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Recherches sur l'appareil musculaire du gros intestin chez l'homme et quelques mammifères · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE

MÉDECINE

ET DE

PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1896-1897 41

RECHERCHES

L'APPAREIL MUSCULAIRE

DU GROS INTESTIN

Chez l'Homme et quelques

Mammifères

oocs

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE

présentée et soutenue publiquement

le 18 Décembre 1896

PAR

Georges-André LOWITZ

àGibraltar (colonie anglaise), le26 Avril1872

Elève du Service deSanté delaMarine

/ MM. COYNE professeur Président.

ExaminateursdelaThèse:

j

Juges.

'

( CANN1EU agrégé '

La Candidatrépondra auxquestions qui lui seront

faites

sur

les

diverses parties de l'Enseignement médical.

BORDEAUX

IMPRIMERIE DU MIDI

PAUL GASSIGNOL

91 RUE PORTE-DIJEAUX 91 1896

(2)

Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux

M. PITRES

Doyen.

PROFESSEURS

MM. MIGÉ )

t, -

AZAM 1 Professeurs honoraires.

Clinique interne-

MM.

\ PICOT.

/ PITRES.

„v . . \ DEMONS.

Clinique externe

j

LANElj0NGnE.

Pathologie interne... DUPUY.

Pathologie et théra¬

peutique générales. YERGELY.

Thérapeutique ARNOZAN.

Médecine opératoire. MASSE.

Clinique d'accouche¬

ments MOUSSOUS.

Anatomie pathologi¬

que COYNE.

Anatomie ,.. BOUCHARD.

Anatomie générale et

histologie VIAULT.

A<■RÉÉS Eft SECTION DE MÉDECINE (Patliolog

MM. MESNARD.

CASSAET.

AUCHÉ.

Physiologie Hygiène Médecinelégale Physique Chimie

Histoire naturelle . ..

Pharmacie Matière médicale Médecine expérimen¬

tale

Clinique ophtalmolo¬

gique

Clinique des maladies chirurgicales des en¬

fants

Clinique gynécologique EXERCICE :

i& interne etMédecine MM. SABRAZÈS.

LE DANTEC

MM.

JOLYET.

LAYET.

MORACHE.

BERGON1É.

BLAREZ.

GITLLAUD.

FIGUIER.

DE NABI AS.

FERRÉ.

BADAL.

PIECHAUD.

BOURSIER.

légale.)

SECTION DE CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS

Accouchements...\MM. RIVIÈRE.

CHAMBRELENT (MM. VILLAR.

Pathologie

externe]

BINAUD.

f BRAQUEHAYE j

SECTIONDES SCIENCES ANATOMIQUES ETPHYSIOLOGIQUES

lna,nm- JMM. PRINCETEAU | Physiologie MM. PACHON.

Anatomie

1 CANNIEU. | Histoirenaturelle...,. BEILLE.

SECTIONDES SCIENCESPHYSIQUES

Physique MM. SIGALAS. | Pharmacie M. BARTHE.

ChimieetToxicologie DENIGÈS. j

COURS COBlPIiÉlIEiVTAIRES :

Clinique interne des enfants

MM. MOUSSOUS.

Clinique desmaladies cutanées etsyphilitiques DUBREUILH.

Clinique desmaladies desvoies urinaires

POUSSON.

Maladies du larynx, des oreilles etdu nez

MOURE.

Maladies mentales

RÉGIS.

Pathologieexterne

DENUCE.

Accouchements

RIVIÈRE.

Chimie

DENIGÈS LeSecrétairede la Faculté: LEMA1RE.

Pardélibération du5 août1879, la Faculté aarrêté que les opinions émises dans les Thesesqui luisontprésentées doivent êtreconsidérée^ commepropres àleursauteurs, et qu'elle n'entendleur donnerniapprobationni improbation.

(3)
(4)
(5)

A mon Président de Thèse

MONSIEUR LE PROFESSEUR COYNE

MÉDECIN DE L'INSTITUTION DES SOURDES-MUETTES DE BORDEAUX

PROFESSEUR D'ÀNATOMIE PATHOLOGIQUE A LA FACULTÉ DE MÉDECINE

DE BORDEAUX

OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

(6)
(7)

AYANT-PROPOS

/// ^ •r

J{**> <2.

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<e±

l<=>

■^// fe.^

Les recherches qui font l'objet cle ce travail ont

été

faites

dans

leLaboratoire d'Anatomie pathologique de la Faculté de Bor¬

deaux.

LesujetnousenaétéinspiréparM. le

professeur agrégé Gannieu.

Nous tenons à le remerciertoutd'abord etd'autant plus vive¬

mentqu'il n'a cessé de nous prodiguer

les plus amicaux et les

plus excellents conseils; sa

haute compétence

en

matière de

technique microscopique nous a

été particulièrement utile et

nous apermis desurmonter

bien des difficultés.

