Syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et de Soleure

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Douzième Année. — N

0

6.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Jeudi 21 Janvier 1897.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un a n : Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

un s'abonne a tous les bureaux de posle.

Paraissant le JeMi et le Diisaiccs à la Chaux-ds-Fonus

ANN0N6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne ^ "

de l'étranger 2o

Minimum d'une annonce 5Ό cent.

Les annonces se paient d'avance.

Org-uiie «le 1» Société i i i t c r c a n t o i i a l c «les IntluslVics «lu J u r a , «les t'lt;.»»ihl»i-cs tle c o m m e r c e , «les I t u r c a i i x d e c o n t r ô l e e t «les S y n d i c a t s 1111OrCMSiOIiHeIs.

Syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et de Soleure

Assemblée générale réglementaire Dimanche le 24 janvier 1897, à 3 heures de

l'après-midi, à l'Hôtel Bielcrhof A Bienne Ordre du jour :

1. Lecture du protocole de l'assemblée gé- nérale du 12 avril 1896.

2. Rapport annuel.

3. Rapport des vérificateurs de comptes.

't. Fixation des cotisations et des honoraires.

5. Budget annuel.

Ii. Nomination du président, des membres de la chambre syndicale et des vérificateurs de comptes.

7. Impressions sur l'Exposition nationale de Genève en 1S9(3, par M. Jaeot-Burmann.

8. Propositions individuelles.

Assemblée de la Chambre syndicale Dimanche le 24 janvier 1897, à 2'/> heures de

l'après-midi, à l'Hôtel Bielcrhof à Bienne Ordre du jour:

Discussion sur l'ordre du jour de l'assem- blée générale de l'après-midi.

Tous les membres sont chaleureusement invités à assister à l'assemblée.

Bienne, le 19 janvier 1.S97.

Au nom du Bureau de la Chambre syndicale:

Le Secrétaire, Le Président, Al-BKKT GlIOPAUD. HENRI TlRLKR.

Pour la confection du tableau des membres du syndicat, chacun est invité à remettre au secrétariat jusqu'au 20 janvier prochain la désignation du genre de sa fabrication, qui sera imprimée en regard de la raison de com- merce sur l'espace de 2 petites lignes seule- ment, comme dans le tableau de l'année 1896.

Sans avis, il ne sera apporté aucun change- ment.

La loi fédérale sur les fabriques et les salaires

Lc Conseil l'odoral proposera aux Chambres le projet de loi ci-après sur le paiement des salaires et la question des amendes dans les entreprises sou- mises à la loi du 2(i avril 1S87.

Article premier. — Les prescriptions des articles 10 et 7 de la loi fédérale du 23 mai 1877 concernant, le travail dans les fabriques s'appliquent de la manière suivante aux entreprises soumises à la loi fédérale du 20 avril 1887 sur l'ex- tension de la responsabilité civile, loi complétant celle du 25 juin 1881 :

a) Les entreprises sus-mentionnées sont tenues de régler leurs ouvriers tous les quinze j o u r s , au comptant et en monnaie ayant cours légal. Ensuite d'entente spéciale entre le patron et ses ouvriers, la paie régulière peut aussi n'avoir lieu que tous les mois une fois.

— La part du salaire portée à compte nouveau le j o u r de paie ne doit pas ex- céder le salaire de six j o u r s . P o u r les travaux aux pièces, les conditions seront fixées de gré à gré par les intéressés.

Toutefois le paiement doit se faire au plus lard le jour qui suit l'achèvement de l'ouvrage, à moins qu'il n'en ait été convenu autrement auparavant.

b) Les amendes ne peuvent pas dé- passer la moitié du salaire d'une jour- née de l'intéressé. — Le produit des amendes doit être employé dans l'inté- rêt des ouvriers et, particulièrement, consacré à des caisses de secours. Les déductions de solde pour travail défec- tueux ou pour détérioration de matériel ne sont pas considérées comme des amendes.

Art. 2. — Toute contestation qui pourrait s'élever au sujet du mode de paiement, des déductions de solde, ap- plication et emploi des amendes sera tranchée par le juge compétent.

Art. :{. — L'exécution de la présente loi est du ressort des gouvernements cantonaux. Ceux-ci sont tenus toutefois de donner à l'autorité fédérale tous les renseignements qu'elle pourrait désirer.

Le Conseil fédéral exerce la haute sur- veillance sur l'exécution de la présente

loi et tranche les recours soulevés contre les ordonnances, règlements et décisions des gouvernements cantonaux.

