Trente-cinquième Année. — M0 84. mercredi, 27 Octobre 1920 Bureau?: Rue de la Serre, 58
M TMMTION
S U I S S E
ORQnNE DE LU CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHRMBRE5 DE COMMERCE, DE5 BURERU* DE CONTROLE, DE5 flSSOCIRTIOMS PATRONALES ET DE L' INFORMATION HORLOQÈRE SUISSE
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Chambre suisse de l'horlogerie
Le Comité central de la Chambre a tenu séance, le vendredi 22 courant, au Château de Neuchàlel.
Il a procédé à l'admission des sections sui- vantes :
1) Association des Fabricants de prépara- ges et perçages de pierres, à Genève.
2) Arbeitgeber-Verband der Uhren und Verwandten Industrien des Kantons Baselland (A. B. A. S)
Il a adopté le projet de budget pour l'année 1921, à présenter à l'assemblée des délégués qui aura lieu dans la dernière quinzaine de no- vembre.
Le Comité ratifie un préavis favorable donné au Vorort de l'Union suisse du commerce et de l'industrie par la Commission du travail pour le projet de loi fédérale sur la conciliation dans les conflits du travail. Il est d'accord éga- lement avec les préavis négatifs donnés par la dite Commission pour les projets de lois fédé- rales concernant la fixation des salaires minima pour le travail à domicile, l'application des contrats collectifs de travail et la participation des entreprises industrielles à la fourniture de logements ouvriers.
Le Comité et la Commission envisagent ces projets comme insuffisamment étudiés et comme ne tenant aucun compte de la situation économique actuelle.
Au sujet des diverses conventions interna- tionales issues de la conférence de Washington, sur la semaine d e 48 heures, le chômage, l'etoploi des femmes et des enfants dans l'in- dustrie, il y aurait lieu pour la Suisse de faire des réserves au sujet des exceptions admises pour certains pays, pour le Japon par exemple, où la durée du travail hebdomadaire peut être prolongée jusqu'à 57 heures, ce qui placerait les pays ayant adopté la semaine de 48 heures en état d'infériorité quant à la production, vis- à-vis de la concurrence japonnaise.
Le Comité ratifie les démarches faites dans ce sens par le bureau restreint.
11 ratifie également la décision prise par la Commission commerciale et industrielle d'en- tamer une vigoureuse campagne, en vue de l'amélioration des horaires de chemins de fer dans la région horlogère, établis contre tout bon sens, sans tenir compte des intérêts indus- triels et commerciaux de cette région.
Il donne acte au Bureau de l'enquête faite par lui au sujet des liquidations de montres à des prix inférieurs à ceux des prix de revient et le charge de mettre à exécution les propo- s i o n s de la Commission commerciale, en vue d'arriver à réprimer, dans la mesure du pos- sible, cette fâcheuse tendance.
Après avoir pris connaissance des pourpar- lers entamés avec le Département fédéral de l'Intérieur, au sujet du transfert éventuel à Interlaken du Bureau fédéral de la propriété
intellectuelle, il charge le Bureau de suivre de près la question et de maintenir énergiqne- ment son opposition contre un tel transfert.
Le Bureau fédéral des malières d'or et d'ar- gent, envisageant commes utiles les publica- tions d e statistiques de poinçonnement des objets en métaux précieux par les Bureaux de contrôle, le Comité maintient sa manière de voir, quant à la suppression de ces publi- cations.
Les décisions prises dans les conférences entre le Bureau et le Syndicat des fabricants suisses de montres or et celui des fabricants de montres argent et métal sont ratifiées, au sujet de l'exportation en Allemagne; des dé- marches devront être continuées en vue d'em- pêcher les transactions entre fabricants et gros- sistes, à des conditions inacceptables et qui peuvent devenir grosses de danger pour notre industrie.
Le tableau général de l'exportation d'horlo- gerie en France et des contingents utilisés est déposé sur le Bureau. ïl eii est pris acte. — La question du renouvellement d e l'accord Franco-Suisse devra être suivi de près. Jusqu'à présent les pourparlers n'ont pas encore abouti.
— Le Comité tranche ensuite différents cas litigieux de contingent qui lui sont soumis par le Bureau.
Il discute longuement d e la question du chômage, ensuite d'un rapport présenté par le Bureau restreint sur l'enquête faite quant à l'étendue de ce chômage dans la région hor- logère.
Après avoir constaté que la crise a plutôt la tendance à s'aggraver et qu'une perspective d'amélioration ne peut être encore envisagée, il ' e s t ' d é c i d é d'adresser aux sections d e la Chambre, une circulaire, les invitant à engager jeurs membres, tout au moins ceux qui n'ont pas un placement assuré de leurs produits, de limiter autant que possible leur fabrication et de s'opposer énergiquement à toute tentative de baisse de prix.
