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La technologie en collège:culture commune ou orientation?

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Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément au n° 5 92 de l’US • 10 octobre 2003 1

TECHNO-COLLÈGE

SOMMAIRE

1. La techno

2. Pourquoi 16 élèves maximum en technologie ? Quelques courriers reçus 3. Interview de Philippe Joutard

4. Textes de référence

INTERVIEW DE PHILIPPE JOUTARD

Actuel président de la commission chargée de recevoir les programmes

de techno-collège (page 3)

Ont participé à la rédaction de ce 4 pages :

Alain Dalle, Francis Muzard, Patrick Belillas, Martine Canal, Roland Cariou, Dominique

Dedale-Deschamps, Nadège Echard, René Josserand, Yves Lemal, Michel Payen, Sylvette Turounet.

ET DES PRATIQUES N A T I O N A L O B S E R V A T O I R E

D E S P RO G RA M M E S

Nous contacter techno@snes.edu alain.dalle@snes.edu Nous écrire

Techno-collège, SNES 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07

Le SNES a inscrit résolument dans la culture commune la culture technique. Celle-ci doit être portée en collège par la technologie.

La technologie a une spécificité, elle s’appuie sur une pédagogie de projet, permettant de mobiliser des connaissances propres et des notions acquises dans différentes disciplines.

Cette spécificité, les profs de technologie la revendiquent, elle apporte aux élèves une capacité à construire leurs savoirs, et une initiation à l’autonomie.

Ce sont à la fois les fondements pédagogiques et épistémologiques de la discipline que le ministre souhaite remettre en cause à travers la nouvelle Troisième qu’il souhaite mettre en place. D’autre part la critique formulée par le président du Conseil national des programmes via la presse sur le programme du groupe Joutard (voir article) risque de bloquer toute discussion sur les nécessaires évolutions de ce programme qui doit continuer à s’appuyer sur l’analyse globale du cycle de vie des produits industriels ou de service (de l’analyse du besoin jusqu’au recyclage des déchets), tout en intégrant une information et des éléments culturels sur la diversité des métiers.

Lançons une véritable réflexion sur la technologie, sans a priori, à partir d’un bilan des programmes existants, des méthodes utilisées et des conditions réelles

d’enseignement, débattons du projet Joutard, mais surtout ne laissons pas le ministère faire de la technologie l’outil d’orientation des élèves.

Gisèle Jean - cosecrétaire générale

La technologie en collège : culture commune

ou orientation ?

B ien plus que des « fuites» au profit de quelques-uns (ah! les vertus du net).

Les rencontres que nous avons eues avec les différents services et commissions du ministère nous permettent de voir se construire le plan de recomposition du collège, et de notre discipline.

En l’état actuel de sa « réflexion », le Conseil national des programmes verrait bien la technologie collège s’organiser autour de trois thèmes :

• l’énergie ;

• le mouvement ;

• le formatage des surfaces.

Dans l’année scolaire, deux trimestres seraient consacrés à l’étude thématique, le troisième, selon les dispositions du collège, pourrait être consacré à une réalisation liée aux thèmes (1, 2, tous?).

Bien évidemment, on voit poindre pour les deux premiers trimestres la possibi- lité d’un enseignement théorique en classe entière, et un éventuel allègement au troisième trimestre.

Le deuxième degré de sa réflexion (tou- jours fort avancée) porte sur l’organisation de la technologie en Troisième, et là on touche au nœud du problème de la diver- sification de ce niveau et au rôle que l’on voudrait voir jouer à notre discipline.

C’est le vieux mythe de la technologie dis-

cipline d’orientation. Il y aurait apparition de trois types de technologie différents pour trois types de Troisième.

Une pour une Troisième ISI (infor- matique, sciences de l’ingénieur) le top!

Une pour une Troisième sciences appli- quées et découverte du monde profes- sionnel.

Une pour une Troisième à vocation ter- tiaire.

Certes le CNP affirme que les élèves organisés dans une même Troisième pourront choisir, qu’il ne s’agit pas de recréer des filières. Le seul problème d’organisation des emplois du temps donne la bonne réponse aux bonnes questions. À moyens constants, dans l’hypothèse de leur mise en place, les choix seront vite réglés !

