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Correction du DS n°2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Devoir surveillé n

o

2

Exercice 1

1. La suite est arithmétique doncu11=u5+ (11−5)r, oùr est la raison. On obtient :r= 22−4 11−5 = 3.

Doncu0=u5+ (0−5)r=−11 etun =−11 + 3npour toutn∈N. On en déduit u0+· · ·+un=(n+ 1)(−11 + (−11 + 3n)

2 = (n+ 1)(3n−22)

2 .

2. (a) u1= u0

3 + 2u0

=1

5 et u2= u1

3 + 2u1

= 1 155

5 +2 5

= 1 175

5

= 1 17. (b) Soitn∈N.vn+ 1 = 1

un+1

= 1

un 3 + 2un

=3 + 2un

un = 3× 1 un +2un

un = 3vn+ 2.

(c) C’est une suite arithmético-géométrique donc on résoutx= 3x+ 2 qui donnex=−1, ce qui conduit à poserwn=vn−(−1) =vn+ 1 pour toutn∈N.

Soit n∈ N,wn+1 =vn+1+ 1 = 3vn+ 2 + 1 = 3vn+ 3 = 3(vn+ 1) = 3wn qui est donc une suite géométrique de raison 3.

Commev0= 1 u0

= 1 etw0=v0+ 1 = 2, on en déduit que pour toutn∈N, wn= 2(3)n puisvn=wn−1 = 2×3n−1. Finalement,un= 1

vn = 1 2×3n−1 (d) Par linéarité et d’après les formules de sommes remarquables,

n

X

k=0

vk=

n

X

k=0

wk+

n

X

k=0

(−1) = 21−3n+1 13

+ (n+ 1)(−1) = 3n+1n−2.

(e) Le programme demande une valeur denà l’utilisateur, puis calcule et afficheu0+· · ·+un. (f) Le résultat affiché sera doncu0+u1+u2+u3= 1 +1

5 + 1 17+ 1

53

Exercice 2 Partie 1

1. Voir TP.

2. Indication : Étudier les variations de la fonction ϕdéfinie pour toutx∈]0 ; 1] par ϕ(x) =x+ ln(1−x).

(x) = 1− 1

1−x=− x 1−x.)

3. Indication : Remplacer dans 2)xpar 1 k+ 1 4.

vn =

n

X

k=1

1 k = 1 +

n−1

X

k=1

1 k+ 1

6 1 +

n

X

k=1

−ln

1− 1 k+ 1

= 1 +

n−1

X

k=1

(ln(k+ 1)−ln(k)) = ln(n) + 1

Conclusion : ∀n∈N, vn6ln(n) + 1.

(2)

Partie 2

1. Voir TP.

2. Par récurrence on doit d’abord montrer queun est définie avant de regrarder son signe : (a) Pourn= 0 est-ce queu0 est défini et strictement positif ? Oui caru0= 1

Soitn∈Ntel queun défini et strictement positif.

Alorsun+ 1

un est bien défini carun6= 0 et est strictement positif.

Donc par récurrence, chaque terme de cette suite est parfaitement défini et strictement positif.

(b) On a donc pour tout entiern:un+1> un car 1/un>0,et la suiteuest donc croissante.

3. (a) O na

u2k+1u2k =

uk+ 1 uk

2

u2k=u2k+ 2 + 1 u2k

u2k = 2 + 1 u2k

(b) Par récurrence :

Est-ce que, pour n= 1, u21= 2·1 + 1 +

0

X

k=0

1 u2k

?

Or

0

X

k=0

1 u2k

=1 u20

= 1 etu21= 22= 4 donc oui !

Soitn≥1 tel queu2n= 2n+ 1 +

n−1

X

k=0

1 u2k

. Est-ce queu2n+1= 2 (n+ 1) + 1 +

n

X

k=0

1 u2k

?

Oru2n+1=u2n+ 2 + 1 u2n

= 2n+ 1 +

n−1

X

k=0

1 u2k

+2 + 1 u2n

.= 2 (n+ 1) + 1 +

n

X

k=0

1 u2k

Donc la formule est vraie pour tout entier n>1 Variante : en voyant la somme telescopique :

n−1

X

k=1

u2k+1u2k = u2n−1 d’une part et d’autre part

n−1

X

k=1

u2k+1u2k =

n−1

X

k=1

2 + 1 u2k

= 2 (n−1) +

n−1

X

k=1

1 u2k

doncu2n= 2n+ 1 +Pn−1

k=0 1 u2

k

(c) Or 1/u2k >0 donc

n

X

k=0

1 u2k

>0 et donc∀n∈N, u2n>2n+ 1.