Une campagne sera entreprise tant par l'en- tremise des sections que par la voie du journal pour arriver à une limitation des dépenses su- perflues dans les milieux horlogers, pendant la durée de la crise.
Nous aurons l'occasion de revenir sur ces différents points dans un prochain n u m é r o .
Informations
Union postale universelle.
La Légation d'Espagne à Berne a notifié au Conseil fédéral l'adhésion de la zone du protectorat espagnol du Maroc aux actes ci-après indiqués, conclus à Rome le 2(i mai 1606, savoir: 1. conven- tion postale universelle (convention principale);
2. arrangement concernant l'échange des lettres et des boites avec valeur déclarée ; 3. arrangement concernant le service des mandats de poste ; 4. con- vention concernant l'échange dos colis postaux ; 5. arrangement concernant le service des recouvre- ments ; 6. arrangement concernant les livrets d'i-
dentité; 7. arrangement concernant l'intervention de la poste dans les abonnements aux journaux et publications périodiques.
Hongrie. — Importation dans le t r a f i c postal.
L'Administration des postes hongroises informe que les postes suisses peuvent accepter les colis postaux et envois de messagerie à destination de la Hongrie, même si ceux-ci n'étaient pas accom- pagnés d'une autorisation d'importation. Cette au- torisation peut être demandée par le destinataire dans les 30 jours qui suivent l'arrivée de la mar- chandise et pour laquelle une telle autorisation est nécessaire.
Commerce extérieur
Est-ce le déclin de l'Europe?
I
Sous ce titre, le Mercure Suisse fait l'analyse d'un livre publié par M. A. Demangeon, maître de conférences à la Sorbonne, et examine la question posée ci-dessus, en mettant à la lumière de cet ou- vrage les statistiques et les renseignements les plus récents.
Les luttes sanglantes qui décimèrent et épuisè- rent l'Europe pendant près de o ans permirent aux Etats-Unis tout d'abord et au Japon ensuite, qui n'ont pris part au conflit que dans une proportion relativement faible, d'intensifier leur production, de développer leurs industries et d'assurer en fin de compte à ravir pour ainsi dire à l'Europe sa primauté industrielle, sa suprématie financière et la maitrise des mers.
Primauté industrielle. — L'arrêt de la produc- tion industrielle d'une grande partie de l'Europe pendant la guerre, amena non seulement une ré- duction énorme de l'exportation, de ses produits, mais encore provoqua l'importation chez elle de produits de même nature que ses anciens clients étaient arrivés à fabriquer tout d'abord pour leur propre consommation et ensuite pour celle de leurs fournisseurs d'antan.
Ainsi, de 1913 à 1918, l'exportation des Etats- Unis s'est accrue 75 fois pour les lingots d'acier, 5 fois pour les tôles d'aciers et les fils de fer, 8 fois pour les barres et les tiges, 14 fois pour les tôles étamées. Dans la même période, elle est passée (en millions de dollars) de 146 à 322 pour les objets en cuivre, de 115 à 261 pour les machines, de 32 à 118 pour les automobiles, de 20 à 43 pour les articles en cuir, de 51 à 130 pour les articles de coton.
On trouve des progressions aussi rapides pour les produits chimiques, pour les articles de caout- chouc, pour les soiries. Pour ce dernier article, les industriels américains font à l'Europe une ter- rible concurrence : à elles seules les usines des Etats-Unis ont produit autant que les autres usines du monde et elles absorbent 80 % de la soie japo- naise.
Et ce que nous disons de l'industries de la soie, nous pourrions le répéter à peu près pour plusieurs autres industries produisant des articles fins, où les Européens avaient une supériorité incontestée.
Non seulement, pour ces produits, nous risquons de perdre, plus ou moins, le marché américain; mais, sur les autres marchés du monde, nous allons trouver, énergique et puissante, la concurrence américaine.
C'est spécialement l'industrie de l'automobile qui a pris le plus d'extension. En 1914, l'Europe possédait 522,000 automobiles, les Etats-Unis 4,242,000: c'était une voiture pour 17 Américains contre une pour 300 Anglais, et une pour 400 Fran- çais. Aussi, puissante et prospère, celle industrie comptait 550 fabriques el 300,000 ouvriers. Mais, jusqu'à la guerre, elle travaillait peu pour l'expor
724 LA F É D É R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE iation. Avec la guerre, des débouchés s'ouvrirent
et la fabrication grandit. Les usines américaines livraient 373,000 voitures eu 1914; en 1918, elles atteignaient presque les 2 millions, et, dans ce laps de temps, leurs exportations avaient quadru- plé, à destination, presque toutes, des pays de l'Entente.
