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BANQUE. cahier de prospective bancaire & financière

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cahier de prospective bancaire & financière

BANQUE

STRATÉGIE

n° 295

Septembre 2011

ISSN 0762-4077 Mensuel - 70 euros revue-banque.fr

vEIllE STRATÉGIquE 28 Banque de détail

Le moniteur des ventes : pour faciliter la conversion à une culture « relation-client »

Yves Negro, Université Université Jean Moulin Lyon 3

doSSIER

les institutions financières internationales se réinventent

Qu’elles aient pour vocation le financement du développement ou le maintien de la stabilité mondiale, les institutions financières internationales sont, avec la crise, sur le devant de la scène. Appréciées dans leur rôle de pompiers, elles essuient en revanche des critiques sur leur incapacité à prévenir la crise et résorber les déséquilibres macrofinanciers. Depuis leur création, elles ne cessent pourtant de se réinventer.

4 Sommaire

En bREf

38 La vie des affaires

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18, rue La Fayette 75009 Paris Fax : 01 48 24 12 97

www.revue-banque.fr

© BANQUE STRATÉGIE

La reproduction totale ou partielle des articles publiés dans Banque Stratégie, sans accord écrit de la société Revue Banque SARL, est interdite conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la pro- priété littéraire et artistique.

& BANQUE STRATÉGIE

Directeur de la publication : Valérie Ohannessian Secrétaire général : Pierre Coustols

Rédacteur en chef : Élisabeth Coulomb

Rédacteurs : Sophie Gauvent (54 02) ; Séverine Leboucher (54 15) ; Annick Masounave (54 14)

Secrétariat de rédaction : 1er SR, Alain de Seze (54 17) ; Christine Hauvette (54 10).

Maquette : 1er maquettiste, Emmanuel Gonzalez (54 12) ; Alexandra Démétriadis (54 18) Conception graphique : Rampazzo & Associés

Pour nous contacter, devant chaque numéro, ajouter l’indicatif 01 48 00.

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ISSN 0762-4077/CPPAP 0611 I 84975 - Imprimé à Pulnoy (54) par SPEI - Dépôt légal 3e trimestre 2011.

Ce numéro comporte deux encarts jetés “Agenda” et “Signatures”.

leS inStitutionS finAnCièReS

inteRnAtionAleS Se Réinventent Q u’elles participent au sauvetage de la

Grèce, planchent sur les futures régulations financières mondiales, se mettent en ordre de bataille pour offrir un avenir économique aux Nations héritées du Printemps arabe, ou œuvrent pour sortir de la pauvreté une partie de la planète, les institutions financières internationales (IFI) sont sous le feu des projecteurs.

Les premières d’entre elles, le FMI et la Banque Mondiale, ont été créées au sortir de la Seconde Guerre mondiale, dans un monde financier dont le fonctionnement et les besoins ne sont en rien comparables à ceux d’aujourd’hui. Elles ont donc dû, parfois dans la douleur, s’adapter à la globalisation financière et se réinventer face aux critiques. Un processus permanent, si l’on en juge par leur évolution depuis la crise de 2008. Cette dernière décennie, les gouvernements ont ainsi dû renforcer la coopération multilatérale en matière économique et financière, avec la création d’un Forum de stabilité financière, devenu à l’occasion de la crise un « Conseil » investi d’un grand nombre de missions, et d’un Programme d’évaluation du secteur financier, mené par le FMI et la Banque Mondiale et qui vient d’être renforcé. Cela sera-t-il suffisant alors que les IFI n’ont pas le pouvoir de contraindre les acteurs à appliquer leurs recommandations ?

Les banques multilatérales, comme la Banque Mondiale, mais aussi les organismes régionaux, comme la Banque Interaméricaine de Développement (BID), la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ou la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), ne sont pas restés passifs, eux non plus, sur cette dernière décennie.

L’enjeu pour ces banques est de s’adapter à un environnement où l’argent public ne coule plus à flots pour financer le développement des pays les moins avancés. Elles ont dû apprendre à mieux collaborer, à penser efficacité et mesurabilité de leurs projets, à intégrer le secteur privé dans leur action, qu’il soit bénéficiaire des aides ou bailleur de fonds.

Qu’elles soient spécialistes du développement ou de la stabilité financière, les IFI ont un défi commun : celui du rééquilibrage des forces entre les pays du Nord affaiblis et ceux du Sud, désireux de compter davantage sur la scène internationale. Ce rééquilibrage a commencé au FMI en 2009, avec la cession de 5 % des droits de vote des économies occidentales vers les pays d’Asie en particulier. Il devra se poursuivre, au risque de voir les économies émergentes se désengager du dialogue international et faire cavaliers seuls, pilotant leur équilibre financier par une accumulation de réserves nationales. Un scénario noir pour la stabilité financière mondiale.