Nous remercions égalementnos maîtres dans

les hôpitaux,

M. le professeurArnozan et

M. le professeur Lanelongue;

nous

n'oublierons ni leur savant enseignement ni la

bienveillance

qu'ilsnous ont

témoignée.

Pendant une année, malheureusement trop courte,

passée

dans leservice deM. leprofesseurPitres, nous avons

toujours

trouvé en lui.un maîtreplein d'indulgence et de

bonté; qu'il

re¬

çoive ici l'expression de notre

vive reconnaissance.

Nous sommes heureux que l'usagenous permette

d'adresser

publiquement l'hommage

de notre profonde gratitude à notre

oncle, M. le professeur Coyne.

Depuis le début de

nos

études

médicalesil n'a cessé de veiller.sur nous avec la

plus grande

sollicitude et denous prodiguer les marques

de

sa

précieuse

affection. Il nousfait aujourd'hui l'honneur de

présider notre

thèse.Nous le prions devoir dansces

quelques mots,

non pas

de

banales paroles de

remerciement, mais bien l'exacte expression

de notre sincèreattachement.

(8)
(9)

EXPOSITION DU SUJET

Depuis longtemps,

l'appareil musculaire du

gros

intestin est

connu etétudié.

La plupart des

traités classiques d'anatomie et de physiologie

décriventdans la tuniquemusculaire du gros

intestin deux

cou¬

ches defibres musculaires lisses; l'une,

interne, composée de

fibres circulaires, l'autre, externe,

composée de fibres longitu¬

dinales; ces dernières sont

directement situées

sous

le péri¬

toine.

Ces deuxcouches qui, dans l'intestin

grêle, forment deuxplans

continus, que l'onpeut comparer

à deux manchons emboîtés

l'un dans l'autre,présentent, à

partir du

caecum

et

au

niveau du

côlon une disposition toute différente:

la couche interne restant

identique dans sa forme et

dans

sa

constitution, la couche ex¬

terne disparaîtpresque

totalement et n'est plus représentée dans

cette portion de

l'intestin

quepar

trois bandelettes assez épais¬

ses, qui se réduisent

à deux dans la partie terminale du côlon :

ce sont les bandelettes longitudinales du

côlon

ou

ligaments du

côlon, tœnia coli des

Allemands.

Cette descriptionnous aparumanquer

de précision; elle ne

mentionne nullement laprésence d'une

couche continue de-

fibres

musculaires longitudinales dans l'intervalle des bande¬

lettes, ni n'implique leur

absence totale.

Nous avons eula curiosité de faire

quelques recherches à

ce sujet dans les ouvrages

d'anatomie les plus complets. Nous

avons feuilleté bien des volumes et, presque

nulle part,

«

nous

(10)

n'avons trouvé mentionnées ces fibres longitudinales intermé¬

diaires aux faisceaux classiques; les rares auteurs qui en par¬

lent le font avec une extrême réserve, sans y appuyer.

C'estainsi que Tourneux etHermann, dansl'article «Intestin»

du Dictionnaire encyclopédique, se contentent d'en signaler

l'existence : « A lasurface du côlon, la couche externe se sou¬

lève en trois faisceaux rubannés, dits ligaments du côlon, entre lesquelson ne retrouve qu'un mince plan de fibres longitudi¬

nales. »

Beaunis et Bouchard dans la dernière édition deleurAnatomie etEmbryologiene sont guère plus explicites : « Les fibres (lon¬

gitudinales) sont accumulées en trois bandes longitudinales, il n'en resteplus que quelques-unes, très clairsemées, au niveau des bosselures. »

Ces deux auteurs sont les seuls, parmi tous les anatomistes

français, qui signalentl'existence de ces fibres.

Nous devons cependantleur adjoindre E. Bertin qui, dans le

Dictionnaireencyclopédique(Art.«

Côlon»), ets'appuyantsurl'au- torité de Henle, écrit : « Toutes les fibres longitudinales ne sont pasabsolument contenues dans les faisceaux. Dans les inter¬

valles des bandes qu'ils représentent, c'est-à-dire au niveaqdes bosselures, il reste encore, suivant la remarque de Henle, quelques fibres musculaires clairsemées, parallèles à l'axe de l'intestin. »

Les auteurs allemands avaient depuis longtemps consigné le même fait dans les divers traités classiques d'anatomie.

