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Quel est l’impact de la collaboration médecin infirmière sur la qualité de la fin de vie de l’adulte dans un service de soins aigus ?

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Academic year: 2021

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(1)Haute Ecole Arc Santé. Filière soins infirmiers. Travail de Bachelor Directeur de travail de Bachelor Monsieur Olivier SCHIRLIN. « Quel est l’impact de la collaboration médecin infirmière sur la qualité de la fin de vie de l’adulte dans un service de soins aigus ?». Sovrane SHEHOLLI Aranya VALLIPURAM Julie MIGY Sovrane SHEHOLLI Promotion 2015-2018 – Delémont, le 5 juillet 2018.

(2) Tables des matières Résumé ..............................................................................................iv Problématique ....................................................................................... v Concepts abordés .................................................................................. v Méthode ............................................................................................... v Résultats...............................................................................................vi Conclusion ............................................................................................vi Mots-clés ..............................................................................................vi Remerciements .................................................................................vii Chapitre 1 :. Introduction ............................................................... 1. Chapitre 2 :. Problématique ............................................................ 5. 2.1.. Survenue de la question de départ ................................................ 6. 2.2.. Mise en lien avec le métaparadigme et les savoirs infirmiers ........... 7. 2.3.. Revue exploratoire de littérature ................................................. 13. 2.4.. Mise en avant des concepts retenus comme pertinents ................. 23. 2.5.. Perspectives de la problématique pour la pratique ........................ 23. Chapitre 3 : 3.1.. Concepts et champs disciplinaire infirmiers ............ 27. Concepts ................................................................................... 28. 3.1.1. Interdisciplinarité ................................................................. 28 3.1.2. Fin de vie ............................................................................ 33 3.1.3. Qualité de vie ...................................................................... 36 3.1.4. Soins aigus .......................................................................... 38 3.2.. Champs disciplinaire infirmier ...................................................... 39. 3.2.1. La théorie de la fin de vie paisible: Cornelia M. Ruland & Shirley M. Moore ......................................................................................... 40 3.2.2. De novice à expert: Patricia Benner ....................................... 45 Chapitre 4 :. Méthode ................................................................... 49. 4.1.. Question PICOT ......................................................................... 50. 4.2.. Méthode de recherche ................................................................ 51. 4.3.. Articles retenus .......................................................................... 56. 4.4.. Analyse des articles avec la grille de Fortin (2010) adaptée ........... 57.

(3) ii. Chapitre 5 : 5.1.. Synthèse des résultats et discussion ....................... 58. Synthèse des résultats des articles .............................................. 59. 5.1.1. Les rôles infirmiers versus les rôles des médecins .................. 59 5.1.2. La communication et la collaboration ..................................... 63 5.1.3. L’expérience, l’expertise et la formation ................................. 67 5.1.4. Qualité des soins .................................................................. 71 5.2.. Développement des résultats en lien avec la question PICOT ........ 74. 5.3.. Perspectives et propositions pour la pratique ............................... 76. Chapitre 6 :. Conclusion ................................................................ 79. 6.1.. Apport du travail ........................................................................ 80. 6.2.. Limites ...................................................................................... 81. 6.3.. Perspectives pour la recherche .................................................... 82. 7.. Références................................................................................. 84. 8.. Appendices ................................................................................ 92. Appendice A : RETRANSCRIPTIONS ...................................................... 93 Appendice B : GRILLES ADAPTÉES DE FORTIN ....................................120.

(4) iii. Liste des tableaux Tableau Tableau Tableau Tableau. 1 2 3 4. : : : :. Mots clés PICOT ................................................................... 52 Descripteur PICOT ................................................................ 53 Articles et descripteurs .......................................................... 54 Articles et mots-clés anglais .................................................. 54.

(5) Résumé.

(6) Problématique Notre hypothèse reposait sur l’impact positif ou négatif de la collaboration médecin/infirmière sur la qualité des soins au patient. Ce questionnement est ancré dans la discipline infirmière par le biais des quatre concepts du métaparadigme infirmier (Fawcett, 1984, 2005) ainsi qu’avec les quatre modes de savoirs infirmiers (Carper, 1978). La problématique contient la retranscription d’entretiens auprès d’infirmières de la région ainsi que les résultats de notre revue de littérature. Elle apporte également des perspectives de la problématique pour la pratique. Concepts abordés Les concepts retenus sont l'interdisciplinarité, la qualité des soins, les soins aigus et la fin de vie. Ils sont ensuite mis en lien avec deux cadres théoriques traitant de la fin de vie paisible de Ruland et Moore (1998) ainsi que de la théorie de Novice à Expert de Benner (1982). Méthode La méthodologie PICOT (Melnyk & Fineout-Overholt, 2011) a été utilisée pour la formulation de notre question de recherche. Afin de pouvoir trouver des articles scientifiques fiables, nous nous sommes rendues sur les différentes bases de données telles que Cinhal, PsycInfo, Medline, PubMed, Cochrane et JBI. Les critères d’inclusion des articles étaient la date de publication (filtre <10.

(7) vi. ans), l’inclusion des concepts que nous avons dégagé de notre question de recherche ainsi que la notion de contrôle et de randomisation des articles. Nous avons finalement retenu nos articles en fonction de leur impact factor (>1,5). Résultats Les résultats sont présentés en quatre thématiques que nous avons retrouvées dans chacun des articles retenus; les rôles infirmiers versus les rôles du médecin, la communication et la collaboration, l’expérience/l'expertise ainsi que la formation et pour finir la qualité des soins. La collaboration interprofessionnelle a un impact sur la qualité des soins de fin de vie, sur la satisfaction et sur la confiance des patients. La collaboration peut être influencée par différents facteurs tels que l’expertise et l’expérience de l’infirmière, la communication, la confiance et la connaissance des rôles de chacun. Conclusion Les éléments mis en avant dans ce chapitre sont les apports que ce travail nous a amenés ainsi que les limites rencontrées durant l’élaboration de ce dernier et les perspectives pour les recherches ultérieures. Mots-clés Adulte - Fin de vie - Collaboration médecin/infirmière - Soins aigus - Qualité de fin de vie.

(8) Remerciements.

(9) Tout au long de la réalisation de notre travail de Bachelor, nous avons eu le soutien, l’aide, et le réconfort de plusieurs personnes que nous aimerions remercier. En premier lieu, nous tenons à remercier tout particulièrement Monsieur Schirlin Olivier, qui a été notre directeur de travail de Bachelor. Il a eu un regard critique quant à notre démarche et a su nous apporter sa disponibilité, ses encouragements et son engagement. Il a su répondre à nos questionnements avec énormément de pédagogie et nous a guidé tout au long de ce travail. De plus, pour rester dans le cadre de la He-Arc, nous voulons remercier Madame Schwander-Maire Françoise, Madame Ross Pauline, Monsieur Comte Pascal ainsi que Monsieur Voirol Christian, qui nous ont guidé durant les cours consacrés à la recherche dans le cadre du travail de Bachelor. Un grand merci à Madame Tisserand Bénédicte, directrice par intérim des soins de l’Hôpital du Jura, pour la relecture de notre travail et son apport précieux de connaissances des soins. Monsieur Maschietto Cédric et Madame Migy Cosette pour le temps consacré à la relecture assidue et à la correction de l’orthographe et de la syntaxe de notre dossier. Madame Groell Sarah, pour ses compétences en informatique et son aide précieuse pour la mise en page de notre travail de. Bachelor..

