• Aucun résultat trouvé

Mercredi 6 août 1890.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Mercredi 6 août 1890. "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

=c.*s*ar·

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Quatrième année. — N° 63

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Mercredi 6 août 1890.

B u r e a u x : R u e N e u v e , 1 9

ABONNEMENTS Un au : Sii mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne Ι de lVtranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonces se paient d'avance

O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a ' , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a l e i n d u s t r i e l s . ·

Syndicat

des patrons monteurs de boîtes argent.

La hausse de l'argent suit son cours, et une nouvelle cote, portant augmenta- tion de un demi-centime par gramme sur la dernière publiée, vient d'être décrétée par le syndicat.

En notifiant sa décision-au-syndicat des fabricants d'horlogerie, par la lettre que nous publions plus loin, la Chambre syndicale des patrons monteurs de boîtes exprime le désir de conclure, avec le syndicat des fabricants d'horlogerie, une entente solide et durable relardée jus- qu'ici par certaines circonstances d'ordre intérieur.

L'invite des patrons monteurs de boi- tes ne manquera pas d'être accueillie avec la plus vive satisfaction car il est dans l'essence même de syndicats appar- tenant à une même industrie et ayant entre eux des rapports d'intérêts consi- dérables comme c'est le cas ici, d'axami- ner en commun et dans un bon esprit de cordialité et d'entente, tout ce qui tou- che à leurs intérêts réciproques.

A Monsieur le président du syndicat des fabricants d'horlogerie.

Bienne, le 4 août 1890.

Monsieur,

Dans son assemblée du 1e r août, la Cham- bre syndicale des patrons monteurs de boites argent s'est vue dans l'obligation de suivre les fluctuations toujours ascendantes de l'ar- gent dans la majoration qui lui est prescrite par ses statuts, en décrétant une nouvelle cote à facturer à Messieurs les fabricants d'hor- logerie.

A partir du 5 août courant, l'argent devra être facturé comme suit :

le 0,800 le 0,875 le 0,900 le 0,935 1 7 "2 19 19'/a 20V2 centi- mes le gramme.

Nous regrettons sincèrement que cette nouvelle cote ait dû être décrétée sans le

concours du syndicat des fabricants d'horlo- gerie. Les préoccupations nombreuses qui nous ont été suscitées par des questions d'or- ganisation nouvelle nous ont empêchés de consacrer à votre demande exprimée dans votre dernière toute l'attention que comporte cette importante question".

D'autre part, il était >de l'intérêt de nos deux associations d'asseoir de futurs engage- ments réciproques sur.^es bases solides. La nouvelle révision de nor statuts, nous permet d'espérer que notre association sera doréna- vant à même d'offrir toutes les garanties à celles qui s'uniront à nous pour chercher à concilier les intérêts de tous ceux qui travail- lent au relèvement de notre industrie com- mune.

Nous prions donc MM. les fabricants syn- diqué de croire à nos bonnes dispositions pour établir le plus tôt possible des relations intimes entre nos associations respectives et nous ne doutons point que l'harmonie dans nos rapports sera à l'avantage des uns et des autres. A l'appui de nos protestations nous prions le syndicat des fabricants de vouloir prendre l'initiative d'une convocation des deux bureaux pour jeter les bases d'une future convention.

Pour l'exercice 1890/1891 notre bureau a été formé comme suit: M. Schlatter, de Ma- dretsch a été nommé président de la Cham- bre syndicale. M. Ch. Moser de Bienne,vice- président et M. Ariste Rollier secrétaire. M.

A. Châtelain a été confirmé pour une nou- velle période de 3 ans dans ses fonctions d'inspecteur-contrôleur.

Dans l'espoir que vous pourrez provoquer une prochaine réunion de nos deux bureaux, nous vous présentons, Messieurs, nos em- pressées civilités.

Au nom de la Chambre syndicale, Le président :

F. SCHLATTER.

Le secrétaire : A. ROLLIER.

MM. les fabricants d'horlogerie sont avisés qu'ils peuvent se procurer chez le contrô- leur du syndicat des patrons monteurs de boites argent, M. A. Châtelain, à Bienne, des exemplaires imprimés du nouveau tarit de l'argent.

