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Étude expérimentale des ailes de la raie 2 537 Å du mercure perturbée par le krypton et le xénon

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00208479

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Submitted on 1 Jan 1976

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Étude expérimentale des ailes de la raie 2 537 Å du mercure perturbée par le krypton et le xénon

Z. Ben Lakhdar, D. Perrin, R. Lennuier

To cite this version:

Z. Ben Lakhdar, D. Perrin, R. Lennuier. Étude expérimentale des ailes de la raie 2 537 Å du mercure perturbée par le krypton et le xénon. Journal de Physique, 1976, 37 (7-8), pp.831-843.

�10.1051/jphys:01976003707-8083100�. �jpa-00208479�

(2)

Résumé. 2014 On a mesuré le facteur

d’absorption

k(v) des mélanges vapeur de

mercure-krypton

et

vapeur de mercure-xénon sur un domaine

spectral

allant de 120 à 7 500 GHz de part et d’autre du

centre v0 de la raie, pour des densités atomiques de Kr et Xe inférieures à 1020 at. cm-3.

Les caractéristiques du profil spectral de k(v) du côté faibles fréquences font apparaître l’aniso- tropie du

potentiel

d’interaction du couple Hg (6

3P1)

2014 gaz perturbateur, aussi bien pour les branches attractives du potentiel (termes de Van der Waals) que pour les branches répulsives. Dans

ce domaine v v0, l’approximation quasi statique paraît légitime.

Du côté v > v0 le

profil

k(v) présente des maxima successifs (satellites bleus)

probablement

dus

à des paires liées et que nous ne cherchons pas à interpréter ici ; mais l’aile proche de v0, bien que située au-delà du domaine de l’approximation d’impact, ne s’interprète pas en théorie quasi statique

pure. Nous proposons de l’attribuer aux branches attractives du potentiel, compte tenu d’un dépla-

cement non négligeable du perturbateur par rapport à l’atome actif durant le temps d’intérêt.

Abstract. 2014 For atomic densities of krypton and xenon less than 1020

at/cm3

we have measured the absorption coefficient k(v) of mixtures of mercury-krypton and of mercury-xenon vapours in the range 120-7 500 GHz about the line center v0.

At low frequencies, v v0, the characteristics of the spectral profile k(v) show the existence of an

anisotropy in the interaction potential between the Hg

(3P1)

and the perturber. This

anisotropy

has been observed both for the attractive side (Van der Waals terms) and the repulsive one. In this

spectral

range, it is reasonable to use the quasistatic approximation.

For v > v0, the k(v)

profile

shows successive peaks (blue satellites) which can be attributed to bound pairs but their interpretation is not considered in this paper. However, the near wing, although

far from the impact approximation domain, cannot be interpreted by the pure quasistatic theory.

Taking

into account the

significant

movement of the perturber with respect to the active atom during

the interaction period we suggest that this wing can be attributed to the attractive potential branches.

1. Introduction. - Le

profil

de la raie A = 2 537

A

du mercure

(6 ’SO-6 3P1) perturbee

par les gaz rares a

deja

fait

l’objet

de

plusieurs

travaux

exp6rimentaux.

Ceux de Butaux

[1]

et

Grycuck [2] (limites,

pour ce dernier au cas

Hg-Kr)

concement la

partie

centrale

de la raie et les faibles

pressions

de

perturbateurs;

ceux de Robin et Robin

[3],

de Kluiver

[4]

sont relatifs

aux hautes

pressions;

a

l’exception

des travaux de

Kuhn

[5]

et de

Behmenburg [6, 7]

consacres aux

interactions mercure-argon, 1’6tude du

profil

de cette

raie dans la

region

des ailes et pour les faibles

pressions

se limite a celle des satellites

[8-10].

Les resultats

experimentaux exposes

dans cet article

concernent le domaine

spectral qui

s’etend de part

(*) Laboratoire associe au C.N.R.S. nO 71.

et d’autre du centre entre 120 et 7 500 GHz

(4

à

250

cm-1),

le

perturbateur

etant soit le

krypton,

soit le xenon a des densites

atomiques

N inferieures a

1020 at. cm-3 .

2.

Dispositif

de mesure. - 11

s’agit

de mesurer la

transmission

t(v)

d’une

epaisseur

I du

melange

mercure-gaz rare dans des conditions

physiques

bien

determinees.

Le montage est celui utilise

pr6c6demment

pour 1’etude des interactions mercure-mercure

[11];

la

qualite

du

spectrometre

a ete amelioree de telle sorte que la fonction

d’appareil

peut en

premiere approxi-

mation etre assimilee a un

triangle

de

largeur

a mi-

hauteur

13,5

GHz

(0,45 cm-1).