Pour achever de mettre en relief l'hégémonie menaçante de l'industrie des Etats-Unis, il nous sullira de citer cinq ou six chiffres décisifs : ayant une superficie égale à celle de l'Europe, mais aussi une population sensiblement moins nombreuse, la grande République américaine produit le 04 % du pétrole du monde Cet l'on sait le rôle que celui- ci est désormais appelé à jouer), le 39 % de la houille, le 36 % du minerai de fer, les deux tiers du cuivre, plus des deux tiers du coton ! Ajoutez à cela que, pour les denrées alimentaires, elle se suffit, et bien au-delà, et que, durant la guerre, ses usines, loin d'avoir à souffrir, se sont perfection- nées et augmentées sous la pression du marché extérieur.
Le Japon öftre un spectacle analogue, mais avec un relief beaucoup moins accentué.
Tandis que se développait l'industrie métallur- gique nippone, l'industrie chimique renforçait ses anciennes fabrications et en fondait de nouvelles au détriment de l'Europe. Le Japon substitue aux marchandises allemandes ses poteries et ses arti- cles de porcelaine; il exporte du verre à vitres alors qu'il en importait avant la guerre; il a plus que doublé ses exportations d'allumettes et intro- duit sa bière, son acide sulfurique et son savon sur de nouveaux marchés. Durant la guerre, l'ex- portation du papier a grandi sept fois. Le travail du cuir s'est tellement développé que le Japon vend des chaussures non seulement en Chine, niais encore dans les Etablissements des Détroits, dans l'Amérique du Sud et même en Australie.
Et parmi les industries qui, dans l'Empire du Mi- kado, sont en énorme progrès, nous signalerons encore les fabriques de sucre et de conserves de poissons.
Mais c'est dans l'industrie cotonnière que le Ja- pon a fait ses plus précieuses conquêtes; ses pro- grès y menacent la vieille suprématie de la Grande- Bretagne; durant la guerre, ses exportations de cotonnades sont passées de 33 millions de yen à environ 130 militions.
France.- Statistique des boîtes poinçonnées.
Besançon Boîtes françaises
» étrangères Montres étrang.
Morteau Boîtes étrangères Montres étrang.
Pontarlier Boîtes étrangères Montres étrang.
Montbéliard Boîtes étrangères
O
Août 1920
14.931
— — 661 193 1.175 73
—
f Janv.-Août
1920
101.676
— 40 10.798 471 11.907 1.134
—
Août Arg
1920
27.043
— — 1.306
196 2.778 346
—
ent Janv.-Août 1920
260.770
— 120 12.303 2.909 51.209 1.934 66 (Le Fabricant français).
France.
On publie la statistique du commerce extérieur français pendant les neuf premiers mois de 1920- Des chiffres communiqués, il résulte que la situa- tion continue à s'améliorer d'une façon tout à fait remarquable et continue. Le mouvement qui tend à rétablir l'équilibre de la balance commerciale est toujours très net.
Les importations se sont élevées à 27,189 mil- liards, soit 2,021 milliards de plus que pour la même période de l'année précédente. Cette augmen- tation est due presque uniquement à l'importation des matières premières nécessaires à l'industrie, notamment du charbon.
Les exportations de la même période se sont élevées à 16,357 milliards, soit une augmentation de 9,853 milliards ou 147%. L'accroissement des exportations est de 820 millions pour les denrées alimentaires, de 2,456 milliards pour les matières premières nécessaires à l'industrie et de 6 576 mil- liards pour les objets fabriqués.
En temps normal, l'importation dépassait l'expor- tation de 20 à 2 5 % . La différence était, d'ailleurs, largement compensée par les ventes aux nombreux étrangers allant séjourner en France (exportations à l'intérieur), ainsi que par le produit de ces pla- cements au dehors, Depuis 1913, où il représentait 22%, l'excédent des importations s'est successive- ment élevé à 31 % en 1914, à 180% en 1915, à 232%
en 1916, à 356u/„ en 1917. à 372°/° en 1918 pour re- descendre à 242"/o en 1919. Pendant le premier se- mestre 1920, l'écart entre les achats et les ventes
à l'extérieur ne se chiffrait plus que par 50% envi- ron. L'amélioration déjà constatée s'est encore accentuée au cours du dernier trimestre, puisque le déficit de la balance commerciale de la France se trouve réduit, à la fin du mois de septembre 1920, à 39% seulement, ne présentant plus qu'une moins- value de 15"/" environ sur le taux moyen d'avant- guerre.
Chronique des assurances
Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidants
II
La Caisse nationale se trouve parfois en pré- sence de cas où les dispositions légales ne permet- tent pas d'accorder des prestations d'assurance, mais oii le besoin urgent d'un secours se fait sentir.
