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Profil de la raie 1 849 Å du mercure autoélargie par effet de pression. Détermination des potentiels d'interaction Hg-Hg

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00209210

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209210

Submitted on 1 Jan 1980

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Profil de la raie 1 849 Å du mercure autoélargie par effet de pression. Détermination des potentiels d’interaction

Hg-Hg

C. Bousquet, N. Bras

To cite this version:

C. Bousquet, N. Bras. Profil de la raie 1 849 Å du mercure autoélargie par effet de pression.

Détermination des potentiels d’interaction Hg-Hg. Journal de Physique, 1980, 41 (1), pp.19-29.

�10.1051/jphys:0198000410101900�. �jpa-00209210�

(2)

Profil de la raie 1 849 Å du mercure autoélargie par effet de pression.

Détermination des potentiels d’interaction Hg-Hg

C. Bousquet et N. Bras

Département de Recherches Physiques (*), Tour 22,

Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI), 4, place Jussieu, 75230 Paris Cedex 05, France

(Reçu le 18 juin 1979, accepté le 19 septembre 1979)

Résumé.

2014

Le profil d’absorption de la raie 1 849 Å du mercure autoélargie par effet de pression a été déterminé entre 1 800 et 2 300 Å environ. La forme lorentzienne observée jusqu’à 400 cm-1 du centre de la raie a permis de

mesurer la force d’oscillateur de la transition 6 1P1 ~ 6 1S0 : f = 1,04 ± 0,06. Au-delà de 400 cm-1 l’étude de l’évolution du profil avec la température a permis de préciser, sur certains domaines de distances internucléaires,

les potentiels d’interaction Vi(R) : Hg(6 1S0)-Hg(6 1S0), V1(R) : Hg(6 1P1 m = ± 1)-Hg(6 1S0), V0(R) : Hg(6 1P1 m = 0)-Hg(6 1S0). Les potentiels V1 et Vi ont été déterminés entre 4,2 et 6 Å en attribuant

au seul facteur de Boltzmann l’effet de température observé dans l’aile bleue entre 400 et 850 cm-1 du centre de la

raie ; le potentiel Vi obtenu est en très bon accord avec celui calculé par Baylis. En outre, l’analyse du satellite observé dans cette aile, et attribué à un maximum de la différence V1 - Vi, a permis d’étendre la connaissance de V1 jusqu’à 3,5 Å. Dans l’aile rouge, l’effet de température est plus faible et a conduit à une détermination de

Vi et V0 beaucoup moins précise.

Abstract.

2014

The self-broadened absorption profile of the Hg 1 849 Å line has been obtained between about 1 800 and 2 300 Å. From the lorentzian shape observed up to 400 cm-1 from the line center we deduced the oscillator

strength for the transition 6 1P1 ~ 6 1S0 : f = 1.04 ± 0.06. Beyond 400 cm-1 the temperature dependence of

the profile is used to obtain the interaction potentials for some ranges of internuclear distance, Vi(R) : Hg(6 1S0)- Hg(6 1S0), V1(R) : Hg(6 1P1 m = ± 1)-Hg(6 1S0), V0(R) : Hg(6 1P1 m = 0)-Hg(6 1S0). V1 and Vi were deter- mined in the range 4.2-6 Å attributing to the Boltzmann factor alone the observed temperature effect in the blue wing between 400 and 850 cm-1 from the line center ; the Vi determination is in very good agreement with the potential computed by Baylis. Furthermore by analysis of the satellite, assigned to a maximum value of V1 - Vi,

we could obtain information on V1 down to 3.5 Å. The temperature effect in the red wing is much smaller resulting

in a much less accurate determination of Vi and V0.

Classification

Physics Abstracts

32.70

-

34.20

1. Introduction.

-

L’etude des deformations par effet de pression d’un profil spectral est un moyen

d’investigation des interactions existant entre l’atome effectuant la transition optique et les atomes environ-

nants (perturbateurs). Dans le cas particulier de l’autoelargissement d’un profil, les interactions impli- qu6es sont des interactions entre atomes de meme nature ; aux grandes distances intemucl6aires, leur representation algebrique est bien connue, elle cor-

respond aux premiers termes du developpement de Rayleigh-Schr6dinger de l’interaction dip6le-dip6le

induit en R - 3, R - 6 etc. Le terme resonnant, en R - 3,

est particulièrement important lorsqu’on s’interesse

aux transitions de resonance pour lesquelles la force

d’oscillateur est elevee.

Nous presentons ici l’etude du profil d’absorption

de la raie de r6sonance A = 1 849 A du mercure

(*) Laboratoire associ6 au C.N.R.S. no 71.

(6 1P1 - 6 ISO) autoelargie par effet de pression.

Outre son int6r8t, encore plus manifeste apres la publication par Baylis d’un calcul de potentiel

d’interaction entre atomes de mercure dans 1’etat fondamental [1], la necessite de connaitre le coeffi- cient d’absorption du mercure pur, lors de l’analyse

des interactions mercure-gaz rare [2, 3], commandait

une telle etude.