Art. Ί. — Sans préjudice des consé- quences de droit civil, toute contraven- tion aux prescriptions de la présente loi ou aux ordonnances écrites des autorités compétentes de surveillance sera frappée par les tribunaux d'une amende de ο à 500 francs.

Art. 5. — (Clause référendaire.) Les articles visés de la loi fédérale concernant le travail dans les fabriques sont ainsi conçus :

Art. 10. Les fabricants sont tenus do régler leurs ouvriers au moins tous les Io jours, au comptant, en monnaie ayant cours légal et dans la fabrique.

Les conventions spéciales entre patrons et ouvriers et les règlements de fabrique pour- ront aussi déterminer que le paiement a lieu tous les mois.

La partie du salaire portée à compte nou- veau le jour de la paie ne doit pas excéder le salaire de la dernière semaine. Pour le travail aux pièces, les conditions de paiement jus- qu'à l'achevage de l'ouvrage seront fixées de gré à gré par les intéressés.

Il est interdit de faire, sur le salaire des ouvriers, une retenue pour un but spécial, si cette retenue ne résulte pas d'une convention avec le patron.

Art. 7. Les fabricants sont tenus d'établir un règlement sur toute l'organisation du tra- vail, sur la police de la fabrique, sur les con- ditions d'admission et de sortie, sur le paie- ment des salaires.

Si le règlement statue des amendes, celles- ci ne peuvent pas dépasser la moitié du sa- laire d'une journée.

Lc produit des amendes doit être employé dans l'intérêt des ouvriers, et particulière- ment consacré à des caisses de secours.

Les déductions de solde pour travail défec- tueux ou détérioration de matières premières ne sont pas considérées comme des amendes.

Les fabricants doivent en outre veiller au maintien des bonnes mœurs et au respect des convenances dans les ateliers 011 sont occupés des ouvriers et des ouvrières.

En même temps que le projet de loi sur le paiement des salaires et les

30

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

a m e n d e s , :l e C o n s e i l f é d é r a l s o u m e t à l ' A s s e m b l é e f é d é r a l e u n r a p p o r t s u r l e s d e u x a u t r e s p o s t u l a t s r e l a t i f à la p r o - t e c t i o n o u v r i è r e q u i lui a v a i e n t é t é r e n - v o y é s , e n m ê m e t e m p s q u e celui relatif a u p a i e m e n t d e s s a l a i r e s .

D a n s ce r a p p o r t le C o n s e i l f é d é r a l a b o u t i t à la c o n c l u s i o n q u ' i l n e p e u t ê t r e é d i c t é , p o u r le m o m e n t , d e d i s p o - s i t i o n s l é g a l e s s p é c i a l e s en ce q u i c o n - c e r n e le t e m p s d e t r a v a i l d e s o u v r i è r e s d a n s l e s f a b r i q u e s le s a m e d i .

D e m ê m e , le C o n s e i l f é d é r a l n e p e u t d o n n e r p o u r le m o m e n t a u c u n e s u i t e , en p r é s e n c e d e s r é p o n s e s r e ç u e s d e d i f f é r e n t s E t a l s i n d u s t r i e l s , a u x v œ u x e x p r i m é s e n f a v e u r d ' u n e r é g l e m e n t a - t i o n i n t e r n a t i o n a l e d e s q u e s t i o n s rela- t i v e s à la p r o t e c t i o n o u v r i è r e a i n s i q u ' a u s u j e t d e la c r é a t i o n d ' u n B u r e a u i n t e r - n a t i o n a l p o u r l e s q u e s t i o n s o u v r i è r e s .

Le mouvement syndical

La Gazette de Lausanne n'est pas favo- rable aux organisations syndicales, dans les- quelles elle ne voit guère que la concentration des égoïsmes.

Nous vivons, dit ce journal, à une époque qui a remis à la mode, sous le nom de syndi- cats, les corporations d'antan. Il en sort do terre partout,, comme des champignons. Ils sont utiles et bienfaisants à qui en fait partie quand ils restent dans leur mission prolectrice.

Ils sont abusifs quand ils s'attaquent au droit d'autrui et ne représentent plus qu'une mise en commun des égoïsmes.

Le mouvement, n'est pas encore à son apo- gée, il gagnera sans doute du terrain. L'exem- ple est parti des ouvriers ; les patrons ont naturellement suivi et suivront encore. Mais cela ne peut pas durer longtemps. On ne fonde pas une prospérité durable sur des haines et des antagonismes. Quand les syndi- cats auront bien dûment étalé leurs vices, quand ils seront entrés en collision les uns avec les autres, quand ils auront poursuivi ce qu'ils appellent leurs droits avec l'âprelé coutumière aux associations fondées exclusi- vement sur les intérêts matériels, les peuples finiront par voir que cette guerre civile d'un nouveau genre ne peut rien produire de bon.