Afin de pouvoir, dans des cas de ce genre,[venir en aide aux sinistrés ou à leurs survivants, le Conseil d'administration a, par décision du 9 juil- let 1919 et sur proposition de la Direction, créé un fonds de secours et l'a doté d'une première somme de fr. 100.000,—. Il ne s'agit naturellement pas d'accorder à titre gracieux, par prélèvement sur ce fonds, des sommes correspondant aux pres- tations d'assurance légales, mais simplement de secourir, par le versement de quelques centaines, exceptionnellement de quelques milliers de francs, des personnes se trouvant dans une situation né- cessiteuse par suite d'un accident ou d'un événe- ment analogue, et n'ayant pas pour un motif ou un autre à prétendre à l'assurance pour cet acci- dent.
Exceptionnellement il a été fait usage du fonds de secours pour accorder une récompense à l'au- teur d'un sauvetage particulièrement digne de louange.
Jusqu'à la fin de l'année, soit durant les six pre- miers mois de son existence, ce fonds de secours a été mis à contribution dans 13 cas différents et pour une dépense totale de fr. 4.592,80.
Pendant l'exercice 1919, il a été introduit contre la Caisse nationale en tout 364 actions juridiques relatives à des prestations d'assurance. Il restait encore de l'année précédente 42 actions pendantes devant les instances cantonales et 9 devant le Tri- bunal fédéral des assurances.
Dans le courant de l'année, 157 cas ont été liqui- dés, la majeure partie pur des jugements, un cer- tain nombre aussi par transaction ou par désiste- ment d'une des parties en cause. A la fin de l'an- née 258 cas étaient donc encore en suspens.
Il y a eu au totat 76 recours au Tribunal fédéral des assurances.
Remarques concernant le résultat de Vexercice
igig. — Dans son ensemble, le résultat de l'exer- cice est très satisfaisant, surtout si l'on considère que, d'une part, la perte sur le cours des titres dépasse un million et demi de francs et, d'autre part, une somme de un million a été portée, sur le compte d'exploitation de l'assurance des acci- dents professionnels, directement au fonds de compensation. Ce qui frappe à première vue ce- pendant, c'est que l'excédent annuel est du prin- cipalement, comme pour l'exercice 1918, et davan- tage encore, à la branche assurance des accidents professionnels. Cette branche, malgré la réduction importante opérée sur les primes, et appliquée immédiatement, suivant décision du 9 juillet 1919 du Conseil d'administration, donne un excédent proportionnellement beaucoup plus élevé que ce- lui de l'assurance des risques non-professionnels.
Une nouvelle réduction des primes de l'assu- rance des accidents professionnels se justifie. La Direction de la Caisse nationale s'est mise à l'étude de la révision du tarif des primes. Il n'est pas possible en effet de procéder une seconde fois par voie de nouveau classement des entreprises, seul moyen qui fut à disposition en 1919, les statisti- ques ne pouvant pas être prèles à temps pour per- mettre une révision du tarif, à laquelle il eût été du reste imprudent de procéder sur la bases des résultats d'un seul exercice, et encore de neuf mois seulement. Les chefs d'entreprises appren- dront sans doute avec satisfaction que les sombres prédictions de ceux qui prétendaient qu'une admi- nistration publique ne connaît qu'un seul sens pouj les tours de vis, ne se réalisent pas. Il ne ne faudrait cependant pas qu'ils se fassent des espoirs exagérés ni sur l'importance des réductions possibles, ni sur leur généralité. Certaines classes de risques ont donnée des résultats très bons, d'autres de moins bons et d'autres enfin, peu nom- breuses heureusement, des mauvais résultats. Il s'agit maintenant de commencer à faire disparaî- tre ces différences.
Les frais d'administration atteignent, pour l'exer- cice 1919, le 10 % des primes, contre le 9,47 % pour l'exercice 1918 (8,03 % en déduisant l'amor- tissement extraordinaire de la valeur du mobilier.
Les frais d'administration s'établissent comme suit :
Conseil d'administration Frais généraux . . . . Divers
pour l'année 1919 fr. 23.007,20
» 4487.920,18
» 340.278,93 Total fr. 4.831.206,31 Il a été amorti sur les immeubles
et les pertes sur les cours des ti- tres et les amortissements sur les titres ascendent à . . . .
fr. 13.783,23 1.566.367,—
A s s u r a n c e obligatoire Les dépenses sont les suivantes :
Prestations d'assurance
Réserve pour sinistres en suspens » Capitaux de couverture des rentes »
Fonds de compensation » Pertes sur p'rimes • »
Quote-part frais d'administration »
» » frais généraux d'exploitation . • » Les recettes s'élevaient à :
Report de la part du solde de 1918 fr.
