• Aucun résultat trouvé

I = n +¥ désigne un intervalle de ¥ ; ( n 0 Î ¥ ) ; c’est à dire I = { n Î ¥ / n n ³ 0 } . Suite arithmétique de raison r Suite géométrique de raison q

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "I = n +¥ désigne un intervalle de ¥ ; ( n 0 Î ¥ ) ; c’est à dire I = { n Î ¥ / n n ³ 0 } . Suite arithmétique de raison r Suite géométrique de raison q "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

1 Suites réelles. 4

ème

Sciences 09 – 10. www.espacemaths.com

I. Rappels

[ 0 , [

I = n +¥ désigne un intervalle de ¥ ; ( n 0 Î ¥ ) ; c’est à dire I = { n Î ¥ / n n ³ 0 } . Suite arithmétique de raison r Suite géométrique de raison q

* U = ( ) U n n I Î est une suite arithmétique si et seulement si : il existe un réel fixe r tel que :

r U U

I

n Î n = n +

" ; +1

* V = ( ) V n n I Î est une suite géométrique si et seulement si : il existe un réel fixe q tel que :

; V n 1 n

n I + q V

" Î = ´

* U = ( ) U n n I Î étant une suite arithmétique de raison r, alors :

( n m , ) I 2 ; on a : U n U m ( n m r )

" Î = + -

Si m = 0, alors : " Î n I U ; n = U 0 + nr Si m = 1, alors : " Î n I U ; n = U 1 + ( n - × 1) r Si m = 2, alors : " Î n I U ; n = U 2 + ( n - × 2) r

* V = ( ) V n n I Î étant une suite géométrique de raison q ¹ 0 , alors :

( n m , ) I 2 ; on a : V n V m q n m -

" Î = ´

Si m = 0, alors : " Î n I ; V n = V 0 ´ q n Si m = 1, alors : " Î n I ; V n = ´ V 1 q n - 1 Si m = 2, alors : " Î n I ; V n = V 2 ´ q n - 2 * Soit S U = p + U p + 1 + ... + U k .

S est la somme de n termes consécutifs de la suite arithmétique U ; ( n = k-p+1 )

( ) 2 ( )

2 p k 2 p

n n

S = U + U = é ë U + k - p r ù û

( )

Nombre de termes de S

1ér terme de S + dernier terme de S 2

S =

Exemples :

( )

( )

0 1 0

0

... 1

2 = 1 2

2

n n

S U U U n U U

n U nr

= + + + = + +

+ +

( )

( )

1 2 1

1

...

2

= 2 ( 1) 2

n n

S U U U n U U

n U n r

= + + + = +

+ - ×

* Soit S V = p + V p + 1 + ... + V k

S est la somme de n termes consécutifs de la suite géométrique V ; ( n = k-p+1 ) Si q = 1, alors S = × n V p

Si q ¹ 1 , alors : 1 1

n p

S V q

q æ - ö

= ç è - ÷ ø Exemples :

1ér cas : q = 1.

( )

0 1 ... n 1 0

S V = + + V + V = n + × V

1 2 ... n 1

S V = + V + + V = × n V 2 ème cas : q ¹ 1

1

0 1 0

... 1

1

n n

S V V V V q

q æ - + ö

= + + + = ç è - ÷ ø

1 2 1

... 1

1

n n

S V V V V q

q æ - ö

= + + + = ç è - ÷ ø

* a , b et c sont trois termes consécutifs d'une suite arithmétique Û 2 b = a + c

* a , b et c sont trois termes consécutifs d'une suite géométrique Û b 2 = ac

; n q Î ¡ Î ¥

* ] [

si 1 1 si 1

lim 0 si 1,1

n'existe pas si 1

n n

q q q

q

q

®+¥

+¥ >

ì ï =

= í ï ï Î -

ï £ -

î Activités 2 et 3 page 26.