Notre travail est une extension de celui presente

par Gebhard et Behmenburg [4] en 1974, qui ne

concemait que les ailes proches de la raie (jusqu’a

400 cm-1 de part et d’autre du centre de la raie) :

nous avons explore un domaine spectral s’etendant jusqu’a 1 500 cm-1 du centre de la raie dans 1’aile bleue et jusqu’a 10 000 cm-1 dans l’ aile rouge.

Nous retrouvons, dans les ailes lointaines, les parti- cularites, telles que satellite bleu, bandes satellites rouges, mises en evidence, dans les annees 30, par

Wynans et Kremenevski [5].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0198000410101900

(3)

Sur 1’ensemble du domaine spectral explore, le profil a ete determine a partir de 1’analyse d’une vapeur saturante de mercure pur de densite atomique, N, variable.

Les resultats obtenus dans les ailes proches inter- pr6t6es dans le cadre de la theorie quasi statique

confirment ceux de Gebhard et Behmenburg [4].

Pour exploiter au mieux les ailes plus lointaines

nous avons systematiquement etudie leur evolution

en fonction de la temperature (T comprise entre 500

et 700 K environ), 1’analyse portant alors sur du

mercure en vapeur seche, les domaines spectraux s’etendant de 300 a 1 500 cm-1 dans 1’aile bleue et de 300 a 2 000 cm-1 dans 1’aile rouge. Cette etude

nous a permis en particulier de determiner, entre 4

et 6 A, le potentiel d’interaction Hg(6 ’So)-Hg(6 1S0), qui est trouve en excellent accord avec celui calcule par Baylis [1].

Enfin 1’analyse et l’interpr6tation du satellite observe dans 1’aile bleue de la raie ont 6t6 menees.

Avant d’aborder l’interpr6tation de nos mesures nous exposerons brievement les donnees relatives a la partie resonnante du potentiel ainsi que les resultats essentiels de la theorie quasi statique.

Le dispositif experimental utilise, qui est tout à

fait classique, a ete decrit dans un recent article [3] ;

nous ne reprendrons pas ici cette description.

2. Rappels theoriques.

-

Les densites d’atomes considerees sont suffisamment faibles

pour qu’il soit justifi6 de n’envisager que des inter- actions binaires, qui seront decrites sur la base des etats adiabatiques Ja, m > definis par rapport au referentiel tournant ayant l’axe internucleaire comme axe de quantification. On introduit ainsi les potentiels

d’interaction :

R d6signe la distance internucleaire des atomes en

interaction, m le nombre quantique caracterisant la projection sur 1’axe intemucl6aire du moment

cinetique total J. de l’atome effectuant la transition.

Les potentiels Vi et Vf seront par la suite reperes

par rapport a leurs valeurs asymptotiques, respective-

ment Vi(R -> oo) et Vf(R -> oo).

Aux grandes distances internucleaires la partie

resonnante de l’interaction, proportionnelle a R - 3, domine ; elle a pour expression [6] :

avec pour m = 0 yo = - 2 et pour m = ± 1 Y1 = + 1, C3 etant donne par :

ou f designe la force d’oscillateur en absorption

de la transition 6 1P1 - 6 ’So, e et me respectivement

la charge et la masse de 1’electron et vo la frequence

de la raie non perturbee.

La grandeur mesuree experimentalement est le

coefficient d’absorption k’(v) de la vapeur de mercure

a partir duquel nous d6finissons la fonction I’(v),

normee a l’unit6, suivant :

1’(v) peut se mettre sous la forme d’un produit de

convolution :

dans lequel li (v) se rapporte a l’ absorption des

atomes consideres comme libres et I(v) caracterise les modifications apportees a Ii(v) par les collisions entre les atomes de mercure.

L’expression de Ii(v) est bien connue ; suffisam-

ment loin de vo elle se reduit a une lorentzienne de

largeur AVN, largeur naturelle du niveau 1 Pl.

Le probleme de la determination theorique de I(v)

se simplifie considerablement lorsque l’approximation quasi statique stricte est retenue. L’adiabaticité des collisions etant supposee, 1’expression de I(v) est

alors :

Dans 1’eq. (2.3’) la sommation porte sur toutes les racines reelles de 1’equation

ou v’ et åVlml(R) representent les diff6rences v - vo et Vlml - Vi. Enfin P1ml est egal a 1/3 ou 2/3 selon

que [ m vaut 0 ou 1.

Lorsque les differences AV, .. se reduisent aux

termes resonnants donnes par les expressions (2. 1)

et (2.1’) et que le facteur de Boltzmann reste voisin de l’unit6, I(v) est une lorentzienne :

avec :

(4)

En dernier lieu nous etudierons le profil au voisinage

de la frequence

correspondant a un extremum de AVlml(R) pour

R = RM. L’approximation quasi statique stricte n’6tant plus valable autour de vm (1’expression (2. 3 ) conduirait

d’ailleurs a une intensite infinie) on doit envisager

des calculs plus precis. De tels calculs, menes par

Sando et Wormhoudt et par Szudy et Baylis [7],

conduisent en particulier a l’expression suivante de 1,,,, 1 (v) en vM :

avec L(0) = 0.112.

p est la masse reduite des deux atomes en inter- action et API., represente la derivee seconde par rapport A R de åVjml.