Dossier

Dossier réalisé par Séverine Leboucher

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Sommaire

leS inStitutionS finAnCièReS inteRnAtionAleS

5 Le rôle des institutions financières internationales dans la régulation du système financier

Christophe DeStaiS, CEPII

11 Évolution du FMi sur le long terme : une institution sans pareille ?

Jérôme SgarD, Sciences-Po/CERI

14 Organisations internationales : de vieilles dames à bout de souffle ?

estelle BraCk, Université Paris II Panthéon-Assas et Mariel ganSOu, Université François Rabelais de Tours

18 La Banque européenne d’investissement : utilité, régulation, devenir

Jean-Pierre auDy, Parlement européen

21 La BerD, l’europe de l’est et la réponse au Printemps arabe

thomas MirOw, Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD)

24 « Les banques multilatérales ne travaillent plus “pour” mais “avec” le secteur privé »

Fernando JiMenez OntiverOS, Multilateral Investment Fund (MIF)

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Dossier leS inStitutionS finAnCièReS inteRnAtionAleS

Le rôle des institutions

financières internationales dans la régulation

du système financier

Conçus à l’échelon national, ou régional dans le cas européen, les systèmes de régulation financière peinent à s’organiser au niveau international. La crise de 2008-2009 les a conduits à mieux coopérer, mais l’architecture reste complexe.

Tour d’horizon.

lation financière engagée dans les années 1980 et de la libéralisation des flux de capitaux, parachevée à la fin de la même décennie dans les pays industrialisés, puis mise en place dans nombre de pays émer- gents et en développement durant la décennie suivante.

Pourtant, la suspension « tempo- raire » de la convertibilité du dollar en or par le président Nixon, il y a tout juste 40 ans, avait engagé le mouvement de privatisation des flux internationaux de capitaux. Elle ne cessera ensuite de se développer, en particulier à la faveur de la dérégu-

l

a crise financière de 2008-2009 a montré qu’un dysfonctionne- ment de la régulation financière dans un pays, en l’occurrence les États-Unis, pouvait avoir des consé- quences – y compris d’ampleur sys- témique – sur la situation des inter- médiaires financiers dans le reste du monde. Dix ans plus tôt, la faillite du hedge fund LTCM à la suite des crises asiatique et russe avait sonné comme un premier et solennel avertissement.

Aujourd’hui, ce sont les conséquen- ces de la crise de la dette souveraine dans certains pays européens qui font craindre des effets en chaîne sur les systèmes financiers occidentaux.

une régulation nationale pour des marchés

internationaux

Or, malgré l’interconnexion des mar- chés de capitaux dans le monde, nos systèmes de régulation financière res- tent essentiellement de nature natio- nale, encore tributaires de l’environ- nement financier qui prévalait après la Seconde Guerre mondiale, dans lequel les flux de capitaux entre les pays étaient limités et pour l’essen- tiel le fait des autorités politiques et monétaires coordonnées par le Fonds  monétaire international (FMI).

Christophe Destais Directeur adjoint CEPII

Créée en 1930 à Bâle pour faciliter le règlement des réparations de guerre imposées à l’Allemagne à l’issue de la Première Guerre mondiale, la BRI est devenue un organe de coopération et de coordination des banques centrales.

C’est elle qui assure le secrétariat des comités de Bâle.

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Crises souveraines

le Fmi ne fera pas de figuration

« Il est urgent de recapitaliser les banques [européennes]. Elles doivent être suffisamment solides pour faire face aux risques que représentent les dettes publiques et la faiblesse de la croissance. » C’est un pavé dans la mare qu’a jeté Christine Lagarde sous sa nouvelle casquette de directrice générale du FMI, le  27 août à Jackson Hole, créant une vive émotion de ce côté-ci de l’Atlantique. Du président de la BCE, Jean-Claude Tri- chet, à la directrice générale de  la  FBF,  Ariane  Obolensky,  en passant par la patronne du Medef, Laurence Parisot, les réactions d’incompréhension et les démentis ont fusé, jusqu’à faire enfler des théories du com- plot anglo-saxon.

Le débat ne devrait pas se tarir de sitôt : le marché, les banques

et les politiques sont plus que jamais dans l’attente du rapport de stabilité financière publié deux fois par an par le FMI et  qui devrait sortir fin septembre.