Tout d'abord, Huschke, en 1845, dit textuellement, parlant des fibres longitudinales : « Quoiqu'on en trouve d'éparses sur tous les points du gros intestin, elles se réunissent cependant

sur les diverses portions ducôlon eu trois bandelettes, etc. » En 1868, Kolliker se contente de citer :

« D'après Henle, écrit-il, il existe aussi de minces faisceaux longitudinaux entre les trois bandes du caecum. »

Stricker, en 1871, romptavec la routine des descriptions habi¬

tuelles; il compare entre ellesles deux couches de fibres, circu- culaire.et longitudinale: « Les faisceaux longitudinaux,dit-il, se

(11)

comportent au point

de

vue

de l'épaisseur en raison inverse des

faisceaux circulaires. Tandis que

ceux-ci.

sur

les bords du taenia

seulement ont leur épaisseur primitive,

ils

se

réunissent en

masse sur les parties adjacentes,

tandis

que

les faisceaux longi¬

tudinauxdeviennent plus minces. »

Enfin, lienle, clans son

Manuel des Organes digestifs de

l'Homme, s'exprime encore plus

formellement

: «

La couche des

muscles longitudinaux du

côlon offre cette particularité bien

connueque ses faisceaux se

réunissent

en

trois bandelettes pla¬

tesde8 à 10 millimètres de largeur 011

plus, mais les faisceaux

longitudinaux ne

manquent

pas non

plus entre ces bandes.

Celles-ci formenttrois stries relativement

étroites et puissantes

quialternent avec

trois autres larges et minces. »

Ainsi, laprésence des fibres

longitudinales entre les ligaments

du côlon n'estétudiée cfune

manière précise dans aucun traité

français et lesquelques

anatomistes, Allemands pour la plupart,

qui les

mentionnent dans leurs ouvrages, 11e le font que sur la

foi deHenle,pas un d'entre eux

n'ayant

par

lui-même contrôlé

la véracité decette donnée.

11 nous a paru intéressant

d'entreprendre quelques recherches

histologiques àce sujet,

et notamment

:

Devoir si chez l'homme ladescription

classique est rigoureu¬

sement exacte ou biens'il existe

réellement des fibres musculai¬

res longitudinales

indépendantes des bandelettes; ce faisant,

nous avons étéamené à étudieren

détail l'appareil musculaire

du grosintestin chez

l'homme et chez quelques animaux, et de

trouver quelques faits nouveaux.

Ce sont les résultats de ces

recherches que nous

présentons aujourd'hui dans notre thèse

inaugurale.

Nous avons essayé de formuler nos

observations sous une

forme concise, estimant qu'une

trop grande longueur nuirait à

la clarté denos descriptions.

Notre travailest diviséen trois

parties

:

Le premierchapitre,

consacré à la technique, contient, rapide¬

mentindiqués, les

procédés dont

nous

nous sommes servi pour

nos recherches.

(12)

Dans le deuxièmechapitre, nous étudions l'appareil muscu¬

laire du gros intestin chez l'homme et chez certains animaux

(cobaye, lapin, chat, veau, mouton).

Dans un chapitre de synthèse, nous essayerons pour terminer deréunir,d'unefaçon rationnelle, lesfaitsque nous aurons men¬

tionnés dans le courant de cetteétude et d'établir quelques lois générales.

(13)

CHAPITRE PREMIER

TECHNIQUE

Dans le courant denos recherches, nous avons fait un

grand

nombre de coupesde l'intestin. Pour

cela,

nous

n'avons point

employé de technique

spéciale;

nous nous sommes

contenté

des méthodes courantesen usagedans les laboratoires.

Nous n'avons pas l'intention d'en donner

ici

une

description

détaillée, qui neserait point à sa

place dans

ce

travail. Nous en

esquissonssimplement les

grandes lignes,

nous

réservant d'in¬

sisteren passant surtel ou

tel détail, selon

quenous

le jugerons

opportun.

I. Réactifs fixateurs

a)C'est avecle

sublimé

que nous

avons obtenu les résultats

les plus satisfaisants;

il fixe les éléments d'une façon remarqua¬

ble et sonaction estextrêmement

rapide.

Nousl'avons employésous trois formes : 1° En solution alcoolique concentrée;

2° En solution alcoolique

additionnée d'une petite quantité

d'acide acétique (réactif de M.

le professeur de Nabias1)

;

(i) Fromaget, Contribution à

l'étude de l'histologie de la rétine (Thèse de

Bordeaux 1892).

(14)

3° En solution aqueuse saturée.

Dans ce dernierprocédé, l'objet à fixerest placépendant vingt- quatre heuresdans une assez grande quantité d'eau saturée de bichlorure à laquelle on a ajouté quelques gouttes d'acide acétique; puis, pendant vingt-quatre heures, dans l'eau pure

légèrement aiguisée d'acide acétique; de là, il est porté dans l'alcool où il restera jusqu'au moment de son emploi. Nous

avons abandonné cette façon d'opérer comme étant la moins

rapide, bien qu'elle nous ait parujouir du pouvoir de gonfler les tissus dans une certaine mesure, produisant ainsi une dissocia¬

tion presque mécanique des différentes couches; ce qui, dans certains cas, peut être un avantage.

Nous nous en sommes donc tenu au sublimé dissous dans l'alcool, avec ou sans acideacétique.

b)Nous avons renoncé à l'alcool au tiers et à l'alcool absolu qui sont debeaucoup inférieurs au sublimé.