Le four contenant

les echantillons a

analyser

a

egalement

ete modifié

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01976003707-8083100

(3)

de

facon qu’on puisse

y

placer plusieurs

cuves de

meme

longueur

dans les memes conditions

thermiques.

Les mesures ont

porte

sur la transmission de cuves

scellees de

longueur

10 ou 20 cm contenant de la

vapeur saturante de mercure naturel

(N’ at . cm- 3)

et le gaz rare aux densites suivantes :

-

krypton :

N =

1,57

x

1018, 6,61

x

1018

et

13,1

x

1018 at . cm-3 (correspondant

aux

pressions

de

remplissage

P = 48 torr, 202 torr, 402 torr a 295

K)

- xenon : N =

1,46

x

1018, 6,66

x

1018

et

13,4

x

1018 at. cm-3 (correspondant

aux

pressions

de

remplissage

P = 45 torr, 205 torr et 413 torr

a 297

K).

Chaque

cuve a ete etudiee pour differentes

tempe-

ratures donc différentes valeurs de N’. Le mercure

etait maintenu dans un queusot a la

temperature

T

(qui

fixe la valeur de la

pression

de vapeur

saturante),

la cuve etait a une

temperature Tc (Tc >, T).

L’emission d’une

lampe a

mercure

Hg198

excitee

en haute

frequence

et refroidie sert de

repere spectral

sur les

enregistrements;

la distance entre ce centre et celui

correspondant

au centre de

gravite

du mercure

naturel

pris

comme

origine

et note vo

(ou

Qo =

vo c-1)

dans toute la suite est

soit

11 a ete verifie par

simulation,

que pour les distances

spectrales v - vo )

sur

lesquelles

ont

porte

les

mesures, 1’ensemble des composantes

hyperfines

et

isotopiques

de la raie

6quivaut

a une raie

unique

centree en vo en l’absence de

perturbations.

Nous avons

egalement mesure,

pour

chaque

valeur

de

N’, l’absorption

d’une cuve de meme

longueur

contenant du mercure naturel a 1’exclusion de tout autre gaz.

La transmission mesurée est en effet fonction à la fois des interactions mercure-mercure et des inter- actions mercure-gaz rare. Les mesures

qui

ont

porte

sur les

regions

assez

proches

du centre resultent

d’experiences

effectuees dans des conditions telles que les effets dus aux interactions mercure-mercure

soient

pratiquement

nuls dans ce domaine. Pour

obtenir une

absorption

mesurable dans les ailes

plus

lointaines sans augmenter de

fagon prohibitive

la

longueur

des cuves, nous avons du utiliser des valeurs de N’ telles que l’effet des interactions mercure- mercure devient sensible dans le domaine

spectral

considere.

Lorsque

le domaine en

question

releve de la theorie

quasi statique,

on peut tenir compte de ces interactions d’une maniere

simple. L’expression

du coefficient

d’absorption

du

melange

mercure-gaz

6tranger

peut s’ecrire

(To

dur6e de vie moyenne de 1’etat excite

f, Ao longueur

d’onde de la raie 6mise en l’absence de

perturbations, gf/gi

rapport des

poids statistiques

des

niveaux).

I(v)

bv est la

probabilit6

pour que

l’atome,

par la transition i -+

f,

absorbe un

photon

de

frequence comprise

entre v et v + bv.

La theorie

quasi statique

6crit que cette

probabilite

est

6gale

a celle que

possede

l’atome d’avoir pour

plus proche

voisin un

perturbateur

situe a une dis-

tance

r(v)

telle que

ofj Vf

et

Vi d6signent

les

perturbations

de

1’energie

des niveaux f et i mises en

jeu

par l’interaction

(que

nous

d6signerons

selon

l’usage

par

potentiels

d’inter-

action).

Cette

probabilit6

se

pr6sente

en

général

comme une somme sur toutes les solutions r

possibles

de

1’equation pr6c6dente

et tous les

Vf

et

Vi possibles.

On peut

ainsi separer

les termes dus

respectivement

aux interactions

Hg-Hg (poids N’)

et les termes dus

aux interactions

Hg-X (poids N).

Finalement,

dans la limite de validite de

1’approxi-

mation

quasi statique

on peut ecrire

ou

k’(v)

est le coefficient

d’absorption

de la vapeur de mercure pure et ou

k*(v)

est un coefficient caract6- risant les modifications

apport6es

a

k’(v)

par la

presence

du gaz

etranger.

Remarque :

l’absence de correlation entre les inter- actions

Hg-Hg

et

Hg-X

permet d’6tendre cette additivit6 a des cas ou

1’hypothese quasi statique

n’est

pas

valable,

mais de maniere seulement

approch6e.