Et alors on reviendra au culte de la liberté qui n'est autre que celui de la vérité et de la justice et le respect du prochain.

Concurrenre déloyale

Un certain colporteur du nom de Jules L'Hoest, de Liège (Belgique), parcourt chaque année la Suisse romande en particulier, et distribue dans toutes les maisons un avis portant deux figures d'hommes, l'une à droite, l'autre à gauche. Dans ce prospectus, nous lisons un tas de choses toutes plus fausses les unes que les autres.

Voici le texte de ce prospectus:

« P r i è r e de bien remarquer que ce monsieur étant possesseur d'une grande fortune, donnera un cadeau à toute personne qui fera un achat. Ce cadeau, de 10 à 35 francs,

sera remis à l'instant même.

neur de vous informer que ne voulant plus continuer son commerce, il a décidé de faire vendre toutes ses marchandises par ses meil- leurs employés choisis par lui-même et possé- dant toute sa confiance, à l'effet de les occu- per jusqu'à nouvel ordre.

ATTENTION ! —,Les droits de la Douane française étant trop élevés, M. L'HOEST a

préféré faire vendre ses marchandises en Suisse, et donner Ctn Costume comme cadeau à toute personne qui achètera un habillement complet. Cette décision a été prise par lui afin de ne pas réexporter les marchandises.

Les employés de M. L'HOKST se rendront dans les maisons lé jour même ou le lende- main de la remise de l'avis de passage.

Les marchandises consistent en Draperies de haute nouveauté. Nous les vendons 1 0 p . c . en-dessous du prix de fabrique.

Les personnes qui n'auraient pas entière confiance sont priées de faire examiner les étoffes par des tailleurs ou autres connais- seurs.»

Suit un aperçu de quelques prix.

A la demande de plusieurs de ses abonnés, l'Artisan s'était adressé au commissaire de police de Liège, voici sa répponse :

«Liège, le 11 janvier 1897.

Monsieur le Directeur,

En réponse à votre lettre du 30 décembre dernier, j ' a i l'honneur de vous informer que le sieur Lhoest, Jules-Jean-Joseph, né à Oupeye, le 28 mai 1870 (époux vivant séparé de Deru, Léonie), est colporteur en étoffes voyageant continuellement à l'étranger et principalement en· Suisse pour écouler sa marchandise.

Il ne possède, à ma connaissance, aucune autre ressource que le produit de son com- merce. Il est domicilié quai de la Batte, '23, chez ses parents qui tiennent un cabaret à cette adresse.

Agréez, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération distinguée.

Le commissaire en chef,

IMIGNEUX. »

Ceci se passe de tout commentaire.

Informations

L e s i n t é r e s s é s p e u v e n t d e m a n d e r d e s r e n s e i g n e m e n t s s u r l e s m a i s o n s

Domenico GarofaIo-Ackermann

M o n l e o l i v e t o , 70, p r é c é d e m m e n t à N a p l e s

Costes

r u e M o n g o l f i e r , (i, P a r i s

a u S e c r é t a r i a t g é n é r a l d e la C h a m b r e c a n t o n a l e d u C o m m e r c e , à la C h a u x - d e - F o n d s .

. M A I S O N J U L E S L ' H O E S T

DE LIÈGE

Monsieur JULES L ' H O E S T , résidant actuelle- ment à Liège, quai de la Batte, "23. a l'hon-

Statistique financière

La statistique établit que les finances de la Suisse sont les plus prospères de tous les pays. Au point de vue des recettes de l'Etat, la Suisse est à la vérité en queue de liste:

ainsi en Allemagne les recettes sont de 102 fr.

par tète d'habitant, en France de 91 fr., en Angleterre de 90 fr., en Autriche de 71 fr., en Italie de 54 fri, et en Suisse de 27 fr. : mais si l'on ajoute à ces chiffres les budgets cantonaux, la Suisse occupera avec 56 fr. par tète une place entre l'Autriche et l'Italie qui toutes deux possèdent un réseau étendu de chemins de fer.