La liqueur de Maillerest un excellent réactiffixateur, maisson actionest extrêmementlente; cette raison nous a fait rejeter

son emploi.

II. Inclusion et coupe des objets

Nos inclusionsont été faites dans la paraffine: comme dissol¬

vant dece corps nousnous sommes servi dexylol qui, dans les conditions nous étions placé, nous a paru réellement supé¬

rieur à.la benzine, à l'essence de cèdre et même an chloroforme;

avec lui, lespièces risquent moins de devenir sèches et friables.

Après déshydratation par l'alcool absolu (demi-heure à deux heures suivant les dimensions de l'objet), nous portons nos

fragments dans le xylol où nous les laissons jusqu'au moment ils commencent à devenir transparents; ce résultat est atteint après un temps essentiellement variable : c'est ainsi qu'une demi-heure suffit amplement pour de petits fragments,

tandis que des pièces volumineuses exigent quelquefois deux heures deséjour dans ce liquide. Il est préférabled'avoir deux

(15)

bains de xylôl;unpremier bain destiné «à chasser l'alcool

absolu;

undeuxième bain,dexylolpluspur, destiné à compléter la

péné¬

tration. Letemps indiquése rapporte, bien entendu, à la

durée

totale du séjour dans le xylol. Les objets sontalors

placés dans

un bain de paraffine. Nousnous servons d'un

mélange de paraf¬

fines fondant respectivementà 36° et à 54°. Le séjour dans ce dernier bainvarie suivant le volume et l'origine des fragments

et nepeut être soumis à aucunerègle;

cependant

nous croyons qu'il y aréellement intérêt à abréger le plus

possible la durée de

cetteopération. Nous avons

procéder

par

tâtonnements et

rechercher, pourchaque variété d'intestin, la

résistance du tissu

a l'imbibition parl'agent d'inclusion. Dans notre cas

particulier,

le séjour dans l'étuvea été de trois heures

environ

pour

les piè¬

ces délicates commel'intestin du cobaye et dulapin, de cinq à

six heures pour l'intestin plus dur et plus

épais de l'homme;

ce temps atoujours été suffisant, etnos

pièces ainsi préparées ont

toujours été bien pénétrées et

bien enrobées

par

la paraffine.

Nousn'insisteronspas sur les coupes;elles ontété faites,aumi¬

crotomeconstruitparDumaige,avec unrasoir bien

perpendiculaire

à la direction de sonmouvement de va etvient; la position obli¬

quedu tranchant

provoquel'enroulement des

coupes.

Il est indis¬

pensable, quandil s'agit

d'intestin, d'attaquer la pièce dans le

sens desaplus grande largeur;encoupant dans

le

sens

longitudi¬

nal on s'expose à obtenir des coupes dans

lesquelles la couche

sous-muqueuse,sidélicate et si

friable s'est déchirée

sur

toute

sa longueur, de telle sorteqne

la musculeuse et la

muqueuse

sont

complètement séparées l'une

de l'autre et qu'il est très difficile

deleur conserver leurs rapports en les collant sur lame. Cette

dernière opération se faiten étalant lacoupesur une

goutte d'eau

préalablement déposée sur une

lame porte-objet et

en

chauffant

légèrement; il suffît alors

d'incliner la lame

pour que

l'eau s'é¬

coule et de laisser sécher pendantdouzeou vingt-quatre heures.

Suivant les conseils de M. le professeur agrégé Auché, nous

noussommes servi d'eaudistillée.

(16)

L(î

III.Colorationetmontagedes coupes

Nousavonsindifféremmentemployé deuxprocédésde double

coloration : unprocédé rapide etun procédé lent.

a) Procédé rapide (à

l'hématéine alunée).

Nous

nous ser¬

vons d'unesolution titrée d'hématéine dont la formule est lasui¬

vante:

Eausaturée d'alun... 1 litre,chauffée àl'ébullition

On y mélange 1 gr.d'hématéine et50 c. c.

d'alcool

Onlaisserefroidir eton filtre.

Voici comment nousprocédons :

La coupe, débarrassée de sa paraffine au moyen

de la téré¬

benthine,est lavée àl'alcool. Sur chaque lame on

dépose

quel¬

ques gouttes de la

solution d'hématéine préalablement filtrée;

au boutdevingt minutes, la coupe est

placée

pendant quatre ou cinq minutes dans l'eau pure

la matière colorante vire

au bleu; on la plonge alors dans une solution

alcoolique d'éosine

jusqu'àcoloration rose, on

enlève l'excès d'éosine

par

l'alcool,

on déshydrate à l'alcool absolu; on

éclaircit

au moyen

de l'es¬

sence de girofledonton élimine

ensuite l'excès

par un

lavage

au xylol eton monteau baume de

Canada.

b) Procédé lent

la

cochenille).