Une telle division laisse aussi le champ libre à une forte orientation sexuée : une techno pour les filles et une pour les garçons? Combien de «filles» se dirigent vers les voies scientifiques ? Combien alimentent les sections STT ?

S’il faut retenir une seule idée de ces pers- pectives, c’est que nous nous acheminons tout droit vers une authentique technolo- gie éducation au choix orienté! Nouveau concept pédagogique.

Francis Muzard

La techno

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592 de l’US • 10 octobre 2003

TECHNO-COLLÈGE

J e suis bien sûr sidérée, ainsi que mes collègues, des propos de notre ministre. C’est vraiment une honte de discréditer ainsi son propre personnel.

Devant l’investissement personnel dont nous avons fait preuve pour enseigner correctement cette matière, je ne trouve plus mes mots, c’est navrant.

Oui, nos conditions se dégradent, nous avons perdu les groupes, 29 élèves en Cinquième et Quatrième!

27 en moyenne en Sixième et Troisème. En Sixième nous avons 1h30, une heure en classe entière et une heure en classe dédoublée. Pourquoi ne pas continuer en Cinquième, Quatrième et Troisième? On parle de lutter contre l’échec sco- laire, une solution serait de diminuer les effectifs (24 élèves au maximum par classe) et des groupes de 18 à 20 dans les matières comme SVT, physique et techno. Merci de nous aider. Irène B.

N ous avons entamé un mouvement en Martinique au mois d’avril. Nous avons fait une manif avec beaucoup de collègues de techno (70) devant le rectorat pour demander à être reçus par le recteur. Il y avait la télé régionale. Nous avons ensuite participé à une réunion de travail avec le recteur, des chefs d’établissement et des délégués syndicaux. On nous a proposé des solu- tions pour « gérer » la pénurie. La délégation des profs de techno a réaffirmé sa demande de réta- blissement des moyens antérieurs dévolus à la technologie et n’a pas voulu entériner une quel- conque gestion de la pénurie organisée par le gouvernement. Le recteur a décidé de demander aux chefs d’établissement de maintenir le dédou- blement des classes, privilégiant la sécurité des élèves mais sacrifiant gravement les quotas horaires

peut se faire que sous certaines condi- tions d’effectifs, (pas plus de 15 élèves dans l’enseignement technique !) De même, pour une approche pédago- gique différenciée et individualisée en informatique, il est nécessaire d’offrir à chaque élève un poste informatique et un très grande disponibilité de l’enseignant.

La remise à niveau en informatique en Seconde se fait à 8 élèves maximum.

La technologie doit concilier :

•les apprentissages en ateliers tournants,

• la sensibilisation à la sécurité,

•l’apprentissage et le perfectionnement en informatique,

• les techniques de communication.

Alors, compte tenu des effectifs actuels des classes le seuil de 16 élèves maxi, ne doit en aucun cas être dépassé ! 3 ×16 = 48 : 2 = 2 classes à 24 ! CQFD

Alain Dalle (d’après un rapport de stage).

SUR VOS AGENDAS

Le 5 novembre, 14 h 30, dans le cadre d’un stage technologie-collège (12, rue Cabanis, Paris 14

e

, métro Glacière).

Table ronde ouverte à tous Quel est l’apport de la technologie dans la culture technique, composante de la culture commune au collège ? Avec la présence,

entre autres, de Philippe Joutard (actuel président de la

commission chargée de revoir les programmes de technologie), Joël Lebeaume, chercheur professeur à l’ENS de Cachan, membre de l’IRHEST, Gisèle Jean, cosecrétaire générale du SNES, L’AEAT.

voir les US à venir Et

Les 20 et 21 novembre, colloque de l’Institut de la FSU

« La culture technique un enjeu de sociéte » renseignements inscriptions : http//institut.fsu.fr/cult_techn.html

et le respect des programmes. Renseignements pris, pour beaucoup de collègues, les consignes n’ont pas été appliquées et les conditions de tra- vail sont impossibles. Nous restons mobilisés.

Frédérique M.

S top, pas de réforme de programme maintenant alors que nous enseignons encore dans des salles qui correspondent aux anciens programmes (décloi- sonnés en électronique, mécanique et informatique), difficile d’enseigner la pédagogie de projet dans ces conditions ! Nous avons un petit espoir pour une restructuration en 2004 donc ne changez pas tout maintenant, on va encore avoir un wagon de retard.