R é g l e m e n t a t i o n d u t r a v a i l

On sait que la grande commission parle- mentaire du travail, que préside M. Ricard, député de la Seine-Inférieure, a ouvert une enquête sur la question de la réglementation du travail des ouvriers. Elle a adressé des questionnaires en immense quantité, non seulement aux associations et syndicats tech- niques, mais individuellement à tous les ou- vriers dont ellejypu avoir l'adresse.

Jusq^ùTcTFeriqùête n'a été ouverte qu'à Paris. Cent mille questionnaires ont étéadres- sés individuellement à des ouvriers, A la date de jeudi, 7474 réponses étaient parvenues à la commission. Elles se partagent ainsi : 1850 sont hostiles à toute réglementation de la journée de travail. 1767 sont en faveur de la fixation à huit heures de la journée de tra- vail. 1566 sont en faveur d'une fixation va- riant entre dix, onze et douze heures.

La commission va envoyer encore 50 mille questionnaires aux ouvriers parisiens et 80,000 questionnaires aux ouvriers des com- munes suburbaines de la Seine. La commis- sion procédera ultérieurement à l'enquête en province.

Les

c a i s s e s d ' é p a r g n e f r a n ç a i s e s .

Le régime des caisses d'épargne, en France, prête le flanc à des critiques sérieu- ses. Le principal grief dirigé contre le sys- tème actuel, c'est qu'il verse tout le fruit de l'épargne nationale dans la dette d'Etat, d'où deux graves conséquences. Les pou- voirs publics sont, encouragés dans la voie des dépenses inconsidérées, et des capitaux considérables qui, entrant dans le courant économique, y fructifieraient d'une manière réjouissante, sont absolument perdus pour les œuvres utiles. Cet état de choses de- mande réforme. La chambre a été saisie de la question et, à côté d'un projet patronné par MM. Hubbard et Siegfried, tendant à établir la liberté entière d'emploi des fonds, M. Jules Roche, ministre du commerce, a déposé un autre projet plus timide.

Il faut savoir que la direction de la caisse d'épargne et de prévoyance de Marseille s'est particulièrement signalée par sa per- sévérance à réclamer en faveur des caisses

(2)

302 LA FÉDÉRATION HURLOGÈRE SUISSE

d'épargne un peu de cette liberté qu'elles possèdent partout ailleurs qu'en France.

L'organisation des caisses d'épargne doit viser, d'une part, à favoriser l'épargne et ensuite à en faire un usage avantageux au bien général.

La direction de la caisse de Marseille, sans méconnaître quelques détails heureux dans le projet de M. Roche, et sans aller si loin que MM. Hubbard et Siegfried, expri- me ses vœux aux deux points de vue que nous venons d'indiquer. Elle s'élève surtout contre l'adduction forcée et totale à l'Etat des sommes en dépôt, et réclame pour l'em- ploi des capitaux une liberté totale en ce qui regarde les patrimoines propres des caisses et limitée, en ce qui regarde les dé- pôts, au quart de leur valeur. Le rapport s'appuie sur des résolutions votées dans plusieurs des congrès économiques tenus à Paris pendant l'Exposition et qui récla- maient le concours des caisses d'épargne pour le développement soit du crédit soit des entreprises de construction de maisons ouvrières.

Nous ne pouvons que sympathiser aux ef- forts des avocats de la réforme. Leur succès sera une victoire du bgn sens sur l'aveugle routine, et nous nous associons d'autant plus cordialement à leurs revendications qu'ils réclament un degré de liberté admini- strative dont d'autres pays jouissent de longue date.

t u t

Contrôle des boîtes.

Le Département fédéral des affaires étran- gères, adresse la circulaire suivante aux ad- ministrations des bureaux de contrôle des ouvrages d'or-et d'argent.

L'article 7 du règlement d'exécution du 17 mai 1881 prescrit : Sont déclarés fourrés, les ouvrages d'or ou d'argent contenant à l'inté- rieur des parties à des titres inférieurs, un excès de soudure, des métaux, alliages ou substances étrangères à ceux qui composent le corps de l'ouvrage.