Pour ce qui est de la dette nationale, la France, a%rec 31 milliards, soit 815 fr. par habitant, tient la tête, puis vient le Portugal

avec 794 fr., la Hollande avec 481 fr., l'Italie avec 419 fr., l'Angleterre avec 415 fr., en Belgique, riche en chemins de fer, la dette de ce chef constitue 5 3 % de la dette totale qui atteint 340 fr. par h a b i t a n t : l'Espagne suit avec 338 fr., la Grèce insolvable avec 334 fr., l'Autriclie-Hongrie avec 312 fr., dont le 34°/°

constitue la dette ferrugineuse. En Allemagne la dette est de 295 fr. par tète, dont 58°/o pour les chemins de fer, en Roumanie de 231 fr., en Russie de KiI fr., en Danemark de 110 fr..

enfin en Suisse, y compris les dettes can- tonales, de 92 fr., par tèle d'habitant et la plus grande partie de la dette a été occasion- née par l'achat des actions de priorité du J u r a - Si m pion.

Au point de vue des dépenses militaires, la Suisse occupe aussi la position la plus favo- rable. Nominalement, la Serbie a le pas avec

•12'/s millions de dépenses, suit 5 fr. 20 par habitant, mais ces chiffres ne concernent que les années exceptionnelles de 1893 et 1894.

Immédiatement après vient la Suisse avec 20 millions, soit 0 fr. 75 par tête : la Belgique avec 47 l/s millions donne 8 fr. par tête, l'Au- triche avec 380 millions 9 fr. 25, l'Espagne, la Russie, l'Italie respectivement avec 162 millions, 9 fr. 75, 1,200 millions, 10 fr., 340 millions, 12 fr. La Turquie dépense 225 mil- lions, soit 12 fr. 50 par tète, mais une bonne partie des sommes n'atteignent pas l'armée et restent en roule. Enfin, viennent l'empire d'Allemagne avec 920 millions, soit 17 fr. par tête, l'Angleterre avec 850 millions 21 fr., et la France avec900 millions donne le maximum de 23 fr. 75 par tète. La dépense totale des six grandes puissances pour militaire est de 4.100 millions de fr. par an.

La position de la Suisse n'est pas moins sa- tisfaisante au point de vue commercial, si, en additionnant le total de l'importation et de l'exportation, on compare ainsi la force de consommation et le surplus de production de chaque pays. Sur cette hase, le commerce ex- térieur de la Russie est de 39 fr. par tète, en Italie de 50 fr., en Autriche-Hongrie 02 fr., en Allemagne 134 fr., en France 140 Cr., eu Belgique 350 fr., en Angleterre 425 fr. : en Suisse, il atteint 434 fr. et n'est dépassé que par la Hollande, avec le chiffre. Λ la vérité très supérieur, de 832 fr. par habitant.

L'or et le papier-monnaie en Russie

Dans les pays à finances plus ou moins malades, l'or fait prime sur le papier-monnaie.

En Russie, par exemple, une pièce d'or de la valeur nominale de 10 roubles, est l'équivalent d'un billet de quinze. P o u r obvier à cet in- convénient, le ministre des finances russes vient d'imaginer un remède qui a le mérite d'être très simple mais qui n'en est pas, pour cela, meilleur. Il consiste à ramener la valeur nominale de la pièce d'or à celle du papier:

la pièce d'or de 10 roubles qui valait 15 rou- bles papier vaudra nominalement ces 15 rou- bles. Les financiers craignent que si le rouble- papier descendait encore, le rouble or, devant la suivre ne se dérobe, ce qui nécessiterait une augmentation de la quantité du papier-mon- naie, ce qui est justement le contraire de ce que l'on cherche.

Nouvelles diverses

Fin d ' u n c o n f l i t . — Le conflit qui s'était élevé à la fabrique Schild, frères, à Granges, au sujet du système des parties brisées que !a Direction voulait imposer aux remonteurs, est maintenant terminé. La modification en question a été retirée.

Cote de l'argent

du 2<) Janvier i8g~

Argent fin en grenailles. . fr. 113.— le kilo·

L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 31

Tableau comparatif

(les poinçonnements effectués et des essais faits par les bureaux de contrôle des onvraps d'or et d'argent

p e n d a n t l e 4 ", e t r i m e s t r e d e c h a c u n e d e s a n n é e s 1 8 Θ 5 e t 1 8 0 Θ .

' 1.

2.

3.

4.

5.

(i.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

13.

Bureaux

Bienne . . . . Cluuix-de-Fds.

Delémonl*). . Fleurier . . . Genève . . . . Granges (Solnire).

Locle

Neuchàtel . . Noirmont . . P o r r e n t r u v . . St-Imier . . . Schaft'house . • T r a m c l a n . .