Le

dispositif experimental

d6crit permet d’ob- tenir

k(v)

et

k’(v) (ce

dernier sera trouve

proportionnel

a

N’2)

et donc

k*(v) qui

sera trouve

proportionnel

à N’ N.

3. Résultats. -

L’aspect

des deux ailes tradition- nellement

qualifiees

d’aile bleue-et d’aile rouge, est

tres different

(Fig.

1 a

4).

Outre la bande A = 2 540

A

li6e a 1’existence de la molecule

Hg2 qui peut

appa- raitre a 1 770 GHz soit 59

cm-1

du centre, l’aile rouge de la courbe de transmission

pr6sente

un ren-

forcement de

1’absorption

dont le maximum se situe

vers 330 GHz

(11 cm-1)

dans le cas ou le gaz rare

est le

krypton,

450 GHz

(15 cm-1)

pour le xenon.

Du cote de l’aile bleue au

contraire,

les interactions

Hg-Hg

deviennent

rapidement negligeables lorsqu’on

s’6carte de vo et on doit attribuer aux interactions mercure-gaz rare

1’apparition

d’une aile bleue

pr6-

sentant des renforcements

d’absorption qu’il

est

convenu de

designer

par satellites.

Compte

tenu de la resolution du montage et de 1’absence de discontinuite dans la pente de la courbe

exp6rimentale,

la correction de fonction

d’appareil

est

n6gligeable

sur le domaine

spectral

observe

,

(4)

FIG. 1. - Transmission d’une cuve contenant le melange mercure-krypton (l’absorption de la cuve Hg-Hg dans les memes conditions est

negligeable a l’exterieur du segment PQ). 1 = 20 cm; T = 346 K; Tr = 351 K ; N = 1,31 x 1019 at/cm’ ; N’ = 1,62 x 1015

at Jcm3.

FIG. 2. - 1) Transmission d’une cuve contenant le melange mercure- krypton. On a reporte la courbe 2) de transmission du mercure pur.

l = 20 cm; T = 408,5 K; T,, = 419 K; N = 6,58 x IO’g

at/cm3;

N’ = 3,49 x 1016 at/cm3.

3.1 AILE ROUGE. - Les courbes

repr6sentant k*(v’)

en fonction de v’ = v - vo ont ete trac6es en coor-

donn6es

logarithmiques.

Le reseau de courbes obtenu fait

apparaitre

deux

regions spectrales

dans

lesquelles

la variation de Ln

k*(v’)

en fonction de Ln v’ est lineaire de pente

- 3/2.

Nous les

d6signerons

dans la suite par

(A)

et

(B),

la

premiere

6tant la

plus proche

du centre

(Fig.

5

a

8).

On peut deduire de ces traces que dans

(A)

et

(B) :

of r;

est une constante dont la valeur

depend

du gaz

perturbateur

et, pour un gaz

donne,

est diff6rente

dans chacun des domaines

(A)

et

(B).

En vertu de

1’6q. (2.1)

on 6crira donc que dans

(A)

et

(B)

la

probabilit6

d’emission par intervalle de

frequence

sur la

frequence

v = vo + v’liée aux inter- actions mercure-gaz rare est

FIG. 3. - Transmission d’une cuve contenant le melange mercure-xenon (l’absorption de la cuve mercure-mercure dans les memes condi- tions est negligeable en dehors du segment PQ). = 20 cm; T = 351 K; Tr = 366 K; N = 6,66 x 1018 at/cm3 ; N’ = 2,08 x 1015 at/cm3.

(5)

FIG. 4. -1) Transmission d’une cuve contenant le melange mercure-xenon. On a reporte la courbe 2) de transmission du mercure pur.

1 = 20 cm; T = 475 K; Tr = 492 K; N = 1,46 x 1018

at/cm3 ;

N’ = 3,62 x 1017 at/cm’.

FIG. 5. - Interaction mercure-krypton; region A. Ln k*(v’)

1T"; pp I I ]

en fonction de Ln v’ (P : pression de remplissage en krypton,

Les valeurs TA et yB de Ti sont donnees dans le tableau I.

On remarque que pour les deux

perturbateurs envisages

le coefficient yA

correspondant

a la

region (A)

est tres

superieur

a yB

correspondant

a la

region (B).

TABLEAU I

D’autre part, l’extension en

frequences

des

regions

ainsi d6finies est tres diff6rente : la

premiere

couvre

moins de 200 GHz

(7 cm-1),

la seconde un domaine

au moins dix fois

plus etendu,

dont la limite

sup6rieure

est mal definie : les conditions dans

lesquelles

nous

avons

opere

permettent d’affirmer que cette limite est au moins

egale

a 3 000 GHz

(100 cm -1 ) ;

si un

p’ pression de vapeur saturante de mercure, T, temperature de la

cuve, 1 longueur de la cuve 20 cm, v’ est exprime en unites 30 GHz).

