Classe : T S
Pour réviser pour l’oral – Suites
Exercice 1
1) On considère la fonction f définie sur [-4 ; +∞[ par f x=3xx25 . a) Démontrer que f est croissante sur [-4 ; +∞[.
b) Résoudre l'équation f (x)=x sur [-4 ; +∞[.
2) On considère la suite (un) définie par u0=−1 et pour tout entier n, un+1=f(un). a) Montrer que pour tout entier n, −1unun11.
b) Que peut-on en déduire ? c) Déterminer la limite de (un). Exercice 2
La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n, par : u0=−2 et un+1=1
2un+3 . 1) Montrer par récurrence que cette suite est majorée par 6.
2) Montrer que cette suite est croissante.
3) Conclure quant à la convergence de la suite (un). Déterminer la limite de (un). Exercice 3
Déterminer la limite de la suite (un) définie par : 1) Pour tout entier naturel n, un=4n3−3n+1
n2+3n−2 . 2) Pour tout entier natureln, un=√2n+1−√2n.
3) Pour tout entier natureln non nul, un=−n2−5n+ 1 n . Exercice 4
Soit f la fonction définie sur ℝ* par f (x)=x3−2−1 x .
1) a) Justifier tous les éléments du tableau de variations suivant :
x –∞ 0 +∞
f
–∞
+∞
–∞
+∞
b) Déterminer le nombre de solutions de l'équation f (x)=0.
c) Déterminer une valeur approchée au centième de chacune des solutions.
2) Soit (un) la suite définie par u0=2 et pour tout entier n, un+1=f(un). a) Montrer que pour tout entier n, 1,8<un<un+1.
b) Que peut-on déduire pour (un) ?
Correction Exercice 1
1) a) f est dérivable sur [-4 ; +∞[ et pour tout réel x⩾0 : f '(x)= 13 (x+5)2 . Pour tout réel x⩾−4, f '(x)>0 donc f est croissante sur [-4 ; +∞[.
b) f (x)=x ssi 3x+2
x+5 −x2+5x
x+5 =0 ssi −x
2−2x+2 x+5 =0
−x2−2x+2 : = 12 ; 2 racines x1=2+√12
−2 =−1−√3≈−2,73 et x2=−1+√3≈0,73.
S = { −1+√3 ; −1−√3}
2) a) Initialisation : u0=−1 et u1=f (−1)=−0,25 donc −1⩽u0⩽u1⩽1. La propriété est vraie au rang 0.
Hérédité : Supposons la propriété vraie pour un rang k ( k entier) cad −1⩽uk⩽uk+1⩽1. f est croissante sur [-4 ; +∞ [ donc f (−1)⩽f(uk)⩽f (uk+1)⩽f(1) puis −1
4 ⩽uk+1⩽uk+2⩽5 6 . Ainsi −1⩽1−0,25⩽uk+1⩽uk+2⩽5
6⩽1 . La propriété est vraie au rang k+1. Conclusion : Pour tout entier n, −1⩽un⩽un+1⩽1.
b) (un) est donc croissante et majorée par 1 donc elle converge. On note L sa limite.
c) On a : * pour tout entier n, un+1= f(un) ; * (un) converge vers L ; * f est continue en L donc f (L)=L. D’après la question 1)b) L=−1+√3.
(un) converge vers −1+√3.
Exercice 2
La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n, par : u0=−2 et un+1=1
2un+3. 1) Montrons par récurrence que pour tout entier n un⩽6.
Initialisation : u0=−2<6 donc la propriété est vraie au rang 0.
Hérédité : Supposons que la propriété est vraie au rang k (k ∈ ℕ) c'est à dire que uk⩽6. 1
2uk⩽1
2×6 ; 1
2uk+3⩽3+3 cad uk+1⩽6. La propriété est vraie au rang k+1.
Conclusion : Pour tout entier n, uk⩽6. On en déduit que (un) est majorée par 6.
2) Soit n un entier.
un+1−un=1
2un+3−un=−1
2un+3. Or un⩽6 donc −1
2un⩾−1
2×6 puis −1
2un+3⩾−3+3 cad un+1−un⩾0. (un) est croissante sur ℕ.
3) (un) est croissante et majorée donc elle converge. On note L sa limite.
D'une part, nlim→+ ∞un+1=L.
D'autre part, en utilisant les propriétés des limites, lim
n→+ ∞
1
2un+ 3=1 2 L+3 . Par unicité de la limite, on en déduit que L=1
2L+3. L=1
2L+3 ssi 1
2L=3 ssi L=3×2 ssi L=6.
Conclusion : (un) converge vers 6.