(10) Les infirmières de l’Hôpital du Jura pour leur disponibilité, leur expérience, leurs précieux conseils et leur récit concret qui adérait parfaitement à notre problématique de recherche: Mesdames Gorrara Alessia, Bouduban Claire, Worreth Anne, Zupranski Laurence, Sangsue Laurie, Hug Emilie et Villien Noémie. Ainsi que tous nos proches, familles, amis, ayant contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail. Ils nous ont apporté du courage et de la motivation. Enfin, chacune de nous tient à appuyer et à remercier la bonne collaboration et l’engagement du groupe qui a été la clé de la réalisation de ce travail de Bachelor..

(11) 1. Chapitre 1 : Introduction.

(12) 2. Il est important de préciser que les auteurs de ce travail emploient principalement le terme « infirmière » au féminin. Il va de soi que le masculin pourrait également s’employer..

(13) 3. Dans la pratique des soins infirmiers, les prises de décision se sont longtemps référées et se réfèrent encore aujourd’hui à l’intuition et à l’expertise clinique. Le contexte des soins est également important. Référer sa pratique à des savoirs scientifiques avérés et actualisés est une exigence nouvelle. La pratique basée sur des résultats probants ou Evidence Based Nursing (EBN) n’est pas uniquement une utilisation de recherches, ni l’amélioration de qualité, ou la pratique de la recherche infirmière, bien qu’elle puisse être associée à chacun de ces processus. Elle aide des infirmières et infirmiers à fournir des soins de haute qualité basés sur les dernières pratiques courantes en se référant davantage à des résultats de la recherche plutôt que sur les leçons du passé, des sentiments, des conseils et sur ce que nous avons toujours fait (HES-SO, 2012).. L’infirmière, malgré son image populaire d’être l’exécutrice du médecin, possède des rôles qui lui sont propres et indépendants de la volonté de ce dernier. Effectivement, les compétences d’une infirmière englobent plusieurs rôles dont ceux d’expert(e), de communicateur(trice), de collaborateur(trice), de manager, de promoteur(trice) de la santé, d’apprenant(e)/formateur(trice) et de professionnel(le). Elle doit aussi être habilitée à faire de la recherche afin de fournir les soins possibles. Le travail de Bachelor nous permet d’accroître nos savoirs théoriques, culturels et sociaux tout en développant des compétences de compréhension, d’analyse et de critique d’articles scientifiques. Ces derniers nous permettront de développer nos savoirs de façon probante et avec le plus haut niveau de preuve par rapport à une problématique posée afin de l’utiliser dans notre pratique professionnelle et ainsi garantir une qualité de soins optimale prodiguée au patient..

(14) 4. Afin de poser notre problématique, nous sommes amenées à poser une question à l’aide de la formulation PICOT ; cette manière de faire permet une formulation claire, spécifique et structurée de manière à ce que la question soit comprise de tous. Nous élaborerons notre travail de Bachelor au travers d’une problématique afin d’améliorer un phénomène rencontré dans les domaines des soins et de la santé. Nous allons nous intéresser à des concepts et des champs disciplinaires infirmiers qui constituent un corpus théorique (théories de soins, philosophies) sur lequel s’appuyer afin d’éclairer la problématique. Notre revue littéraire portera sur 14 articles scientifiques - choisis dans différentes bases de données découlant des mots clés utilisés dans la problématique - qui seront analysés à l’aide de la grille de Fortin. Les résultats des articles scientifiques seront analysés et synthétisés puis éclairés avec les théories de soins retenues. Enfin, la conclusion portera sur les perspectives adéquates et pratiques infirmières découlant du travail de recherche. Elle contient également les apports et les limites de la recherche..

(15) 5. Chapitre 2 : Problématique.

(16) 6. 2.1.. Survenue de la question de départ. Afin de trouver une thématique pour notre travail de Bachelor, il nous a été demandé de choisir une question de départ parmi plusieurs. Après réflexion, et suite à nos expériences professionnelles et estudiantines respectives, la question suivante nous a interpelées : « La qualité de la collaboration entre infirmières et médecins a-t-elle un impact sur la qualité des soins ? ». Il est vrai que durant nos propres expériences dans les soins, nous avons remarqué que la collaboration, la communication et la confiance entre les différents professionnels de la santé avaient un certain impact sur la qualité de soin du patient, particulièrement en milieu aigu. Faire un travail de Bachelor sur cette thématique nous permettra de faire des recherches plus approfondies et d’éventuellement valider cette question. Dans le but d’approfondir nos réflexions en lien avec cette question, nous nous sommes directement adressées à des infirmières diplômées travaillant dans différents services de médecine interne de l’Hôpital Cantonal de notre région. Durant nos rencontres avec les professionnels, nous leur avons posé des questions que nous avions au préalable préparées en nous basant sur nos propres avis et interrogations sur la thématique de la collaboration entre infirmières et médecins ainsi que de l’impact de cette dernière sur la qualité des soins prodigués au patient. Nous espérons pouvoir transmettre les recherches et les connaissances que.

(17) 7. nous aurons acquises durant ce travail de Bachelor aux différents soignants intervenant auprès des patients, tous rôles confondus, afin d’optimiser le plus possible la qualité des soins qui leur sont donnés. 2.2.. Mise en lien avec le métaparadigme et les savoirs infirmiers. En reprenant les quatre concepts du métaparadigme des soins infirmiers, Pepin, Kérouac & Ducharme (2010) déclarent que la discipline infirmière s’intéresse au soin, dans ses diverses expressions, auprès des personnes, des familles, des communautés et des populations qui, en interaction continue avec leur environnement, vivent des expériences de santé.. Etre humain : La personne est un tout formé des diverses composantes biologiques, psychologiques, sociologiques, culturelles et spirituelles, qui sont elles-mêmes en relation (Pepin, Kérouac & Ducharme, 2010). Notre travail de Bachelor sera développé sur un focus patient. Il est donc important de considérer l’être humain de façon holistique et indissociable et de faire en sorte que chaque soin prodigué ait un impact positif sur la santé du patient.. Santé : Le concept de la santé se réfère aux processus humains de vivre et de mourir (Fawcett, 2005)..