Selon une indiscrétion reprise par le Financial Times, ce rapport ferait état d’un déficit de fonds propres des banques européen- nes de 200 milliards de dollars.

Reste à savoir si cette position du fonds sera maintenue dans la version finale du rapport.

C’est en tout cas un baptême du feu pour l’ancienne minis- tre française des Finances. En  allant si violemment à contre- courant des intérêts européens, elle marque bien sûr des points auprès des Américains pour gagner leur confiance et « prou- ver » son indépendance. Mais le sujet est suffisamment sérieux

pour déstabiliser ses relations avec les Européens. Une chose est certaine : le FMI n’a pas l’in- tention de faire de la figuration sous la direction de Christine Lagarde.

Financements alternatifs

la Commission planche sur le financement du social business

La Commission européenne devrait publier à l’automne une communication sur le social busi- ness, cette catégorie d’entreprises dont l’objectif premier est d’or- dre éthique, social ou environ- nemental, et non économique.

Elle s’intéressera en particulier à la question du financement de cette frange de l’économie qui séduit de plus en plus d’in- vestisseurs et peine pourtant à trouver des fonds. Le problème serait en particulier réglemen- taire : UCITS (Undertakings for Collective Investment in Transferable Securities Directives) plafonne en effet à 10 % des fonds les inves- tissements réalisés dans des sociétés non cotées, ce qui est le cas des entreprises du social business. Or, le grand public – à qui s’adressent les fonds UCITS – est, selon les profes- sionnels, très friand de ce type de placement. Une consultation sur le sujet a été soumise cet été par la Commission et viendra éclairer la communication de l’automne. Cette dernière sera toutefois plus vaste : elle exa- minera notamment l’opportu- nité de la création de Bourse de valeurs ou de banques d’inves- tissement « sociales ».

Horst Reichenbach ancien vice-président de la Banque européenne pour la reconstruction et le Développement (BerD)

un baptême du feu pour Christine lagarde, directrice générale du FMi

© Patrick Bagein.

En bref La vie des affaires

Plan grec

le vice-président de la BerD au chevet de la grèce

En juillet, la Commission euro- péenne a décidé de la création d’un groupe d’experts chargés d’aider techniquement la Grèce à mettre en place le programme d’ajustement demandé par ses créanciers. Ils doivent également assister les pouvoirs publics grecs dans leurs recherches de fonds structurels européens qui resteraient encore inutili- sés. C’est le vice-président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développe- ment (BERD), l’Allemand Horst Reichenbach, qui a été choisi pour encadrer ce groupe. Il quitte ainsi ses fonctions au sein de la banque multilatérale.

« 500 personnes se sont portées volon- taires pour faire partie de cette task force, a déclaré Olli Rehn, le Com- missaire européen en charge des affai- res économiques et monétaires à qui le groupe rendra ses comptes. Cela permettra à Horst Reichenbach de constituer une équipe remarquable composée d’experts de premier ordre pour faire face aux difficiles tâches qui l’attendent. » Le groupe publiera un rapport tous les trimestres.

Le premier, prévu pour octobre, devrait préciser la stratégie et les priorités de la task force. La croissance, la compétitivité et l’emploi seront aux premiers rangs de ces dernières.

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BANQUE & STRATÉGIE Le complément stratégique

et prospectif de Revue Banque

70,00 € le numéro

cahier de prospective bancaire & financière

BANQUE STRATÉGIE

Presse · Séminaires · Édition · Librairie · Internet n° 287 

Décembre 2010 ISSN 0762-4077  Mensuel - 70 euros  revue-banque.fr

vEIllE STRATÉGIquE 36 CommuniCation finanCière

Les obligations légales de transparence des sociétés cotées en France sont-elles souhaitables ? Jean-Christophe DuhameL, université Lille 2, LeRaDP etienne FaRvaque, université Lille 1, equIPPe Catherine ReFaIt-aLexanDRe, université de Franche-Comté, CReSe Dhafer SaïDane, université Lille 3, equIPPe doSSIER

Bâle III

Les nouvelles règles passées au crible adoubées par les chefs d’État du G20 à Séoul, les nouvelles exigences du Comité de Bâle durcissent significativement les contraintes en fonds propres des banques. Redéfinition du capital réglementaire, création de deux ratios de liquidité et d’un autre sur l’effet de levier, mise en place d’un coussin dit contracyclique... Bâle III est riche de nouveaux concepts. Ce dossier les décortique.

4 Sommaire

En BREf 46 La vie des affaires

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