Nous avons ainsi introduit les principaux resultats

que nous serons amenes par la suite a utiliser.

3. Etude en vapeur saturante : description du spectre, interpretation des ailes proches.

-

Le profil

traduisant les interactions entre atomes de mercure est obtenu sur un domaine spectral assez etendu,

entre 1 800 et 2 300 A environ

Les density atomiques utilisees se sont echelonnees

entre 7 x 1015 et 1,5 x 1018 at/cm3

3.1 AILESPROCHES.-3.1.1 Détermination de f -

Entre 10 et 400 cm-1 de part et d’autre du centre de la raie, on constate que k’(v), et donc I’(v), est lorentzien. Ce resultat confirme celui obtenu par Gebhard et Behmenburg [4]. Il permet de conclure que I(v) est aussi lorentzien ; en consequence les

differences AV se reduisent aux termes resonnants et la largeur Avc de I(v) est donnee par (2.4’). La determination de I(v) a partir des mesures exp6ri-

mentales doit toutefois tenir compte de h (v) qui peut ne pas etre negligeable ; on a :

(åvN/åvc’ evalue a partir de (2.4’), est de l’ordre due 0,7 pour une densite N egale a environ

qui a permis d’explorer le domaine I a’ I 20 cm-1 ;

il n’est plus que de 0,04 pour N - 7,9 x 1016 at/cm3 correspondant au domaine

Fig. 1.

-

Ailes proches du profil d’absorption, Ln F fonction de Ln I a, I F(v)= k(v) est exprim6 en s.cm’, v-vo)

Ln I u’ I F(v)=

aN est exprimé en s.cm3, (1’= c en cm-1) ,

pour différentes densités atomiques de mercure.

[Near wings of the absorption profile, Ln F versus

for different mercury densities.]

Sur la figure 1 nous avons porte, en fonction de

I

Ln I a’ la grandeur Ln F(v), F(v) etant defini par :

(5)

(F(v) etant exprime en s. cm3, a qui represente le facteur

A l’intérieur des marges d’erreur experimentale qui

tiennent compte de l’incertitude sur la mesure de

k’(v) et sur la determination de N, on n’observe pas de variation de Ln F avec la temperature (T varie de

364 K a 445 K), le facteur de Boltzmann reste donc tres voisin de l’unite.

L’eq. (3.2), confrontee aux relations (2.4,4’ et 3. 1) permet de determiner f ; on obtient f = 1,05 ± 0,05.

Cette valeur est en bon accord avec celle, 1,08 ± 0,05, d6jd obtenue par Gebhard et Behmenburg [4], par la meme methode. Precisons que la valeur de f ainsi

determinee ne peut etre que surestimee, le facteur de Boltzmann que nous avons neglige ne pouvant

etre que superieur a 1’unite.

Les valeurs de Cl’l se deduisent de celles de f :

La connaissance des potentiels d’interaction permet de controler la validite des approximations utilisees.

3.1.2 Validité des approximations utilisées.

-

Ces

approximations sont au nombre de trois : approxi-

mation quasi statique stricte, approximation adia- batique, approximation de chocs binaires. Les trois criteres de validite correspondants ont 6t6 verifies

par Gebhard et Behmenburg [4] pour le domaine

spectral envisage ici, 10cm-1 I (1’ I 400 cm -1.

Nous reprendrons toutefois celui concemant 1’ap- proximation quasi statique que nous ecrirons, en

nous appuyant sur les resultats de Szudy et Baylis [7],

sous la forme, plus precise que celle generalement

utilisee [3] :

.

Soit, pour l’interaction resonnante Hg-Hg d6ter-

min6e ci-dessus :

[ J ’ [ a [ J§, j j I avec q 330T 4/3 1 Clm 1 1/2

a’ et Cl’l I etant exprimes respectivement en cm-1 etcm-l A 3 . Pour T ~ 400 K on a I a’,, 100 cm-1

et I a",, I -- 8fl cm-’.

L’interpretation que nous avons donnee des ailes

proches, basee sur l’approximation quasi statique,

n’est donc strictement valable qu’au-dela de 100 cm-1.

3.2 AILES PLUS LOINTAINES I a’ I > 400 cm-1.

-

Le domaine spectral envisage ici a été etudie a partir

de densites atomiques superieures 4 2,6 x 1017 at/cm3

et l’influence de h (v) est n6gligeable : I(v) = I’(v).

Sur la figure 2, nous avons porte, comme prece- demment, Ln v = k(v)/aN2 rxN en fonction de Ln I (1’ I.

On note qu’au-dela de 400 cm-1 (Ln I (1’ I > 6) le

comportement de F(v) n’est plus le meme dans les deux ailes.