Or, la question se pose de (.lus en plus de savoir ce qui doit être considéré comme ercès de soudure. Dans une occasion récente, nous avons constaté que diverses parties de boîtes d'or étaient si peu proprement soudées, qu'il parut nécessaire de procéder à des essais sur l'objet fondu en entier. Le résultat fut tel que ces boites durent être coupées.

Dans ces conditions, et pour guider !es admi- nistrations des bureaux de contrôle si des cas de ce genre survenaient dans leurs bureaux respectifs, nous estimons, au vu des essais pratiqués, qu'il y a excès de soudure toutes les fois que des boites d'or de 7 grammes et au-dessus perdront, fondues en entier, plus de IO millièmes, et cellns au dessous de 7 grammes, plus de 15 millièmes.

En conséquence, nous invitons les admi- nistrations à s'en tenir strictement aux di- reclions qui précèdent.

Ces dispositions ne sont, cela va sans dire, pas applicables aux boites de montres desti- nées à l'Allemagne et à l'Angleterre.

Berne, le 29 juillet 1890.

Le chef du Département fédéral des affaires étrangères :

DROZ.

L e s réformes sociales en Allemagne.

Les chambres de commerce ont entrepris une campagne contre les réformes sociales

de l'empereur, et elles y mettent une sin- gulière vigueur; ce sont presque chaque jour des mémoires contre les projets soumis à l'examen de la commission du Reichstag, mémoires qui finissent généralement par la menace plus ou moins dissimulée de « fer- mer boutique et de mettre la clpf sous la forte», "la situation devenant intolérable pour les patrons. Les journaux enregistrent ces plaintes avec une certaine complaisance, car l'enthousiasme des premiers jours paraît être tombé. Cependant le promoteur de la future législation ouvrière, M. Hinzpeter, qui continue à avoir l'oreille de l'empereur, lutte courageusement ; il riposte en rappelant qu'au moment oii les lois ouvrières ont été repoussées, les mêmes chambres de com- merce ont fait la même protestation et qu'el- les se sont habituées depuis à ce qu'elles croyaient ne pouvoir supporter, et qu'elles en reconnaissent même fort bien les avanta- ges aujourd'hui.

Tout cela d'ailleurs n'empêchera pas le Reichstag de voter les principales disposi- tions des projets qui lui seront soumis.

On télégraphie de Berlin au Temps que le congrès des catholiques, qui n'a pu se réunir à Munich, tiendra ses séances du 24 au 28 août à Coblence. On y traitera spécialement

a question ouvrière.

NOUVFLLES

DIVERSES B i l l M a e - K i n l e y . — Voici les change- ments que l'application du bill entraînera dans le commerce avec l'Europe.

1. Les droits d'entrée seront calculés non sur la valeur intrinsèque des marchandises, mais sur la valeur intrinsèque majorée de tous les frais d'emballage, fret et autres dé- penses faites pour les amener en Amérique, ce qui aura pour résultat de prohiber l'im- portation des articles de nécessité. 2. Une distinction sera établie entre les marchandises achetées et les marchandises consignées. Ces dernières devront porter l'indication du prix de vente, les frais d'emballage et de trans- port inclus. Cette indication est-ellp fausse, toute tentative de vendre ces marchandises au-dessus du prix marqué spra passible de lourdes amendes. Il spra interdit de modifier ultérieurement les déclarations accompagnant les envois.

Si l'on tient compte de ces deux disposi- tions, et, en outre, du fait que les droits de douane seront surélevés de 2 0 % en moyenne (si le second bill Mac-Kinley passe), ainsi que de la nouveauté de la procédure, il faut con- venir que le nouveau régime est tout simple- ment révolutionnaire et implique une terrible diminution des importations. Son seul mérite sera de faciliter la tâche des fonctionnaires des douanes.

Le State Department des Etats-Unis vient d'achever son travail préparatoire pour la convocation pendant le mois d'août, à Paris, d'un congrès international dans le but de signaler des conventions consulaires univer- selles pour l'exereice des consuls, dont l'ac- tion, en ce qui concerne spécialement l'in- terprétation des lois douanières étrangères et des règles des factures, devient de plus en plus difficile.

Le congrès aborderait avant tout les pro- blèmes de l'uniformité des règlements con- sulaires, de l'interprétation des lois douaniè- res nouvelles, des droits, des devoirs et de la juridiction des officiers consulaires dans ses ports d'exportation, d'un tarif uniforme pour facturer et évaluer les marchandises, des limites territoriales des consulats, etc.