» » » réserre de 1918 pour sinistres en suspens . . . »
» des capitaux de couverture des rentes » Primes • » Ueceltes provenant de recours contre des tiers »
Part du produit des capitaux » laissant un boni de »
Accidents protessisnnels fr. 16.663.731.66
2.000.000,—
26.700.000,—
1.000.000,—
55.833,—
1.988.293,65 1.317.413,55
Accidents non-prolessionn.
fr. 3.935.124,33
» 400.000,—
» 6.100,000,—
» 5.870.09
» 433.467.90
» 262.739,30 146,956,90
1.181.000,—
10.881.000,—
39.800.301—
14,874,95 2.109.890,19 4.426.751,24
fr. 29.866,72 219.000,—
2.102.000,—
8.673.947,97 36.887,12 422.122,25 346.622.42 Le bilan au 31 décembre 1919, après la réparti-
tion du solde de l'exercice s'établit comme suit : Actif
Caisse fr. 42.805,88 Compte de chèques et virements
postaux » 265.364,75 Avoir en banques » 10.719.237,12 Titres » 47.891.025,—
Mobilier » 1,—
Immeubles » 1.803.523,96 Primes à percevoir » 8.627.128,54 Comptes débiteurs » 1.145.643,11 Rentes à reporter » 95.053,80
Total . . fr. 70.590.783,16 Fonds de roulement fr. 5.000.000,—
Fonds de réserve » 9.545.183,60 Réserves pour sinistres en sus-
pens . . • » 2.400.000,—
A reporter . . fr. 16.945.183.60
Report . . . fr. 16.945.183.00 Capitaux de couverture de rentes » 32.800.000,—
Réserves de primes » 1.000.000,—
Fonds d'amortissement sur im-
meubles » 124.024,35 Fonds d'amortissement sur titres » 300.000,—
Fonds de compensation . . . » 2.646.318,75 Compte d'exploitation assurance
obligatoire » 688.599,91 Sinistres à régler » 3.562.170,—
Rentes arriérées » 52.148,44 Primes à reporter » 8.926,281,93 Entreprises en régie de la Con-
fédération , . » 827,070,38 Créanciers divers . . . » 59.939,—
Compte de compensation . . . » 1.382.568,05 Fonds de secours pour assurés » 194.647,20 Caisse prévoyance pr personnel » 881.831,55
Total . . . fr. 70.590.783,16
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fabrication de p i e r r e s fines et de v e r r e s de mon- tres, le n o m b r e des e n t r e p r i s e s est de 110(5 avec un salaire de 71.442.0U0, soit le 7,2 % d u total des salaires a s s u r é s ; l ' i n d u s t r i e d u t r a v a i l du v e r r e et des p i e r r e s précieuses, 207 e n t r e p r i s e s avec u n sa- laire de 6,137.000, soit le 0,6 % d u total des salai- res a s s u r é s .
Chronique financière et fiscale
Crise bancaire en Colombie.
La baisse d u p r i x d u café a u x E t a t s - U n i s a dé- t e r m i n é u n e crise financière en Colombie.
Le g o u v e r n e m e n t e n v i s a g e r a i t la d é c l a r a t i o n d'un m o r a t o r i u m p o u r les b a n q u e s et a u t o r i s e r a i t la libre s o r t i e de l'or.
Douanes chinoises.
U n t r a i t é a été conclu e n t r e les Etats-Unis et la Chine p o u r l ' a u g m e n t a t i o n g r a d u e l l e des d r o i t s de douane d ' i m p o r t a t i o n de Chine s u r les t a b a c s , sucres, s p i r i t u e u x et objets de luxe, a u lieu du t a u x fixe actuel de o % .
Pour améliorer le change Indien.
En v u e d ' a m é l i o r e r la s i t u a t i o n d u c h a n g e , le g o u v e r n e m e n t a p r i s d e s a r r a n g e m e n t s p o u r d e s e x p o r t a t i o n s i m p o r t a n t e s d ' a r g e n t de l ' I n d e .
Chronique du travail
Nlarohé du t r a v a i l en Suisse.
N o u s e x t r a y o n s les r e n s e i g n e m e n t s s u i v a n t s d u r a p p o r t de l'Office central suisse d u t r a v a i l s u r la situation d u m a r c h é d u t r a v a i l en septembre, p o u r les i n d u s t r i e s q u i n o u s i n t é r e s s e n t p l u s particuliè- rement :
Industrie des machines et métallurgique.
Le degré d'occupation est e n g é n é r a l n o r m a l , excepté p o u r les c o n s t r u c t e u r s d e m a c h i n e s p o u r l'industrie h o r l o g è r e et la b r o d e r i e , a i n s i q u e p o u r la b r a n c h e a u t o m o b i l e .
Industrie horlogère, vis et machines.
(Canton de Soleure).