Finalement, comme 2n+1n→+∞→ +∞,par minorationu2nn→+∞→ +∞etun=|un|=p

u2n n→+∞→ +∞ 4. (a) On veut majoreru2n= 2n+ 1 +Pn−1

k=0 1 u2

k

et pour cela, minorer u12

k

: Pour toutn:u2n >2n+ 1>2ndonc 1

u2n

6 1

2n sin >0 (si n>1 ) le terme pourn= 0 est donc à garder à part.

Donc

n−1

X

k=0

1 u2k

= 1 12 +

n−1

X

k=1

1 u2k

61 +

n−1

X

k=1

1

2n= 1 + 1

2vn−1 sin−1>1 i.e.n>2 D’où

u2n= 2n+ 1 +

n−1

X

k=0

1 u2k

62n+ 1 + 1+1 2vn−1

Conclusion : u2n62n+ 2+12vn−1pour toutn>2

(3)

(b) Et commevn61 + ln (n) pour tout entiern>2 on a doncvn−161 + ln (n−1) u2n 62n+ 2 + 1 + ln(n−1)

2 = 2n+5

2+ln (n−1)

2 .

(c) On a alors l’encadrement :

2n+ 16u2n62n+5

2+ln (n−1) 2

et comme la fonction √est strictmeent croissante sur [0,+∞[ et qu’ils en sont éléments :

√2n+ 1 6 un6 r

2n+5

2+ln (n−1)

2 donc

√2np

1 + 1/2n 6 un6√ 2n

r 1+ 5

4n+ln (n−1)

4n et

r 1 + 1

2n 6 un

√2n 6 r

1+ 5

4n+ln (n−1) 4n et par encadrementun/

2nn→+∞→ 1.

Exercice 3

1. n=input(’entrer la valeur de n’) u=1

for k=1:n u=log(1+u∧2) end

disp(u)

2. u0= 1 alors 06u061.

On suppose que pour un entier naturel n

06u2n 61 ,

16u2n+ 162 ln(1)6ln(u2n+ 1)6ln(2) ce qui donne

06un+161

On a établit à l’aide d’un raisonnement par récurrence que pour tout entierN, 06un61

3. (a) D’après les théorèmes généraux, la fonctionfest dérivable sur l’intervalle [0; 1], et pour toutx∈[0; 1] ; f(x) = 2x

1 +x2 −1 = −(x−1)2 1 +x2 60.

La fonctionf est donc décroissante sur [0; 1]. De plusf(0) = 0 donc la fonctionf est négative sur [0; 1] . (b) Pour tout entier natureln,un+1un= ln(u2n+ 1)−un=f(un) etun∈[0; 1] or f est négative sur

[0; 1] doncun+1un60. On en déduit que la suite (un)n>0 est décroissante.

(c) La suite (un)n>0 est, d’après b), décroissante, et, d’après 2., décroissante. Le théorème de conver- gence monotone permet alors de conclure que la suite (un)n>0 est convergente.

4. (a) Soit g la fonction définie pour tout réelx>0, par g(x) = ln(1 +x)x. g est dérivable sur R+ et g(x) = 1

1 +x−1 = −x

1 +x 60. La fonctiong est donc décroissante surR+ or g(0) = 0 doncg est négative surR+. On a montré que pour tout x>0, ln(1 +x)6x.

(4)

(b) Pour tout entiern∈Nu2n>0 donc un+1= ln(1 +u2n)6u2n d’après la question précédente.

(c) Pour n = 1, u1 = ln(1 +u0) = ln(1 + 1) = ln(2). On suppose maintenant qu’un entier n >

1 fixé, un 6 (ln 2)n. D’après la question précédente, un+1 6 u2n donc un+1 6 ((ln(2))n)2 = (ln(2))2n = (ln(2))n+n = (ln(2))n(ln(2))n or 0 < ln(2) < 1 donc 0 < (ln(2))n < ln(2). Ainsi un+16(ln(2))nln(2) = (ln(2))n+1.

On a montré à l’aide d’un raisonnement par récurrence que pour tout entiern>1, l’inégalitéun6(ln 2)n (d) On a montré que, pour tout entiern>1, 06un6(ln 2)n.Comme 0< ln2<1,on a lim

n→+∞(ln 2)n= 0.On a alors, d’après le théorème de l’encadrement, lim

n→+∞un= 0.

(e) Le programme détermine la première valeur denpour laquelleun est inférieure à 0,0001.

5. On a pour tout k ∈ N, uk 6(ln2)k. Donc pour tout entier n > 2,

n−1

X

k=0

uk 6

n−1

X

k=0

(ln 2)k = 1−(ln 2)n 1−ln 2 (somme des termes d’une suite géométrique).

