L ENTHÉRIC
V ALLÈS B OBILLIER
Démonstration du dernier des deux théorèmes de géométrie énoncé à la page 283 du présent volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 17 (1826-1827), p. 377-380
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RESOLUES. 377
Les valeurs de p et X étant déterminées par les
formules (16)
et
(17) ,
on en conclura celle de 03BB à l’aide de l’unequelconque
des
équations (I5).
Si l’on borne le nombre des
rayons recteurs
donnés àcinq
seu-lement,
laformule (I6)
deviendra exactement cellequi
a été pro-posée
à démontrer à la page 283 duprésent volume,
etqu’on
voitainsi
appartenir à l’hyperbole
et à laparabole
tout aussi bienqu’à l’ellipse,
Démonstration du dernier des deux théorèmes de géométrie énoncé à la page 283 du présent volume ;
Par MM. LENTHÉRIC , professeur
auCollège royal de Montpellier,
VALLÈS, élève à l’Ecole royale des ponts
etchaussées.
Et BOBILLIER , professeur à l’Ecole royale des
arts etmétiers de Châlons-sur-Marne.
LA
démonstration de ce théorème est évidemment contenuedans
la solution duproblème
suivant :PROBLÈME. Qiel
est le lieu des intersections des ordonnées d’uneellipse
avec lesperpendiculaires
menées de son centre sur lestangentes
aux extrémités de ces ordonnées.Solution
L’équation
d’uneellipse, rapportée
à sesdiamètres prin-
cipaux
étantl’équation
de latangente
aupunit ( x’, y’) de
sonpérimètre
seraavec la condition
L’équation
Je laperpendiculaire
abaissée du centre sur ladirection
de cettetangente
sera doncmais
l’équation
del’ordonnée
dupoint
de contact eston obtiendra donc
l’équation
du lieu de l’intersection de cette per-pendiculaire
et de cette ordonnée en éliminant les dcuxparamètres x’, y’
entre leséquations (3), (4), (5).
Les deux dernières donnent
valeurs
qui
,substituées
dans lapremière,
donnentou bien
équation d’une
nouvelleellipse qui
a le diamètreprincipal
2a com-mun avec la
première,
et dont l’autre diamètre 2a2 b
est une troi-sième
proportionnelle
aux diamètres 2b et 2a de lapremière.
Ona donc ce
théorème, qui
estprécisément
celuiqu’il s’agissait
dedémontrer :
THÉORÈME.
Si deuxellipses
ont un diamètreprincipal
com-mun, moyen
proportionnel
entre leurs diamètresprincipaux
noncomrnuns , toute sécante commune,
perpendiculaire
au diamètre com-mun, sera
coupée
par laperpendiculaire conduite, par
le centre com-RESOLUES. 379
mun,
à
latangente
en un despoints
où cette sécante coupe l’unequelconque
des deuxellipses,
en unpoint qui appartiendra
à l’autre,M. Vallès observe
qu’on pourrait
démontrer ce théorème d’unemanière
purement géométrique,
en considérantl’ellipse
comme laprojection orthogonale
d’uncercle,
ainsi que M. Ferriot eu a uséen divers endioUs du
présent
recueil.Nous observerons à notre tour que
si ,
dans leséquations (i)
et(G)
onchange b
enb-I,
elles deviendrontce
qui
prouve que la mêmepropriété
existe pour deuxhyper-
boles
qui
ont un axe transverse commun, moyeuproportionnel
en-tre leurs axes fictifs.
Il est aisé de voir que la même
propriété
auraégalement
lieusoit pour deux
sphéroïdes
de révolution soit pour deuxhyperbo-
loïdes de révolution à une nappe,
qui
auront mêmeéquateur,
dontle rayon sera moyen
proportionnel
entre leslongueurs
de leurs dia-mètres
principaux perpendiculaires
auplan
de cetéquateur.
C’est-à-dire que
si,
pour un mêmepoint quelconque
de l’une des sur-faces,
on mené unplan tangent
et uneperpendiculaire
auplan
del’équateur,
cetteperpendiculaire
seracoupée
par laperpendiculaire
abaissée du centre sur le
plan tangent,
ell unpoint
de l’autre sur-face.
M. Vallès a
pris
occasion de là pour chercher le lieugéométri-
que des
pieds
desperpendiculaires
abaissées du centre d’uneellipse
sur ses
tangentes. L’équation
de ce lieu est évidemment le résultat de l’élimination des deuxparamètres x’, y’
entre les troiséquations (2) , (3), (4).
De lapremière
et de la dernière on tired’où,
ensubstituant
dans laseconde,
En
changeant h
eub-I,
on aura résolu le mêmeproblème
pourl’hyperbole.
On
peut
de même se proposerd’assigner
le lieu despieds
des per-pendiculaires
abaissées du centre d’uneellipsoïde
sur sesplans
tan-gens. En
supposant l’équation
del’ellipsoïde
encoordonnées
rec-tangulaires
l’équation
de sonplan tangent en ( x’, y’, z’)
seraavec la
condition
La
perpendiculaire
abaissée du centre sur ceplan tangent
seradon- née
par la doubleéquation
qui combinée
avec(2)
donnerad’où en substituant dans
(3)
On obtiendrait des résultats
analogues
pour leshyperboloides.
QUESTIONS PROPOSÉES.
Problème de géométrie.
DIVISER géométriquement
lequart
de la circonférence en trois arcsdont les cosinus soient entre eux dans le
rapport
de troislongueurs
données ?
FIN DU DIX-SEPTIÈME VOLUME.