H o r l o g e r i e : O n e n r e g i s t r e u n e n o u v e l l e d i m i - nution d a n s l'occupation. Beaucoup d ' e n t r e p r i s e s ne t r a v a i l l e n t p l u s q u e t r o i s j o u r s p a r s e m a i n e . Le n o m b r e d e s c h ô m e u r s p a r t i e l s a t t e i n t e n v i r o n 3500.
Vis et m a c h i n e s : O n y t r a v a i l l e e n c o r e e n p l e i n , mais il y a d i m i n u t i o n sensible de c o m m a n d e s .
Industrie horlogère. (Reste de la Suisse).
O n constate d u chômage p a r t i e l :
al C a n t o n de B e r n e : Moins de 40 % d a n s 7 entre- prises avec 1565 o u v r i e r s , plus d e 40°/<> d a n s 10 entreprises avec 418 o u v r i e r s .
b/ C a n t o n de N e u c h â t e l : à la C h a u x - d e - F o n d s , 37°/« d a n s 2 e n t r e p r i s e s avec 92 p e r s o n n e s , 40°,'o dans ö e n t r e p r i s e s avec 40 p e r s o n n e s , 4 5 % d a n s 13 e n t r e p r i s e s avec 565 o u v r i e r s ; a u V a l d e R u z , 27 p/o d a n s u n e e n t r e p r i s e avec 680 o u v r i e r s , 4 5 % dans 2 e n t r e p r i s e s a v e c 15 p e r s o n n e s ; à la S a g n e , 4 5 . 3 % d a n s u n e e n t r e p r i s e avec 70 o u v r i e r s .
Fabrication des parties détachées.
Il y a c h ô m a g e p a r t i e l ( C a n t o n de Berne) : d a n s une faible m e s u r e , p o u r 11 e n t r e p r i s e s o c c u p a n t 416 p e r s o n n e s ; m o i n s de 4 0 % p o u r 9 e n t r e p r i s e s avec 403 p e r s o n n e s , p l u s de 4 0 % p o u r 17 e n t r e p r i - ses avec 359 p e r s o n n e s .
Orfèvrerie et argenterie.
La m a r c h e d e s affaires est c a l m e . L e s p r é v i s i o n s pour l'hiver s o n t t r è s m a u v a i s e s ; o n p r é v o i t d u chômage a p r è s le nouvel-nn.
Chronique des métaux et diamants
La baisse des métaux.
Le t a b l e a u ci-dessous i n d i q u e l ' é t e n d u e d e la forte baisse q u i a eu lieu d e p u i s le c o m m e n c e m e n t de l'année :
Cuivre Etain Plomb Zinc
L s. d.
Fin 1919 115 7 6 30 j u i n 1920 85 15 0 15 juillet 90 2 6 30 juillet
13 août 31 août 15 sept.
30 sept.
15 octobre
90 17 6 93 7 6 94 16 3 99 17 6 94 2 6 93 7 6
L s. d.
341 7 6 246 10 0 265 17 6 205 5 0 276 15 0 273 5 0 274 7 6 268 12 6 249 5 0
L s.d.
45 7 6 32 5 0 34 10 0 30 7 6 36 0 0 36 12 6 34 17 6 34 16 3 34 7 6
L s. d.
56 17 6 39100 41 15 0 41 0 0 41 15 0 40 15 0 39 17 6 41 5 0 40 12 6
Variété
8 francs et 50 m a r k s .
U n p a y s à c h a n g e déprécié doit-il v e n d r e à l ' é t r a n g e r d a n s sa p r o p r e m o n n a i e ou est-il plus a v a n t a g e u x p o u r lui d'exiger lé p a i e m e n t en a r g e n t é t r a n g e r q u i fait p r i m e . O n sait q u e le gouverne- m e n t italien i m p o s e p o u r un c e r t a i n n o m b r e d'ar- ticles la v e n t e e n m o n n a i e é t r a n g è r e . Les Alle- m a n d s o n t t o u r à t o u r d e m a n d é le p a i e m e n t en m a r k s , puis en a r g e n t é t r a n g e r et de n o u v e a u en m a r k s , mais ils ont dû r e c o n n a î t r e q u e c h a c u n e d e s s o l u t i o n s offrait d e s i n c o n v é n i e n t s .
Le fabricant a l l e m a n d qui v e n d a i t en florins ou en d o l l a r s faisait, t a n t que le m a r k baissait, u n e aftaire a v a n t a g e u s e t a n t au point de v u e de l'éco- n o m i e n a t i o n a l e q u e de l'intérêt p r i v é . A u m o m e n t du p a i e m e n t , il r e c e v a i t en effet u n e v a l e u r supé- r i e u r e à celle q u ' a u r a i t r e p r é s e n t é e le m o n t a n t en m a r k s q u i a u r a i t p u ê t r e stipulé. Mais, au c o n t r a i r e , la s t i p u l a t i o n en m o n n a i e é t r a n g è r e d e v i e n t désa- v a n t a g e u s e si a p r è s la conclusion d u m a r c h é le m a r k r e m o n t e . O n voit q u e la q u e s t i o n n e laisse p a s d'être e m b a r r a s s a n t e . Les A l l e m a n d s v i e n n e n t d e la r é s o u d r e d'une façon i m p r é v u e et qui n e m a n q u e p a s d'élégance. Q u ' o n en j u g e !