(18) 8. La collaboration médecin/infirmière est nécessaire pour la qualité de la santé du patient. Effectivement, les deux collaborateurs travaillent ensemble pour le maintien de la santé du patient avec des interventions de prévention et promotion de la santé, ainsi que pour le processus de guérison et l’accompagnement dans la maladie ou de la fin de vie.. Environnement : Le concept de l'environnement se réfère à un milieu physique des êtres humains, ainsi qu'aux environnements dans lesquels se déroulent les soins infirmiers, allant des maisons privées aux établissements de soins de santé jusqu'à la société dans son ensemble. Le concept du métaparadigme de l'environnement fait également référence à toutes les conditions culturelles, sociales, politiques et économiques locales, régionales, nationales et mondiales associées à la santé des êtres humains (Fawcett, 2005).. Dans ce travail, nous avons choisi de nous focaliser sur le milieu hospitalier aigu. C’est un lieu qui peut être très anxiogène pour la personne soignée car si cette dernière est hospitalisée, c’est parce qu’elle est malade et souffrante. C’est aussi un lieu de travail qui peut être stressant pour l’infirmière ou le médecin du fait que ce contexte est aigu et souvent instable, ce qui peut avoir un impact négatif sur la collaboration et donc sur la qualité de soin du patient.. Soins : Le concept de soins infirmiers se réfère à la définition des soins infirmiers, aux mesures prises par les infirmières pour le compte ou à l'égard des êtres humains et aux objectifs ou aux résultats des activités infirmières. Les actions en soins infirmiers sont considérées comme un processus mutuel entre les participants aux soins infirmiers et aux infirmières. Le processus englobe les.

(19) 9. activités fréquemment appelées évaluation, étiquetage, planification, intervention et évaluation (Fawcett, 2005).. L’infirmière est de jour comme de nuit auprès du patient. Elle est capable d’observer, d’analyser et de mettre en place des actions infirmières en lien avec son rôle propre et médico-délégué si une situation problématique de santé se présente. Elle est aussi capable, grâce à ses compétences professionnelles et interdisciplinaires, de collaborer avec le médecin pour intervenir sur l’état de santé du patient. Dans la revue systématique de Eddy, Jordan, & Stephenson (2016), il est dit que la division du travail entre les professionnels de la santé signifie qu’aucun professionnel ne peut livrer un épisode complet de soins de santé et que les professionnels de la santé ayant une expertise spécifique doivent travailler ensemble pour s’assurer que les patients reçoivent tous les soins dont ils ont besoin. Le savoir: Le Dictionnaire Petit Robert (2013) définit le savoir comme un « ensemble de connaissances plus ou moins systématisées, acquises par une activité mentale suivie ». Du point de vue disciplinaire, Chinn et Kramer (2008) indiquent que le savoir infirmier réfère à l’expression de la compréhension qui peut être partagée aux autres et qui reflète ce que les membres d’une collectivité ont retenu comme standards et comme critères leur étant propres. En fait, selon ces auteurs, plusieurs savoirs sont nécessaires à l’infirmière pour comprendre les problèmes et les questions disciplinaires (Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014)..

(20) 10. Savoir Ethique : Carper (1978 ; dans Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014) soutient que le savoir éthique exige la compréhension des différentes positions philosophiques de ce qui est juste et bon, et de ce qui est souhaitable pour la personne. Bien qu’il soit généralement associé au cadre déontologique et à la notion d’obligation, le savoir éthique rejoint d’abord et avant tout un processus créatif, conscient et raisonné qui permet de clarifier les valeurs et d’explorer les alternatives lors d’une prise de décision (Chinn & Kramer, 2011 ; dans Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014). L’infirmière a besoin du savoir éthique afin de fournir les meilleurs soins possibles au patient en tenant compte des quatre principes fondamentaux; c’est-à-dire l’autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice (L’éthique dans la pratique des soins. ASI, 2003). Les valeurs de l’infirmière sont constamment confrontées à celles du médecin et à celles du corps interdisciplinaire mais aussi à celles du patient. De plus en plus, l’empowerment du patient est mis en avant et doit être pris en compte par les différents acteurs de santé. C’est pourquoi notre question de départ peut être mise en lien avec le savoir éthique.. Savoir Personnel : Selon Carper (1978 ; dans Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014), le savoir personnel est l’un des savoirs les plus difficiles à maîtriser et à enseigner. Il correspond au processus qui facilite la connaissance, la rencontre et l’actualisation du soi personnel et celui des autres (Lechasseur, 2009; Lechasseur et al., 2011, dans Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014). Il représente ce que l’infirmière connaît d’elle-même (Pepin et al., 2010, dans Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014). Lorsqu’il est bien développé, le savoir personnel permet l’ouverture de l’infirmière aux autres, et l’interaction qui émerge de la relation enrichit.

(21) 11. l’expérience (Chinn & Kramer, 2008 ; dans Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014).. Ce savoir nécessite une prise de conscience personnelle nécessaire à la relation à l’autre et à la collaboration professionnelle. Plus une infirmière est expérimentée et plus son savoir personnel est développé. C’est-à-dire qu’au cours de sa vie, elle aura développé une certaine confiance en elle, une certaine gestion des émotions et une capacité d’adaptation dans les relations. De ce fait, elle aura acquis des compétences quant à l’approche du patient et du corps interdisciplinaire.. Savoir esthétique : Phenix (1964) présente le savoir esthétique comme étant la compréhension d’une situation plutôt que sa connaissance. Carper (1978) pour sa part, présente le savoir esthétique comme étant une appréciation profonde du sens d’une situation. Concrètement, Chinn et Kramer (2011) soutiennent que les habiletés liées à la pensée rationnelle, au jugement clinique et aux habiletés techniques prennent nécessairement appui sur le savoir esthétique. En saisissant le sens des situations vécues par le patient et par ses proches, l’infirmière de soins critiques assure une surveillance clinique optimale du patient en fonction de sa globalité et de son unicité. Le savoir esthétique amène à reconnaître les besoins du patient en percevant les indices fins liés à une situation (Gagnon, Lechasseur, & Milhomme, 2014),. L’infirmière, dans son quotidien, doit faire preuve de créativité dans le but d’acquérir des compétences de communication et d’adaptation afin de garantir une prise en soins optimale du patient et une collaboration professionnelle avec le corps interdisciplinaire. De ce fait, l’infirmière est continuellement en.

(22) 12. train de mettre en place des stratégies afin d’améliorer la qualité des soins au patient. L’infirmière est capable de prodiguer des soins individualisés tout en prenant en compte le contexte dans lequel le patient se trouve et en s’y adaptant. Dans le cas de la problématique exposée le contexte touche un milieu aigu.. Savoir Empirique : Le savoir empirique fait référence aux connaissances qui sont systématiquement organisées à travers des lois générales et des théories afin de décrire, d’expliquer et de prédire des phénomènes liés à la discipline infirmière (Carper,1978). En fait, le savoir empirique est lié à ce que nous voyons, touchons et entendons (Chinn & Kramer, 2011). Plus l'infirmière met à jour ses connaissances empiriques et plus elle démontre une certaine confiance en elle, ainsi cela lui permettra d’entrer en communication et aussi de se confronter à l’avis des différents acteurs de la santé et du médecin. En effet, ces savoirs exigent de la part de l’infirmière une remise en question constante de ses pratiques et d’intégrer à ses interventions des savoirs issus de la recherche (Chinn et Krammer, 2008).. Les savoirs empiriques permettent d’affirmer son jugement clinique et son argumentation dans le but d’offrir des soins de qualité aux patients. Pour nous, les savoirs empiriques font partis des facilitateurs à la collaboration..

