

- travailler par exception (saisie uniquement des informations non répétitives) - partager l’information à partir de saisie unique,

- Gérer :

- maintenir l’état de bon fonctionnement au moindre coût,

- connaître en permanence l’état des engagements, des dépenses, des temps d’intervention et des coûts (P3),

- assurer la cohérence des informations en provenance et à destination des différents interlocuteurs,

- faire la synthèse des informations,

- assurer les prévisions techniques et financières, - alimenter et consulter facilement les historiques.

1.2. Les objectifs de la GMAO :

Diminuer les coûts :

- Optimiser la gestion des ressources humaines.

- Diminuer les interventions non planifiées.

- Augmenter la durée de vie des équipements.

- Diminuer les stocks, augmenter leur rotation.

Améliorer la qualité du service :

- Diminuer les défaillances.

- Améliorer la disponibilité des équipements.

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2. Architecture d’un logiciel de GMAO

Exemple d’ergonomie d’un logiciel de GMAO

Des modules de gestion ayant chacun des domaines d’applications différents.

1 module de configuration et de paramétrage.

1 module d’aide en ligne qui reprend le guide de référence.

3. Fonctionnalités principales : 3.1. Gestion des équipements.

a) OBJECTIFS

Ce module permet la codification et la description des équipements, machines et installations qui seront décomposés en plusieurs niveaux d'ensembles et de sous-ensembles (famille, entité, …). Chaque entité sera définie dans une fiche descriptive d'équipement dans laquelle seront saisies des informations de type administratif et des caractéristiques techniques propres au constructeur et propres à l'utilisation (réglages par

Gestion des Achats

Gestion des Ressources

Humaines

Gestion du Système : Configuration ; Paramétrage

Aide en ligne Gestion

des Stocks Gestion Budgétaire

Gestion des Travaux Visualisation par

arborescence Gestion des Équipements

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exemple), l’appartenance à une famille, sa localisation, ses précautions de sécurité, son niveau de technicité pour ses intervenants, …

Ces compositions doivent pouvoir être modifiées facilement. Une attention particulière sera apportée aux facilités de saisie et de duplication d'une fiche équipement.

b) FONCTIONS MINIMALES

Une fiche de description avec des informations propres à la classe d'équipement (famille technologique, machine, bâtiment ou installation) avec des champs personnalisables pour indiquer, selon le besoin propre à chaque technologie :

- la description des caractéristiques du constructeur (dimensions, puissance, débit maximal) : ces données sont communes à tous les équipements du même modèle constructeur ;

- les caractéristiques liées à l'utilisation (réglages, limites de fabrication...).

La localisation par un repère topologique et (ou) sa position dans un ensemble fonctionnel. Ces repères doivent pouvoir être structurés hiérarchiquement :

- site, zone, localisation ;

- système, sous-système, sous-sous-système ;

- données techniques particulières à chaque équipement. La nomenclature des pièces détachées les plus importantes, qui ne sont pas forcément stockées en magasin.

L'indice de criticité fonctionnelle qui est fonction de l'impact sur la production de l'arrêt de cette machine.

Des informations consultables dans la fiche équipement :

- les données financières : date et valeur d'immobilisation, valeur de remplacement...

- le planning d’intervention et bordereaux de travaux, - le contrat associé,

- les consignes de sécurité,

- le compte financier associé à la dépense de l’équipement, - le type de stock,

- l'aide à la décision de remplacement : ce sont des informations qui permettent de comparer dans une analyse le coût de maintenance avec celui de remplacement ;

- l'accès direct à un document crée sous Word, Excel ou à un dessin/schéma ou à un plan digitalisé dans un logiciel de gestion documentaire ou dans des fichiers « pdf ».

Des informations communiquées automatiquement à chaque intervention sur cet équipement sans avoir à les demander :

- le responsable d'exploitation de cet équipement, - l’intervenant,

- le responsable de la maintenance de cet équipement ; - les chemins d'accès.

La possibilité de gérer les sous-équipements mobiles ou interchangeables qui doivent pouvoir être déplacés tout en conservant les historiques respectifs de l'équipement mobile et de l'équipement réceptionnaire. Par exemple, une pompe doit avoir deux historiques :

- celui de la fonction pompe ;

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- celui des différents moteurs électriques qui ont été installés sur cette pompe dans le cadre de réparation.

c) COMMUNICATION AVEC LES AUTRES MODULES

Module stock :

- utilisation des pièces de rechange.

Module travaux :

- coûts de matériel et de main-d’œuvre interne / externe ; - relevés compteurs ;

- historiques techniques des travaux.