La paraffine étant chassée,

on verse surlacoupe une petite quantité de

cochenille

en

solu¬

tion aqueuse, et onla laisse

pendant vingt-quatre heures dans

la chambrehumide.On lave rapidementà l'eau pure;les noyaux sont colorés; on peut alors colorer le fond de deux

façons diffé¬

rentes :

A l'éosine. La coupe est plongée pendant un quart

d'heure dans une solution de tanin à 10 %>, puis dans

l'éosine

alcoolique. Lasuite commedans le

procédé rapide.

Al'acide picrique. Plongerla coupe

pendant quelques

minutes (deux à

cinq), dans

une

solution alcoolique très

I

(17)

faible d'acidepicrique. Déshydrater,

éclaircir et monter la pré¬

paration.

Ces deux procédés de coloration nous

ont été indiqués

par

M. le professeuragrégé

Auché

; nous

n'en

avons pas

employé

d'autres et ils nousonttoujoursdonné d'excellents

résultats.

Les noyaux sont fortement

colorés

en

bleu, quel

que

soit le

procédé que l'onait

employé, et le fond est teinté en rose'si

ons'est servi d'éosine,.ouenjauneclair si on a

préféré l'acide

picrique.

Pour monter les coupes, nous nous servons

de baume de

Canada en solutiondanslexylol.

Lowitz

(18)
(19)

CHAPITRE II

EXPOSÉ DES FAITS

Homme.

Il n'est pas facilede réaliser de bonnes coupes de l'intestin de l'homme; non pas que la paroi musculaire de, ce viscère soit bien épaisse (elle est beaucoup plus mince que dans certaines espèces animales, les carnassiers par exemple) mais le tissu conjonctifsous-muqueux est lâche et fragile, il se déchire facile¬

ment, desorte que biensouvent, dans les coupes, lamusculeuse est complètement séparée de la muqueuse : et pour peu que celle-ci soit atteinte par la dégénérescence cadavérique, on est exposé à ne conserver intacte que la seule couche musculaire.

Cependant, en observant les précautions indiquées dans notre chapitré de technique, nous avons obtenu des préparations suffi¬

santes pour être étudiées.

Dans ce paragraphe,nous ferons séparémentl'étude delàtuni¬

que musculaire proprement dite et de la musculeuse de la muqueuse, et cela dans les deux portions morphologiquement

distinctes du gros intestin : à savoir dans le caecum et dans le côlon.

(20)

I. Tunique musculaire proprement dite

A) Caecum. Sur les coupes,

la tunique musculaire

se

diffé¬

rencie, par sa coloration plus

foncée, de la

muqueuse

et de la

sous-muqueuse. Elle se composede

deux plans de fibres

: un planlongitudinal,

superficiel,

un

plan circulaire profond. Les fibres

quicomposentle plan

superficiel

se

groupent

en

trois rubans qui

répondent aux trois bandelettes.

Mais

ces

trois rubans

ne con¬

tiennent pastoutes les fibres

longitudinales

:

dans l'intervalle,

au niveau desbosselures, on en trouve une certaine quantité,

nonpas/parses, comme le

disent les quelques auteurs qui

en parlent, mais réunies en un

plan continu, de telle sorte qu'en

réalité la couche longitudinale est bien

complète

et

qu'elle

embrasse toute la circonférence de l'intestin ; mais, en trois points, elle s'épaissit

considérablement

pour

former les trois

bandes longitudinales. L'épaisseur de cette

couche est essentiel¬

lement variable; cependant elle est plus mince que

la couche

circulaire, contrairement àl'opinion émise par

Sappey qni

ne

considérait dans lacouche longitudinaleque ces parties

épais¬

sies : «Nous avons vu,dit-il, que sur l'intestingrêle, le plan lon¬

gitudinal est

extrêmement mince et

que

le plan circulaire est

trois fois plus épais. Sur le gros

intestin, c'est

une

disposition

inverse qui existé : le plan

longitudinal est le plus épais et le

circulaire le plus mince. »

Nous donnerons plus loin l'épaisseur de ces deux

couches,

d'après lamoyenne des mesures

effectuées

sur nos

prépara¬

tions.

Les deux plans de fibres contiennent

des vaisseaux, plus

nom¬

breux dans le plan longitudinal que dans le

plan circulaire, mais

c'est toujours entre les deux plans

qu'on trouve les vaisseaux

les plus importants et enplus grande

abondance

;

à

ce

niveau,

formant séparation, existe une couche

conjonctive mince, faite

de tissu fibrillaire assez lâche pour permettreaux deux plans

(21)

21

musculaires de glisser légèrement l'unsur l'autre; endifférents points les fibreslongitudinales viennent s'appuyer directement

sur la couche circulaire.