CH 2 – Analyse : Suites réelles

4 ème Sciences experimentales

Octobre 2009

A. LAATAOUI

(2)

2 Suites réelles. 4

ème

Sciences 09 – 10. www.espacemaths.com

Propriétés

( ) n n I

U = U Î une suite réelle définie sur I = [ n 0 , +¥ [

· U est majorée sur I, si et seulement si, il existe un réel fixe M tel que : " Î n I , u n £ M . Le réel M est un majorant de la suite U.

· U est minorée sur I, si et seulement si, il existe un réel fixe m tel que : " Î n I , u n ³ m . Le réel m est un minorant de la suite U.

· Une suite qui est à la fois majorée et minorée est dite bornée.

· U est dite positive lorsque : " Î n I , u n ³ 0 .

· U est croissante Û " ( n p , ) Î ´ I I , ( n > Þ p u n ³ u p ) Û " Î n I , u n +

1

³ u n .

· U est strictement croissante Û " ( n p , ) Î ´ I I , ( n > Þ p u n > u p ) Û " Î n I , u n +

1

> u n .

· U est décroissante Û " ( n p , ) Î ´ I I , ( n > Þ p u n £ u p ) Û " Î n I , u n +

1

£ u n .

· U est strictement décroissante Û " ( n p , ) Î ´ I I , ( n > Þ p u

n

< u

p

) Û " Î n I , u n +

1

< u n .

· U est constante Û " ( n p , ) Î ´ I I , u n = u p Û " Î n I , u n +

1

= u n Û il existe un réel l tel que " Î n I , u n = l . Convergence des suites réelles

( ) n n I

U = U Î une suite réelle définie sur I = [ n 0 , +¥ [ . lim n

n u

®+¥ peut exister comme peut ne pas l’être, lorsqu’elle existe, elle est soit un nombre réel l , soit +¥ , soit -¥ .

· Lorsqu’une suite réelle admet une limite alors elle est unique.

· lim n

n u

®+¥ = Î l ¡ Û U est convergente vers l . Û lim

n®+¥ u n - = l 0 .

· U est divergente Û

lim n'existe pas ou

lim

n n

n n

u

u

®+¥

®+¥ = ±¥

ì ï í ï î

.

· Si

n +

pour tout et

lim

n n

n

u v n p

® ¥ u

£ >

= +¥

ì ï í ï î

alors lim n

n v

®+¥ existe et vaut +¥ .

· Si

n +

pour tout et

lim

n n

n

u v n p

® ¥ v

£ >

= -¥

ì ï í ï î

alors lim n

n u

®+¥ existe et vaut -¥ .

· Si

n +

pour tout et

lim 0

n n

n

u v n p

® ¥ v

ì £ >

ïï í

ï =

ïî

alors lim n

n u

®+¥ existe et vaut 0.

Exercices : 4, 5, 8, 9 pages 35 et 36.

(3)

3 Suites réelles. 4

ème

Sciences 09 – 10. www.espacemaths.com

II. Autres propriétés :

· Soit U = ( ) U n n I Î une suite réelle et a fini ou infini.

2

2 1

n n

n n

n n

lim u a lim u a et

lim u a

®+¥

®+¥

®+¥ +

=

= Û

= ì ïï

í ï ïî

.

Exercices : 2, 3 page 35.

· Toute suite convergente est bornée.

· Toute suite croissante et majorée est convergente vers un réel l et pour tout n, u n £ l .

· Toute suite décroissante et minorée est convergente vers un réel l et pour tout n, u n ³ l . Remarques :

Si une suite est croissante et non majorée alors elle tend vers +¥ . Si une suite est décroissante et non minorée alors elle tend vers -¥ .

Exercice :

Soit ( ) U n n Î ¥

*

définie par : 1 1 ... 1

1 2 2

u n

n n n

= + + +

+ +

Montrer que U est croissante. En déduire qu’elle est convergente.

· Si lim n

n u

®+¥ = l alors lim

n®+¥ u n = l . (la réciproque est fausse).