Le président de ce congrès, M. Clair, a

quitté New-York pour se rendre à Paris, avec deux fonctionnaires spéciaux du ministère des finances et experts d'offices des lois douanières.

La réunion siégera pendant dix jonrs à huis clos. Les décisions ne seront publiées qu'après notification faite au gouvernement de Washington.

Le n o m b r e d e s m é d e c i n e e n E u - r o p e . — Un peu de statistique, pas très ras- surante, par exemple, pour les pauvres ma- lades. Il s'agit du nombre des médecins dans les différents pays de l'Europe.

En Angleterre, pour 35 millions d'habi- tants, il y a 25,180 médecins, ce qui donne une proportion d'un médecin sur 1,350 habi- tants ; en Allemagne, en Autriche, en Nor- vège, un médecin sur 3,000 habitants ; en Suisse, un sur 1,500 habitants. En Russie, les médecins sont très peu nombreux, un sur 6,226 habitants, en tout 15,000, d'ailleurs très inégalement répartis. C'est ainsi que, dans la gouvernement de Katherinoslaw, sur 122 médecins, on obtient la proportion d'un pour 2,421 habitants dans les villes et d'un pour 47,000 habitants dans les campagnes.

La France est assez privilégiée : elle jouit, en effet du chiffre respectable de 25,000 mé- decins, soit un sur 1,400 habitants.

Mais ce n'est rien auprès de l'Amérique du Nord ou, grâce à l'université de Philadelphie, on compte un médecin sur 600 habitants.

jYojrtn d e c e r i s e a r t i s t i q u e . — Un noyau de cerise vient d'être vendu, pour la sommé incroyable de 6,700 marks, dans une vente publique d'antiquités à Cologne. Ce noyau est couvert de petits portraits micros- copiques gravés dans le bois par le célèbre graveur nurembourgeois, Peler Flœtner.

Kégiublifitie A r g e n t i n e . Les désordres qui viennent de se produire dans ce pays ont attiré l'attention de l'Europe. En Italie, le sénateur Bo^cardo, de Milan, a exprimé publiquement l'espoir d'une annexion pro- chaine par son pays. Il est vrai que l'émi- gration italienne a pris dans la République un très grand développement. Buenos-Ayres, qui compte 500,000 habitants, a un tiers d'Italiens ; la Banque d'Italie y possède une succursale; il existe dans tout le pays des cercles, des sociétés, des journaux italiens.

Les Français, de leur côté, comptent plus de 100,000 resortissants à la Plata, où ils im- portent chaque année pour 150 millions de produits manufacturés, et d'où ils tirent 300 millions de matières destinées à leur tanne- ries et à leurs filatures. En 1889, l'immigra- tion française a dépassé 30,000 âmes. Mais l'Eldorado n'existe plus ; ce sont des terras- siers, des agriculteurs, des manœueres qu'il faut. Lyon Républicain dit à ce propos :

« Beaucoup sont déjà rentrés en France, Gros- jeans comme devant, dé.-illusionnés, confus 'et jurant qu'on ne les y prendrait plus . . .

La lutte pour la vie est, en effet, depuis peu, devenue aussi difficile, aussi violente, aussi âpre à la Plata que dans notre vieille Europe, et la crise financière y a entraîné une telle baisse de la main d'œuvre, un tel effondrement des salaires, qu'un navire a dû récemment ramener en France 1200 de nos compatriotes, chassés par la misère, t

Les Suisses pourront tirer profit de ce garde-à-vous.

J e u n e s c o i n m e r c a i i t s . — La fête cen- trale de la Société suisse des jeunes com- merçants, à laquelle prendront part toutes les sections, au nombre de 25 environ, aura lieu à Lug-no, les 15,16 et 17 août prochain.

Les séances se tiendront au palais munici- pal et seront sûrement intéressantes ; dans la liste très chargée des tractanda figure le projet de discussion suivant:

« Serait-il désirable d'annexer une acadé- mie commerciale suisse à l'école politechni-

(3)

• ^w •

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

30 3

que? Dans le cas afflrmatif, sur quelles bases devrait-elle être fondée, et quels avantages pourrait-elle procurer au commerce suisse. »

Il y aura excursion au Monte-Generoso, promenade à Milan, et, pour les sections de la Suisse occidentale, retour par le Briïnig.

