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JulieScholler-BureauB246 ’ 1 É C1.S ’ 1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

C1. S

UITES RÉCURRENTES D

ORDRE

1

OU

É

QUATIONS AUX DIFFÉRENCES FINIES D

ORDRE

1

Julie Scholler - Bureau B246

février 2021

.

Suite récurrente

On dit qu’une suite (un)n∈N est une suite récurrente d’ordre p ∈ N s’il existe une fonction f telle que

∀n ∈ N, un+p = f (un+p−1,un+p−2, . . . ,un,n)

Suite récurrente linéaire à coefficients constants

On dit qu’une suite (un)n∈N est une suite récurrente linéaire à coefficients constants d’ordre p ∈ N s’il existe des réels

a1, . . . ,ap,b et une fonction f tels que

∀n ∈ N, un+p = a1un+p−1 + a2un+p−2 + · · ·+apun + f(n) un+pa1un+p−1a2un+p−2 − · · · −apun = f(n)

(2)

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Suites récurrentes linéaire d’ordre 1 à coefficients constants et à second membre constant

∀n ∈ N, un+1 = aun +b

Cas particuliers

a = 0 : suite constante égale à b à partir du rang 1

b = 0 : suite géométrique de raison a

a = 1 et b = 0 : suite constante

a = 1 et b 6= 0 : suite arithmétique de raison b

Suites arithmético-géométriques, si a 6= 1

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Exemples

Compte épargne :

u0 = 100 et ∀n ∈ N, un+1 = (1 +t)un + 10

Évolution de capital :

Kn+1 = (1 −δ)Kn + I avec 0 < δ < 1 Questions

Compte épargne :

Combien d’argent aura-t-on sur le compte au bout d’un an (12 périodes) ?

Au bout de combien de temps aura-t-on 1000 euros sur le compte ?

Évolution de capital : comportement sur le long terme

(3)

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Point d’équilibre

Un point d’équilibre ou une valeur stationnaire d’une équation aux différences finies est une valeur de u0 pour laquelle le système est stationnaire, c’est-à-dire un+1 = un, pour tout entier positif n.

Point fixe

Un point d’équilibre est un point fixe de la fonction f définissant la relation de récurrence.

Vocabulaire On parle de

point d’équilibre d’une équation

point fixe d’une fonction

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Terme général d’une suite arithmético-géométrique Soit (un)n∈N telle que ∀n ∈ N, un+1 = aun +b, avec a 6= 1.

On pose ` l’unique solution de l’équation ` = a` +b.

Alors

la suite de terme général un` est une suite géométrique de raison a

pour tout entier n positif ou nul, on a

un = an(u0`) +` = an−1(u1`) +`

(4)

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Limite

Soit (un)n∈N telle que ∀n ∈ N, un+1 = aun +b, avec a 6= 1.

La suite (un)n∈N converge si et seulement si |a| < 1.

Si elle converge, alors sa limite est ` = b 1−a.

Point d’équilibre

Quand une suite arithmético-géométrique converge, sa limite est le point d’équilibre de l’équation aux différences finies vérifiée par la suite.

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Exemples

Compte épargne

u0 = 100 et ∀n ∈ N, un+1 = (1 +t)un + 10

un = 1.01n(u0 + 1000)−1000 = 1.01n×1100−1000 −−−−→

n→+∞ +∞

Évolution de capital

Kn+1 = (1 −δ)Kn + I avec 0 < δ < 1

(5)

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Les différents comportements : cas où 0 < a < 1

• 0 < a < 1 et u0 < ` : convergence régulière

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

`

×

×

× × × ×

• 0 < a < 1 et u0 > ` : convergence régulière

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

`

×

×

× × × ×

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Les différents comportements : cas où a > 1

a > 1 et u0 > ` : divergence régulière

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6

`× × ×

×

×

a > 1 et u0 < ` : divergence régulière

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6

`× × ×

×

×

×

(6)

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Modèle de Cobweb

Demande : Qtd = αβPt (α, β > 0) Offre : Qts = −γ + δPt−1 (γ, δ > 0) Équilibre : Qtd = Qts

Pt = −δ

βPt +δPt−1

Point d’équilibre : ` = α + γ β +δ Terme général : Pt =

δ

β

t

P0α +γ β + δ

+ α+ γ β +δ

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Les différents comportements : cas où a < 0

a < −1 : divergence oscillatoire, oscillations explosives

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6 u7

u7 u8

u6

`× × ×

× ×

×

• −1 < a < 0 : convergence oscillatoire, oscillations amorties

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6

`

×

× ×

× × ×

(7)

I. SRLO1 à coefficients constants et à second membre constant

Les différents comportements

Cas particuliers

Cas a = 1 :

divergence régulière

`

× × × × × ×

Cas a = −1 :

divergence oscillatoire,

oscillations entretenues `

× × ×

× × ×

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Équation aux différences finies non linéaire homogène du premier ordre

yt+1 = f(yt), ∀t ∈ N ou

un+1 = f(un), ∀n ∈ N avec f : I → R, I ⊂ R

On se limite au cas où f est continue sur I. Premiers exemples

∀n ∈ N, un+1 = un2

∀n ∈ N, vn+1 = √ vn

∀n ∈ N, wn+1 = 1 1−wn

(8)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Existence du processus

Intervalle stable par une fonction

Soit f une fonction telle que f : D → R avec D ⊂ R.