Fig. 2.

-

Profil d’absorption dans les ailes lointaines de la raie

(Ln F fonction de Ln Q’ I) :

-

aile rouge ; - - - aile bleue. La zone hachuree correspond a la bande de Steubing Kremenevski.

[Absorption profile in the far wings (Ln F versus Ln I a’ 1) :

red wing ; - - - blue wing. The hatched region corresponds to

the Steubing Kremenevski band.]

3.2.1 Aile bleue a’ > 0.

-

Jusqu’d environ

1 000 cm-1, F(v) varie de fagon monotone. Au-deld,

on observe un satellite tres prononce et fin, situe à environ 1 230 cm-1, suivi d’une decroissance rapide

de J1:v). Ce satellite, d6jd observe par Wynans et

Kremenevski [5], peut etre attribue a un maximum

de D Vl .

3.2.2 Aile rouge Q’ 0.

-

On n’observe pas dans cette aile de satellite bien marque mais, entre 2 015

et 2 115 A, une s6rie d’ondulations à peu pr6s régulière-

ment espac6es, 1’espacement variant de 65 d 115 cm - 1

lorsqu’on s’eloigne du centre de la raie. Ce spectre

de bandes, observe des 1931 par Kremenevski [5],

(6)

est repertorie sous le nom de bandes de Steubing

Kremenevski. Le profil présenté sur la figure 2 s’arrete

a environ 2 300 A (J’ = 10 600 em - 1); au-dela apparait une nouvelle structure de bandes (bandes

de Wood) qui est generalement attribuee a des

couples dont les produits de dissociation seraient

Hg(6 ISO) et Hg(6 3P2).

Le fait qu’au-dela de 400 cm -lIes profils bleu et

rouge cessent de varier comme I a, 1-2 peut s’inter- pr6ter soit par la presence dans le potentiel d’inter-

action des termes non resonnants traduisant des interactions a plus courtes distances, soit par l’influence du facteur de Boltzmann, soit par l’influence simultanee de ces deux causes. Nous avons donc ete amenes a etudier 1’effet de la temperature sur le

profil.

4. Etude du facteur de Boltzmann dans les ailes lointaines.

-

Ce type d’analyse propose par Gal- lagher et al. [8] s’est revele tres riche d’informations

sur les potentiels d’interaction. 11 conduit a une d6ter- mination point par point de ces potentiels. Nous en indiquerons brievement le principe.

4.1 RAPPEL THTORIQUE.

-

Tout d’abord rappelons

que dans 1’aile bleue seule la diff6rence åV1 est impliquee dans le calcul de I(v). Meme si l’on admet

que AVO peut devenir positif, ce ne peut etre que pour des distances R faibles, telles que I d VoldR I

est grand, et par consequent son influence sur I(v)

est n6gligeable devant celle de åV1. Dans 1’aile rouge la situation est inversee. Dans chacune des ailes I(v)

est donc simplement 69al au terme I, I (v) cor-

respondant. Comme precedemment nous consid6re-

rons la fonction :

L’etude de son evolution en fonction de la tempe-

rature est particuli6rement avantageuse lorsque 1’ex- pression (2. 3 ) de I, (v) se r6duit a un seul terme, soit que 1’equation hv’ = AVI.I(R) n’ait qu’une

racine, soit que, dans le cas contraire, la contribution de l’une des racines soit tout a fait preponderante.

En effet Ln F(v, T) fonction de 1/Test alors une droite

Vi[R(v)] , , , ,

..

de pente p = - - et d’ordonnée à l’origine

Ln F(v, oo) = Ln fP,m, 4 nR2 I dR/dv’ I. Les valeurs

des pentes mesurees a chaque frequence donnent V;,

et donc Vf, en fonction de v’, tandis que les ordonnees a l’origine permettent de determiner R(v’) qui, cependant, depend generalement d’un parametre,

note ici R(v’) :

of 8 est egal a + 1 ou - 1 selon que dR/dv’ est positif ou n6gatif.

4.2 ETUDE EXPERIMENTALE.

-

L’etude de 1’effet de temperature a ete menee sur de la vapeur seche de mercure, de densite N = (3,3 ± 0,1) 1017 at/cm3,

pour des temperatures comprises entre 500 et 700 K

environ.

Les domaines spectraux explores s’etendent de 300 a 1 450 cm-1 du centre de la raie, dans 1’aile bleue, et de 300 a 2 000 cm -1 dans l’aile rouge.

4 . 2 .1 A ile bleue.

-

Etude de A Vi

Fig. 3.

-

Effet de temperature dans 1’aile bleue

a) 350 cm-1 a’ 1000 cm-1 : Ln F(v, T) fonction de 1 OOOIT;

b) voisinage du satellite : Ln F(v, T) + 1/6 Ln T fonction de 1 OOOIT.

[Temp6rature effect in the blue wing (N = 3.3 x 1017 at/cm3) : a) 350 cm-1 a’ 1000 cm-1 : : Ln F(v, T) versus 1 000/T;

b) near the satellite : Ln F(v, T) + 1/6 Ln T versus 1000/F.]