Les phrases en vertes sont des explications, elles ne doivent pas figurer sur votre copie Exercice 3
1) FI au numérateur « +∞–∞ »
Pour tout entier naturel n non nul, un=
n3(4−n32+ n13)
n2(1+ 3n−n22)=n×(4−n32+ n13)
1+ 3 n−2
n2 D'une part, par limite de somme, lim
n→+ ∞(4−3 n2+ 1
n3)=4 et lim
n→+ ∞(1+ 3 n− 2
n2)=1 puis par limite de
quotient, lim
n→+ ∞
4−3 n2+ 1
n3 1+ 3
n−2 n2
=4.
D'autre part, n→+ ∞lim n=+ ∞.
Ainsi, par limite de produit, nlim→+ ∞un=+ ∞. 2) FI « +∞–∞ »
Pour tout entier natureln, un=(√2n+1−√2n)×√2n+1+√2n
√2n+1+√2n=√22n+n+1−21+ √n2n=√2n+11+√2n .
lim
n→+ ∞√2n+1=+ ∞ et lim
n→+ ∞√2n=+ ∞ . Par limite de somme, nlim→+ ∞√2n+1+√2n=+ ∞, puis par
limite de quotient, nlim→+ ∞un=0.
3) lim
n→+ ∞−n2=−∞ ; n→+ ∞lim −5n=−∞ et lim
n→+ ∞
1
n=0. Par limite de somme, nlim→+ ∞un=−∞
Exercice 4
1) a) * f est définie sur ℝ*.
* Limites :
→ xlim→−∞x3−2=−∞ et lim
x→−∞
1
x=0 donc par limite de somme xlim→−∞ f(x)=−∞
→ xlim→+ ∞x3−2=+ ∞ et lim
x→+ ∞
1
x=0 donc par limite de somme xlim→−∞ f(x)=+ ∞ → lim
x→0-
x3−2=−2 et lim
x→0-
1
x=−∞ puis lim
x→0-−1
x=+ ∞ dc par limite de somme limx→0-
f (x)=+ ∞ → lim
x→0+
x3−2=−2 et lim
x→0+
1
x=+ ∞ puis lim
x→0+
−1
x=−∞ dc par limite de somme lim
x→0+
f(x)=−∞
* Dérivée :
f est dérivable sur ℝ* et pour tout réel x non nul : f '(x)=3x2+ 1 x2 Pour tout réel x non nul 3x2>0 et 1
x2>0 donc f '(x)>0.
* Tableau de variations :
x –∞ 0 +∞
f '(x) + +
f
–∞
+∞
–∞
+∞
b) * Sur ] –∞ ; 0[ : f est continue et strictement croissante. De plus, x→−∞lim f(x)=−∞ et lim
x→0-
f (x)=+ ∞, ainsi 0 ∈ ]–∞ ; +∞[ donc l'équation f (x)=0 admet une unique solution sur cet intervalle.
* Sur ]0;+∞ [: de même l'équation f (x)=0 admet une unique solution sur cet intervalle.
* Conclusion : L'équation f (x)=0 admet exactement 2 solutions distinctes sur ℝ*.
c) Avec la table de la calculatrice, (ligne en verte uniquement au brouillon).
1 < < 2 ; 1,3 < < 1,4 ; 1,39 < < 1,4 ; 1,395 < < 1,396
f (1,395)≈−0,002 et f (1,396)≈0,004 donc 1,395 < < 1,396 puis ≈ 1,4 au centième prés.
-1 < < 0 ; -0,5 < < -0,4 ; -0,48 < < -0,47 ; -0,475 < < -0,474
f (−0,475)≈−0,001 et f (−0,474)≈0,003 dc -0,475 < < -0,474 puis ≈ -0,47 au centième prés.
2) Soit (un) la suite définie par u0=2 et pour tout entier n, un+1=f(un). a) Montrer que par récurrence que pour tout entier n, 1,8<un<un+1.
Initialisation : u0=2 et u1=f (u0)=f (2)=5,5. On a 1,8<u0< u1 donc la prop est vraie au rang 0.
Hérédité : Supposons que la propriété soit vraie pour un entier k cad que 1,8<uk<uk+1. Montrons que 1,5<uk+1<uk+2.
1,8<uk<uk+1 et f est strictement croissante sur ]0;+∞[ donc f (1,8)< f (uk)< f(uk+1). f (1,8)≈3,3 donc 1,8< f(1,8)<uk+1<uk+2. La propriété est vraie au rang k+1.
Conclusion : Pour tout entier n, 1,8<un<un+1. b) (un) est croissante.