On dit qu’un intervalle I ⊂ D est stable par f si et seulement si f (I) ⊂ I.

Cas de bonne définition d’une suite

Si l’intervalle I est stable par f et si le premier terme u0 appartient à l’intervalle I, alors pour tout entier naturel n, le terme un existe et appartient à I.

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Point d’équilibre

valeur de u0 telle que un+1 = un, ∀n ∈ N Point fixe de f

valeur x telle que f(x) = x

Les points d’équilibre de l’équation un+1 = f(un) correspondent aux points fixes de la fonction f .

Limite potentielle

Si la suite (un)n∈N converge, alors elle converge vers un point fixe de la fonction f , c’est-à-dire vers un de ses états d’équilibre.

(9)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Théorème de la limite monotone

Toute suite réelle monotone admet une limite (finie ou infinie).

1. Soit (un)n∈N une suite croissante.

Si (un)n∈N est majorée par M, alors elle converge vers ` 6 M.

Si (un)n∈N n’est pas majorée, alors elle diverge vers +∞.

2. Soit (un)n∈N une suite décroissante.

Si (un)n∈N est minorée par m, alors elle converge vers ` > m.

Si (un)n∈N n’est pas minorée, alors elle diverge vers −∞.

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= u

n2

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5

(10)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= u

n2

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= u

n

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5

(11)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= u

n

u0

u1

u1

u2

u2

u3

u3

u4

u4

u5

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Cas où f est croissante

Si f est croissante, alors la suite (un)n∈N est monotone.

Plus précisément on a :

1. si u0 6 u1, la suite (un)n∈N est croissante ; 2. si u0 > u1, la suite (un)n∈N est décroissante.

(12)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Méthode quand f est croissante

Si (un)n∈N est croissante et majorée par M, alors elle converge vers un point fixe ` de f tel que ` 6 M.

Si (un)n∈N est décroissante et minorée par m, alors elle converge vers un point fixe ` de f tel que ` > m.

Si (un)n∈N est croissante (resp. décroissante) et ne semble pas majorée (resp. minorée), on peut raisonner par l’absurde en supposant que la suite converge vers un réel ` et on essaie de trouver une contradiction concernant `.

Dans ce cas, la suite ne converge pas et puisqu’elle est croissante (resp. décroissante), elle diverge vers +∞ (resp.

−∞).

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= u

n−2

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4

(13)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Méthode quand f est décroissante

Sous-suites extraites des rangs pairs et impairs

∀n ∈ N, an = u2n et bn = u2n+1. On a

an+1 = u2(n+1) = u2n+2 = f(u2n+1) = f(f(u2n)) = (f ◦f )(an) an+1 = (f ◦f)(an)

On remarque que la fonction ff est croissante.

On peut étudier comme précédemment les suites (an)n∈N et (bn)n∈N.

Puis on compare leurs limites.

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Exemple de modèle de Cobweb non linéaire

Rappel : cas linéaire

Demande : Qtd = αβPt (α, β > 0) Offre : Qts = −γ + δPt−1 (γ, δ > 0) Équilibre : Qtd = Qts

État initial : P0 = p0 (p0 ∈ [0 ; 1]) Exemple de situation non linéaire

Demande : Qtd = 1− Pt

Offre : Qts = P

1 2

t−1

Équilibre : Qtd = Qts

État initial : P0 = p0 (p0 ∈ [0 ; 1])

(14)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Cobweb non linéaire : u

n+1

= 1 u

n

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6 u7

u5

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Si f n’est pas monotone

Exemple d’une population de poissons avec pêche : yt+1 = 2yt(1 −yt) −H

= 2yt −2yt2H

avec H prélèvement autorisé de poisson fixé par convention internationale (ici H = 0.08).

Points d’équilibre : ` = 2`2`+H = 0 ⇔ ` = 0.4 ou ` = 0.1.

Représentation graphique :

f(x) = −2x2 −2x −0.08, f0(x) = 2− 4x : f 0(x) = 0 ⇔ x = 0.5 f0(0.4) = 0.4, f0(0.1) = 1.4, f(0) = −0.08, f(0.5) = 0.42,

f(x) = 0 ⇒ x ' 0.98 ou 0.02

(15)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= 2u

n

(1 u

n

) 0.08

0.1 0.4

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= 2u

n

(1 u

n

) 0.08 avec u

0

< 0.1

0.1 0.4

(16)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= 2u

n

(1 u

n

) 0.08 avec 0.1 < u

0

< 0.4

u0 u1

u1 u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6 u7

0.1 0.4

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= 2u

n

(1 u

n

) 0.08 avec 0.4 < u

0

< 0.6

u0 u1

u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6 u7

0.6 0.4 0.5

(17)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= 2u

n

(1 u

n

) 0.08 avec 0.6 < u

0

< 0.9

u0 u1

u2

u2 u3

u3 u4

u4 u5

u5 u6

u6 u7

u7 u8

0.1 0.4 0.6 0.9

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

u

n+1

= 2u

n

(1 u

n

) 0.08 avec 0.9 < u

0

< 0.958

u0 u1

u2

u2 u3

u3 u4

u4

u5 0.1 0.9

(18)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Suite logistique : u

n+1

= ru

n

(1 u

n

)

Exemple avec r = 2

0.5

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Suite logistique avec r = 3

(19)

II. Équations aux différences finies d’ordre 1 non linéaires

Suite logistique avec r qui varie de 1.2 à 4

r = 1.2

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