(7)

A l’int6rieur des marges d’erreur experimentale on peut considerer que, sur le domaine de temperature analyse, Ln F(v, T ) est une fonction lineaire de 1 /T.

Une illustration de cette linearite est donnee sur la

figure 3a pour des ecarts (1’ inferieurs a environ 1 000 cm -1. La figure 4 montre par ailleurs Ln F(v, T)

pour différentes temperatures et la courbe obtenue par extrapolation a T infini suivant une loi lineaire

en 1/ T.

Toutefois, de la presence d’un satellite sur 1’aile bleue on peut induire que A VI possede un maximum

(sa position sera notee RM). Aussi, 1’equation

Fig. 4.

-

Evolution de 1’aile bleue du profil en fonction de la tem-

p6rature (N = 3,3 x 1017 at/cm3), Ln F(v, T) fonction de Ln a’;

DDD 493 K ; A A 0 578 K; o o o 699 K; + + + extrapola-

tion a temperature infinie suivant une loi lin6aire en 1 IT (la droite en

trait plein a une pente - 2).

[Temperature dependence of the blue wing (N = 3.3 x 1017 at/cm3), Ln F(v, T) versus Lna’; ODD 493 K; A AA 578 K ; ...

699 K; + + + extrapolated T = oo profile according to a linear dependence of Ln F(v, T) on 1/T (the slope of the continuous line is

-

2).]

ayant deux racines, la courbe extrapolee ne repre-

sente LnF(v, oo) qu’aux frequences suffisamment

eloignees du satellite pour que la contribution de la racine R- ( RM) soit negligeable devant celle de

R+ (> RM).

4.2.1.1 Domaine spectral situg entre 300 et 850 cm-1. - Dans ce domaine de frequence il est legitime de negliger la contribution de R- devant celle de R + .

a) Determination de AVI(R) : La courbe extra- pol6e, representant Ln F(v, oo) en fonction de Ln (1’,

est une droite de pente - 2, d’equation :

(1’erreur sur la pente est faible, de l’ordre de 0,5 %).

Cette loi de variation montre que AVi (R) se r6duit au

terme en R -3.

Par une demarche analogue a celle suivie dans l’etude de l’aile proche, nous deduisons de l’eq. (4.3)

une mesure de la force d’oscillateur :

d’ou

Cette mesure de f est compatible avec celle effectuée dans 1’aile proche de la raie. La marge d’incertitude est moindre car 1’erreur relative sur la densite d’atomes est plus faible. Par ailleurs 1’6cart observe entre les valeurs moyennes 1,03 et 1,05 peut signifier simplement

que, dans le domaine spectral correspondant a 1’aile proche, le facteur de Boltzmann est de l’ordre de 1,02 soit Vi ~ - 5 cm-1, ce qui est plausible.

Compte tenu de la precision sur la pente, si l’on introduit le terme de dispersion hc R 6 R dans Ie poten- tiel diff6rence AV1 on perturbe peu la valeur de C13

obtenue, la valeur maximale de AC’ compatible avec 1’eq. (4.3) est d’environ 5 x 104 cm-’ A 6. Pour C1 (1’ 800 cm-1 AVI difi’ere alors tres peu de hc . R 3 3.

b) Determination de Vi(R) et V1(R) : Les pentes des droites Ln F(v, T) fonction de 1/r determinent

Vi en fonction de (1’. De plus 6’ est donne directement par C’IR 3, la proportionnalité de F(v) à a,-2 per- mettant de s’afi’ranchir du parametre R(vr) introduit

dans 1’eq. (4.2). On determine ainsi Vi(R) et par suite VI(R), AV,(R) etant connu. Ces trois courbes

de potentiel sont representees sur la figure 5.

Le domaine de R ainsi explore s’etend de 4,2 a 6 A.

On constate que les resultats concernant le potentiel

fondamental VieR) sont en tres bon accord avec le

potentiel obtenu theoriquement par Baylis [1], le

meilleur accord etant realise lorsque C’ est 6gal à

6,7 x 104 cm-1 A3, soit f = 1,02.

(8)

Fig. 5.

-

Potentiels d’interaction Vi(R), V1(R) et diff6rence A V, (R), mesures en cm-1 : ... points experimentaux deduits

de 1’effet de temperature entre 350 et 850 cm-1 (A V, - C13 R-3);

- -

developpement parabolique d’apres 1’etude du profil au voisinage du satellite (solution RM1 = 3,55 A); ... courbe interpolee ; V; calcule par Baylis ;

61 = (V1)cxp - [C’ 3 R -3 - CJ* R -6]théorique.

.