Couche longitudinale. Nos coupes ont porté sur trois points différents de cette couche.

a) Au niveoM d'une bande. —Celle-ci se présente sous la

forme d'unruban charnu mesurant environ 250 à 350 gd'épais¬

seur ; salargeur est variable et, sur le caecum,elle peut dépas¬

ser 1 centimètre. Elle se montre constituée par des fibres

musculaires lisses, disposées longitudinalement. Nous n'insis¬

terons par sur leurs caractères ; qu'ilnous suffise de rappeler

que leur longueur varie de 0m 14 à 0m 22 , qu'elles présen¬

tent un noyau allongé, cylindrique et que leur protoplasmase coloreénergiquementparcertainsréactifs (éosine,acidepicrique).

Elles sont disposées en petits faisceaux d'inégale grandeur qui, entourés chacun par un peu de tissu conjonctif, se réunis¬

sent pour former des rubans charnus très grêles. Ces rubans, longitudinaux, reposent par uneface aplatie sur la couche cir¬

culaire, tandis que la partie qui regarde en dehors est irrégu¬

lièrement arrondie; ils ne sont pas non plus complètement séparés les uns des autres, mais leurs bases sont

réunies

par

une mince couche de fibres musculaires. Sur une coupe trans¬

versale, on ne peut mieux les comparer qu'à une série de cré¬

neaux, irréguliers de forme et de dimensions, dont les vides

seraient remplis pardu tissu conjonctif sous-péritonéal. Leurs

dimensions sont variables, lesplus gros pouvant être jusqu'à

2 fois plus épais et 4 ou5 fois plus larges que les plus

petits.

Toutes les libres qui les constituent ne ^ont pas longitudi¬

nales; un certain nombre d'entre elles sont

dirigées

normale¬

mentà la surface del'intestin, c'est-à-dire de dedans en dehors.

En outre, certains des faisceaux qui les composent sont plus ou moins obliques. Ony trouve aussi quelques fibres circulaires,

mais qui sont des faisceaux

déviés de la couche circulaire

:

car il arrive parfois que de lapartie externe de l'un des vais¬

seaux quenous avons signalés dans la couche

conjonctive de

séparationpartentdesfibres

circulaires qui, après avoir embrassé

(22)

22

la moitié de la circonférence du vaisseau, rejoignent de chaque

côté la couchecirculaire; nous pensons que ce sont simplement

des fibres de cette couche qui ont été rejetées en dehors par le

passage duvaisseau et accolées à la couche longitudinale; et,

ce qui nous leferait croire, c'est qu'il esttrès rare de trouver du

tissu conjonctif séparant nettementundecesvaisseaux des fibres

musculaires entre lesquelles il se trouve placé.

En résumé, la bandelette semble doncformée par une réunion

de cordons plus ou moins volumineux, non pas indépendants

les uns des autres, mais réunis par leur partie interne, au moyen d'une mince bande de fibres musculaires. Cependant il

arrive parfois que cette division en faisceaux distincts d'une

bande longitudinale n'existe pas; il est probable qu'il s'agit,

dans ce cas, d'un intestin non distendu mais au contraire

rétracté sur lui-même par l'action de ses fibres musculaires

circulaires.

b)Au niveaudu bord d'une bande. Si on examine une bandelongitudinaleauniveau d'un deses'bords, onconstateque

cedernier n'est pas nettementmarqué par la disparition com¬

plète des fibres musculaires; les faisceaux dont nous avons parlé deviennent de plus en plus étroits et minces : en même

tempsilsse rapprochent davantage les unsdes autres. Le tissu conjonctifsous-péritonéal qui comblait les interstices est moins

abondant, et bientôt l'aspect crénelé auquel ils donnaient lieune tarde pas à disparaître; on n'a plus qu'une mince couche de

fibres longitudinales, de plus enplus lisse et régulière à mesure qu'on s'éloigne de la bandelette. Nous allons voir maintenant

ce qu'elle devient dans la région comprise entre deux bande¬

lettes, c'est-à-direau niveau des bosselures.

c) Auniveau d'une bosselure. Nousne pouvons que répé¬

ter ce que nous venons de dire plus haut. Là, les fibres longitu¬

dinales ne sontplus réuniesenfaisceaux distincts. Elles forment

une mince couche de 90 à 100jx de fibres musculaires se tenant

toutes entre elles; cependant, en examinant plus attentivement

on constate la présence de tissuconjonctifinterposé, différent du

tissu sous-péritonéal, c'est-à-dire plus dense et plus fibrillaire.

(23)

Couche circulaire. La couche circulaire n'offre aucune

particularité importante; elle forme un plan continu qui em¬

brassetoute la circonférence de l'intestin. «Cette couche, dit Sappey, est si mince, qu'elle a été niée par plusieurs auteurs ».

En réalité, elle est loin d'être aussi mince que veut bien le dire

cet anatomiste; elle'estau contraire plus épaisse que la couche longitudinale, en dehors, bien entendu, de l'épaississement dû

à la présence des bandelettes.

Nous avons effectué des mesures sur un certain nombre de préparations, et nous avonstoujours trouvé une couche circu¬

laire assez épaisse,mesurantenviron 300g au niveau des bandes longitudinales et 120 à 160 gdans les bosselures.

