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Par suite, (i) n’est pas vérifiée

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

2M371 – Algèbre linéaire 2 Université Pierre et MarieCurie

Mathématiques Année 2016/2017

Corrigé du devoir no1

Question de cours

f est continue en a si et seulement si, pour toute suite (xn)n∈N d’éléments deX qui converge versa, la suite (f(xn))n∈N converge versf(a).

Exercice 1

1) a. Dest qualifiée dedense dansX siD=X.

b. (i)⇒ (ii) : Supposons (i) non vérifiée, i.e.qu’il existe U un ouvert non vide de X tel queUD =∅. On a alorsUXrD, d’oùU ⊂Int(XrD) par définition de l’intérieur. Comme Int(XrD) =XrD, on a ainsiXrD6=∅, et doncD6=X. Par suite, (i) n’est pas vérifiée.

(ii)⇒(i) : Supposons (ii) vérifiée, et soientxX,ε >0. B(x, ε) étant un ouvert deX, non vide puisque x∈B(x, ε), (ii) appliquée à U = B(x, ε) fournit B(x, ε)∩A6=∅. L’arbitraire surεmontre que xD, et l’arbitraire surxentraineXD. D’où (i).

2) a. Quitte à échanger les rôles deAetB, on peut supposerAouverte. D’après 1.b, il s’agit de montrer que U∩(A∩B)6=∅pour tout ouvert non videU deX; soit doncU un ouvert non vide de X. Comme A est dense dansX, on aUA6=∅. MaisAet U étant ouvertes dansX, UA est donc un ouvert non vide deX. Il vient ainsiU∩(A∩B) = (UA)B6=∅par densité de B dansX.

b. DansX =Rmuni de sa distance usuelle,A=QetB=RrQsont des parties denses mais non ouvertes deX, et AB =∅ n’est pas dense dans X. Le résultat de 2.a est donc généralement faux si l’on ne suppose plusA ouB ouverte dans X.

Exercice 2

1) a. Soit xA. Pour toutaA, on a d(x, a)> 0. Ainsi, {d(x, a) | aA} est une partie non vide deR minorée par 0 ; elle admet donc une borne inférieured(x, A)>0.

b. (i)⇒(ii) : Supposonsd(x, A) = 0, et soitε >0. Il existe alorsaAtel qued(x, a)< ε,i.e.aX tel quea∈B(x, ε)∩A. Ainsi, B(x, ε)A6=∅pour toutε >0, etxA.

(ii)⇒ (i) : Supposons xA, et soit ε >0. On a B(x, ε)∩A 6=∅, d’où l’existence deaA tel que d(x, a)< ε. Par suite, on a 06d(x, A)< ε, et l’arbitraire sur εimpliqued(x, A) = 0.

c. Soientx, yX. Pour toutaA, on ad(x, A)6d(x, a)6d(x, y)+d(y, a), d’oùd(x, A)6d(x, y)+d(y, A) par définition ded(y, A). Ainsi,d(x, A)d(y, A)6d(x, y). En échangeant les rôles dexet y, on obtient d(x, A)d(y, A)>−d(x, y) par symétrie ded. D’où le résultat.

2) a. Soient j ∈ {1,2}, et ϕj :X → R, x7→d(x, Fj). D’après 1.c, on a |ϕj(x)−ϕj(y)| 6d(x, y) pour tous x, yX, ce qui signifie précisément queϕj est 1-lipschitzienne ; en particulier,ϕj est donc continue. Et commeϕ=ϕ1ϕ2,ϕest continue en tant que différence d’applications continues.

b. Soit xF1. On a d’une part F1F1, donc xF1, et d(x, F1) = 0 d’après 1.b. D’autre part, on a F1F2=∅, doncx /F2. OrF2 étant supposé fermé,F2=F2, etx /F2; compte tenu de 1.b, il vient ainsid(x, F2)>0. Au final, on a obtenuϕ(x) =−d(x, F2)<0.

c. D’après 2.b, on aϕ(F1)⊂]−∞,0[ etϕ(F2)⊂]0,+∞[ ; posonsU1=ϕ−1(]−∞,0[) etU2=ϕ−1(]0,+∞[).

On a ainsiF1U1etF2U2, avecU1U2=∅. Et puisque ]−∞,0[ et ]0,+∞[ sont ouverts dansRet que, d’après 2.a,ϕest continue,U1 et U2sont également ouverts dansX.

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