[Interaction potentials V;(R), V1 (R) and difference potential AV1(R) in cm -1 : ... experimental points deduced from temperature effect between 350 and 850 cm-1 (AV, - C13 R-3) ;

- -

quadratic expansion from the analysis of the satellite (case RM1 = 3,55 A,... interpolated curve; V; calculat-

ed by Baylis; 61 = (V1)cxp - [Ci R -3 - C16 * R -6 Itheoreticad

Ce potentiel calcule a une profondeur de puits de

440 cm-1, peu diff6rente de celle (460 cm-1) d6ter-

min6e recemment par Drullinger, Hessel et Smith [9]

et de celles (480 cm-1) anterieurement obtenues par Frank et Grotrian ou Komieke [10] ; nous prendrons

par la suite comme hypothese de travail qu’il est cor-

rect sur tout le domaine de valeurs de R que l’on aura

a envisager par la suite.

4.2.1.2 Etude au voisinage du satellite.

-

Le satel- lite observe entre 1 220 et 1 235 cm-1 est attribue a un

maximum de la difference de potentiels AV,(R). La

distance intemucIéaire RM a laquelle se situe ce maxi-

mum ne peut etre qu’inferieure a environ 4 A. L’effet

des termes repulsifs de Vi(R) et V1(R) apparaissant

aux courtes distances internucleaires n’est certaine- ment pas negligeable ; on ne peut donc deduire de la

position Os du satellite la valeur de C’, en posant que

( C13)2

as’ est de l’ordre de (C 3 1)2 4AC6 comme cela a pu etre

envisage dans 1’etude de la raie de resonance 3 776 A

du thallium [11].

am TC AV,(Rm) peut etre superieur a Jl 1’ecart

entre ces deux valeurs etant d’autant plus faible que le satellite est plus etroit [12] ; Andreev [13] montre par ailleurs que le rapport I(as’)II(a’) depend assez peu de la forme du potentiel diff6rence et reste voisin de 2,5, en negligeant cependant l’influence du facteur de

Boltzmann. En utilisant ce resultat on trouve que JQ

est au plus de 1 270 cm-1. Nous adoptons QM = 1 250 ± 20 cm-1.

Au voisinage de la frequence vM correspondante l’approximation quasi statique n’etant plus valable,

nous utilisons les resultats de la theorie developpee

par Sando et Wormhoudt ou Szudy et Baylis. En particulier la dependance en temperature de F(v, T), deduite des relations (2. 5) et (3. 1), est, en vM, donnee par :

les distances internucleaires etant 6valu6es en A, (1’

en cm-1.

La pente des droites Ln F(v, ( T ) + 1 6 Ln T fonction

de 1 pour JQ compris entre 1 230 et 1270 cm-’

(Fig. 3b) donne

soit en se reportant au potentiel calcule par Baylis,

deux valeurs possibles de RM :

L’ordonnee a l’origine de ces droites permet de determiner W’(Rm) :

On obtient ainsi deux representations possibles de AV1 au voisinage de son maximum :

Pour trancher, si c’est possible, entre ces deux solu- tions, nous tentons d’interpreter les resultats exp6ri-

mentaux obtenus entre 850 cm-1 et environ 1 100cm-,.

Extension du domaine de d6finition de ð VI (R).

Pour cette interpretation nous faisons les hypo-

th6ses suivantes sur le potentiel :

(9)

a) variation parabolique, suivant (4.5 ou 4.5’) de AV1(R) au voisinage de RM

b) pour R- ( RM), LBV1(R) conserve ce compor- tement parabolique

c) pour R+ (> RM), LBV1(R) est interpole entre la parabole et le terme resonnant he. Ci R - 3 precedem-

ment determine, cette interpolation ne devant intro- duire de discontinuite ni sur AV1 ni sur sa derivee.

Sur la figure 6a nous avons porté LB VI (exprime

en cm-’) en fonction de R 3 pour les deux valeurs

possibles de Rm (le terme resonnant C’ R - 3 est pro-

long6 au-dela de 850 cm-’).

,

Fig. 6.

-

D6veloppement parabolique autour du maximum de

LBV1 : a) LBV1 (en cm-1) fonction de R3 : C3 R - et d6veloppe- ments paraboliques -cas RM1 = 3,55 Å; -.- cas RM2 = 3,9 A ;

- - -

interpolation. b) exp[ - Vi(R)/kT] fonction de R 3 à partir du potentiel V; calcule par Baylis (T = 578 K); c) reconstitution du

profil entre 850 et 1 100 cm-1 (1035 F( v) fonction de (1’ a 578 K) :

x- points expérimentaux; ... points calcul6s.

[Quadratic expansion near the maximum of A V, ; a) LBV1 (in cm- i) versus R 3 : C13 R - 3 and quadratic expansions - case RM1 = 3.55 A ;

2013-2013

case RM2 = 3.9 Å; - - - interpolation. b) exp[- Vi(R)/kT] versus R3 from the Vi potential computed by Baylis (T = 578 K). c) Calculated profile between 850 and 1 150 cm-1 at 578 K (1035 F(v) versus (1’) : experimentale points; ... calculated points.]