L e s c a b l e s B o u e - m a r i n . — Les statisi- ques télégraphiques fixent au nombre de 1000 environ les cables sous-marins existants. 774 sont dans les mers européennes, dont 700 appartiennent aux Gouvernements et le reste à des Compagnies. Le coût de ce réseau est d'environ 5r0 millions de francs.

L'Allemagne possède 35 câbles ; la France 46 : le Danemark 36 ; l'Italie 22 ; l'Angleterre 104 ; les Indes Britanniques 72 ; le Brésil 17 ; 'la Norwège 236 et l'Espagne 3.

Les Ethts-Unis font les études pour la pose d'un câbles dans le Pacifique, qui coûtera 2 millions de livres sterling ; le gouverne- ment accorderait une garantie de 3 % .

Le République Argentine projette d'établir un câble direct entre Lisbonne et Buenos- Ayres qui, rataché à celui qui traverse le con- tinent, complétrait les 6,300 milles néces- saires pour arriver à la Nouvelle-Zélande et serait la plus grande ligne du monde.

I m p o r t a t i o n . — E n mai il a été importé en Suisse 87,297 pièces de bétail, représen- tant une valeur totale de 6,034,236 francs.

E m i g r * t i o n . — Pendant les six premiers mois de 1890, 4,406 émigrants, soit 181 de moins que l'an passé, ont quitté la Suisse.

I i i s t e d e s n i a r c n a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée jeudi 4 août 1890, à 5- heures du soir : MM.

Kanny, Bombay. —Lœvij, Vienne.—Kohn, Vienne. —Sommer, Cannstadt. — Rassmus- sen, Londres.

COTE DE L'ARGENT

du 4 août 1890

Facturé aux monteurs de boîtes.

L'argent 800 laminé et fil à fr. 154. 30 le kilo id. 805 id. id. ,, 155.30 id.

id. 875 id. id. „ 1 6 8 . 6 0 id.

id. 900 id. id. „ 173.30 id.

id. 935 id. id. „ 179.90 id.

Cote de l'argent

Facturé par le syndicat des patrons monteurs de boîtes aux fabricants d'horlogerie;

0,800 M. 17 '/a centimes le gramme 0,875 M. 19 id. id.

0,90OM. 19Va id. id.

0,935 M. 20 V2 id. id.

G e n è v e , 4 août

Escompte Banque du Commerce 8Va %·

P r i è r e , d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n s à l a R é d a c t i o n d e I a F E D E - R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E , à R i e n n e .

Changes France à vue Bruxelles » Italie » Londres » Amsterdam Β Allemagne » Vienne »

DEMANDÉ 100 16 1/2 100 20

98 3/4 25 32 1/2 208 7/8 123 80 217

OFFERT 100 211/4 100 30

991/4 25 37 1/2 209 1/4 123 95 218 l i e s a n n o n c e s c o n c e r n a n t l e s offres e t d e m a n d e s · d ' o u v r i e r s o u d ' e m - p l o y é s p o u r l ' h o r l o g e r i e , a i n s i q u e l e s c o n v o c a t i o n s d ' a s s e m b l é e s d ' a s - s o c i a t i o n s p a t r o n a l e s e t o u v r i è r e s j o u i r o n t d ' u n p r i x d e f a v e u r e t s e r o n t i n s é r é e s à r a i s o n tle I O c e n t i m e s l a l i g n e o u s o n e s p a c e .