Total Plus 1890 Moins 1890 Berne, le 13 ,1

Boîtes d'or 1895

4.523 90.510 3,414 2.327 3.928 337 20.000 - —

5.908 138 1.047 127 4.074 111.205

—•

anvier 18 1896

5.040 103.651 4.872 1.904 4.985 482 21.707

— 5.101

24

•1.483 241 3.686 153.902 9.757 )7.

*) Om

Boites de montres po Boîtes d'argent 1895 1896 107.358

10.204 10,202 35.078 33.858 59.505 9.946 8.007 40.992 98.447 51.938 17.828 112.899 602.982

•—

M-I le In OC

110.760 13.885 24.420 37.155 34.125 95.415 12.112 8.254 70.217 108.858 (51.501 17.493 115.544 709.745 106.703

toltre IWKi.

inçonnées •i Total des bottes 1895

111.881 115,0 100.720 14,3

13.616 38.005 37.780 59.902 30,012 8.0(57 52.900 98.585 53,585 17.955 117.573 747.187

—

1.8 5,1 5,0 '8.0 4,1 1,1 7,1 13,2 7.2 2,4 15,7 100

—

1896 116.412 117.536 29.292 39.119 39.110 95.897 33.879 8.254 75.378 108.882 62.984 17.734 119.230

13,5 13,0 3,4 4,5 4.5 11,1 3,9 0,9 8,7 12,0 7.3 2.1 13,9 863.707 100 116.520

' 15.(5

Boîtes payant double taxe, et boites refusées çonnement

1895 225 023 120 OS 32 55 87

— 120 354 171 78 330

1896 66(5 328 60 219 29 310 142

— 173 504 2(55

— 91 2.263 2.787

— 524

Objets de bijouterie et d'orfèvrerie poinçonnés

1895 1.660

239

— 3 1.659

— 15 24

—

—

— 5.575

— 9.175

— 18,1

2,6 0,0 18,1

— 0,2 0,3

—

— 00,7

100

—

1896 2.691

239

— 3 2.649

—•

4

—

— 2

— 8.853

— 14.441

5,266 18,6

1,6 0,0 18,3

— 0,0

—

— 0,0

— 61,5

— 100 57,4

Essais de ingots d'or et d argent 1895

537 2.043 84 159 ι 151 228 92 102 109 90 49 131 3.782

— 14,2 54,0 2 2 4,2 0,2 4,0 6,0 2,4 2,7 2,9 2,4 1,3 3,5 100 —

1896 538 2.414 120 115 18 178 211 16 101 130 156 65 132 4.194 412

Bureau fédéral des matières d'or et d'argent.

12,9 57,6 2,9 2,7 0,4 4,2 5,0 0,4 2,4 3,1 .3,7 1,5 3,2 100 10,9

Vente ensuite de faillite

Au profil de la masse de la faillite de la fabrique de montres Welschenrohr, successeur de F.-E. Roskopf (Société d'horlogerie de Rosières, Suce, de F.-E. Roskopf). M e r c r e d i , l e 2 0 j a n v i e r

1 8 9 7 , à 2 heures de l'après-midi, au bureau de l'Office des faillites do la ville de Soleure, les objets suivants seront vendus a u x enchères : M o u v e m e n t s , b o î t e s e t f o u r n i t u r e s d e m o n t r e s pour le genre Roskopf el encore d'autres objets. Les a m a t e u r s sont invités

à cette vente. 4112 Soleure, le 11 janvier 1897.

L'Office des faillites de Soleure, (H. S. 208 Y.) J . H A F N E R , n o t a i r e .

Messieurs B A L L A N D & C ^{i e}

fabricants de pendants, d'anneaux et de couronnes de remontoirs à Genève et à La Chaux-de-Fonds, ont appris qu'il se fabrique et se

vend à La Chaux-de-Fonds d e s a n n e a u x d i t s t o r s e s

O U c o r d e s , qui ne sont que la contrefaçon de ceux dont ils ont l'exclusive propriété par leur dépôt officiel fait à Berne sous n" 204.

Ces fabricants font donc savoir qu'ils poursuivront suivant la loi toute personne qui fabriquerait ou emploierait de semblables a n n e a u x .

Ί 12(1

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Concession d'exploitation à vendre des E T A T S - U N I S D'AMÉ- R I Q U E des nouvelles machines à refrotter et plier les métaux et machine automatique spéciales pour les boites de montre ou autres articles. Les brevets de Suisse, de F r a n c e , d'Allemagne, d'Angleterre sont déjà v e n d u s : dans ces pays, les machines sont installées avec un succès considérable. L'inventeur ne pouvant plus s'occuper de celte industrie, vendra à des conditions exceptionnelles. Dans la vente sera compris le jeu des 3 machines, comme modèles.

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