V ECTEN
Géométrie de la règle. Lettre au rédacteur des Annales, sur la
démonstration, donnée à la page 326 du XI.e volume de ce recueil, des deux théorèmes énoncés à la page 289 du IX.e volume du même recueil
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 12 (1821-1822), p. 69-72
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GÉOMÉTRIE DE LA RÈGLE.
Lettre
auRédacteur des Annales ,
Sur la dèmonstration , donnée à la page 326 du XI:
volume de
cerecueil , des deux théorèmes énoncés
àla page 289 du IX.e volume du même recueil ;
Par M. VECTEN, licencié ès sciences, ancien professeur
de mathématiques spéciales.
GÉOMÉTRIE DE
LARÈGLE.
J’ai
été biensurpris,
mon très-cherami,
en lisant le demiernuméro de votre excellent
recueil ,
de voir que vous aviez vaine-ment cherche des démonstrations purement
géométriques
pour les deux théorèmes énoncés à la page289
du IX.evolume ;
et quevous incliniez même à penser que toute autre voie que celle que
vous avez
prise
nepourrait
conduire que très-difficilement au but.La vérité est que dès que les énoncés de ces deux théorèmes nie
réellement; et demander , en conséquence , quel mouvement il attribuera au
point P. Il est clair que les divers
problèmes
qui viennent d être résolus nesont que des cas particuliers de celui-là.
Dans ce cas, et dans celui où le point p se croit immobile, au lieu de
supposer connus les mouvemens effectifs des points P, p, on pourrait supposer que Fun d’eux seulement est donné, et demander
quel
devrait être l’autre, pour que le mouvement apparent du point P fût un mouvement d’une espècedéterminée. J. D. G.
70
GÈOMÉTRIE
furent connus,
j’en
cherchai la démonstration queje
trouvai sansbeaucoup d’efforts,
et par les moyensgénéralement employés
enpareil
cas. Si
je négligeai
alors de vousadresser le résultat
de mesrecherches
c’est que la chose m’avait paru trop-
simple
pour en valoir lapeine ,
queje
ne doutai pas quebeaucoup
d’autresn’y parvinssent
comme
moi,
et queje craignais
d’arrivertrop
tard.Quoique
lesdémonstrations que vons avez vous-même données ne laissent cer-
tainement rien à désirer du côté de la
rigueur y
de la brièveté etde l’élégance,
ceux àqui
lesprincipes
de lastatique
sontinconnus
peuvent désirer de se convaincre de la vérité de ces théorèmes par des considérations purement
géométriques. C’est
cequi
me déter-mine à vous adresser mes démonstrations dont vous ferez d’ailleurs tel usage
qu’il
vousplaira.
Tout
repose
sur uneproposition
bien connue de tous ceuxqui
se sont
occupés
de lagéométrie de la règle ; proposition rappelée
et mise en oeuvre en maints endroits des
annales ;
et dont la véritése
déduit
d’ailleurs biensimplement
de la considération de la pers-.pective
d’un tronc depyramide triangulaire
àbases non parallèles.
Cette
proposition consiste
en ce que, si deuxtriangles ABC, A’B’C’,
tracés sur un même
plan,
sont tels que les trois droitesAAJ, BB’,
CC’ concourent en un mêmepoint, les trois points
de con-cours des côtés AB et
A’B’,
BC etB’C’,
CA etC’A’,
appar- tiendront à une mêmeligne droite,
etréciproquement.
En
se bornant eneffet,
pour les motifs que vous avez vous- mêmeindiqués,
aux casparticuliers
que vous avezconsidérés;
onvoit,
par lepremier théorème,
que les trois droitesjoignent
deux à deux les sommets de deuxtriangles
dont l’un a pour ses, trois côtés les droitesDE LA
RÈGLE.
7Iet l’autre pour les siens
or , les côtés
correspondans
de ces deuxtriangles
concourent auxtrois
point$
lesquels,
parconstruction ,
sont sur une même droite(2)(3);
doncles trois droites ci-dessus
dénommées,
doivent concourir en un mêmepoint (I234);
et ondémontrera,
par une sernblableconsidération,
que
les
trois droitesconcourent en un même
point (2345).
On démontrera semblablement que trois
quelconques des quatre
droitesconcourent en un même
point ;
d’où on concluraque
cesquatre
droites secoupent
en unpoint unique (I2345).
Pour le second
théorème,
on voit que les troispoints
sont les
points
de concours des directions des côtéscorrespondans
de
deuxtriangles
dont l’un a pour ses sommets lespoints
et -lautre les
points
or , les droites
72
QUESTIONS PROPOSÉES.
qui joignent les
sommetscorrespondans
de ces deuxtriangles,
con-courent, par
construction, en
un mêmepoint (2,3);
donc lestrois
points
ci-dessus dénommésdoivent appartenir à
une mêmedroite
I234;
et ondémontrera,
par une semblableconsidération)
que les trois
points
appartiennent -1
uremême ligne
droite.On démontrera
semblablement
que troisquelconques
desquatre points
appartiennent
à une mêmeligne droite,
d’où l’onconclura
queces quatre
points
sont sur unedroite unique I2345.
Agreez,
etc.Paris-, le
26 mai I82I.QUESTIONS PROPOSÉES.
Théorèmes de Géométrie.
I. DE
tous lessystèmes
de diamètresconjugués
d’uneellipse;
les diamètres
primcipaux sont
ceux dont la somme est unminimum,
et les diamètres
conjugués égaux
sont ceux dont la somme est unmaximum.
II. De tous les
systèmes
de diamètresconjugues d’une ellipsoïde;
tes diamètres