(6)

FIG. 6. - Interaction mercure-krypton; region B.

en fonction de Ln v’.

changement

de pente semble se manifester

au-deld,

il reste

cependant

de l’ordre des erreurs de mesure

jusqu’a

7 500 GHz

(250 cm-1).

Entre les deux

regions (A)

et

(B),

la courbe

k*(v’)

passe par un maximum

(satellite)

suivi d’une décrois-

sance tres

rapide. L’aspect

de cette

courbe,

en coor-

donnees

logarithmiques

sur la

figure 9,

est tout a fait

comparable

a celui de la courbe

publiee

par Mc Car- tan et

Hindmarsh,

concernant la raie 4 047

A

du

potassium perturbee

par le

krypton [12].

La

position

de ce

maximum,

deductions faites des influences des

regions (A)

et

(B),

est la suivante :

FIG. 7. - Interaction mercure-xenon ; region A.

en fonction de Ln v’.

3.2 AILE BLEUE. - Comme on 1’a

deja signal6,

le caractere

principal

de cette aile est 1’existence de

satellites;

ceux-ci

presentent

d’ailleurs un aspect tres different selon que le gaz

perturbateur

est le

krypton

ou le xenon

(Fig.

2 et

4).

Dans le cas du

krypton,

on voit

apparaitre

trois

satellites d’intensit6s et de

largeurs inegales ;

ces satellites ont

deja

ete observes par divers auteurs

[3, 4, 8, 10]

tant en

absorption qu’en

fluo-

rescence.

Nos mesures de la

position

du maximum donnent les resultats

suivants,

valables pour le domaine de

temperature

400 a 500 K

(7)

FIG. 8. - Interaction mercure-x6non; region B.

en fonction de Ln v’ .

Dans le cas du

xenon,

la courbe de transmission

presente

une

large

bande dans

laquelle

l’intensité semble osciller avec v’ autour d’une valeur moyenne,

puis

un minimum

plus important

suivi d’une remontee

rapide

de la transmission. La

position

de 1’extr6mum

principal

se situe vers

vs

= 1 800 GHz

(60 cm-1)

valeur

comparable

a celle

indiquee

par

Kielkopf [10].

L’existence de ces satellites a pour effet de reduire le domaine de

frequences

dans

lequel

on observe une

variation monotone de

k*(v’). Pratiquement,

entre

90 et 210 GHz

(3

a 7

cm-1)

on peut

cependant repre-

senter

k*(v’)

par une loi du type

ou n est de l’ordre de

2,8

a 3

(Fig.

10 et

11).

Ce resultat est

analogue

a celui obtenu

exp6ri-

mentalement par Chen et

Phelps [13]

pour le

couple Cs-Ar,

par

Gallagher

et ses collaborateurs

[14]

pour le

couple Rb-Kr,

et a celui que l’on peut tirer

FIG. 9. - Interaction mercure-x6non; aile rouge. Ln [k*(v’) l]

en fonction de Ln v’ ; ; = 20 cm.

des courbes

publiees

par Kuhn

[5]

pour le

couple Hg-Ar.

4.

Interpretation.

- Nous nous proposons de chercher si une

interpretation

des resultats

experi-

mentaux

qui

viennent d’etre

exposes

est

possible

dans le cadre de la theorie

g6n6rale

de

1’elargissement

des raies

spectrales,

moyennant certaines

hypotheses adaptees

a nos conditions d’6tude et le choix d’un modele convenable.

Nous supposerons d’abord que les domaines spectraux

envisages

relevent d’une théorie

quasi statique (avec I’approximation

du

plus proche voisin).

Le bien-fond6 de cette

hypothese

sera discut6 a

posteriori.

En

effet, l’application

des criteres de validité necessite la connaissance de

grandeurs qui

seront

tir6es de nos r6sultats.

Nous introduirons

syst6matiquement

pour le niveau excite 6

3p

1

1’anisotropie

du

potentiel

d’interaction dont le role dans le mecanisme de l’interaction est

(8)

FIG. 10. - Interaction mercure-krypton ; aile bleue.

en fonction de Ln v’.

nettement apparu a la suite des travaux de J. P. Faroux

[15].

Aux courtes distances

d’approche qui

sont a

l’origine

de la formation des ailes du

profil,

1’axe internucl6aire constitue un axe de

quantification

du moment

angulaire

J de 1’atome de mercure. 11 y

correspond

des

etats ! j, m >

et deux

energies

selon

que m = 0

ou I m I

= 1. Les

isotopes impairs

du

mercure

presentent

une situation a

priori

moins

simple.