Aux frequences telles que Q’ soit compris entre

~ 850 cm-1 et ~ 1 100 cm-1, pour lesquelles nous

supposons que la theorie quasi statique est applicable,

on peut calculer les contributions au profil de R- et R+

a partir de la forme parabolique et de la forme inter-

pol6e de AV,(R). Elles sont proportionnelles à

dAY! dR3 exp[ - Vi(R)/kT] - le facteur de Boltz-

d0V 1 pL ( )I

mann est represente en fonction de R 3 sur la figure 6b.

Les deux contributions doivent remplir les conditions suivantes :

9 Pour (1’ 850 cm-1 la contribution de R_ doit etre negligeable devant celle de R, qui a permis une

determination du potentiel fondamental, en bon

accord avec les resultats de Baylis,

. pour 850 Q’ 1 100 cm-1 la somme des deux contributions doit redonner le profil experimental.

a) Cas Rm - 3,9 A : A cette distance C13 R-3

n’est quo de 1 100 cm-1, valeur nettement inferieure a celle revue p pour p le maximum de 1 hc AV1. L’interpola- 1 p

tion de AV, ne peut donc se faire qu’au prix d’un chan- gement brutal de la pente de ce potentiel entre - 4,2 A

et 3,9 A. Cette variation brusque de pente sur le

potentiel différence AV1 ne peut etre due a V; qui au voisinage de 4 A, varie lentement. Elle serait donc liee a un changement rapide de courbure du potentiel

excite Vl produit par un terme repulsif s’ajoutant au

terme resonnant pour R superieur a RM. Au contraire,

le maximum de AV,, situe a une distance RM au voisi-

nage de laquelle V; est encore attractif, ne peut etre

interprete que si, pour R inferieur a RM, V, devient

attractif. Cette situation semble tres improbable.

Par ailleurs la contribution de R_ au profil, calculees

a partir de la parabole (4.5) n’est pas negligeable

pour (1’ compris entre 600 et 850 cm-1, et la restitution des profils exp6rirnentaux s’avere difficile.

Nous indiquons sur la figure 7 les potentiels, quali-

tativement en accord avec ceux presentes par Drul-

linger, Hessel et Smith [9], auxquels conduirait cette

solution qui nous parait devoir etre ecartee.

Fig. 7. - Potentiels d’interaction V;(R), V1(R) et difference AV1(R ) en cm-1 : Vi calcule par Baylis ; AVI correspondant a la solution

RM2 = 3,9Á; ð1 = (V1)exp - [CiR-3 - CJ*R-6]théorique.

[Interaction potentials V;(R), V1 (R) and difference potential

A V1 (R) in cm-1 : Vi computed by Baylis ; V1, AV1 in the case

RM2 = 3.9 Á; ; b1 = (V1)exp - [Ci R -3 - C16* R -6]theoretical.]

(10)

b) Cas RM N 3,53 A : La partie interpolee de AV,

s’ecarte peu de la branche en R - 3.

On peut reconstituer les profils experimentaux

entre 850 et 1 100 cm-1 sans perturber la restitution

deja obtenue pour (1’ inferieur a 850 cm-1. La figure 6c

montre l’accord entre le profil experimental determine

a 578 K et sa reconstitution, entre 850 cm-1 et

1 100 cm -1. La valeur optimale de he 1 D Vl (RM) est de 2 500 cm-1 A-2.

Les potentiels ðV1(R) et V1(R) (exprimes en crn qui resultent de cette derniere solution sont repre-

sent6s sur la figure 5.

Le potentiel Yl ne presente pas d’extremum mais

simplement un epaulement. Qualitativement il est en

accord avec celui propose par Mrozowsky [14].

4.2.2 Aile rouge.

-

Etude de ðVo

Dans ce domaine spectral, l’effet de temperature est

faible et la determination de Vi et de F(v, oo) est

entachee d’une erreur importante. La figure 8 montre

les valeurs de Vi obtenues pour Q’ compris entre

-

400 et - 2 000 cm-1.

Fig. 8.

-

Ef’et de temperature dans l’aile rouge

V; fonction de (1’.

[Temperature effect in the red wing (N = 3.3 x 10" at/cm3) : Vi versus (1’.]

La fonction flv, oo) obtenue experimentalement

ne suit pas de loi simple et la relation entre R et (1’

ne peut etre determinee que par la demarche pre-

sentee au paragraphe 4.1; elle depend donc d’un parametre R((1;) qui peut toutefois etre ajuste par reference au potentiel V;(R) calcul6 par Baylis.

Mais, compte tenu de l’erreur commise sur la determination de V; en fonction de (1’, cet ajustement

ne peut etre que tres imprecis ; pour

Vi est compris entre - 65 et - 125 cm-1 et R«(j; = - 1 800 cm-1) entre 5 et 5,4 A.

Sur la figure 9 nous presentons les potentiels Vi(R), åVo(R) et V0(R), exprim6s en cm-’, resultant

de cette mesure d’efi’et de temperature dans le domaine spectral situe entre - 300 et - 2 000 cm-1. Les

courbes extremes indiquees correspondent aux valeurs

extremes de R((j; = - 1 800 cm-1) mentionnees ci- dessus.

