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De l'hydrocèle en général et de son traitement en particulier d'après la méthode Julliard

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De l'hydrocèle en général et de son traitement en particulier d'après la méthode Julliard

BUZZI, Camillo

BUZZI, Camillo. De l'hydrocèle en général et de son traitement en particulier d'après la méthode Julliard. Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1890

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:26662

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:26662

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DE

L'HYDROCÈLE EN GÉNÉRAL

ET DE

SON TRAITEMENT EN PARTICULIER

D'APRÈS LA MÉTHODE JULLIARD

PAR

Camillo BUZZI

T H È S E

présentée à la Faculté de Médec'ine pour obtenir le grade de Docteur en médecine.

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GENÈVE

IMPRIMERIE RIVERA & DUBOIS, QUAI DES MOULINS

1890

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L'HYDROCÈLE EN GÈNÉRAL

ET DE

SON TRAITEMENT EN PARTICULIER

D'APRÈS LA MÉTHODE JULLIARD

L'occasion que nous avons eue d'assister fréquem- ment à l'opération radicale de l'hydrocèle, nous donna l'idée d'étudier ce traitement avec tous les détails que la question comporte. Encouragé par les savants con- seils de notre vénéré maître, M. le prof. Julliard, nous_

avons entrepris cette tâche, sans nous faire la moindre illusion d'apporter quelque chose de nouveau à la science. A l'heure qu'il est, le traitement de l'hydro- cèle, étudié et perfectionné dans toutes ses formes, ne 1aisse guère le champ ouvert à des études nouvelles.

En réunissant de nombreuses observations que nous elevons à l'amabilité du prof. Julliard, nous pensons pouvoir rendre toujours plus brillants les résultats de la statistique, tout en mettant en évidence l'excellent procédé de notre vénéré maître.

Pour traiter favorablement la question qui nous intéresse, on doit presque reconstituer toute l'histoire pathologique et clinique de l'hydrocèle et nous avons suivi cette étude fidèlement. La discussion du traite-

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ment, étant pour nous la question la plbs importante, nous l'avons développée dans tous ses détails.

Pour ne pas tomber dans des redites inutiles, nous laisserons complètement de côté ce qui se rapporte à l'historique de la question; à maintes reprises on traita

à fond l'historique de l'hydrocèle et nous ne comptons pas refaire cette étude guère profitable au praticien.

L'histoire de l'affection qui nous intéresse peut être tracée en deux mots << c'est l'histoire de la médecine>>.

Ayant pour but de démontrer la supériorité du traite- ment préconisé par M. le prof. Julliard, nous consi- dérons comme superflu d'insister dans ce travail sur l'étiologie, la symptomatologie et le diagnostic de l'hydrocèle, qui d'ailleurs sont amplement développés dans tous les traités de chirurgie.

Définition. - De toutes les définitions de l'affection qui nous occupe en ce moment, nous préférons celle que nous donne Reclus dans le Dictionnaire encyclo- pédique des Sciences médicales: <<Par hydrocèle, on

entend un épanchement séreux dans la cavité vagi- nale>). Nous n'étudierons ici ni l'hydrocèle par infil- tration, simple œdème des enveloppes scrotales, ni l'hydrocèle enkystée de l'épididyme, mieux nommée kyste spermatique, ni l'hydrocèle enkystée du cordon, ni l'hématocèle.

Etiologie.- La tunique vaginale, comme toute autre séreuse, est facilement susceptible de s'enflammer, mais chez elle l'inflammation chronique forme presque la totalité des processus pathologiques qu'on peut y rencontrer. L'étude des causes pouvant donner lieu à l'hydrocèle n'est pas des plus faciles; la disposition

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d.e la séreuse, la région qu'elle occupe, les affections . de la glande testiculaire, les fréquentes insultes de l'extérieur et la propagation à distance des maladies d.es organes génitaux, sont autant de causes capables d'engendrer cette affection. L'inflammation chronique de la séreuse testiculaire peut donc se manifester à la suite des affections des organes environnants, mais

€lle peut être aussi la conséquen.ce directe de certains .agents (par ex. rhumatisme) qui ne font sentir que sur elle leurs influences noeives. Ce dernier cas est sans contredit assez rare, mais c'est un fait indiscu- table qu'il existe et comme tel, doit être porté en ligne de compte dans l'étude étiologique de l'affection.

Con1me tous les auteurs qui ont écrit sur le sujet qui nous occupe, nous diviserons aussi le chapitre de l'étiologie en deux grands champs; l'un se rapportant

à la symptomatologie de l'affection, l'autre à ses carac- tères idiopathiques: Les maladies testiculaires ne se révèlent quelquefois que par l'inflammation de la vagi- nale, dont elles sont la cause la plus évidente. Les tubercules, le sarcome, le carcinome, les gommes syphilitiques, les rétrécissements uréthraux, les her- nies, les blennorrhagies et les traumatis1nes exté- rieurs sont les causes les mieux connues de cette affection.