Exercice 4

Partie I : Exemples

1. Premiers exemples

Pour tout entier naturel n, calculerwn en fonction dendans chacun des cas suivants : (a) On a alorswn=Pn

k=0ukvn−k =Pn

k=02·3 = 6 (n+ 1) (b) un= 2n et vn= 3n. On a alors

wn =

n

X

k=0

2k3n−k= 3n

n

X

k=0

(2/3)k = 3n

2 3

n+1

−1

2

3−1 =−2n+1+ 3n+1 (c) un= 2nn! etvn =3nn!. On a alors

wn=

n

X

k=0

2k k!

3n−k (n−k)! =

n

X

k=0

1 n!

n k

2k3nk = 1

n!(2 + 3)n= 1 n!5n 2. En changeant l’indicekparnk, on obtient le résultat.

3. Programmation

Dans cette question, les suites uet v sont définies par : ∀n∈N, un = ln (n+ 1) et vn= 1 n+ 1· On a vn−k= 1/(n−k+ 1)

n=input(’saisir n ’) w=0

for k=0:n

w=w+log (k+1)/(n-k+1) disp(w)

end

Partie II : Application à l’étude d’un ensemble de suites

Dans cette partie,Adésigne l’ensemble des suitesa= (an)n∈Nde réels positifs vérifiant :

n∈N, an+16 1

2(an+an−1)

(5)

1. Si une suite aest décroissante alors pour tout entier n >0 :an+1anan−1 doncan+1an−1 et en additionnant ces deux inégalités on a 2an+1an+an−1 ou encore,an+16 12(an+an−1).

Donc toute suite décroissante de réels positifs est élément deA.

Si une suiteaest strictement croissante alorsan+1> an> an−1 et 2an+1> an+an−1 et on n’a donc pas an+1612(an+an−1) pour tout entiern >0.Donc une suite strictement croissante ne peut appartenir à A.

2. Soitz= (zn)nNune suite réelle vérifiant :∀n∈N, zn+1= 1

2(zn+zn−1).

(a) Une telle suite est récurrente linéaire d’ordre 2 à coefficients constants.

Son équation caractéristique est : 2r2r−1 = 0 qui a pour racines 1 et−1/2 Donc il existe deux constantes réellesαetβ telles que l’on a :

n∈N, zn =α+β

−1 2

n

(b) On utilise la réciproque de la propriété ci-dessus :

Soit la suite définie par zn= 1 + (−1/2)n. Elle est solution dezn+1= 12(zn+zn−1) et est positive ((−1/2)n≥ −1 pour tout entier n)

Donc elle est élément deA.Mais elle n’est pas monotone : z0= 2> z1= 1/2< z2= 3/4

Donc il existe des (au moins une) suites appartenant àA et non monotones.

3. Soita= (an)n∈Nun élément deAetbla suite définie par :∀n∈N, bn=

−1 2

n

.(c’est la suiteu du 3.) On définit alors la suitecpar : c0=a0 et ∀n∈N, cn=an+1

2an−1.

(a) Pour tout n ≥1 on a : cncn+1 = an +12an−1an+1+12an = 12(an+an−1)−an+1 ≥ 0 car aA

Donccn+1cn et la suitec est décroissante.

Comme pour tout n∈N: an >0 alorscn >0 et la suite c est décroissante et minorée par 0 donc convergente vers un réel>0

(b) La démonstration dePn

k=012

k

cn−k =an ne se prête pas à la récurrence car napparaît aussi à l’intérieur de la somme, et l’on n’a pas de relation simple entre cn+1−k et cn−k

On a deux expressions pourcnk =ank+12ank−1 sikn−1 etcnn=a0

Il faudra donc découper la somme. Et pour cela, quen>1 Pourn= 0 :P0

k=012

k

c0−k=c0=a0

Et pour tout entier naturel n >0,

n

X

k=0

−1 2

k

cn−k =

n−1

X

k=0

−1 2

k

cn−k+a0

=

n−1

X

k=0

−1 2

k

an−k+1 2an−k−1

+a0

=

n−1

X

k=0

−1 2

k

an−k+

n−1

X

k=0

−1 2

k 1

2an−k−1+a0

=

n−1

X

k=0

−1 2

k

an−k

n−1

X

k=0

−1 2

k+1

an−k−1+a0 réindexéh=k+ 1

=

n−1

X

k=0

−1 2

k

ank

n

X

h=0

−1 2

h

anh+a0

=ana0+a0=an On a donc bc=a

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