D'autre part, d'après Klein et Yariot, la couche circulaire

n'existerait pas devant labandelette : « Dans le grosintestin, au niveau des bandes longitudinales, onne retrouve que la couche longitudinale, mais beaucoup plus mince». Nous n'avons pas observé ce fait; au contraire,des mesuresindiquées plus haut, il

ressort nettement que la couche circulaire est plus dévelop¬

péeau niveau desbandes longitudinalesque

dans leur inter¬

valle.

B) Côlon. Dans le côlon, la disposition des couches mus¬

culaires présente une grande analogie avec la

précédente;

les

seulesdifférences qu'on observe résident dans des points de

détail. Les deuxplans de fibres sontici séparés par une couche conjonctive plus épaisse que dans le caecum.

Couche longitudinale. a) Commedans lecaecum, la

ban¬

delette est formée de faisceaux assez grêles, séparés par une très minime quantité de tissu conjonctif; mais jamais

ceux-ci

n'affectent la disposition en créneaux décrite plus haut. Son épaisseur varie de300 à 350 g.

Les faisceaux qui la constituent sont tous parallèles et

longi¬

tudinaux, au lieu que dansle caecum,nous avons vu que quel¬

ques-uns avaient une direction différente. Cependant,en

certains

points, il semble qu'un certain nombre de fibres

longitudinales

passentauxfibres circulaires.

b) Ici encore, le bord de la bandelette est mal

déterminé; cette

(24)

dernière s'amincit progressivement pour arriver à l'épaisseur qu'elle anormalement dans l'intervalle des bandes. Nous ver¬

ronsplus loin qu'il n'en estpas de même chez le cobaye.

g) Au niveau des bosselures, la tunique longitudinale est

extrêmementmince et peu développée et,comme dans lecaecum elle est beaucoup moins épaisse que la tunique des fibres

circulaires(épaisseur 60 à 80 g).

Couche circulaire. Elle est formée de faisceaux paral¬

lèles, c'est-à-dire concentriques etaccolés les uns aux autres de façon à former unetunique épaisse et dense.

Au niveaud'une bande longitudinale, la couche circulaire est

unpeu moins épaisse que la couche longitudinale (280 à 300 g).

Deloin en loin, elle envoie des faisceaux qui, déviés de leur directionprimitive, vontse joindre aux faisceaux longitudinaux

de la bandelette; véritables faisceaux aberrants, ils proviennent

de la partie la plus externe delà couche circulaire et plus parti¬

culièrement des points de cette couche qui correspondent aux deux bords de labandelette; cesont d'abord des fibres parallèles

auxautres fibres circulaires, puis, arrivées au niveau du milieu

de la bandelette, elles s'infléchissent endehors etpénètrentdans

l'intérieur de celle-ci; là, elles sont d'abord obliques, mais elles

ne tardent pas à devenir longitudinales d'où, la présence, que nous avons déjà constatée sur certaines coupes, de fibres per¬

pendiculaires à la surfacede l'intestin et de fibres obliques dans l'intérieurmême des bandelettes.

Dans l'intervalle des bandelettes, la couche circulaire diminue progressivement d'épaisseur, au fur et à mesure que la bande¬

lettevas'amincissant, et elle arrive, au niveau des bosselures, à

ne plus mesurer qu'unecentaine de g.

On constate encore, mais trèsrarement, des faisceaux aber¬

rants devenant longitudinaux.

II. Musculeuse de la muqueuse

Nous l'avons trouvée telle qu'elle a été étudiée par Brticke et telle qu'elle est décrite actuellement dans les traités classiques.

Elle renferme, comme la musculeuse proprement dite, deux

(25)

25

plans de fibres lisses : un

plan externe de fibres longitudinales et

unplan interne defibres

circulaires, tous deux d'égale épaisseur

etformés par deuxau trois

couches de cellules lisses fortement

-appliquées les unes

contre les autres et non pas, comme on

Va dit, réunies en faisceaux.

La couche interne envoie quel¬

ques prolongements

dans la

muqueuse,

entre les cellules des

glandes.

La muscularis mucosie présente sur toute sa

circonférence

uneépaisseur uniforme;on ne

note

aucun

épaississement.

Cobaye.

Avantd'aborderl'étude dela couche

musculaire du

gros

in¬

testin, nous donnerons une

courte description de cet organe au

point devue

morphologique.

Il est remarquable parle

développement considérable de son

Ccécum, qui mesurede 12

à 15 centimètres

:

les parois en sont

minces et bosselées: cettedisposition

coïncide

avec

la présence

detrois bandeletteslongitudinales

qui, parties du fond du caecum,

s'arrêtent à lanaissance du gros

intestin proprement dit

;

ce der¬

niern'est pas en

continuité directe

avec

le caecum; il en est sé¬

paré par unelarge

valvule

en

forme de lambeau plissé et chif¬

fonné; de plus, les deux

cavités n'ont

pas

la même direction,

mais sontperpendiculaires l'une

à l'autre, de telle sorte que

leur lignededémarcation

est nettement déterminée par une cou-

dureàangledroit etpar un

sillon sinueux entourant l'origine du

côlon.

