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Chapitre 07 – Les nombres complexes Deuxième partie

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Chapitre 07 – Les nombres complexes – Deuxième partie

1/3 Terminale S. – Lycée Desfontaines – Melle

Chapitre 07 – Les nombres complexes

Deuxième partie

Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct

(

O;ÄOIOJ

)

.

I. Module, argument et forme trigonométrique d’un nombre complexe

1. Définitions Définitions :

Soit z un nombre complexe non nul et soit M son point image.

• On appelle module de z et on note

| |

z la distance OM.

• On appelle argument de z et on note a rg(z) une mesure de l’angle orienté

(

ÄOIOM

)

.

• Tout nombre complexe non nul peut s’écrire sous la forme trigonométrique z=r(cosθ+isinθ) avec r=

| |

z ( d o n c r > 0 ) et θ=a rg(z) (2π) Remarques :

• si M a pour coordonnées polaires [r,θ] alors

| |

z=r et arg(z)=θ (2π).

• Si z est un nombre complexe non nul et Åu son vecteur image.

Alors

| |

z=

| |

zÅu =

║ ║

Åu et a rg(z)=a rg

( )

zuÅ =

(

ÄOI; Åu

)

(2π) Cas particuliers :

• Si z=0 alors M est en O, la distance OM est nulle. On définit alors le module de 0 par

| |

0=0.

Mais attention, 0 n’a pas d’argument. Par conséquent, 0 n’a pas de forme trigonométrique.

• Si x ☻IR alors la valeur absolue de x est égale au module de x

Lien entre forme algébrique et forme trigonométrique :

Si z est un nombre complexe non nul, de forme algébrique z=x+iy (x e t y réels) et de forme trigonométrique z=r(cosθ+isinθ) alors:



x=rcosθ

y=rsinθ et



  | |

z =r= x2+y2 cosθ=x

r= x

x2+y2

et sinθ=y

r= y

x2+y2

2. Propriétés Propriétés :

Soit z et z′ deux nombres complexes.

z=0 ñ

| |

z=0

z=z′ ñ



| |

z =

| |

z′

a rg(z)=a rg(z′)(2π).

z☻IR ñ z=0 ou a rg(z)=0 (2π) ou arg(z)=π (2π) ñ z=0 ou a rg(z)=0 (π) .

z est imaginaire p ur ñ z=0 ou a rg(z)

2 (2π) ou a rg(z)=-π

2 (2π) ñ z=0 ou a rg(z)=π 2 (π)

(2)

Chapitre 07 – Les nombres complexes – Deuxième partie

2/3

Opérations sur les modules et arguments : Soit z et z′ deux nombres complexes non nuls

| |

z= z donc

| |

z2=zÒz.

Produit :

|

zz′ =

| | |

z

| |

z′ et a rg(zz′)=a rg(z)+a rg(z′) (2π)

n☻IN ,

| |

zn=

| |

z n et a rg

( )

zn =n×a rg(z) (2π)

Inverse :

 

 

1

z = 1

| |

z et a rg

 

 

1

z =-a rg(z) (2π).

Quotient :

 

 

z′

z =

| |

z′

| |

z et a rg

 

 

z′

z =a rg(z′)−a rg(z) (2π).

Conjugué :

| |

Òz=

| |

z et a rg

( )

Òz =-a rg(z) (2π)

Opposé :

| |

-z=

| |

z et a rg(-z)=a rg(z)+π (2π)

Interprétation géométrique

3. Distances et angles orientés.

Soient A, B, C trois points distincts deux à deux d’affixes respectives zA, zB et zC.

|

zB−zA

|

=AB et a rg

(

zB−zA

)

=

(

ÄOI,ÄAB

)

(2π)

 

 

zC−zA

zBzA = AC AB et a rg

 

 

zC−zA

zB−zA =

(

ÄABAC

)

(2π)

Application géométrique du calcul du quotient zCzA zB−zA :

• Si zC−zA

zB−zA=k

(

k☻IR alors

)

ÄAC et ÄAB sont colinéaires et alors les points A, B et C sont alignés.

• Si

 

 

zC−zA

zB−zA =r (r☻IR+) alors A C

A B=r. Si de plus r=1 , alors AC=AB.

• Si a rg

 

 

zC−zA

zB−zA =θ (2π) alors

(

ÄAB,ÄAC

)

=θ(2π).

Ainsi si θ=0 (π) alors A, B, C sont alignés.

si θ=π

2 (π) alors (AB) et (AC) sont perpendiculaires.

II. Forme exponentielle d’un nombre complexe

1. Définition

Soit la fonction f définie sur IR et à valeurs dans IC par f(θ)=cosθ+isinθ.

Justifions que f(θ) peut s’écrire sous la forme exponentielle e en montrant que f vérifie la propriété fonctionnelle caractéristique des fonctions exponentielles càd montrons que f(θ+θ’)=cos(θ+θ’)+isin(θ+θ’) (*)

• Calculons f(θ)×f(θ’)=(cosθ+isinθ)×(cosθ’+isinθ’) =cosθcosθ’−sinθsinθ’+i(cosθsinθ’+cosθ’sinθ).