Module achats :

- informations relatives à l'achat de l'équipement.

3.2. Demandes d’intervention.

a) OBJECTIFS

Les demandes d'intervention sont lancées par les utilisateurs de matériel extérieurs au service de maintenance. Elles remplacent dans ce cas les carnets à souche numérotés qui peuvent mettre un certain temps à parvenir au destinataire et ne renseignent pas l'émetteur sur le niveau de prise en compte de sa demande.

Elles peuvent également être déclenchées par l'occurrence d'un événement planifié dans le module de maintenance préventive : date, relevé de compteur, incident capté par un superviseur.

Après leur validation, les demandes seront traitées dans le module de gestion des travaux en créant un bon de travail afin de réserver les pièces, l'outillage et les affectations, prévoir le temps d’intervention.

b) FONCTIONS MINIMALES

Le module doit permettre :

- d'attribuer un numéro à la création de la demande, il est généré par le logiciel et donc non modifiable. Ce numéro sera utilisé par le logiciel pour toutes les opérations qui découleront de cette demande. Cependant certains logiciels offrent la possibilité de numéroter manuellement le numéro d'intervention.

- d'assurer la traçabilité de la demande par I'horodatage et la signature du demandeur (assurée par son code d'accès à la GMAO) ;

- au demandeur de vérifier la prise en compte de sa demande, par exemple un champ avec un code qui indique le statut avec différents niveaux d'avancement ;

- de disposer d'un choix de définitions codées pour définir l'événement -incident ou panne -signalé ou encore l'objet de la demande contenues dans des listes ou bibliothèques de choix. Élément important d'appréciation du logiciel, ces bibliothèques sont sélectionnées automatiquement par le code équipement : les défaillances possibles d'une pompe ne sont pas les mêmes que celles d'un groupe électrogène.

- de pouvoir signaler des événements simples et multiples sans être rebuté par des procédures de création et de validation d'ordres de travaux réservées aux grands travaux.

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c) COMMUNICATION AVEC LES AUTRES MODULES

Module travaux :

- introduction des demandes de travaux.

Module équipements :

- recherche des codifications et de la localisation précises de l'équipement ; - adressage automatique des demandes aux personnes concernées.

3.3. Gestion des travaux.

a) OBJECTIFS

La gestion des travaux consiste à traiter les demandes d'intervention qui arrivent dans le portefeuille des travaux à préparer, nécessitant de :

- réserver des pièces de rechanges, du matériel divers, de l'outillage ; - commander des services ou du matériel ;

- coordonner et planifier ;

- affecter des personnes selon les compétences requises ; - adapter les plannings aux charges.

b) FONCTIONS MINIMALES

Il s'agit de la possibilité de moduler la gestion des interventions en fonction de leur importance : - une procédure simplifiée pour les travaux rapides,

- une procédure normale pour les travaux comprenant les préparations, les réservations et affectations (ordonnancement), l'édition d'un OT (ordre de travail) ou de plusieurs BT (bons de travaux),

- une procédure de travaux planifiés déclenchés par l'occurrence d'une date. Cette date peut être modulée éventuellement par une modification du calendrier de production : une fois validé dans le portefeuille des interventions, cet ordre sera traité en procédure normale comme décrit précédemment.

c) PRÉPARATION DES TRAVAUX

La préparation des travaux à effectuer doit permettre :

- l'insertion automatique ou semi-automatique de gammes de maintenance constituées d'opérations subdivisées éventuellement en tâches prédéfinies et qui comportent les pièces et outillages nécessaires,

- la réservation des outillages,

- la réservation des pièces et leur commande automatique si elles sont en quantité insuffisante,

- l'aide à l'ordonnancement ou à l'affectation des ressources -humaines ou outillage -en consultant un plan de charge,

- l'édition des OT personnalisable selon les gammes de maintenance,

- l'accès sélectif au portefeuille des travaux à préparer en fonction du groupe d'utilisateurs ou du mot de passe,

- la souplesse des imputations de comptes analytiques : elles doivent se faire sur le compte de l'équipement par défaut mais être modifiables, si nécessaire,

- la facilité de prise en compte des interventions sous-traitées et de leurs spécificités,

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- la possibilité d'inclure, automatiquement des consignes de sécurité imprimées sur les OT /BT en fonction des localisations ou des équipements qui le nécessitent,

- le routage des éditions des OT vers les imprimantes situées à proximité des personnels concernés.

d) GAMMES DE MAINTENANCE

II est nécessaire de disposer de travaux préétablis, appelés gamme de maintenance, listes d'instructions, OT standard, etc...