« C o m b i e n ce d r a p ? » d e m a n d e r é c e m m e n t u n négociant suisse a u v o y a g e u r d ' u n tissage a l l e m a n d . Et celui-ci de r é p o n d r e : « 8 francs et 50 m a r k s le m è t r e .
— C o m m e n t ?
— 8 francs et 50 m a r k s le m è t r e .
— ? ? ?
— C'est b i e n s i m p l e , Monsieur, e x p l i q u e le voya- g e u r . N o u s d e v o n s a c h e t e r la m a t i è r e p r e m i è r e à l ' é t r a n g e r : les 8 francs r e p r é s e n t e n t le p r i x d'achat de la m a t i è r e p r e m i è r e . Q u a n t a u x 50 i m r k , ils sont d e s t i n é s à p a y e r l e j trais de f a b r i c a t i o n q u e n o u s d e v o n s d é b o u r s e r e n m a r k s , et n o t r e m o d e s t e bénéfice. D e cette façon vous y t r o u v e r e z v o t r e c o m p t e et n o u s aussi : q u e le m a r k h a u s s e o u b a i s s e , le p r i x s'équilibre, p o u r v o u s c o m m e p o u r n o u s . »
C'est s i m p l e , m a i s fallait-il e n c o r e y p e n s e r ! D e L'Importation.
Légations et Consulats
Suisse.
Italie. M. le Dr V i t t o r i o P a s e t l i , j u s q u ' i c i vice- consul d'Italie, à L u g a n o , a été r e c o n n u en q u a - lité de vice-consul italien à Locarno, e n r e m p l a - c e m e n t de M. le Dr L u i g i P e t r u c c i .
Etranger.
Allemagne. P a r décision d u Conseil fédéral suisse d u 22 c o u r a n t , le c o n s u l a t g é n é r a l d e S u i s s e , à Cologne, a été r a t t a c h é à la L é g a t i o n S u i s s e , à B e r l i n .
Nécrologie
Mort de M. Marc Réville.
O n a n n o n c e la m o r t , à l'âge de 57 a n s , de M . Marc l ï é v i l l e , avocat à la cour d'appel et p u b l i c i s t e à P a r i s , a n c i e n d é p u t e d u d é p a r t e m e n t d u D o u b s . C'est e n 1903, qu'il fut élu d é p u t é de l ' a r r o n d i s - s e m e n t de M o n t b é l i a r d , e n r e m p l a c e m e n t de M.
B o r n e , d e v e n u s é n a t e u r . I l avait été r é é l u e n 1906, et e n 1910, m a i s a v a i t échoué a u x élections de 1914.
A la C h a m b r e française, il s'était spécialisé t o u t p a r t i c u l i è r e m e n t d a n s les q u e s t i o n s é c o n o m i q u e s . En ce q u i c o n c e r n e l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e , il a tou- j o u r s cherché à e n t r a v e r la c o n c u r r e n c e é t r a n g è r e , en p r é c o n i s a n t l'emploi de m e s u r e s p r o t e c t i o n n i s t e s . Il a v a i t p r i s u n e p a r t i m p o r t a n t e à la g r a n d e en- quête s u r les i n d u s t r i e s textiles et a v a i t été m e m b r e n o t a m m e n t des c o m m i s s i o n s des d o u a n e s , du commerce et d e l ' i n d u s t r i e , de l'emploi d e s forces h y d r a u l i q u e s . Il était i n s c r i t a n g r o u p e de la g a u c h e radicale.
I l a v a i t été m i n i s t r e d u c o m m e r c e , de l ' i n d u s t r i e , des postes et t é l é g r a p h e s , d a n s le m i n i s t è r e R i b o t (9 j u i n 1914) q u i n ' e u t q u e q u e l q u e s j o u r s d e d u r é e .
Registre du commerce
E n r e g i s t r e m e n t s t
12/X/20. — Girardin & Lpmpert, soc. n. coll., (Marcel G., des Bois, Jean L., originaire de la Principauté du Lichtenstein), exploit, d'un atelier de bijouterie et de décoration de la boite de montre, Banneret 4, La Chaux-de-Fonds.
12/X/20. — Société anonyme de la fabrique d'horlogerie Lugrin, siège social à Orient, succursale La Chaux-de-Fonds.