Mais on doit noter que, durant la

collision,

J et

le moment de

spin

nucl6aire I sont totalement decou-

pl6s :

les

separations hyperfines,

de l’ordre de 10 GHz

(0,33 em - 1),

sont dix fois

plus

faibles que les

energies

d’interaction les

plus petites

mises en

jeu

dans les collisions dont nous traitons. En outre il

n’y

a pas d’interaction entre I et 1’atome de gaz rare

perturbateur.

Nous traiterons donc les

isotopes impairs

de la meme maniere que les

isotopes pairs,

en leur attribuant deux

potentiels

d’interaction selon que m = 0 ou ± 1 par rapport a 1’axe

internucleaire.

L’apparition

d’un satellite rouge au

voisinage

d’une

raie

atomique perturbee

par un gaz

etranger

a

depuis

FIG. 11. - Interaction mercure-xenon ; aile bleue.

longtemps

ete associ6e a 1’existence d’un domaine de distances internucl6aires ou les courbes

repre-

sentatives du

potentiel

des niveaux mis en

jeu

par la transition sont localement

paralleles,

ce

qui

revient

a dire que la courbe difference

AV(r)

y

pr6sente

un

extremum

[16-18].

Nous avons donc ete conduits à

faire choix d’un modele de

potentiel

pouvant

presenter

cette

propriete. Malgr6

des

imperfections theoriques,

mais en raison des

possibilit6s

de calcul

qu’il offrait,

nous avons

adopte

dans un

premier

temps pour type de

potentiel

le modele Lennard-Jones tant pour le niveau fondamental que pour chacun des deux poten- tiels

repr6sentant

le niveau excite.

4.1 LE CALCUL DE L’INTENSITE

I(V’)

DANS L’HYPO-

THPSE QUASI STATIQUE ET L’APPROXIMATION DU PLUS PROCHE VOISIN A ETE EFFECTUE PAR LOSEN ET BEHMEN-

BURG

[7, 19]

DANS LE CAS D’UNE TRANSITION ENTRE DEUX POTENTIELS LENNARD-JONES ISOTROPES. - Nous allons

rappeler

les

principaux

resultats de ce calcul dont on doit noter

qu’il neglige

la formation de molecules.

(9)

Soit A V =

Vf - V;

la diff6rence de

potentiel

entre

1’etat final et 1’etat initial

On examine dans ce

qui

suit les cas ou

AC6

> 0 et ou

AC12

est soit >

0,

soit 0 : dans le cas ou

AC6

serait

negatif,

il faudrait inverser dans la suite les cas

LBc12

>

0, 4C12

0 en meme temps que les

cas v’ >

0,

v’ 0.

On ecrira encore

(4.1)

sous la forme

avec

le

signe

+ ou -

dependant

du

signe

de

AC1 2 -

La

prise

en compte du facteur de Boltzmann necessite la donn6e du

potentiel

du niveau

initial, V;, qui

s’6crit

C6

et

Cl’2

sont

positifs,

Introduisant les variables reduites :

Losen et

Behmenburg

donnent des

expressions

des

profils I(v’)

que nous 6crirons de maniere

6quivalente

comme suit :

ðC12

> 0 : Le

potentiel

du niveau final est

plus repulsif

que celui du niveau

initial,

la courbe A V

, presente

un minimum dont la

profondeur

a pour valeur

hp.

Posant

il vient :

ACI 2

0 : Le

potentiel

du niveau final est moins

repulsif

que celui du niveau

initial,

la courbe AV ne

pr6sente

pas d’extr6mum.

En posant

il vient :

On peut, a ce stade du

calcul,

faire

plusieurs

remarques :

- On ne

prevoit

une aile bleue que si

LlC12

> 0.

- On

pr6voit

l’existence d’un satellite rouge - liee a la discontinuite de

I(v’)

- dans le cas ou

ACi2

>

0,

ce satellite

apparaissant pour z

= 1 soit

I v’ I = I v - vo I = P.

-

Lorsque

z est

n6gatif

et devient suffisamment

petit,

les

6q. (4.5)

et

(4.7)

tendent toutes deux vers

la loi de Kuhn

[5] (notee

dans la suite

IJ

obtenue

pour des

potentiels

d’interaction limit6s aux seuls termes en

r - 6,

Le domaine de validite

de

la loi de Kuhn pourra donc etre estim6 en évaluant 1’ecart entre 1 et les rapports

I(v’) , .

_

IK(V’)

tires de

(4.5)

et

(4.7).

La valeur du

parametre

L

depend

des 2 niveaux

mis en

jeu

par la

transition,

celle du

parametre

C

ne fait intervenir que 1’etat initial. Nous nous

plaçons

dans le cas ou les donnees concernant cet etat sont consid6r6es comme connues. Pour les interactions

Hg-Kr

et

Hg-Xe,

les donnees de Hirschfelder

[20]

indiquent

que C est de l’ordre de

380/Tc,

soit C de

l’ordre de 1 a

0,8

pour

Tc

variant de 373 a 473 K.