Φ d

U φ

Φ g

m 22

ï'ï

Φ ai u ί ο

0

s w a

I I I

OO — OO CO < η

οόοοί ' »2 I ! s

S^ -*- — •*"

O O -q.CO C- OO O O O O 3-1

e i o H i ^ i n i s r a o o o o i n o i o i f l i f l o f f i o i o m o ' ^

O O S I S ^ S I Ç l O ï O O — G^ •<- ^H -*n -r- TH S^

O 3

s) a 5 « Λ A

« a s 3 « ο

α ο

Ξ °

I" si

ο §J2 in ω

« S b«

2.S-S

SS tnto

S"3 — 3 a a

. 0*C3

i •»-a

a Φ

O

ω °-

• ra a Φ 0 JS

•3 B

® - > • π air·

§S«3

ε

φ . m CQ φ t - „

'£, §^Î

- >> <D£

•S.STA

S, £.2 I

CJ

ta

ca

V f

•£ Ë

S s,

S Φ

I «

U 2 O

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

E S g ^ S S ^ ^ S ^ J g g S S S S S B S S g g B S S S ^ S g g S S S S S S S g S ^ S g i S S S

FABRIQUE D'HORLOGERIE

EN OR, ARGENT, ACIER, MÉTAL

E N T O U S G E N R E S E T P O U R T O U S P A Y S

PAlL JEANNOT

Barcelone Genève Chaux-de-Fonds Londres

Plaza Real 2. Kne du llo&t Blanc 2G. Rue du Parc 63. llolborn Viaduct 33.

Spécialité de montres

avec réglage de précision fait mécaniquement

MARQUE DÉPOSÉ^ POUR CE GENRE Toutes m o n t r e s r é v o l u e s

compagne es d'un certi- Ul s e r v a t o i r e suisse ou \K vrées en argent, en acier

de cette marque sont ac- fioat officiel d'un ob- é t r a n g e r . Elle sont Ii-

et en or. 1113 5ft\\V^W5??SSÎs^V«ttS^y.^^^^^

English spoken. Man spricht Deutsch.

·'

FRANÇOIS BOURGEOIS

GENÈVE, Rue Lévrier, 5

R U B I S , S A P H I R , C H R Y S O L I T H R

* et

loprittieHincti l a NIES

0«toe sur le HHONE pour la FABRICATION d a · JOTATJX pour Horlogerie

ϋ DIAMANTS ET PIERRES DE COULEUR

taillée* pour la Bijouterie

gsssa^^ssssssss^ :ceoxc»xci«xxx>xexe«x»axccx^^

PIERRES EN TOUS GENRES

pour mouvements d'horlogerie, en un mot tout ce qui se fait en pierres pot r le mouvement de la montre : Contre-pivots, ellipses, rouleaux Dupleix, etc. Pierres

pour boussoles, télégraphes, distributeurs d'eau, etc.

Assortiments spéciaux p o u r le rhabillage.

Calibres de précision basés sur le système métrique au 1/10 et 1/100 mm , savoir:

Filière à pivot, filière au grand diamètre, filières pour ellipses, rouleaux Dupleix, etc.

L-E. JUNOD, LUCENS (Suisse)

Marq'ie de fabrique

Maison fondée en 1850, ^S^MkEP' ^ P'U3 importante du

occupant plus de 800 ouvriers · l/ê J v moede Récompenses aux expositions de Londres 18G2, Chani-de-Fonds ISSl, Paris IS89.

VENTE EXCLUSIVEMENT EN GROS AUX MARCHANDS DE FOURNITURES

Envoi de prix-courants sur demande. 933 Achat de diamants, rubis, saphir chrysolithe, grenat bruts.

1

xoco»MMeœKONcccccreceeco3a>M^^

BDRIiD I l l i i l D'HORMIS

CHARLES HOURIEVCOUVET <S*.)

Eludes de calibres pour montres simples et compliquées ; .méthode mathématique très exacte.

Confection des pointeurs, modMes, filières, jauges pour la parfaite interchangeabilité de loules les parties.

Installation complète de fabrications de l'ébauche et de la montre entière avec outillage perfectionné.

Méthode spéciale d'étampage, anglage pour pièces soignées, plantages très précis de tous les mobiles,

Machines-outils simples et automatiques pour fabriques et

ateliers. ' 877

P l a n s , D e v i s , R e n s e i g n e m e n t s , C o n s e i l s ,

(4)

' • · · . -

304

LA FEDERATION HORLOGEUE SUISSE

ON DEMANDE

une personne de confiance pour ter- miner des pièces cylindre de 13 à 18 lig. on lui fournirait finissages et boî- tes, ou un bon fabricant pour livrer la montre prôte. Lépitie genre Au- triche et genre allemand a u com- p t a n t . S'adresser à l'agence Haa- senstein & Vogler, Chaux-de- Fonds, sous CbiffreH 194 Ch. 1126

P l u s i e u r s h o n e

Poseurs de quanitèmes

sont demandée au comp- toir C O l M K l UIUKI, à la Chaux-de-Fonde. Ou-

vrage lucratii. 1124 Entrée immédiate.