Fig. 9. - Potentiels d’interaction V¡(R), Vo(R) et diff6rence AV0(R) en cm-1. a)

-

calcul de Baylis; + + +, x x x points experimentaux ; b) Vo(R ) et AV0(R), courbes exp6rimen- tales ; ; 60 = (VOlexp - [C03R-3 - C06 R-6] théorique·

[Interaction potentials Vi(R), Vo(R) and difference potential A Vo(R) in cm-’. a) - Vi calculated by Baylis; + + +,

x x x experimental points; b) Vo(R) and A Vo(R), experimental

curves Sp = (VO)exp - [CO R -3 _ cg* R - 6]theoretical.]

Nota : L’6chelle des ordonn6es est diff6rente dans les deux parties a

et b.

[The scales of the V axis are different in the two parts a and b.]

4.3 REPRESENTATION ALGTBRIQUE DES POTENTIELS

V1 (R) ET V0(R).

-

11 peut 8tre utile dans un certain nombre de calculs de connaitre alg6briquement les potentiels d’interaction.

Potentiel VI.

-

Pour R sup6rieur à 4,2 A, le

(11)

potentiel VI (R) obtenu experimentalement est bien represente par 1’expression

avec

Potentiel Vo.

-

Pour R superieur a 5 A

ou

C2 étant de l’ordre de 2 x 107 A6.

Notons que les termes C6 R-6 ne sont que des corrections au terme resonnant et doivent etre consi- deres comme des potentiels effectifs [15] qui sur le

domaine de distances internucléaires concernees ne

representent pas necessairement le seul terme en R - 6 du d6veloppement de l’interaction dipole-dipole induit

mais plutot 1’effet moyen des termes en R-6, R-8...

Nous designerons par C16 * et C06 * les coefficients lies a ce developpement ; ils ont ete calcules par E. Lebou- cher [l6] en utilisant les forces d’oscillateur connues

des diverses transitions partant du niveau 61P1

du mercure :

Sur les figures 5 et 9 nous avons represente les diff6-

rences, mesurees en cm-1

ou Vixp et v0exp sont les potentiels determines exp6ri-

mentalement respectivement pour R superieur a 3 A

et R superieur a environ 5 A. Pour le potentiel Vi la

diff6rence 61 fait apparaitre un terme attractif en Ci/R8 avec C 1 2 x 10-7 cm-1 A8 et un terme repulsif qui peut etre mis sous la forme C1P/Rp ou p

est compris entre 9 et 13, les valeurs de C’ correspon-

dant A p 6gal a 9 ou 13 etant respectivement

5. Conclusion.

-

Soit par 1’analyse directe des ailes proches du profil d’absorption de la vapeur de mercure, soit par 1’etude de 1’effet de temperature

dans les ailes plus lointaines nous avons determine,

sur un large domaine de distances intemucléaires, les potentiels d’interaction entre deux atomes de

mercure dont l’un est dans 1’etat fondamental l’autre dans 1’etat fondamental ou dans 1’etat excite 1P1.

Nous avons note 1’accord tres satisfaisant qui

existe entre le potentiel Vi(R) calcule par Baylis [1] ]

et la determination experimentale obtenue pour des distances internucl6aires comprises entre 4,2 et 6 A.

Soulignons que cette determination experimentale de Vi(R), à partir de 1’6tude de I’aile bleue du profil,

n’a fait nullement appel au potentiel calcule par Baylis

pour ajuster 1’echelle des R, l’introduction d’un para- metre ajustable s’etant averee inutile.

L’etude du profil sur le domaine spectral correspon- dant a ces distances internucleaires, pour lesquelles

le potentiel difference se r6duit a un terme en R-3, a permis en outre la determination de la force d’oscilla- teur en absorption de la transition 6 1P1-6 1S0:

f = 1,04 ± 0,06, soit une duree de vie moyenne du niveau 1 PI: io = (1,48 ± 0,08) 10-9 s.

Supposant que les calculs de Baylis donnent une

bonne representation de VieR) a des distances inf6- rieures a 4 A (ce qui n’a pas ete controle exp6rirnen- talement) et nous appuyant sur les resultats de Szudy

et Baylis, nous avons pu, a partir de 1’evolution du satellite bleu avec la temperature, determiner la

position RM(= 3,55 A) du maximum de

et preciser la forme de ce potentiel diff6rence autour de cette position.

Moyennant une interpolation de AV1(R) entre RM

et 4,2 A et en admettant que AVI(R) conserve un comportement parabolique aux distances inferieures a Rm, il nous a ete possible de reconstituer le profil experimental a des frequences relativement proches

du satellite (jusqu’a environ 100 cm-1 de celui-ci)

pour lesquelles on doit tenir compte des deux racines

de l’équation hv’ = AV1(R).

Remerciements.

-

Nous remercions Monsieur le Professeur R. Lennuier, Directeur du Departement

de Recherches Physiques, de l’int6r8t qu’il a constam-

ment pris a notre travail.

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Références

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