11 est difficile d’aller

plus

loin dans des considerations

a

priori.

Nous examinerons dans ce

qui

suit le cas ou

C ~ 1.

Des courbes

I(v’)

construites pour C ~ 1 et diverses valeurs de L on peut tirer les conclusions suivantes :

ðC12

> 0 : : Dans 1’aile rouge,

I(v’)

et

IK

ont une

partie

commune d’autant

plus

etendue sur la variable z

que L est

plus petit;

si L est

plus grand

que

1, 1 z I ne

doit pas

d6passer quelques centiemes ;

si L est

(10)

etendue sur la variable z que L est

plus petit mais I z I

peut atteindre

quelques

dixiemes si L >

1, plusieurs

dizaines si L 1.

4.2 EXTENSION AU CAS LE POTENTIEL DU NIVEAU

EXCITE EST ANISOTROPE. - Nous

n’envisagerons

pas

dans sa

generalite

le cas ou le niveau excite est aniso- trope ; nous nous limiterons a la

prevision

de

quelques

resultats dans le cas d’une transition entre un niveau J =

0, isotrope,

d6crit par un

potentiel V;

du type

Lennard-Jones,

et un niveau J = 1 d6crit par deux

potentiels

Lennard-Jones distincts

correspondant

aux

6tats m = 0

(probabilit6 1/3)

et m = + 1

(probabilite 2/3), potentiels auxquels

nous affecterons

respective-

ment dans la suite les indices 0 et 1. Comme

pr6c6dem-

ment, nous ne tenons pas compte d’eventuels effets moleculaires. L’existence de deux diff6rences de poten- tiel A V°

et AV’

conduit a ecrire l’intensité I observee

(hypoth6se quasi statique),

Envisageons

le cas ou C ~

1,

et ou

AC6

et

AC’

sont

positifs.

On peut tirer des resultats etablis

précédemment

les

conclusions suivantes :

- 11 n’existera d’aile bleue que dans la mesure

ou l’un au moins des deux coefficients

ACf2

ou

AC’

sera

positif.

- L’existence d’un extremum dans l’une ou 1’autre des

courbes A V°

ou

AV1

donne naissance a un satellite rouge apparent dans la mesure ou L n’est pas tres

sup6rieur

a 1. Pour des ecarts en

frequence superieurs

a celui

correspondant

au

satellite,

la contribution a

I(v’)

de la transition

responsable

du satellite tombe a zero.

- On peut

prevoir

1’existence eventuelle dans 1’aile rouge de

regions plus

ou moins 6tendues dans

lesquelles

l’intensit6 varie

comme 1 v’ 1- 3/2 ; ceci

sera realise dans deux cas distincts :

a)

si dans cette

region 10 et 11

ont eux-m8mes

une variation de ce type; on aura alors

d’observer ce type de comportement de 1’aile.

Dans le cas ou

AC6’

et

AC6’

seraient tous deux

n6gatifs,

les conclusions

pr6c6dentes

seraient encore

valables a condition de permuter ce

qui

se rapporte

respectivement

a I’aile bleue et a I’aile rouge. Si les deux coefficients sont de

signe oppose,

on

peut observer,

au

mieux,

dans

chaque

aile une

region (et

une

seule)

ou l’intensit6 varie

comme I v’ 1- 3/2.

4.3 APPLICATION AUX RESULTATS CONCERNANT LES COUPLES

Hg-Xe

ET

Hg-Kr.

- 4.3 .1 Pour chacun de

ces

couples

1’existence du cote rouge de deux domaines spectraux

separes

par un

satellite,

dans chacun

desquels

I est

proportionnel

a

N I V, I- 31’

avec des

coefficients

diff6rents, suggere

que l’on est dans le

cas

ð.C2

>

0, ð.CJ

> 0 : les

potentiels AV’(r)

et

ð.V1(r)

contribuent tous deux au domaine

spectral (A) (le plus proche

du

centre);

le satellite revele le fait que l’un d’eux passe par son

minimum; au-dela,

seul 1’autre continue a contribuer a 1’aile rouge, donnant le domaine

(B).

On est ainsi amene a ecrire

en

rapprochant

les

6q. (3.1)

et

(4.11)

et en

rapprochant

les

eq. (3.1)

et

(4.12)

ou

(4.13),

soit

soit

Le

systeme d’eq. (4.14)-(4.15)

ou

(4.14)-(4.16)

permet d’obtenir les valeurs

AC6

et

LBcg.

Pour trancher

1’alternative il est n6cessaire d’examiner les

signifi-

cations

physiques auxquelles

conduisent

respective-

ment ces deux cas.