• Or on sait que cos(θ+θ’)=cosθcosθ’−sinθsinθ’ et sin(θ+θ’)=cosθsinθ’+cosθ’sinθ

• Conclusion : cette fonction f vérifie bien la relation (*) donc il devient légitime d’écrire f(θ)= cosθ+isinθ=eiθ Définition : Le nombre complexe de module 1 et dont un argument est θ est noté eiθ. Ainsi eiθ=cosθ+isinθ .

Conséquence : Tout nombre complexe non nul peut s’écrire sous la forme dite exponentielle z=re avec r=

| |

z et θ=a rg(z) (2π) Remarques :

• 0 n’a pas de forme exponentielle. • On peut écrire que z=r eiθ est une forme exponentielle uniquement si r>0.

• Lorsque θ décrit Ë, l’ensemble des points d’affixe z tel que z=reiθ (r >0 ) est le cercle de centre O et de rayon r. De manière plus générale, lorsque θ décrit Ë, l’ensemble des points d’affixe z tel que z=zI+reiθ (r >0 ) est le cercle de centre I et de rayon r.

(3)

Chapitre 07 – Les nombres complexes – Deuxième partie

3/3

En notant x+iy la forme algébrique de z, les coordonnées (x;y) des points du cercle de centre I et de rayon r vérifient le système



x=xI+rcosθ

y=yI+rsinθ(θ☻Ë). On dit que ce système est une représentation paramétrique de paramètre θ de ce cercle.

Cas particuliers (à retenir…):

| |

1 =1 et a rg(1)=0(2π) donc 1= ei0

| |

i =1 et a rg(i)=π

2(2π) donc i=ei

π 2 .

|

-1

|

=1 et a rg(-1)=π(2π) donc -1=eiπ .

| |

-i =1 et a rg(-i)=-π

2(2π) donc –i=e-i

π 2

2. Règles de calculs

Avec la forme exponentielle, les opérations sur les modules et arguments (vues à la page 2) se retiennent plus facilement…

Soit z=r eiθ et z′=r′eiθ′ deux nombres complexes non nuls écrits sous forme exponentielle.

zz′=rr′ei(θ+θ′) • ┐n☻IN, zn=rneinθ • 1 z=1

r e-iθz

z′= r r′ei(θ−θ′)

III.

Exercices

Pour tous ces exercices, lorsque c’est nécessaire, le plan est muni d’un repère orthonormal direct (O;I;J) Exercice 1

1. Ecrire chacun des nombres suivants sous forme trigonométrique :

z1= 3+i; z2=1−i; z3=- 2+i 2; z4=4−4i; z5=-2i; z6=-1 4+i 3

4 2. Ecrire chacun des nombres suivants sous forme trigonométrique : z1z5; -z1; z2 ; z3

z4. 3. Soit z le nombre complexe de module 3 et d’argument -π

4. Déterminer la forme algébrique de z.

Exercice 2

Soient A, B, C, D et E les points d’affixes respectives zA=2+4i, zB=-1−2i, zC=-3+4i, zD=3 2+11

2 i, zE=5i.

Les questions sont indépendantes.

1. Montrer que A appartient au cercle C de diamètre [OE].

2. Montrer que le triangle BAE est rectangle en A.

3. Montrer que O, A et B sont alignés.

4. Montrer que D est le projeté orthogonal de A sur (CE).

Exercice 3

Soient A et B deux points d’affixes respectives zA=2+i et zB=4−i. Déterminer algébriquement puis géométriquement : 1. l’ensemble des points M d’affixe z tel que

|

z−2−i

|

=4

2. l’ensemble des points M d’affixe z tel que

|

z−2−i

|

=

|

z−4+i

|

. Tracer les ensembles trouvés dans le plan complexe.

Exercice 4

1. Placer dans le plan complexe, les points M1, M2 et M3 images respectives des complexes z1=2eiπ4; z2=3

2ei

π

3; z3= 3e-2i

π

3. Déterminer la forme algébrique de chacun de ces complexes.

2. Ecrire sous forme exponentielle: z1×z2; z1

z2; z1 ; -z2 ; z35 3. Donner la forme exponentielle de chacun des nombres suivants :

z=(2+2i)(1−i) z= 1+i 3 -1+i 3

z=i

(

6−i 2

)

z=(-1+i)12 z= 2−2i 3+i Exercice 5

Soit z=3ei

π

3. Démontrer que z57 est un réel. Préciser son signe.

Exercice 6

Soit z=

(

- 3+i

)

(1−i)

1. Donner la forme algébrique puis la forme exponentielle de z.

2. En déduire les valeurs exactes de cos

 

 

12 et sin

 

 

7π 12 .

Exercice 7

1. Donner la forme algébrique du nombre

z=

(

1−i 3

)

5 (Astuce : déterminer d’abord la forme exponentielle de 1−i 3)

2. Donner la forme algébrique de z= (1+i)4

(

3+i

)

3.

3. Donner la forme algébrique de (1+i)2002 et (-1+i)2002

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