E n tant que prof de techno, je ne supporte pas trop d’être discrédité à ce point. Alors je cherche à faire autre chose. je me suis inscrit à l’agrég interne, au concours interne de CO-Psy. et au concours de PLP. Avec d’autres collègues un peu déroutés aussi par ce que nous avons essuyé en mai dernier nous envisageons même de nous inscrire aux concours de la police et de la gen- darmerie car nous avons appris que là, il y a du mérite et des primes en fonction de ce mérite. Bien sûr nous sommes sur le registre de la protestation et nous rêvons d’une inscription en masse des profs à ces concours... Rien ne nous empêcherait d’aller aux épreuves avec des banderoles... sans retenues sur salaire! Si cette initiative est bonne, merci de bien vouloir la diffuser. Si cette initiative pose des problèmes que nous n’avons pas vus, je vous prie de bien vouloir nous l’expliquer. Nous restons avant tout membres du SNES. Merci.

Raymond (sic A.D.)

Quelques courriers reçus

Pourquoi 16 élèves

maximum en technologie ?

L a technologie est une discipline par- ticulièrement exigeante en moyens matériels et pédagogiques. Son fonc- tionnement par ateliers tournants est rendu incontournable par la diversité et le nombre limité des postes de travail dans les différentes activités en un lieu donné.

Cela impose une pédagogie active, de travail en groupes dont la gestion ne peut être efficace que si le nombre de groupes et/ou d’élèves est suffisamment limité. Il est reconnu qu’en technique d’animation de groupes on ne doit pas dépasser 15 personnes. En formation continue, le nombre de stagiaires est limité lui aussi à 15 pour des publics tou- jours volontaires et motivés.

Les objectifs du programme incluent

une sensibilisation aux problèmes de

sécurité et à une utilisation raisonnée et

sécurisée des outils. Cet apprentissage ne

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Dans la tourmente médiatique actuelle dans laquelle est plongée la technologie-collège, merci de bien vouloir nous donner quelques indications sur l’état de vos travaux, et éven- tuellement le contenu de vos réflexions.

Quels seraient, selon vous, les actuels objectifs de notre discipline dans le cursus scolaire au collège ?

Pour me limiter à l’essentiel, j’en dis- tinguerai trois principaux :

•Rendre intelligible le monde technique qui nous entoure c’est-à-dire faire comprendre aux élèves que l’homme aménage et transforme profondément son environnement par l’exploitation des ressources naturelles, la recherche et la maîtrise des sources d’énergie, la pro- duction d’objets, de services et d’ou- vrages répondant à ses besoins et à ses attentes.

L’ampleur de cet aménagement a évo- lué dans le temps, en fonction des pro- grès scientifiques et techniques, mais aussi du système économique, social et culturel.

•Montrer la révolution apportée par les technologies de l’information et de la communication dans notre société et préparer les élèves à maîtriser l’outil informatique. Même si aujourd’hui les autres disciplines participent à cette for- mation, la technologie conserve un rôle privilégié, ne serait-ce que parce que l’informatique continue à transformer profondément la production des biens, des services et des ouvrages.

• Développer les qualités d’initiative et d’autonomie si nécessaires aujourd’hui pour s’insérer dans un monde complexe et en évolution rapide. L’enseignement de la technologie contribue à l’éducation au choix et donc à l’élaboration du pro- jet personnel de l’élève, par les pra- tiques qu’il implique et grâce aux contacts établis en cours de scolarité avec le monde du travail, les divers types d’entreprise, la variété des métiers et les établissements de formation envi- ronnants.

Ces trois objectifs forts, peut-être ambitieux pour certains, ont besoin d’une cohérence, quel est le lien qui pourrait les unir et les éta- blir comme fondement d’une discipline d’ac- tion et de connaissance ?

Le fil conducteur autour duquel il est

trop difficile et ambitieuse au regard des élèves qui vont y être confrontés

Trois réponses :

Le rôle d’un programme c’est d’être ambitieux. Je me méfie de programmes

« qui s’adaptent » Un programme doit fixer le cap et être exigeant. C’est le res- pect que nous devons aux enseignants et à leurs élèves. J’ai fait ce pari avec mes collègues qui ont préparé les nouveaux programmes de l’école primaire et nous avons été parfaitement compris par la grande majorité des professeurs d’école.