Les tableaux II et III donnent les resultats nume-

riques

obtenus

respectivement

a

partir

des

systemes

d’6q. (4.14)-(4.15)

et

(4.14)-(4.16).

La valeur de

C6

n’est pas connue de

facon

sure mais les estimations

(11)

TABLEAU II

Coefficients AC6

obtenus

à partir

des

éq. (4 .14)

et

(4 .15)

Unite

10-32 S-1 CM6

TABLEAU III

Coefficients AC6

obtenus

dpartir

des

éq. (4 .14)

et

(4 .16)

Unité :

lO- 32 S-1

cm6

faites par divers auteurs

[20, 21]

a

partir

de mesures

de viscosite ou d’indice conduisent à

pour le

couple Hg-Kr

pour le

couple Hg-Xe.

Dans ces conditions on voit que le rapport d’ani

sotropie C6 /C6

calcul6 a

partir

du tableau II est

au moins

egal

a

3,

alors que celui calcul6 a

partir

du tableau III est un peu inferieur a l’unit6. Or on

pr6voit th6oriquement [15],

a

partir

du calcul de l’interaction

dipole-dipole

pour un niveau 6

3P 1,

une valeur voisine de

0,86.

11 est donc raisonnable

d’adopter

le

systeme d’éq. (4.14)-(4.16) qui

conduit

aux valeurs donnees dans le tableau III.

C’est alors

AV’ qui

doit 8tre

responsable,

par son

minimum,

du satellite rouge

separant (A)

et

(B).

On sait que la

profondeur hp

de ce minimum et la

frequence vs

du satellite sont reli6es par

Appliquant

cette relation on obtient :

dans le cas du

couple Hg-Kr

dans le cas du

couple Hg-Xe.

L’aile rouge, dans le domaine

(B),

se

prolonge

tres

loin en

frequence

sans

qu’apparaisse

un satellite

ni que se manifeste une decroissance

rapide

de

k*(v’).

Cela est

compatible

avec

l’hypothese

d’un

LBC?2 negatif

sans

qu’il

soit

possible

de

preciser davantage

la

valeur de ce coefficient : les valeurs de

LBC?2

voisines

de 0

correspondent

a de

grandes

valeurs de L ° et de p, celles voisines de -

Cl’2

a des valeurs L ° infe- rieures a 1 mais a des valeurs de p

plus

faibles que

dans le cas

precedent

et on

explique

aussi bien dans

un cas que dans 1’autre le fait que les variations de

k*(v’)

soient bien

representees

par la

loi j v’ ,- 3/2

dans le domaine

(B).

Comme L 1 est inferieur a

1,

cette loi est

egalement

bien verifiee dans le domaine

(A).

On peut a ce

sujet

noter que le domaine est meme

plus

etendu que ne le laisserait

pr6voir

le

calcul.

Nous devons encore nous assurer que les valeurs

numeriques

obtenues pour les coefficients des AV sont

compatibles

avec

1’hypothese quasi statique

que leur calcul a

suppose acceptable.

On peut considerer que l’atome 6metteur voit le

perturbateur

situ6 a une distance r

pratiquement

immobile

pendant

le temps d’int6r8t ðt si

vest la vitesse relative moyenne du

perturbateur ;

r est lie a 1’ecart en

frequences v’

par la relation

et l’on a

La condition de validite de

1’hypothese quasi statique

peut donc s’ecrire

Dans nos

experiences v est

de l’ordre de

3,5

x

104 cm.s-1,

ce

qui

conduit a la condition

La relation

(4.17)

ecrite pour AV’ et AV’ avec les coefficients

qui

viennent d’8tre determines

indique

que les valeurs de r mises en

jeu

sont

superieures

à

5

A

pour les valeurs

negatives

de v’. La condition de

validite

(4.18)

est bien

remplie

pour les

frequences

du domaine

(B)

et du satellite rouge; elle est sans

doute moins bien satisfaite pour les

frequences

du

domaine

(A)

les

plus proches

du centre.

4.3.2 Il nous reste encore à

confronter,

dans

l’aile

bleue, previsions théoriques

et résultats

expéri-

mentaux. - Ces

prévisions

ne rendent pas compte de 1’existence des satellites bleus. 11 ne

s’agit cependant

pas la d’une difficulte

majeure

car on peut les attri- buer

[4, 22]

a des

phenomenes moleculaires, expli-

citement

negliges

dans le calcul. On aura donc à

justifier

une telle attribution.

Mais il faut aussi constater que la

partie

de 1’aile

bleue

proche

du centre, dans

laquelle

la variation de

I(v’)

est monotone, est tres differente de celle

prevue

par la theorie

jusqu’ici adopt6e :

la decroissance

experimentale

de

I(v’)

est

beaucoup plus rapide,

et sa valeur pour une

frequence

donnee

est

beaucoup plus grande

que

pr6vu.