(23) 13. 2.3.. Revue exploratoire de littérature. Pour commencer notre revue exploratoire de littérature, nous nous sommes fait notre propre opinion sur ce qui pouvait poser problème dans la collaboration entre le médecin et l’infirmière grâce à nos expériences professionnelles. Par la suite nous avons recherché les thèmes issus de notre réflexion dans la littérature, que ce soit des revues ou des articles scientifiques. Ceci nous a permis d’élaborer des questions à poser à des infirmières diplômées avec des années d’expérience variées. Enfin, les problématiques consécutives à ces divers entretiens ont orienté nos recherches en lien avec notre question de départ. Suite à nos expériences professionnelles précédant la formation en sciences infirmières et à nos formations pratiques lors des divers stages effectués à ce jour, nous nous sommes rendus compte que les problèmes principaux liés à la collaboration sont le manque de connaissances - ou de reconnaissance - des compétences de l’infirmière par le médecin ainsi qu’une mauvaise communication entre ces derniers. Ce sont deux problématiques qui ont été validées suite à nos recherches dans la littérature scientifique, plus précisément dans deux revues systématiques trouvés sur JBI et Cochrane. En effet, selon Eddy, Jordan, & Stephenson (2016), un manque de connaissance du rôle de l’autre et les différents niveaux de compétences de chacun peuvent amener à une mauvaise collaboration entre l’infirmière et le médecin. Ils ajoutent à cela la hiérarchie.

(24) 14. (les membres de l’équipe peuvent craindre d’interroger ou de défier les professionnels de niveau perçu comme supérieur, en l’occurrence les médecins) ce qui entraîne une difficulté à s’exprimer de la part des infirmières ou une insécurité pour remettre en question les actions entreprises par d’autres et prévenir les erreurs médicales et donc de porter atteinte à la qualité des soins prodigués au patient. Aussi, ils expliquent qu’il existe toute une gamme de compétences pour le développement professionnel et qui favorisent la collaboration entre les disciplines et le travail en équipe telles que le professionnalisme, l’environnement d’équipe ou le mentorat. De plus, selon Zwarenstein, Goldman, & Reeves (2014), une mauvaise collaboration peut avoir une incidence négative sur les prestations de soins au patient. A l’inverse, une bonne collaboration peut diminuer les frais d'hospitalisations des patients, mais également les erreurs médicales et les réhospitalisations fréquentes des bénéficiaires. Dans le rapport « To err is human », Kohn, Corrigan, & Molla (1999) rapportent que 50’000 à 100’000 personnes meurent chaque année dans les hôpitaux aux Etats-Unis suite à des erreurs médicales qui auraient pu être évitées grâce à une meilleure collaboration ; c’est plus que mourir d’accidents de véhicules à moteur, de cancer du sein ou de sida – trois causes qui reçoivent beaucoup plus d’attention publique. A la suite de nos différentes recherches, certaines questions ont émergé telles que « quel est le rôle de l’infirmière ? », « qu’est-ce que la collaboration ? », « quels sont les facilitateurs à la collaboration et quels en sont les obstacles.

(25) 15. ? », « quelles sont les répercussions liées à une mauvaise collaboration ? » et enfin « que peut-on mettre en place pour favoriser une collaboration médecin/infirmière adéquate dans le but de garantir la qualité des soins offerts au patient ? ». Nous. sommes. allées. présenter. le. fruit. de. nos. réflexions. aux. professionnelles de la santé qui nous ont proposé leur point de vue ; En ce qui concerne le rôle de l’infirmière il est expliqué que premièrement, il diffère selon le contexte dans lequel elle pratique ; selon notre choix, elle se situe en milieu aigu. Deuxièmement, l’infirmière doit être capable d’évaluer l’état clinique, les besoins, l’environnement et les ressources du patient quotidiennement et de l’accompagner en lui garantissant la meilleure autonomie possible en l’aidant à comprendre ce qui lui arrive et en lui laissant la possibilité de s’exprimer. C’est ce que l’on appelle le rôle propre de l’infirmière. Troisièmement, on trouve le rôle médico-délégué : l’infirmière doit être capable de comprendre, de planifier et d’exécuter la prescription médicale en respectant les critères de qualité ; elle doit faire preuve de connaissances théoriques et humaines, et des compétences en négociation et en communication. La collaboration est d’évaluer son patient, d’en ressortir le problème et de l’orienter vers différents corps de métier, de communiquer avec eux et de fixer un objectif commun dans l’optique de maintenir ou de rétablir une bonne qualité de soin. Les facilitateurs à la collaboration sont dans un premier temps de connaître le cahier des charges et donc les rôles et compétences de chaque corps de.

(26) 16. métier, mais aussi de reconnaître ses propres limites. Ensuite, il y a la curiosité, l’envie d’apprendre et d’avancer dans la réflexion avec le médecin. Enfin, il faut échanger avec le professionnel avec qui on collabore, avoir le courage de dire les choses qui ne sont pas satisfaisantes mais aussi de savoir dire quand ça va bien. Finalement, la pratique de l’évaluation clinique pertinente est bénéfique et accroît la notion de confiance. Selon Jarvis (2015), « l’évaluation clinique vise à l’identification et la réponse aux besoins des patients. Il permet de formuler des diagnostics infirmiers et/ou des problèmes à traiter en collaboration interdisciplinaire, le choix des interventions et l’établissement des priorités de soins infirmiers ». Les obstacles sont donc contraires aux facilitateurs, c’est-à-dire une méconnaissance du cahier des charges d’autrui et le dépassement de son propre cadre de compétences. On trouve aussi la notion des médecins qui pensent que l’infirmière ne fait qu’exécuter les thérapies prescrites. Enfin, le fait de ne pas être sûre de soi-même ou de remettre systématiquement en cause les prescriptions médicales péjore la collaboration médecin/infirmière. Les répercussions liées à un manque de collaboration sont les réhospitalisations plus fréquentes et précoces, les erreurs médicamenteuses et la perte de confiance du patient. A la suite des divers entretiens, les infirmières rencontrées nous ont donné plusieurs pistes pour améliorer la collaboration médecin/infirmière telles que l’élaboration d’un manuel dans lequel figureraient les différentes compétences de l’infirmière et qui serait distribué à chaque nouveau médecin ou encore la.

(27) 17. mise en place de cours en commun de collaboration pour les étudiants en médecine et infirmiers, voire des journées de simulation sur la collaboration pour les professionnels infirmiers et médecins. Suite à ces quelques réponses à nos questions, nous allons présenter les thèmes principaux de notre question de départ. Tout d’abord, il nous semblait important de présenter la profession infirmière, puis l’acteur de santé que nous côtoyons le plus, le médecin, ainsi que ce qui les lient c’est-à-dire la collaboration, la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité. Ensuite les différents thèmes ressortis lors des lectures de revues systémiques et des entretiens avec les infirmières notamment: la communication, la qualité des soins, la professionnalisation et enfin le contexte de soins sur lequel nous nous axons: le milieu aigu.. « L’infirmière est une personne habilitée à assurer la surveillance des malades et à les soigner sur prescription médicale » (Larousse, 2011). Les soins infirmiers ont pour rôle d’accompagner les bénéficiaires de soins et leur entourage à s’épanouir pleinement, que ce soit physiquement, mentalement ou socialement, dans leur environnement respectif. Ces soins respectent également les codes de déontologie, c’est-à-dire les règles et les devoirs d’une profession. De plus, les soins infirmiers permettent la participation de l’individu, de sa famille, de son entourage. De ce fait, ils prennent en compte les différentes dimensions de la personne afin de pouvoir exercer une prise en charge globale et ainsi permettre une évolution et une.