Ils sont structurés en éléments standard, réutilisables et combinables entre eux.

Les fonctions minimales sont :

- la définition de l'opération : c'est la description de la ou des compétences nécessaires, le libellé du travail à faire, le temps requis, les consignes de sécurité, les tours de main et mesures (démontage, mesure d'isolement...). Ces opérations seront extraites d'une bibliothèque,

- la description du travail : code et définition du sous-ensemble ou de la pièce de la nomenclature (elle sera souvent complétée par du texte libre),

- la description de l'outillage nécessaire : il y aura donc une gestion des outils,

- l'indication des mesures à effectuer : le compte rendu devra offrir automatiquement cette possibilité si elle est prévue dans l'opération,

- la partition de l'OT en plusieurs BT pour les travaux comprenant plusieurs opérations et qui font appel à des compétences différentes,

- la possibilité de combiner séquentiellement ou simultanément plusieurs opérations,

- la possibilité d'inclure automatiquement des consignes de sécurité imprimées sur les OT/BT en fonction des localisations ou des équipements qui le nécessitent.

Une fonction complémentaire souhaitable est la possibilité d'associer des éditions de schémas, vues éclatées et de plans inclus dans d'autres logiciels (Autocad, Word, Draw, Excel...) à l'édition des OT/BT.

e) GESTION DES TRAVAUX SOUS-TRAITÉS

Cette fonction est désormais étroitement intégrée aux autres modules, de la façon suivante : - complément aux informations de la fiche employé,

- passation de commandes du type service,

- création d'OT ou ODM mixte pour la MO interne et externe, - saisie des temps passés à des taux horaires adaptés,

- suivi des travaux effectués par la sous-traitance,

- création et gestion de contrats qui permettent de trouver les renseignements suivants disponibles à chaque ordonnancement : date de validité, étendue des prestations fournies, fournitures ou non des pièces...

f) COMMUNICATION AVEC LES AUTRES MODULES

Module stock :

- réservations de pièces de rechange et indications des disponibilités en magasin, - le numéro d'OT permet d'identifier l'utilisation et l'imputation des sorties.

Module équipements :

- informations techniques et administratives, - plans et schémas de l'équipement en travaux,

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- indications des nomenclatures (composition des pièces de rechange propres à l'équipement), - recherche dans le stock restreint aux pièces de la nomenclature.

Module achats :

- visualisation des commandes et DA (Demandes d’Achat) de pièces de rechange en attente pour les travaux en cours.

- module contrôle des factures : indication des travaux sous-traités effectivement réceptionnés pour règlement.

3.4. Maintenance préventive.

a) OBJECTIFS

Permettre les diverses variantes de maintenance préventive : - la maintenance systématique ;

- la maintenance conditionnelle ; - la maintenance prévisionnelle.

On définit en premier les dates calendaires de l'intervention. Cette date peut être modulée en fonction des relevés de compteur ou de mesures conditionnelles.

Le système pourra ou non selon son degré de perfectionnement calculer la date probable d'occurrence au degré d'usure qui nécessite une intervention.

Si pour une raison ou une autre les relevés ne sont pas enregistrés, la date calendaire constitue une sécurité.

Le plan de maintenance décrit les opérations à effectuer, les pièces de rechange à remplacer.

Une autre utilisation importante est la planification des visites réglementaires de sécurité.

b) FONCTIONS MINIMALES

Un planning de maintenance par ligne de production et par équipement, dont le déclenchement se fera par : - l'occurrence d'une date calendaire,

- un comptage de nombre de jours, - l'occurrence d'une valeur de compteur,

- une combinaison des précédents modes de déclenchement.

Une définition détaillée des gammes de maintenance (opérations, tâches, compétences, outillages, pièces) qui seront déclenchées par ces travaux.

c) FONCTIONS COMPLÉMENTAIRES SOUHAITABLES

La possibilité d'anticiper une opération de maintenance en cas de modification du calendrier de l'équipement considéré.

La prévision d'occurrence de la date d'intervention liée à des relevés de compteurs ou de mesures.

d) COMMUNICATION AVEC LES AUTRES MODULES

Module stock :

- réservation des pièces de rechange sur une durée de plusieurs mois ou années.

Module travaux :

- planification des plans de maintenance et gestion des affectations.

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Module achats :

- demandes d'achats spécifiques aux plans de maintenance.

Module équipement :

- définition précise des équipements ;

- valeurs des compteurs associés aux équipements.