Pour ce qui regarde le traumatisme, on a observé que l'hydrocèle peut survenir à la suite d'un coup de pied dans la région scrotale, à un heurt, à un effort, à une marche prolongée, une course à cheval, une chute .à califourchon. Cette affection s'observe encore à la suite d'un trouble circulatoire général ou local. Dans les vices cardiaques non compensés et dans les hydro- pisies en général, quoique dans ces cas il s'agisse sou-

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vent d'un épanchement interstitiel des bourses. Pou~

ce qui est des troubles locaux de la circulation, on conçoit facilement que la compression des veines funiculaires exercée par des tumeurs siégeant dans le cordon ou en dehors de celui-ci, doivent amener tôt ou tard, un épanchement. Ces tumeurs, dans le sens que la clinique donne à ce mot, peuvent être de vrais néoplasmes ou des hernies.

Quand nous disons hydrocèle, nous entendons.

épanchement séreux de la cavité vaginale, mais cet épanchement peut être une simple transudation ou une véritable exudation.· Dans le premier cas, la vagi-·

nale peut ne présenter aucune altération, tandis que dans l'autre elle doit fatalement être altérée. Nous avons à faire alors à l'hydrocèle par vaginalite. L'or- chite ourlienne s'accompagne quelquefois d'un épan- chement vaginal plus ou moins abondant, avec pro- duction de fausses membranes et d'un épaississement de la tunique albuginée. (Follin et Duplay.)

Les hydrocèles congénitales· diffèrent des hydro- cèles acquises par leur mode de formation, par leur aspect, par leur pronostic et par leur traitement. Elles apparaissent le plus souvent dans la première enfance et sont dues à la persistance de ce que Chassaignac a nommé le canal péritonéo-vaginal.

Nous ne saurions dire pourquoi l'hydrocèle, déjà très fréquente chez nous, l'est plus encore sous cer- taines latitudes; elle abonde dans les pays humides et chauds: en Egypte et aux Indes.

L'hydrocèle, par ses causes multiples, peut s'ob- server à tout âge, les vieux cependant y semblent plus prédisposés, sans qu'on sache trop pourquoi.

Peut-être ceci est-il dû au fait que chez les vieillards,

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ies séreuses n'ont plus le même pouvoir absorbant que chez les jeunes, soit par l'altération de la vaginale, soit par le ralentissement de la circulation~

Les traumatismes répétés de la région scrotale dans·

l'àge adulte expliquent les hydrocèles bénignes. Le lieu de prédilection semble être à gauche, suivant Dujat, à droite suivant Curling. Suivant Kocher, il n'y aurait pas de prédilection de la maladie pour un .côté ou pour l'autre. Nos observations démontrent la fréquence plutôt à gauche. L'hérédité semble en outre jouer un rôle d'après Pluskal, qui cite le fait d'un homme opéré d'une hydrocèle et qui eut trois fils atteints eux-mêmes d'hydrocèle.

Anatornie pathologique. -L'étude des lésions ana- tomiques de l'hydrocèle comprend l'examen du con- tenu (liquide épanché), du contenant (tuniquevaginale)

€t des parties voisines (testicule, épididyme et cor- don).

Le liquide de l'hydrocèle n'est pas toujours iden- tique à lui-mên1e et son abondance, sa couleur, sa con1position varient dans de fort grandes proportions.

De trois ou quatre centimètres cubes à plusieurs litres.

Le liquide n'est ja~ais incolore; il est jaune citrin, jaune ambré, jaune paille. Les épanchements san- guins peuvent le modifier profondément, les matières colorantes se précipitent et se déposent sur la vaginale en cristaux bruns qui rappellent des taches de rouille, la sérosité redevient alors limpide. Dans l'ictère, on ra vu se charger .des matières colorai1tes de la bile.

Le plus souvent, la fluidité en est remarquable, mais parfois, la consistance en est légèrement sirupeuse.

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Le liquide a la plus grande ressemblance avec le . plasma du sang, au point que dans beaucoup de cas,.

on ne saurait distinguer l'un de l'autre. Les épanche- ments de la pleurésie aiguë, de l'ascite, certaines col- lections du tissu cellulaire sous-cutané à la suite des contusions, l'hydarthrose du genou, l'hygroma appar- tiennent au :même groupe et leur composition diffère à peine de celle de l'hydrocèle. Bien que ses éléments soient exactement ceux du sérum sanguin, le poids des éléments solides dissous dépasse, dans la moitié des cas environ, le poids qu'aurait donné un volume égal de sérum.