(28) 18. reprise de l’autonomie du patient et de son autodétermination. Les soins s’exercent de manière autonome ou en collaboration avec plusieurs disciplines rencontrées dans la santé. C’est une branche de la santé qui englobe également les notions de promotion de la santé ou de prévention de la maladie. « Le processus de professionnalisation des infirmières est un travail qui permet le développement des caractéristiques de la profession et détermine le statut de la profession d’infirmière » (Hamilton, 1992). « Sur la base des résultats de diverses études, il a été illustré que l'un des principaux facteurs dans la professionnalisation des infirmières est l'indépendance dans leur travail » (Haririan, 2016). L’infirmière dispose de compétences spécifiques à la profession, nécessaire à une pratique de qualité. Elle dispose de sept rôles développés par la conférence des Recteurs de Hautes écoles Spécialisées Suisse (KFH) qui sont: le rôle d’expert-e en soins infirmiers, le rôle de communicatrice, le rôle de collaboratrice, le rôle de manager, le rôle de promotrice de la santé, le rôle de formatrice et enfin le rôle de professionnelle. Tous ces rôles englobent chacun quatre différentes compétences. De plus, bien que durant des années l’infirmière prenait des décisions en se référant à des leçons, des sentiments et des conseils, il lui est aujourd’hui demandé d'actualiser ses savoirs scientifiques afin d’obtenir des résultats probants ou Evidence Based Nursing (EBN), qui l’aident à prodiguer des soins de hautes qualité basés sur les dernières pratiques courantes. Pendant toute sa carrière, l’infirmière devra.

(29) 19. collaborer avec une discipline en particulier : les médecins. En effet, le médecin est la personne qui est titulaire d’un diplôme de docteur en médecine. Les médecins ont également plusieurs compétences spécifiques à leurs rôles. Selon Bürgi et al. (2008) il y a le rôle de communicateur, qui est un rôle important dans la relation médecin-patient. Cette compétence permettra au médecin de créer des échanges dynamiques afin de pouvoir construire une relation de confiance avec le bénéficiaire de soins. Le rôle de collaborateur est également présent dans la médecine. En effet, un médecin se doit de travailler au sein d’une équipe de soins afin de prodiguer et d’obtenir des soins de qualité aux patients. La collaboration devient un rôle de plus en plus important dans le monde de la santé du fait que les environnements de travail se font pluridisciplinaires. Ainsi, les soins sont largement partagés entre plusieurs disciplines. Le médecin présente également des compétences de directeur en participant à l’organisation des soins de santé, des pratiques durables, en prenant des décisions sur l’allocation des ressources et contribue ainsi à l’efficacité du système de santé. Et l’une des dernières compétences du médecin est d’être avocat de la santé en utilisant de manière responsable son expertise afin de favoriser le bien-être et la santé des patients d’une part, mais également de l’entourage, de la communauté et de la population. Le médecin se doit également d’être professionnel en prodiguant et en s’engageant dans la santé grâce à une pratique éthique, en respectant les normes de comportement personnelles..

(30) 20. Ces deux disciplines sont amenées à travailler ensemble, ce pourquoi nous trouvons important de définir les notions de collaboration, de pluridisciplinarité et d'interprofessionnalité qui seront développées dans le chapitre 3 dédié aux différents concepts retenus. Le travail en interdisciplinarité nécessite un investissement personnel pour chaque soignant, en particulier en ce qui concerne la communication. En effet, un travail d'équipe efficient et une communication adaptée sont des notions essentielles à la sécurité des bénéficiaires de soins dans les services de santé. Le développement des compétences en équipe est important pour une efficacité dans le travail interprofessionnel au sein des services de soins aigus qui est le contexte sur lequel notre travail de Bachelor portera. D’après une étude réalisée aux hôpitaux universitaire de Genève sur la qualité des soins, Garnerin et al. (2001) expliquent que depuis plus d’une décennie, l’intérêt porté à la qualité des soins par les professionnels, les pouvoirs publics, les compagnies d’assurance ou les patients ne cesse de croître. Plusieurs phénomènes contribuent à cet intérêt: la médecine est devenue progressivement plus efficace mais aussi plus complexe et plus dangereuse, l’augmentation des coûts des soins attire inévitablement l’attention des organismes payeurs qui ne veulent pas couvrir des prestations qui seraient inutiles ou mal justifiées. De nombreuses études ont montré une grande variabilité dans les pratiques médicales. Plus généralement, la société a changé, la médecine a perdu de son prestige, et une attitude critique du public envers la médecine est désormais considérée comme légitime..

(31) 21. Selon la définition de l’OMS, la qualité des soins est une démarche qui doit permettre de garantir à chaque patient la combinaison d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le meilleur résultat en terme de santé, conformément à l’état actuel de la science médicale, au meilleur coût pour un même résultat, au moindre risque iatrogène et pour sa plus grande satisfaction en termes de procédures, de résultats et de contacts humains à l’intérieur du système de soins (Santé publique, 2013).. Afin de focaliser notre travail sur le patient, nous avons décidé de l’orienter sur la fin de vie dans un service de soins aigus car, durant nos expériences lors des périodes de formation pratiques, nous avons remarqué que lorsqu’il y avait un patient en situation de fin de vie, il y avait régulièrement des problèmes de collaboration entre médecins et infirmières. L'infirmière est la soignante la plus proche du patient durant son séjour à l’Hôpital, elle objective chaque signe ou changement d’état du patient, que ce soit de l’ordre de l’amélioration ou de la péjoration, et bien souvent c’est elle qui proposera au médecin la mise en place de soins de fin de vie. Les désaccords surviennent généralement lorsque l’infirmière a objectivé qu’il n’est plus possible de fournir des soins curatifs au patient et qu’il faut instaurer des soins de confort et de fin de vie, soins que l’on appelle soins palliatifs. Les médecins sont parfois réfractaires à cela et le patient continue de recevoir des soins dits aigus, alors que des soins de confort sembleraient plus appropriés pour lui permettre une fin de vie paisible et sans acharnement thérapeutique1, d’où le choix de mettre. 1. Fait d’employer tous les moyens thérapeutiques pour maintenir en vie un malade qu’on estime dans un état désespéré (Petit Larousse, 2017).

(32) 22. en lien notre travail de Bachelor avec la théorie de la fin de vie paisible de Ruland & Moore..