3.5. Inspections.

a) OBJECTIFS

Ce module permet la création de rondes ou tournées de vérifications, de mesures ou des réglages simples mais nombreux portant sur plusieurs équipements.

Ces rondes sont différentes des OT de maintenance préventive car elles sont plus simples et plus nombreuses et imposent donc des écrans et des manipulations adaptées.

Par exemple, une inspection portant sur 100 équipements différents ne doit pas nécessiter la création de 100 demandes d'interventions.

Certaines de ces inspections peuvent être réalisées par des terminaux portables sur lesquels les informations et mesures seront saisies sur des claviers simplifiés puis déchargées dans un terminal.

b) COMMUNICATION AVEC LES AUTRES MODULES

Module travaux :

- déclenchement des tournées d'inspection par un plan de préventif du module préventif,

- si un seuil de mesure est atteint, le module inspection déclenche des interventions qui seront traitées dans le module travaux.

c) APPORTS

Au technicien :

- Fournir un plan de tournées cohérent.

Au gestionnaire :

- Gérer des dizaines de milliers de points de mesure.

3.6. Comptes rendus d’intervention.

a) OBJECTIFS

Ce n'est pas nécessairement un module à part mais c'est dans tous les cas une fonction indispensable. Les travaux terminés, un compte rendu doit permettre de documenter les fichiers d'historique des équipements. Ce compte rendu permet de connaître les temps passés par équipement et les temps d'arrêt, l'effet, la cause et le remède pour une intervention demandée. Un commentaire en texte libre doit pouvoir être éventuellement ajouté.

Le premier critère clé d'appréciation sera la facilité d'emploi et la rapidité de saisie.

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b) FONCTIONS MINIMALES

Retrouver facilement, et éventuellement corriger la demande d'intervention et la préparation du travail correspondant à partir d'un numéro d'OT.

Pouvoir sélectionner des codes pour définir l'intervention : - code de symptôme ou événement,

- code de panne, - code cause, - code d'action.

Ces codes seront classés dans des bibliothèques de choix sélectionnées automatiquement par le code équipement, objet de l'intervention (les défaillances possibles d'une pompe ne sont pas les mêmes que celles d'un groupe électrogène.

Il faut saisir et différencier les temps de panne des temps d'arrêt de l'équipement et saisir les temps passés par les techniciens ou les sous-traitants.

Il doit être possible d'ajouter des informations en texte libre.

c) COMMUNICATION AVEC LES AUTRES MODULES

Module achats :

- commandes de service passées pour ce travail et quantité de temps correspondante, - indication de la recette de la commande et autorisation de régler la facture.

Module travaux :

- numéros des travaux en attente de comptes rendus, - budgets,

- remontées des coûts de main-d’œuvre.

3.7. Analyse des défaillances.

a) OBJECTIFS

Cette fonction n'est pas toujours un module spécialisé. Elle pourra être remplie par le générateur d'état et les informations contenues dans J'historique des équipements.

Une analyse peut être réalisée en extrayant les éléments suivants : - équipement et sous-ensemble analysés,

- effet, événement ou symptôme constaté, - panne relevée,

- cause relevée, - remède apporté, - pièces échangées.

Il est ainsi démontré l'importance d'utiliser une codification cohérente pour désigner chacun des éléments de cette analyse.

b) FONCTIONS MINIMALES

Le module doit permettre la constitution de Pareto, la réalisation de requêtes multicritères par l'utilisateur dans la base de données, la constitution de graphiques, etc.

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c) LES FONCTIONS COMPLÉMENTAIRES SOUHAITABLES

Pour réaliser des AMDEC, sont nécessaires les fonctions souhaitables suivantes :

- découpage en blocs fonctionnels de chaque sous-ensemble de l'équipement pour définir les fonctions affectées par le défaut,

- définition du mode de défaillance,

- effet sur les autres fonctions ou sous-ensembles,

- codification de la criticité du défaut, de sa probabilité d'occurrence, de sa sévérité pour l'exploitation, du risque de non détection,

- comment est détecté le défaut,

- pondération des éléments de l'analyse.

d) COMMUNICATION AVEC LES AUTRES MODULES

Module comptes rendus :

- le module comptes rendus envoie les éléments descriptifs.

Module équipements :

- le module équipements fournit les sous-ensembles du découpage fonctionnel.

e) APPORTS

Au service Méthodes :

- Disposer sous une forme adéquate des classements de pannes et défaillances par équipement, sous-ensemble.