Faisons confiance à la liberté pédago- gique des professeurs de technologie pour adapter les programmes en fonc- tion du contexte.

On sous-estime toujours la capacité des élèves bien encadrés par leurs profes- seurs qui savent les motiver et donner sens à leur travail.

On sait ce que peuvent faire des ado- lescents passionnés. Tous les exemples que nous citons ont été effectivement réalisés et nous n’avons pas retenu les cas exceptionnels.

La question qui inquiète la profession c’est, en tant que commission, où en êtes-vous, car beaucoup d’informations « filtrent » et les déclarations, souvent contradictoires fusent.

Notre rapport est un rapport d’étape et non un programme finalisé. Ainsi à pro- pos des connaissances à retenir, il est indiqué : « Le programme précise le niveau de maîtrise attendu pour chacun de ces savoirs ». Tous les projets de programme sont maintenant heureusement soumis à la lecture des enseignants. C’est à eux de dire ce qui leur paraît difficile ou inadapté.

Je comprends parfaitement qu’ils esti- ment prématuré d’évoquer telle ou telle notion. Je crois nécessaire de faire un apprentissage progressif de la démarche de projet, c’est ce que nous avons cher- ché à faire de la Sixième à la Troisième.

De même pour les réalisations qui se complexifient tout au long de la scola- rité. Mais je serai surpris qu’ils aban- donnent une démarche qui est l’un des fondements de leur discipline et qui en fait son attractivité.

Propos recueillis le 10 octobre 2003 par Alain Dalle

Entretien avec Philippe Joutard, actuel président de la commission chargée de proposer de nouveaux programmes de technologie

au Conseil national des programmes.

facile de décliner les compétences à acquérir et les connaissances spécifiques est la notion de cycle de vie d’un pro- duit, depuis l’identification des besoins (réels ou créés artificiellement) jusqu’à sa disparition ou, de plus en plus, son recy- clage, en passant par la conception, la réalisation et la diffusion. Les connais- sances ne se limitent donc pas aux moyens et procédés de fabrication, mais aussi aux autres contraintes comme le marché, la sécurité ou l’environnement...

Les champs technologiques sont très variés : de l’agroalimentaire aux ser- vices en passant par le bâtiment, les biotechnologies ou les produits indus- triels

C’est aussi dire combien la technolo- gie doit s’appuyer sur les autres disci- plines et établir des relations fortes, les sciences évidemment, mais aussi l’his- toire et les arts visuels (le design).

Partant de ce constat, cette discipline ne rompt-elle pas avec certains modes tradi- tionnels de transmission et d’acquisition des savoirs ?

La forme engage le fond.

Pour remplir les objectifs et enseigner le contenu, il est impératif d’adopter une démarche de projet et une pédagogie de l’action. L’élève apprend en réalisant, dans le cadre d’un projet le plus souvent collectif. Vouloir enseigner la techno- logie au tableau noir, sous forme de cours classiques est un non-sens. C’est dégoûter les élèves et enlever à la dis- cipline ce qui fait une part importante de sa contribution à la culture commune.

Bien entendu cela suppose des condi- tions d’espace et de nombre d’élèves pour mener un travail de réalisation en groupes.

Ne craignez-vous pas qu’une telle approche soit considérée comme idéaliste, parce que

Entretien

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592 de l’US • 10 octobre 2003

L’Université Syndicaliste, suppl. au n

o

592 - 10 octobre 2003, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07. Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie : SIPE, Paris - N

o

CP 0108 S 06386 – ISSN n

o

0751-5839

TECHNO-COLLÈGE

TEXTES DE RÉFÉRENCES

GROUPES D’ÉLÈVES

« Les élèves sont répartis en groupes allégés permettant un bon fonctionnement pédagogique, [...] en fonction d’une exigence de sécurité »

BO n° 11 du 14/3/1985

« [...] cet enseignement doit être dispensé normalement [...] pour toutes les classes devant des groupes allégés » Enseignement de la technologie au collège.

Circulaire n° 88-196 du 5/8/88 - BO n° 28 du 1/9/1988.

« [...] la salle de classe peut accueillir un groupe entier de 18 élèves maximum » Guide d’équipement - Technologie au collège.

Ensemble de recommandations aux collectivités locales rédigé par la Direction des lycées et collèges - mars 1994.