(33) 23. 2.4.. Mise en avant des concepts retenus comme pertinents. Grâce aux diverses informations que nous avons pu recueillir par le biais de nos expériences professionnelles, de la littérature et des différents entretiens avec des infirmières, nous avons décidé de retenir quatre concepts prioritaires et pertinents liés à notre question de départ. Nous présenterons plus en détails dans le chapitre 3 « Concepts et champs disciplinaires infirmiers » les concepts de l'interdisciplinarité, de la fin de vie, de la qualité de vie ainsi que des soins aigus. 2.5.. Perspectives de la problématique pour la pratique. Au travers de notre revue exploratoire de littérature, des différents entretiens menés auprès des professionnels et de nos propres expériences, nous avons pu nous rendre compte qu’il y a effectivement une problématique liée à la collaboration entre le médecin et l’infirmière. En effet, les problèmes ressortis principalement sont le manque de connaissance du rôle propre de chacun, les difficultés de communication, le manque de confiance et de connaissances empiriques (Blondon et al., 2017). Nous avons découvert plusieurs répercussions pouvant être graves suite à une mauvaise collaboration entre le médecin et l’infirmière. Les impacts rencontrés le plus fréquemment sont les erreurs médicales, le manque de confiance de la part du patient, des réhospitalisations plus fréquentes et précoces, l’augmentation des frais d’hospitalisation ainsi que l’augmentation de la durée séjour d’hospitalisation (Blondon et al., 2017).

(34) 24. Nous pouvons nous poser la question de savoir si l’infirmière est suffisamment préparée à la relation avec le médecin lors de sa formation en soins infirmiers. En effet cette question a été soulevée à plusieurs reprises lors de nos différents entretiens; cela a également un lien direct avec l’expérience et la confiance en soi de l’infirmière qui est acquise après plusieurs années de pratique. En lien avec ce questionnement, nous pouvons nous demander ce qui peut être mis en place pour remédier à cette lacune objectivée. La deuxième question qui peut être posée est le fait de savoir si les médecins sont suffisamment formés à la connaissance du cahier des charges de l’infirmière et donc du rôle de cette dernière. En lien avec ce questionnement, nous pouvons nous demander ce qui peut être mis en place pour remédier à une éventuelle méconnaissance des compétences infirmières. Suite à quelques recherches, nous avons trouvé une revue qui donne des recommandations qui nous semblent pertinentes et en lien avec les questions qui ont été soulevées durant nos entretiens avec les professionnels de la santé. Dans leur article, Eddy, Jordan, & Stephenson (2016) proposent que tous les membres d’une équipe devraient être encouragés par les supérieurs à participer à des programmes d’éducation de travail en équipe, que les experts en collaboration devraient explorer les besoins d’apprentissage des participants et leurs expériences antérieures de travail en équipe, que les experts en collaboration devraient comprendre la façon dont les équipes fonctionnent et tenir compte de ces facteurs lors de la prestation de la.

(35) 25. formation, que la simulation à haute-fidélité devrait être envisagée dans les hôpitaux de soins de courte durée pour la formation des aptitudes en travail d’équipe; les scénarios offrent des possibilités réalistes aux participants pour mettre en pratique des stratégies de communication qui améliorent le travail en équipe, et finalement, que les supérieurs devraient exploiter la nouvelle confiance et la motivation du personnel en matière de collaboration après avoir participé à des programmes d’éducation en équipe et s’assurer qu’il existe des possibilités d’appliquer de nouvelles compétences et connaissances dans la pratique quotidienne. Nous pouvons donc comprendre que les auteurs de cet article souhaitent mettre en place des programmes d’éducation à la collaboration afin d’améliorer cet aspect pour dispenser des soins de qualité aux patients. Quelques propositions ont été amenées par les professionnels de santé que nous. avons. rencontrés. mais. aussi. par. nos. propres. expériences. professionnelles. Voici quelques hypothèses de propositions: créer un livret avec les compétences infirmières à remettre à chaque nouveau médecin dans les hôpitaux, l’idée de journées simulées a été favorable pour toutes les infirmières rencontrées. De plus, durant notre 2ème année de formation, nous avons eu le privilège de collaborer avec un médecin qui jouait le rôle du médecin récalcitrant. Nous devions faire des jeux de rôle et nous positionner face à lui; tous les étudiants de notre volée ont apprécié cet échange qui nous a paru pertinent pour la préparation de notre future collaboration avec les.

(36) 26. médecins. Ce cours a été donné pour la première fois cette année et nous souhaiterions que cela perdure pour les années à venir. Le but de ce travail de Bachelor n’est pas d’imposer des solutions toutes faites aux professionnels de la santé mais de pouvoir comprendre et expliquer les impacts qu’une mauvaise collaboration entre le médecin et l’infirmière peut avoir sur la qualité des soins dispensés au patient et peut-être proposer des pistes quant à la gestion et l’amélioration de la collaboration entre le médecin et l’infirmière et les différentes composantes de ce thème grâce aux différents articles scientifiques que nous analyserons dans la suite de ce travail de. Bachelor..

(37) 27. Chapitre 3 : Concepts et champs disciplinaire infirmiers.

(38) 28. 3.1.. Concepts. Comme expliqué précédemment, nous allons maintenant définir nos concepts plus précisément. Nous commencerons par l’interdisciplinarité, puis la fin de vie, ensuite la qualité de vie et, pour finir, les soins aigus. 3.1.1. Interdisciplinarité Dans. ce. présent. chapitre,. nous. allons. approfondir. le. concept. d’interprofessionnalité. Pour ce faire, il est important d’éclairer plusieurs notions qui gravitent autour en commençant par différencier ce que sont la pluri et l’interdisciplinarité. Premièrement, nous pensons nécessaire de définir ce qu’est une discipline. Pour Bayle & Maisch (2014), une discipline est l’ensemble spécifique de connaissances qui a des caractéristiques propres sur le plan de l’enseignement, de la formation, des mécanismes, des méthodes et des manières. Nous considérons une discipline comme une branche de savoirs, propre à chacun. Dans le cas de notre travail de Bachelor, les disciplines concernées sont celles de l’infirmière et celles du médecin, on parle alors de pluridisciplinarité. L’infirmière, tout comme le médecin, ne peut pas travailler seule, elle travaille dans le but de fournir les meilleurs soins possibles au patient, tout comme le médecin; ils travaillent alors dans un but commun. C’est ce que défend Mucchielli (2016) lorsqu’il désigne une équipe comme étant un ensemble de personnes travaillant ensemble, lié par des interrelations, conscientes d’une appartenance au groupe et poursuivant un but commun. C’est là que la notion.

(39) 29. d’interdisciplinarité prend tout son sens. Ensuite, il est important de préciser que la notion de pluridisciplinarité est synonyme à celle de multidisciplinarité. En cherchant l’origine de ce nom, nous pouvons déterminer que le mot « pluri » signifie plusieurs et nous amène donc à dire que plusieurs disciplines travaillent ensemble. Selon le Bulletin officiel de la Société neuchâteloise de médecine (2017), la pluridisciplinarité consiste à aborder un sujet selon des points de vue différents grâce au travail de différents professionnels et de faire coexister plusieurs disciplines sur ce même sujet. Aussi, et toujours selon cette société, jusqu’à maintenant, le médecin semblait être au sommet d’une vision pyramidale de la continuité des soins. Nous comprenons donc qu’il semble y avoir une certaine hiérarchie avec comme personne qui décide le médecin. C’est aussi ce que nous avons pu observer lors de nos expériences dans les soins ainsi que lors de nos entretiens avec les infirmières. Grâce à leurs compétences de plus en plus élargies, les infirmières souhaitent être davantage autonomes et participer à la prise de décision en collaborant de manière égale avec les médecins et en exerçant plus que leur rôle médico-délégué. Aujourd’hui, on tend de plus en plus vers une organisation dite transversale, voire elliptique, avec au centre le patient et tout autour les prestataires de soins (Bulletin officiel de la Société neuchâteloise de médecine, 2017). Selon la psychologue clinicienne Sanson (2006) « la pluridisciplinarité signifiant que plusieurs disciplines ou domaines de recherche sont à l’œuvre et sous-entend donc un partenariat. Ainsi, un long.