14/X/20. — JUl/enacht & Agnoli, soc. n. coll., (Emile R., de Hasle p/Berthoud, Carlo A., de Va lie di Cadore, Italie), tabr.
et commerce de pierres" pour horlogerie et l'industrie, roule de Boujean 128, Bienne^
18/X/20. — Fabrique d'ébauches de Fleurier S.A., soc. an.
cap. soc. fr. 125.000 nom., fahr, do mouvements d'horlogerie et toutes operations s'y rattachant. Directeur: Charles Berner-, Sandoz, de Villiers, Bureau: Fleurier.
M o d i f i c a t i o n s :
I6/X/20. — Louis Assola est sorti du Conseil d'administration de la soc. act. Estima A. G. /S. A.)., tabr. d'horlogerie, Bienno. Y est entré comme délégué du Conseil d'adm. Adolf Michel [ils, de Bt'migen, il Granges.
18/X/20. — La raison A. Wcrthcimer, est radiée. Actit et pas- sif son repris par Max Wertheimer, «Bijouterie maxima», (de Belmont "/Lausanne), bijouterie, horlogerie, etc., rue Pi- chard 3, Lausanne.
•18/X/20. — La soc. n. coll. «DUtnont A.- Cie» est dissoute, sa rai- son radiée. Actif et passif sont repris par Louis Dumont, successeur de Dumont & Co., (Louis Const. D., de la Chaux-de-Fonds), tabr.. achat cl vente de boiles de montres, bijouterie et articles similaires, 4, rue du Banneret, Chaux- de-Fonds.
18/X/20. — La soc. n. coll. «Guinand & Cie.», est dissoute, sa raison radiée. Actif et passif son repris par Georges Gui- nand-Perregaux (G. Emile G.-P., des Brenels), fahr, de boi- les fantaisie et bijouterie, 5, rue des Moulins,' Chaux-de-Fonds.
18/X/20. — La raison "Martin & Co.«, est radiée. Actif et passif sont repris par Willy Martin (de Schaffhouse) fnbr. achat el vente d'horlogerie, 26, rue Léopold-Robert, Chaux-de-Fonds.
18/X/20. — La raison °Szynalski», est radiée. Actit et passif sont repris par Szynalski et. Pichand, soc. n. coll. (Nicolas S., de Pologne, Paul Fréd.-Marins P., de France), fahr, de filières en diamant, 50, rue du Stand, Genève.
19/X/20. — La soc. n. coll. »A. Valsangiacomo i Co.», est dis- soute, sa raison radiée. Actif et passif son repris par Arrigo Valsangiacomo (de Castel Sans Pietro), bijouterie, Lugano.
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Bourse New-York 78 '/s
Bourse Paris 430 22 oct.
89 '/s 101 — 248 8/4
36 — 39 — 52 »/a 119/0 21 oct.
81 Va 420
- le kilo - le gr.
fr 40 40 le karat
» »
Genève.
A terme 21 oct.
893/s 105 — 256 Vs
35'/a 39 '/a 5 3 ' / s 22 oct.
80 '/1 420
Escompte et change
Parité en francs suisse France . . . 100 fr. 100.—
Londres . . 1 liv. st. 23.22 New-York . 1 dollar 5.18 Bruxelles . . 100 fr. 1 0 0 . - Italie . . . . 100 lires 100.—
Espagne . . 100 pesetas 100.—
Amsterdam . 100 florins 208.32 Allemagne 100 Marks 123.45
Vienne (anc.) —
» (nouv.) 100 Cour. 105 — Budapest . . 100 Cour. 105 — Prague . . . 100 Cour. 105.—
Pélrograde . 100 Roubl. 266.67 Stockholm . 100 Cr. sk. 138.89 Christiania .100 » 138.89 Copenhague .100 » 138.89 Sofia . . . . 100 Leva 100.—
Bucarest . . 100 Lei 100.—
Varsovie . . 100 Mks pol. 123.46 Helsingsfors 100 Mks fini. 100.—
Buonos-Aires 100 Pesos 220.—
Rio de Janeiro lOO.Milrois 1(55.—
Bombay . . 1Q0 Roupies 252.—
Yokohama . 100 Yens 258.—
Belgrade . . 100 Dinars 100.—
Escompte
> % 5 à 5 Vi
6 7 6 5 '/, à 6
6 5 à 5 Vs 4 >/i à 5
5
— 5 8 7 V* —
' 7 7 6>/i
6 6 8
— —
— —
—
22 oct.
88 Vs 101 — 254 Vs
35 »/«
40 — 52 '/8
23 oct.
80 440
Demande Offre 40.40
21.732 6.111 42.70 23.325 88.85 193.875
8.85 1.90 —
1.322 7.40 123.20 —
86.15 87.40 7.55 10.475
1.875 15.—
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6.511 43.70 21.324 89.85 194.875
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