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Spectres de fluorescence des diamants naturels et irradiés

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235507

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235507

Submitted on 1 Jan 1956

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Spectres de fluorescence des diamants naturels et irradiés

I.G. Matthews

To cite this version:

I.G. Matthews. Spectres de fluorescence des diamants naturels et irradiés. J. Phys. Radium, 1956, 17

(8-9), pp.649-649. �10.1051/jphysrad:01956001708-9064900�. �jpa-00235507�

(2)

649

SPECTRES DE FLUORESCENCE DES DIAMANTS NATURELS ET IRRADIÉS

Par I. G. MATTHEWS,

Laboratoire de Physique, Université de Reading, Angleterre.

LE JOURNAL DE PHYSIQUL ET LE RADIUM TOME 17, AOUT-SEPTEMBRE 1956, PAGE 649.

Les spectres d’émission des centres luminescents excités dans les diamants du type 1 par le groupe de raies du mercure à 3 650 A (systèmes 4 150 et

5 032 z) ont été comparés avec les mesures de l’absorption des mêmes spécimens effectuées par Clark et ses collaborateurs [1]. (On à constaté qu’une faible émission provenait de ces deux

centres dans la plupart des diamants du type IIâ.)

Il y a deux raies principales qui sont à la tempé-

rature ordinaire à 4 156 A (2,984 eV) et 5 038 A (2,461 eV) et à 80 oR sont à 4 152 A (2,987 eV) et

5 032 A (2,464 eV) ; leurs longueurs d’onde sont

les mêmes en émission et en absorption. Dans les spectres d’émission, on trouve un spectre secon- daire présentant une structure, décalé vers les basses énergies par rapport à la raie principale ;

dans l’absorption on trouve une structure secon-

daire identique décalée vers les grandes énergies.

Le spectre secondaire se compose d’une large bande

à laquelle se superposent un certain nombre de raies

très nettes, surtout à basse température (80 OK).

Le spectre de la luminescence excitée par des rayons X correspond au spectre de l’émission excitée par les rayons ultra-violets, élargi à un tel degré que les composantes sont à peine séparées.

On a mis au point une technique expérimentale

pour enregistrer de façon continue les spectres

d’excitation des centres d’émission 4 150 A et 5 032 A. Ces spectres correspondent, compte tenu

des erreurs expérimentales, aux spectres d’absorp-

tion.

Une structure double de la raie d’émis- sion 4 150 À (signalée pour la première fois par

Mani [2]) â , été découverte dans les spectres de certains spécimens. Cette structure double provient

de la ré-absorption de la raie d’émission principale

par la raie d’absorption la plus étroite. Aussi la

FIG. A.

-

Spectre d’émission de D.55 à 80 OK.

B.

-

Spectre d’absorption de D.55 à 80 oK.

présence de cette structure double et la séparation

de ses composantes dépendent du chemin optique parcouru dans le cristal par la lumière émise.

Dans les diamants du type I qui ne présentaient

pas naturellement le système d’émission 5 032 A,

on a produit celui-ci par irradiation au moyen de

particules rapides (neutrons, électrons) ou de rayons y, suivie d’un traitement thermique au-

dessus de 500°C. La raie d’absorption trouvée dans

les spectres des diamants irradiés ne semble pas

provoquer de structure dans l’émission.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CLARK (C. D.), DITCHBURN (R. W.) et DYER (H. B.),

Proc. Roy. Soc., 1956, A 234, 363.

[2] MANI (A.), Proc. Indian Acad. Sc., 1944, A 19, 231.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001708-9064900

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