(40) 30. travail de préparation est à mettre en place, qui inclut tous les membres d’une même équipe ». En allant dans une approche de la pluridisciplinarité plus intime et individuel, Perrenoud (1999) décrit la pluridisciplinarité comme suit: « Le travail en équipe n’est pas une technologie, ni même une méthodologie. Il touche ce qu’il y a de plus profond en chacun, son rapport à soi et à autrui, la peur d’être percé à jour ou phagocyté, la confiance, la dépendance, l’autonomie, le goût du pouvoir, l’envie d’être accepté, reconnu et estimé ». L’essence même du travail en équipe se loge donc au plus profond de nousmêmes; nous avons tous une certaine personnalité qui nous donne la capacité de prendre une place dans une équipe de soins. Dans le monde des soins, nous pouvons être amenées à travailler avec différents corps de métiers: des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des diététiciens, des psychologues, des psychomotriciens et d’autres médecins. Il y a donc une notion de pluridisciplinarité importante. Ce qui nous intéresse maintenant, c’est la capacité de ces professionnels à travailler ensemble et surtout dans un but commun qui est la prise en soins du patient. C’est ici que la notion d’interdisciplinarité prend tout son sens. Elle est indispensable pour des soins efficients portés aux différents besoins de la personne soignée. Selon Jalmalv et al. (2008) « l’approche interdisciplinaire des différents membres de l’équipe de soins, infirmière, aide-soignante, médecin, assistante sociale, ergothérapeute, physiothérapeute, aumônier, psychologue, bénévole, et autres, constitue un des moyens les plus efficaces de soigner et.

(41) 31. d’accompagner la personne gravement malade et ses proches dans toutes les dimensions de leur souffrance (bio – psycho - sociale et spirituelle) », tout comme pour Jacquemin (2009), l’interdisciplinarité est un processus dans lequel le professionnel développe des compétences en analyse et en synthèse grâce aux forces de plusieurs disciplines dans le but de traiter une problématique dans son ensemble, c’est-à-dire un processus qui traite chaque dimension de la personne, en tenant compte de toutes les relations entre les différentes disciplines concernées. L’expression interdisciplinaire expose donc la dynamique entre les professionnels qui interagissent à partir de leur propre domaine de connaissance. Ceci n’implique pas seulement le fait de démontrer beaucoup de connaissances, mais de les allier par la discussion, afin qu’ils puissent ensemble trouver des solutions adéquates. Selon Bayle & Maisch (2014), « le but de l’interdisciplinarité n’est pas d’éviter les conflits entre les personnes, car il y en aura naturellement. Il s’agit davantage de ne pas oublier que, grâce à eux, la recherche se construit et permet une évolution dans la prise en soins. En réfléchissant ensemble, l’équipe résout des problématiques et s’interroge sur son activité quotidienne. C’est souvent le moment où chacun peut exprimer ses valeurs, ses émotions, sa vision du soin ». L’interdisciplinarité étant définie, il est désormais intéressant de la coupler avec la collaboration. Le terme collaboration vient du latin cum laborare signifiant « travailler avec ». Pour D’Amour, Sicotte, & Lévy (1999), la collaboration interprofessionnelle désigne un ensemble de relations et.

(42) 32. d’interactions qui permettent ou non à des professionnelles de mettre en commun, de partager, leurs connaissances, leur expertise, leur expérience ainsi que leurs habiletés, pour les mettre, de façon concomitante au service et pour le plus grand bien des clients. Il est donc d’une extrême importance pour chaque discipline de collaborer de manière optimale et en respectant son cahier des charges dans le but de prodiguer des soins de la plus haute qualité possible à la personne soignée. Selon la littérature il existe des obstacles et des facilitateurs à la collaboration. Staffoni et al. (2017) ont déterminé trois facteurs facilitant la collaboration. Le premier est lié aux patients et à leurs pathologies. En effet, les institutions accueillent de plus en plus des patients atteints de pathologies complexes et polymorbides, ce qui a pour effet d’augmenter le stress du personnel et donc d’améliorer la cohésion et le soutien d’équipe. Deuxièmement, il y a le contexte organisationnel. Selon les auteurs précités, la diversité des professions étant en contact dans un service de soins rendrait plus probable la collaboration, car elle peut pousser les divers intervenants à discuter de leurs rôles respectifs. Le troisième est lié au professionnel en lui-même et à ses caractéristiques: le respect, la tolérance, la solidarité, la tolérance, l’empathie, l’humilité, la sagesse, l’ouverture ou encore la capacité d’adaptation. De même, l’ancienneté, et l’expérience accumulée qui lui est associée, apparaît en effet comme un facteur pouvant favoriser la collaboration. En effet, l’expérience solidifie l’expertise, et donc la confiance du professionnel en ses propres.

(43) 33. compétences. Au contraire, selon Baldwin (1996), on comprend que les obstacles vont de la dilution de l’identité professionnelle aux différences d’horaires et de routines professionnelles. A cela s’ajoute les différences historiques. et. culturelles,. les. rivalités. interprofessionnelles. et. intraprofessionnelles, les différences de langages et de jargon et des niveaux variés de préparation, qualification et statuts. Nous pouvons ajouter à ceci que le manque de connaissance et de reconnaissance des rôles de chacun peut devenir un frein à la collaboration. En lien avec notre thème sur la fin de vie, nous avons remarqué que le travail en collaboration en fin de vie améliore la satisfaction du patient et de son entourage, le contrôle des symptômes, la diminution des coûts et le respect du patient quant au choix de sa fin de vie (Hearn and Higginson, 1998). Des études sur la collaboration indiquent que partager l’histoire psychosociale du patient contribue à renforcer les liens entre membres de l’équipe (Wittenberg-Lyles, 2005). De plus, discuter de la situation des patients en fin de vie, ensemble et en détail, améliore la compréhension de leur condition de vie et renforce les relations entre les membres d’une équipe (MahmoodYousuf, 2008). 3.1.2. Fin de vie Un peu d’histoire… Traditionnellement, selon Garnier (2011) l’expression était utilisée au stade d’une vieillesse, avec ses premières complications pathologiques dont on pouvait mourir rapidement ainsi qu’au moment de.