Du reste, les parois du côlon se

distinguent nettement par

leuraspectextérieur

de celles du

caecum ;

ici; plus de bandelettes,

partant plus de

bosselures; il

ne se

différencie de l'intestin grêle

que parsoncalibre

plus considérable, et du rectum par les nom¬

breuxétranglements dece

dernier.

(26)

26

I. COUCHE MUSCULAIRE PROPREMENT DITE

A l'examen microscopique, la'disposition des différentes cou¬

ches estidentique à celle qu'on rencontre chez l'homme: à l'in¬

térieur, la muqueuse avec sacouche deglandes, doublée de la muscularis mucosae, une couche sous-muqueuse de tissu cel¬

lulairelâche, enfin unetunique charnue comprenant un plan de

fibrescirculaires et, plusen dehors, unplan de fibres longitudi¬

nales; le tout est enveloppé parle péritoine.

Notre examen aportésur le cfecum et sur le côlon.

A) Gœcum. Nous avons fait des coupes : au niveau d'une bandelette; au niveau d'une bosselure, et 3° des coupes comprenant à la fois deux bandelettes et la portion comprise

entre elles.

a) La bandelette longitudinale se montre sous la.forme d'un

petit ruban aplati faisant unléger relief à la surface de l'intestin.

Loin de s'amincir sur ses bords, comme cela se passe chez l'homme, elle se termine latéralement par un relief arrondi; si bien qu'elle semble presque indépendante de la couche muscu¬

laire longitudinale, comme si, celle-ci étant continue, la bande¬

lette lui fût simplement superposée.

Elle est constituée par des fibres longitudinales qui, groupées

au nombre de 5 ou 6, forment des faisceaux séparés les uns des autres par unefaible quantité de tissu conjonctif. L'épaisseur

moyenne d'une bandeletteest de 180 à 200 g etsalargeur un peu

plus grande.

De la couche circulaire partent des faisceaux qui s'infléchis¬

senten dehors et viennent se perdre dans la bandelette; si on

rapprochecefait de la présence, plusieurs fois constatée dans

nos préparations, de petits faisceaux épais, courts, dirigés de dedans endehors, dans la direction même d'un rayon du cylin¬

dreintestinal, qui naissent brusquement et finissent de même,

(27)

- 27

on est amené à conclure que les bandelettes

empruntent à la

couche circulaire un certain nombre de

fibres; celles-ci, après

deuxchangements dedirection,

deviennent longitudinales. Il ne

s'ensuit pasforcément que la

bandelette soit entièrement for¬

mée de fibres circulaires déviées; il est

très probable,

au con¬

traire, que lamajeure

partie de

ses

faisceaux naissent et dispa¬

raissentdans labandelette même; mais

sûrement

un

certain

nombred'entre euxlui sont fournis parla

couche circulaire.

b) Entre les

bandelettes longitudinales, on trouve un mince

plan de fibres

longitudinales formées de deux 011 trois rangées

de fibreslisseset dont l'épaisseur est presque

négligeable. La

couchecirculaire est àce niveau unpeu

plus fournie, mais son

épaisseurest

extrêmement variable

;

nous avons constaté la dis¬

position suivante :

De chaque côté de la bandelette, la couche

circulaire atteint son épaisseur

maxima;

au

niveau même de la

bandeletteelle est assez mince, comme

si elle

se

fût creusée en

gouttière pour

loger cette dernière, puis elle diminue insensi¬

blement à mesurequ'ellegagne la

partie la plus convexe de la

bosselure, si bienque des

200

ou

250

g

qu'elle avait aux envi¬

ronsde labandelette, ellearrive

à

ne

plus avoir que 50 ou même

20g.

c) Lescoupes

d'ensemble, comprenant deux bandelettes, nous

ontpermis de

contrôler les précédentes considérations.

B)Côlon. La

portion suivante de l'intestin ne présente au¬

cunetrace debandelettes ; en

effet,

au

microscope, on constate

bienl'existence d'une couche de

fibres longitudinales continue

surtout lepourtour de

l'intestin, mais son épaisseur est uni¬

forme; pas

d'épaississements rappelant les .bandelettes du

caîcum.

La couchecirculaire, au

contraire, présente trois épaississe-

mentsbien marqués, àpeu

près équidistants les uns des autres.

A ce niveau elle mesure 140

à 150

g

d'épaisseur, tandis que dans

sesparties les plus

minces elle n'a plus que 30 ou 40 g ; sur une

coupetransversale, on

dirait trois faisceaux allongés, réunis

boutà bout par une lame

très mince du même tissu.

Cettecouche est forméede faisceaux

de fibres lisses plus ou

moins séparés les uns

des autres par du tissu conjonctif.

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