ÉCOLE D'IIORLOGLRIE DE UT-L

1

IlIER M I S E A U C O N C O U R S

La poste de maître de la classe spé-

ciale d'échappements. 1117

T r a i t e n i e i i t F r . 3 , 6 O O

Entrée à bref délai. Demander renseignements, adresser demandes d'inseriptions, références, certificats, âge, témoignages de capacité et de moralité à la Direction de l'école d'ici au 5 août. (H 3489 J).

L,

BIENNE (Suisse)

> « « 83»

FABRIQl E ll'IlDIllllfiElilE

en tous genres et pour tous payi Spécialité genres anglais

MSNTtQN H©N©RABte Paris — Exposition universelle — 1889

CH, DUBOIS-STUDLEe

23, rue du Grenier, Chaux-de-Fonds HORLOGERIEPOURTOUSPAYS

Spécialité 10 li- gnes Lecoultre, or et acier. Répéti- tions à quarts et à minutes. Chrono- mètres. Mouve- ments remontoir des 10 à 20 Ii-

gnes. IQlQ

FABRIQUE DE SPIRAUX

J.-A. COURYOiSISR

Successeur de A.BOURQIN &Gie Chaux-de-Fonds (H.45CI.) Demoille Ha

S OU S P R E S S E

p o i l * · X S S 1 .

Sixième année.

Adresser les annonces et com- munications à l'éditeur:

CH. GROS FILS

St-Imier. 1069 Tarif franco sur demande.

FABRIOUE D'ASSORTIMENTS

à cylindres

Spécialité de petites pièces EXPORTATION 837

LYDIC BEAUMANN

C h a r q u e m o n t (Doubs)

» ι » •• •• -..

BREVETS D'INVENTION en tous pays

A. RITTZSR

Aaein iitrt di l'gwlt uitnl· dei IrU

•t Miufïetaru le Pirii INGÉNIEUR- CONSEIL Hl MATIÈRE DE PROPRIETE INDUSTRIEIU

Heumattstrasse, 3, BAIiK f Dépôt de marques de fabrique et de

dessins et modèles Industriels. 9 1 *— ! i n B i ~ ' ρ

JJI

REIDE]V (Iiticerne) expédie franco contre rembourse- ment, chemises en couleurs, dès 2 fr.

sans col, et 2 fr. 20 avec col ; chemi- ses blanches, dès 1 fr. 80 sans col. et

2fr. 50 avec col. 883 Prix-courants, catalogues

pour chemises fines, franco et gratis.

U

ne maison d'horlogerie en gros désire entrer en rapport avec Messieurs les fabricants fabriquant les montres remontoir et a clef, ancre et cylindre en or et argent pour le marché anglais et les colonies. 1093

Adresser les offres avec plus bas prix pour paiement au comptant sous ini- tiales A. B. au bureau du journal.

JiJVXS

J'ai l'avantage d'informer l'honorable clintèle que je continue dans les mêmes conditions l ' a t e l i e r d e g r a v e u r s e t g u i l l o - c h e u r s , exploité par mon mari, feu Monsieur Emile LANZ-GIROD,

sous la raison sociale de 1123

F R È R E S L A N Z

et me recommande au mieux pour tous les ouvrages rentrant dans la partie, vous promettant une exécution prompte et avantageuse des ordres qui me seront confiés.

BIENNE, en juillet 1890.

V e u v e L A N Z - G I R O D .

Seules médailles d'argent. Exposition universelle, Paris 1878. — Paris 1889.—Médaille Chaux-de-Fonds 1881.—DiplômeZurichl883,

FABRIOUE D'AIGUILLES D E M O N T R E S EHOUS CEXRES ET QUALITÉS

RBitavoîmÎn

W A G I W - I N

F î v E I L E S «ne"!Γοη*ιι

M a i s o n f o n d é e e n . X S 1 S 1116 DEPOT AU LOCLE

Spécialité d'aiguilles Louis XV, ciselées or, acier, en composition dorée.