(44) 34. l’agonie, pour inciter à appeler les instances religieuses afin de se préparer à la mort. Toujours selon cet auteur, le concept de fin de vie est apparu avec la médecine moderne dans les années 1960-1970; c’est dans ces années que surgirent l’acharnement thérapeutique et les premières expériences de soins palliatifs. D’après nos expériences, la fin de vie ne peut se limiter à une définition. C’est d’ailleurs ce que propose l’Ordre national des infirmières (2014) lorsqu’il indique qu’il est difficile de restreindre la fin de vie à une seule dimension, tant elle est diverse (personne atteinte d’une maladie incurable, d’une maladie chronique, sujet âgée qui souhaite terminer sa vie sans tomber dans la dépendance, grand vieillard qui n’attend plus rien de la vie ou qui est isolé). En approfondissant la question, Mauro & Mauro (2010) déclarent qu’afin de comprendre le concept de fin de vie, il est important de faire le lien avec la personne, son histoire de vie, son parcours avec des expériences heureuses ou plus douloureuses. Il faut en outre faire le lien avec qui nous sommes en tant que personne unique mais également ce qui fait ce que nous sommes maintenant, au moment présent. Prendre en compte la fin de vie rejoint le fait de reconnaître les souffrances que la personne porte tout en apportant des moyens qui peuvent soulager cette peine tels que des moyens auxiliaires, mais aussi par le fait d’être dans une relation d’humain à humain. Selon de Broucker (2010), dans le concept de la fin de vie, il est possible de faire un lien avec l’état de santé de la personne qui à son tour est lié à la.

(45) 35. notion de fragilité. Par exemple, l’existence d’une maladie incurable pourrait engendrer, selon son niveau de sévérité, une souffrance, un ou plusieurs handicaps, une dépendance progressive, mais également des problèmes sociaux. La notion de souffrance globale, dans la fin de vie est très présente. Elle peut être physique, psychique, sociale ou spirituelle. Et toutes ses dimensions tendent à amplifier la notion de fragilité de la personne malade. De ce fait, les soins infirmiers ont une importance capitale pour assurer le bienêtre et le confort du patient en fin de vie. Tout repose sur une question d’anticipation et les objectifs pour le patient doivent être clarifiés dans le projet thérapeutique. Le patient est donc au centre de la prise en charge. Il faudra dès lors prioriser sa qualité de vie et son confort, respecter son rythme, recueillir son consentement, ses souhaits mais également observer le patient dans sa globalité. Dans le monde des soins, les soins de fin de vie sont quasiment synonymes de soins palliatifs. Selon la définition de l’OMS (2002), « les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle par la prévention et le soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée avec précision et par le traitement de la douleur et des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés ». Selon Duffet, Janmougin, Malhoine & Prudhomme (2013), la démarche palliative repose sur une organisation pluriprofessionnelle qui dispense des.

(46) 36. soins en réponse aux besoins du patient en fin de vie. Il y a donc une prise en charge de la douleur du patient, de son bien-être, de sa qualité de vie et de son confort en tenant compte de son entourage, de ses souhaits et de son histoire de vie. Dans les situations de fin de vie, la douleur est le principal symptôme à prendre en charge. Elle s’inscrit dans un contexte de souffrance globale qui contient quatre dimensions: physique, psychologique, sociale et spirituelle. Il y a également d’autres symptômes qui peuvent augmentés la douleur ou l’inconfort. De ce fait, il faut trouver la cause et la traiter. Ces symptômes peuvent être la dyspnée, les troubles urinaires, la constipation, le prurit, les nausées ou les vomissements. Ces divers éléments modulent la perception douloureuse et la potentialisent. On parle alors de souffrance globale pour illustrer les situations où une douleur physique n’est qu’un des éléments parmi d’autres de la souffrance exprimée par le patient. 3.1.3. Qualité de vie La qualité de vie est définie et évaluée comme une manifestation de la satisfaction au moyen d’une évaluation empirique de résultats tels que le soulagement des symptômes et la satisfaction à l’égard des relations interpersonnelles (Ruland & Moore, 1998). Selon Formarier (2007), ce n’est que très progressivement que ce concept a pris de l’ampleur. D’après certains scientifiques, le concept de qualité de vie serait déjà né de la philosophie d’Aristote (né 384 av. J.C.) qui décrit le bonheur comme étant une activité de l’âme, congruente avec les mœurs et.

(47) 37. aboutissant à une bonne vie. De plus, Aristote ajoute que tous les êtres humains aspirent à une vie heureuse, quel que soit leur état. Au cours des années 1940, on identifie les prémices de la qualité de vie et ses premiers indicateurs grâce aux différentes échelles créées telles que l’échelle de Katz (1970) qui se base sur les activités de la vie quotidienne et de la dépendance ou encore l’échelle de Karnofski (1949) qui elle se base sur l’état physique du patient. Nous pouvons également lier la qualité de vie avec la définition de la santé donnée par l’OMS (1947) qui énonce le fait que la santé n’est pas l’absence de maladie ou d'infirmité mais plutôt un état de bien-être physique, mental et social. Le concept de qualité de vie est apparu aux alentours des années 70. Il s’est développé en parallèle aux développements des maladies dites chroniques telles que le diabète, les maladies neurologiques ou encore le SIDA. Ce concept s’est également développé avec le vieillissement de la population et la multiplication des handicaps liés aux accidents graves tels que accidents de voitures, accidents vasculaires cérébrales. Actuellement, le concept de qualité de vie est l’un des concepts les plus importants dans le monde de la santé. Dans les pays industrialisés, la conception des soins actuels repose sur le fait de traiter médicalement les patients mais également de leur permettre de vivre le mieux possible avec leur état de santé. Selon l’Office fédéral de la statistique (2016), la qualité de vie est un concept pluridimensionnel comportant plusieurs dimensions interdépendantes. Tout un chacun aspire à une bonne qualité de vie, mais la réalisation.

(48) 38. individuelle peut en être très variable. Selon Formarier (2007), le concept de qualité de vie ne peut être évalué que par la personne concernée elle-même. Elle seule peut évaluer le niveau de sa qualité de vie en fonction de ce qui est important pour elle, de ses croyances et de ses valeurs. Il y a également la notion du temps à prendre en compte car au fil des années, pour un même patient, la conception de la qualité de vie peut fluctuer en fonction de sa maturité, de son âge, de son état de santé ou de son handicap, de son niveau socio-économique, de ses aspects psychologiques et spirituels ou encore de sa famille et de son entourage. De ce fait, on peut dire que le concept de la qualité de vie est abstrait, complexe et multifactoriel. 3.1.4. Soins aigus Selon ASI, Curaviva, & H+ (2004), les soins aigus se passent durant la période aiguë de la maladie. Elle est limitée dans le temps et se situe entre 30 et 60 jours qui, lors de maladie aiguë ou d’accident, sont associés à une indication médicale exigeant un diagnostic médical et un traitement médical. Des périodes aiguës surviennent aussi au cours d’une maladie chronique. Elle peut apparaître au sein d’un hôpital, dans une organisation de soins à domicile ou en établissement médico-social. Selon World Health Organization (2016), les services de soins aigus comprennent toutes les actions de promotion, de prévention, curatives, adaptatives ou palliatives, orientées vers les individus dont l’objectif principal.

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Tableau 2 : Descripteur PICOT  P  I  O  Cinhal  Adult  End of life  Nurse-physician relations Nurse-physician  communication  Acute care  Impact  Quality of life  Quality of  end-of-life   PsycInfo  Adult  End of  living  Interprofessional collaboration  N
Tableau 3 : Articles et descripteurs  Bases de

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