Ces d6saccords ne sont pas attribuables a des erreurs

experimentales ;

nous avons verifie que la

prise

en

(12)

On

pourrait cependant

etre tente

d’essayer

un

modele du meme genre avec un terme

repulsif

diff6-

rent : le fait que la

prise

en compte du terme

repulsif

ne se

répercute

pas sur 1’ensemble de 1’aile rouge

(il

existe des

regions

dans

lesquelles

1’effet dominant est celui du

potentiel -

h

AC6 r-6)

autoriserait cette modification. 11 faudrait toutefois conserver les valeurs

numeriques

obtenues pour

1Bcg, 1BCJ

et la

profondeur

du minimum de

1BV1.

L’accord obtenu dans 1’aile rouge entre theorie et

experience

serait vraisemblable- ment conserve. Mais dans 1’aile

bleue,

la validite de la theorie

quasi statique

ne serait

guere

mieux assuree

car la

position

du minimum

de AV’

resterait

inchangee ;

en outre, une telle theorie semble de toutes

famous incapable

de rendre compte de la

rapide

variation de

I(v’) :

1’existence de 1’aile bleue est alors li6e a la seule

partie repulsive

de AV et si celle-ci est

-

(3+1)

en

r-n, I(v’)

varie comme

(v’) n [23].

11 faut chercher une autre

origine

a

l’importance

de l’intensit6 de 1’aile bleue.

C’est en vertu de

l’hypothèse v

= 0 que

1’appli-

cation du

principe

de Franck-Condon relie directe- ment aile bleue et

différence

de

potentiel positive.

Que

se

passe-t-il si,

tout en conservant des temps d’int6ret courts, nous tenons compte de cette vitesse -

ce

qui

revient a considerer que le

déplacement

relatif

des atomes

pendant

une duree de l’ordre du temps d’int6r8t n’est pas

negligeable ?

La

rcponse

a cette

question

suppose que l’on n’intro- duise pas la condition v = 0 dans le calcul de la fonction d’autocorrelation. Un calcul de ce type a ete

en

particulier

tente par

Tvorogov

et Fomin

[24]

pour obtenir l’intensité dans les

ailes,

dans

1’hypothese

d’une difference de

potentiel

entre deux niveaux

isotropes 1BV = - h 1BC6 r-6.

Le calcul conduit à

dans I’aile rouge;

dans 1’aile bleue

(4.20)

privees [13, 25].

Les

expressions

obtenues par

Tvorogov

et Fomin

appellent

les commentaires suivants :

a)

Le

profil

de 1’aile rouge

(4.19)

n’est pas affect6 par la

prise

en consideration de la vitesse relative des atomes, il est

identique

a celui que

prevoit

la

theorie

quasi statique (loi

de

Kuhn)

soit a

partir

d’un

simple potentiel

de Van der

Waals,

soit a

partir

d’un

potentiel

de Lennard-Jones dans le cas limite

qui

donne

1’expression (4.9).

La

prise

en consideration de

1’anisotropie

se fera

donc en prenant

comme dans

(4.11).

b)

Par contre 1’aile bleue

depend

de la vitesse

relative des deux atomes par la fonctions notee

cp( v’).

Nous avons calcule le

profil

pour des valeurs de v‘

comprises

entre 30 et 150 GHz

(satisfaisant

sensiblement a

(4.21)

avec

Tc ~

400

K).

Les

points, reportes

en coordonn6es

logarithmiques, s’alignent

le

long

d’une droite de pente - n avec

n voisin de

2,9.

Ecrivant alors

k*(v’)

=

ANN’v’ - ",

nous rendons compte de

1’expression exp6rimentale

donnee en

(3.2)

et pouvons comparer le coefficient A calcul6 a

partir

de

(4.19)

et

(4.20) (ou

on introduit

les

AC6

et

ACf

obtenus

exp6rimentalement

dans

1’aile

rouge)

et le coefficient A deduit des mesures

experimentales

de

k*(v’).

L’accord est excellent pour le

krypton :

les valeurs

de A et les valeurs de n a comparer sont trouvees

egales

a 1

% pres.

Pour le

xenon,

les valeurs de n

sont

egalement

en bon accord mais A

(th6o- rique) ~ 0,75 A (expérim.).

On peut donc dire que cette branche de I’aile bleue

(90

v’ 200

GHz)

est attribuable a des collisions

qui

mettent en

jeu

essentiellement la

partie attractive,

en

r-6,

du

potentiel

d’interaction.

5.

Comparaison

avec les resultats ant6rieurs. - Les seuls resultats concernant les

potentiels

d’interaction

Hg-Kr

ou

Hg-Xe

obtenus a

partir

de donnees

experi-

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