· Si lim n

n u

®+¥ = ±¥ alors lim

n®+¥ u n = +¥ . (la réciproque est fausse).

· Si

( ) ( )

converge vers converge vers '

à partir d'un certain rang

n

n

n n

u v u < v ì ï í ï î

l

l alors l l £ ' .

· Si

n +

n +

à partir d'un certain rang lim

lim

n n n

n

n

v u w

v w

® ¥

® ¥

£ £

=

= Î ì ï ï í ï ï î

l l l ¡

alors U est convergente et lim n

n u

®+¥ = l .

Exemple : 2 cos

n

4

u n

n

= æ p ö

ç ÷

è ø .

(4)

4 Suites réelles. 4

ème

Sciences 09 – 10. www.espacemaths.com

· Image d’une suite par une fonction :

Théorème : Soit f une fonction définie sur un intervalle I et ( ) u n une suite de points de I.

Si lim lim ( )

n n

x a

u a f x

®+¥

®

=

= ìï í

ïî l alors lim ( )

n f u n

®+¥ = l .

· Si ( ) u n est une suite qui converge vers un réel l et si u n +

1

= f u ( ) nf est une fonction continue en l alors f ( ) l = l .

Exercice :

Soit U la suite définie sur ¥ par

0

1

2 1

2

n n

u u + u

=

= + ì ï

í ïî .

1. Montrer que : " Î n ¥ , u n > 1 . 2. Etudier la monotonie de U.

3. En déduire qu’elle est convergente et calculer sa limite.

· Suites adjacentes : Définition :

Deux suites ( ) a n et ( ) b n sont adjacentes lorsque : a n £ b n , " Î n ¥

( ) a n est croissante ( ) b n est décroissante lim ( n n ) 0

n b a

®+¥ - = .

Théorème :

Si deux suites ( ) a n et ( ) b n sont adjacentes (avec a n £ b n ) alors elles sont convergentes et ont même limite l . De plus pour tout n, on a : a n £ £ l b n .

Exercice : 21 page 38.

Exercice :

Soit la suite ( ) u n définie par : u 0 = 1 et pour tout n de IN, u 1 u 1 4 ( 2 u 2 )

n + = n + - n . 1. Soit la fonction définie sur [1,2] par f(x) = x + 1 4 ( 2 - x 2 ) .

a) Etudier les variations de f sur [1,2].

b) Montrer que pour tout x de [1,2], f(x) - 2 1 x - 2

£ 2 .

2. a) Montrer par récurrence que pour tout n de IN, 1 £ un £ 2 . b) Montrer que pour tout n de IN, u 1 - 2 1 u - 2

n + £ 2 n .

c) En déduire que pour tout n de IN, u - 2 1 2

n

n £ æ ö

ç ÷ è ø . Conclure.

Références

Documents relatifs

de père Dupond Jean épouse de Durant Emilie de mère Durant Emilie époux de Dupond Jean de mère Holly Jeanne épouse de Dupont Eric de mère France Brigitte. de

La population d'une ville A et celle d'une ville B étaient de 10000 habitants en 2000. Expliquer pourquoi la suite p n  est géométrique, de raison 1,2 et de terme initial p

Ce devoir maison vous invite à travailler sur les démonstrations de résultats importants du cours.

D´eterminer quatre termes cons´ecutifs d’une suite arithm´etique sachant que leur somme est 12 et la somme de leurs carr´es est 116..

Une entreprise du secteur du BTP doit réduire la quantité de déchets qu'elle rejette. Elle s'engage, à terme, à rejeter moins de 30 000 tonnes de déchets par an. Depuis cette

Première S2 Exercices sur le chapitre 17 : E3... Première S2 Exercices sur le chapitre 17

[r]

Contrat A : le salaire mensuel est égal à 1 200 € au premier janvier 2002 et augmente chaque année de 70 € au premier janvier.. Contrat G : le salaire mensuel est égal à 1 000 €