3.8. Modules complémentaires.

a) LE SUIVI OPÉRATIONNEL D'ÉQUIPEMENTS

Il comprend un ensemble de fonctions complémentaires à la demande d'intervention examinée précédemment et il permet de différencier les événements qui causent des pertes de production. Ces événements sont définis lors de la création des demandes d'intervention de la production vers la maintenance. Mais ils peuvent provenir des systèmes de commande numérique, automates. Après validation ils sont comptabilisés par le logiciel.

Le suivi opérationnel permet de mesurer le MTBF, le MTTR et éventuellement le TRS. Cet ensemble de fonctions est très important car il permet d'évaluer le résultat de l'action du service de maintenance en termes de résultats d'exploitation de l'appareil industriel.

Ces fonctions sont souvent incomplètes dans les logiciels présents sur le marché et elles devront faire l'objet de toute votre attention lors du choix de la solution recherchée.

b) L'AIDE AU DIAGNOSTIC

Le fait de renseigner les comptes rendus pour chaque équipement constitue un historique qui permet une aide au diagnostic par recherche statistique.

Pour un équipement et un effet (événement) sélectionné, le logiciel pourra proposer un ensemble de causes possibles avec la pièce détachée utilisée.

Selon les logiciels, des informations plus ou moins détaillées seront disponibles. Cette fonction est indispensable en raison de l'aspect motivant qu'elle offre aux techniciens ; attention, certains logiciels récents ne la possèdent pas.

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c) LES TABLEAUX DE BORD

Les tableaux de bord permettent de suivre les performances du service de maintenance selon plusieurs critères :

- les performances des équipements maintenus (MTBF ou TRS), - les temps de réaction du service de maintenance MTTR, - les coûts de fonctionnement du service.

Ils peuvent être présents dans le logiciel en standard mais le plus souvent ils seront réalisés par le générateur d'états en fonction des besoins propres de la société et de l'évolution des demandes au fur et à mesure que les analyses s'affinent. Ils seront complétés par des graphiques ou des courbes.

Le plus souvent des tableaux de bord sont proposés en standard avec le logiciel, ce qui permettra de répondre à la plupart des besoins au démarrage de l'application : la réalisation d'un tableau de bord peut nécessiter de quelques minutes à quelques jours. Cette fonction peut être réalisée par un générateur extérieur à la GMAO.

d) LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

La gestion des ressources en GMAO est en général limitée à la mise à jour des informations de la fiche de chaque employé. Ces informations seront utilisées en ordonnancement pour affecter les techniciens en fonction des compétences requises ou pour les imputations de coûts sur les équipements.

La fiche de l'employé peut également être utilisée pour définir les mêmes informations concernant le personnel des sous-traitants : le coût horaire sera bien entendu différent.

Les informations minimales contenues dans la fiche sont :

- la qualification des techniciens, des employés ou des sous-traitants,

- le coût horaire avec les différents tarifs correspondant aux heures supplémentaires, - un calendrier qui sera celui du service ou du site par défaut.

e) LA GESTION DES ÉTALONNAGES ET DES CALIBRAGES

Elle est destinée à enregistrer et visualiser les courbes de dérives des tests et mesures effectuées. Elle permet également de gérer les dates de vérification.

Les étalonnages et les calibrages peuvent également être gérés par le module de maintenance préventive.

f) LES GESTIONNAIRES DE PROJET

Souvent intégrés à la GMAO, ces logiciels permettent de planifier des projets et de les visualiser par des diagrammes de Gantt et PERT.

g) MODULE IMPORT-EXPORT

Il permet les échanges de données entre la GMAO et :

- des systèmes d'acquisitions de mesure, des GTC (Gestion technique centralisée), des terminaux portables, de lecteurs de codes-barres,

- des outils bureautiques, des tableurs principalement.

h) LES SYSTÈMES DE CODES-BARRES

Le lecteur de code-barres :

Utilisé en GMAO, c'est un petit portable comportant un mini écran, un clavier et un scanner permettant de lire les étiquettes à code-barres.

Il est utilisé pour lire les étiquettes à code-barres des casiers de stock lors des inventaires ou des sorties.

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L'imprimante de code-barres :

Elle imprime une étiquette pouvant comporter le code-barres de l'article, son code et sa description en langage clair, le numéro du casier. Cette impression est commandée depuis la GMAO lors de la création d'un nouvel article, d'un nouveau casier ou la réception d'un article en magasin à la suite d'une commande.

Elle peut également imprimer des étiquettes des équipements, ce qui permettra leur identification lors des inventaires et des rondes d'inspection.

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