« [...] les groupes [...] inférieurs à vingt élèves [...] est une mesure imposée par l’administration elle-même en raison de la nature spéciale du service comme en vue de la sécurité des élèves [...] »

Réponse de M. le ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale à M. le Directeur des services académiques de l’Éducation nationale - Le 15/3/1991.

« Dans le cadre de son autonomie pédagogique, chaque établissement utilise les moyens d’enseignement qui lui sont attribués [...]

en organisant notamment des enseignements à effectifs allégés. » BO n° 25 du 20/6/96.

« Les nouveaux programmes de la classe de Sixième ont été conçus pour un enseignement [...] par groupe d’un effectif n’excédant pas vingt élèves. Les chefs d’établissement veilleront à tenir compte de cet impératif [...] »

Accompagnement des programmes de Sixième - Éditions BO novembre 1996.

« Les nouveaux programmes du cycle central du collège (5

e

et 4

e

) ont été conçus pour un enseignement dispensé par groupes à effectif réduit dans le cadre de l’horaire élève, de 1 h 30 à 2 heures, fixé par l’arrêté du 26 décembre 1996 relatif à l’organisation des enseignements du cycle central du collège (BO du 5 janvier 1997). Les chefs d’établissement adopteront un type d’organisation proche de celui préconisé en classe de 6

e

. »

Accompagnement des programmes du cycle central - Éditions BO 1997.

« Les programmes du cycle d’orientation ont été conçus pour un enseignement dispensé par groupes à effectifs réduits dans le cadre de l’horaire-élève fixé par l’arrêté du 26 décembre 1996 (BO du 30 janvier 1997) :

– option langue vivante II : 2 heures, – option technologie : 5 heures »

Accompagnement des programmes du cycle d’orientation - Éditions BO.

« [...] Pour que les enseignements de [...] technologie atteignent pleinement leurs objectifs, il convient de développer les séquences en effectifs réduits [...] »

« Les efforts engagés [...] ont vocation à faciliter la constitution de groupes à effectifs allégés dans les disciplines expérimentales plutôt qu’à réduire les effectifs moyens par division. »

Circulaire n

o

97-052 - BO n

o

10 du 6/3/1997.

HEURE DE LABO

RECUEIL DES LOIS ET RÈGLEMENTS (RLR)

VOLUME VIII Personnels (111), personnels d’enseignement, de recherche et d’éducation (enseignement secondaire) Titres 80 à 85 802-1

CHAPITRE Il

Dispositions particulières à certaines catégories de personnels ou à certaines disciplines Art. 8 (modifié par le décret n

o

72-640 du 4 juillet 1972).

1. Le maximum de service de celui des professeurs d’histoire ou de géographie qui est chargé de l’entretien du cabinet de matériel historique et géographique (cartes, collections, photographies, clichés pour projections, etc.) peut être abaissé d’une demi-heure ou d’une heure par décision ministérielle dans les établissements où l’importance des collections et du matériel le justifie.

2. Dans les établissements où n’existe ni professeur attaché au laboratoire (ex-préparateur) ni agent de service affecté au laboratoire, le maximum de service des professeurs qui donnent au moins huit heures d’enseignement en sciences physiques ou en sciences naturelles est abaissé d’une heure.

Dans les établissements importants, dont la liste est fixée par décision ministérielle, le professeur de sciences physiques et naturelles chargé de l’entretien du cabinet et des collections est considéré comme effectuant à ce titre une heure de service hebdomadaire.

Lorsque l’établissement comporte un laboratoire de sciences physiques et un laboratoire de sciences naturelles distincts, il en est de même respectivement du professeur de sciences physiques et du professeur de sciences naturelles chargé de l’entretien et de la surveillance de ces laboratoires et de leurs collections. Les réductions de service prévues aux deux alinéas précédents ne peuvent en aucun cas se cumuler.

3. Le service hebdomadaire du personnel des ateliers qui assure plus de vingt-sept heures de service en présence d’élèves est réduit de deux heures.

4. Le professeur responsable d’un laboratoire de technologie utilisé par au moins six divisions dans les sections du

premier cycle est considéré comme effectuant à ce titre une heure de service hebdomadaire. Cette réduction de service

ne peut en aucun cas se cumuler avec celles prévues au 21.

Références

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