Petites et grandes secondes, Chronographes, quantièmes, compteurs, etc.

USINEAVAPEURDUPARCAST-INIiER AIb. Jeanneret & Frères

et

C a l i b r e s s p é c i a u x , q u a l i t é s o i g n é e .

G e n r e A n g l a i s , 18, 19 et 20 lignes Verre et Savonette- Remontoir à ancre 3/i platine mécanisme dessous.

G e n r e G l a e h i k t t e 48, 19 et 20 Ug. verre et Savonnette, Remontoir à ancre ligne droite interchangeabilité.

C a l i b r e 1I* P l a t i n e , 17, 18. 19 et 20 lignes Remontoir ancre,

Verre et Savonette, pour tous pays. 1085

TÉLÉPHONE CALIBRES PARTICULIERS TÉLÉPHONE |

J. WYSS FILS, CHAUX-DE-FONDS

N o u v e a u x g e n r e s d e c a d r a n s p a i l l o n n é s e n é m a u x , t r a n s p a r e n t s t e i n t e s R U B I S B I i K U J K S , «B»ABJE.**, e t c . , e t c . , s u r p l a q u e s

g r a v é e s e t i l i n q u é e s . 958 G S S G E N R E S S O N T B R E V E T É S

F. HiRTlM & J T , FlADHKLtI

! M o t e u r s à g a z . (o F 13*7>- M o t e u r s à p é t r o l e . 964 M o t e u r s h y d r a u l i q u e s .

GDGGENHEIH k FILS, RREIlZLIiGEPi S

a c h è t e n t c h a q u e q u a n t i t é d e 1006

D É C H E T S L A I T O N

à d e B O N S P R I X c o n t r e p a i e m e n t c o m p t a n t .

ÉCOLE D'HORLOGERIE ET DE MÉCANIQUE

cLe l î i e n n e . }'40 Apprentissage d'horlogerie ctmplet: 3 ans. Apprentissage d'inriogene

pour spécialités: 12 à 18 mois. App:entissage mécanicien: 3 ans ; las élèves odprennent à faire les outils pour fal rication mécanique, système perfdctionné.

Caurs théoriques dans les deux langues. Nouvelles méthodes d'ense;gnement donnant d'excellents résultats. Entrée à toute époque. S'inscrire auprès dn Directeur. LA COMMISSION.

Grande fabrique de roues et fraises en tous genres

L CÂBPÂHO, à OLUSSS (Ha»Me)

Fraise· à arrondir d'an système perfectionné approuvé après examen et essai par les horlogers les plu* compétents et les plus habiles.

w Système breveté en Suisse et en France.

MACHINES A ARRONDIR SYSTÈME CARPANO.

Imprimerie de la Fédération horlogère suisse.

Références

Documents relatifs

Considérant qu'il est d'une importance ca- pitale pour nos intérêts généraux de régula- riser au plus vite la situation faite aux fabri- cants d'horlogerie par votre décision ;

«1° La société des fabricants d'horloge- rie est libre échangiste et demande le statu qxio dans les positions actuelles du tarif doua- nier suisse, concernant l'horlogerie et tout

laissons aux intéressés le soin de tirer leurs conclusions. d'argent, ils pourront fa- cilement calculer ce qu'ils ont perdu à n'être pas du syndicat ; nous leur ferons

Si toutefois à ladite assemblée, la majorité des membres présents, sans former la ma- jorité des membres actifs du syndicat, se prononçait pour la dissolution ou la révision

C'est parce que nous considérons ce tarif, qui frappe d'une manière exorbitante un grand nombre d'articles de première nécessité comme destiné à porter le plus sérieux pré-

Moi soussigné, déclare qu'il est faux que j'ai fait un échange d'antiquités contre des montres avec M. SCHWOB aîné île Bienne, ainsi que cela a été annoncé par les hor- logers

Balfour a prononcé un discours dans lequel, abordant la question des réfor- mes sociales, il a dit qu'il n'y avait aucune crainte de voir fleurir en Angleterre le socia- lisme

a) Les entreprises sus-mentionnées sont tenues de régler leurs ouvriers tous les quinze j o u r s , au comptant et en monnaie ayant cours légal. Ensuite d'entente spéciale entre