La réaction est alcaline, la densité est en moyenne de 1022. Le résidu sec est de 65 pour 1000. Ce résidu est formé par du chlorure de sodium, par de l'acide phosphorique, par des matières albumineuses, par de la cholestérine et des cellules endothéliales.

(Reclus.)

La tunique vaginale peut être ou bien très amincie par la distension subie, ou bien notablement épaissie par des poussées répétées d'inflammation. En certains.

cas, l'aspect macroscopique de la séreuse ne semble pas avoir changé. La face interne de la vaginale quel- quefois normale est ~e plus souvent fomenteuse, ru- gueuse, avec une hypérémie plus ·ou moins considé- rable. On observe des fausses membranes fibrineuses disposées en couches, tapissant la surface, par places des épaississements et des brides, et des dépôts cal- caires.

Testicule et épididyme.-Suivant quelques auteurs~

le testicule est augrnenté de volume, suivant d'autres, il est diminué. Ces obseryations, en apparence con-

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tradictoires, montrent que l'état du testicule varie avec l'abondance de l'épanchement, la durée et la cause de l'affection. Dans les cas où la tunique vagi- nale est seule intéressée, le volume du testicule n'est pas altéré au début, mais il s'atrophie par une durée considérable et il peut être réduit à un nodule mécon- naissable. Nous ne discuterons pas ici les altérations pathologiques pouvant être le point de départ de l'hydrocèle, elles en sont la cause et pas les effets.

Dans la ·grande majorité des cas, l'hydrocèle de la vaginale remonte jusqu'au voisinage de l'orifice ex- terne du canal inguinal, point où se fait l'oblitération du conduit péritonéo-vaginal, et où la séreuse testi- . culaire se réfléchit sur le cordon. Cependant, dans quelques cas, on voit l'hydrocèle pénétrer dans l'inté-_

rieur du canal inguinal à une hauteur variable, parfois jusqu'à l'ouverture interne de ce conduit. On a même vu la collection liquide, dépassant cet orifice et se développant au-dessous du péritoine, former une tumeur parfois énorme dans la fosse iliaque interne.

Dans ces cas, l'hydrocèle est donc composée de deux poches, habituellement très volumineuses, l'une scro- tale, l'autre intr·a-abdominale. Ces deux poches sont séparées l'une de l'autre par un étranglement très marqué, répondant à l'orifice externe du canal ingui- nal. C'est à cette disposition que Dupuytren a donné le nom d'hydrocèle en bissac. (Follin et Duplay.)

Dans les épanchements même peu abondants le cul- de-sac supérieur de la vaginale peut être refoulé à une distance plus ou moins grande dans le canal inguinal, le cordon peut souffrir des altérations dues à la compression ; les troubles circulatoires qui· s'y rattachent peuvent en amener l'œdème. La peau, de

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rugueuse qu'elle est à l'état normal, se distend petit à petit en suivant progressivement l'augmentation des parties qu'elle recouvre; des vergetures peuvent s'y former et le revêtement cutané se présente alors forte- ment tendu. Outre la distension exagérée que la peau peut subir dans ces cas-là, elle est souvent le siège de fréquentes excoriations et d'érythème.

Symptomatologie. - Il est d'ordinaire très facile de reconnaître une hydrocèle. Le tableau clinique en est, en effet, des plus nets, et les cas sont bien rares où un premier et rapide examen ne suffit pas pour affirmer la présence de liquide dans la vaginale. Le scrotum prend différentes formes, mais la plus ordi- naire est celle d'une poire. La peau des bourses n'a généralement subi aueune altération ; elle n'est ni ehaude, ni rouge, ni tuméfiée; à peine se montre-t-elle distendue et _pareourue parfois par un lacis veineux plus ou moins apparent; si son aspect n'est pas nor- mal, il existe une eomplication, ou la peau est atteinte d'une maladie indépendante. La tumeur est régulière à surfaee lisse, le doigt glisse sur elle sans reneontrer dans la plupart des cas des dépressions _ ou des saillies.

L'hydroeèle est fiuetuante, transparente et irrédue- tible sauf dans la eongénitale, et dans eelle en bissac;

à la pereussion, on a un son mat. Le testieule est perdu dans la masse de la tumeur, on parvient eepen- dant à reconnaître sa présenee et même sa situation, soit par l'examen à la lumière transmise, qui laisse apereevoir un point plus sombre, tranehant sur la transparence générale, soit à l'aide d'une pression un peu forte déterminant une douleur spéciale qui n'est

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autre que la douleur dite testiculaire. Ma.is, ou à cause de la forte épaisseur de la vaginale, ou parce que le li- quide est trouble, pour· s'assurer qu'on a à faire à une hydrocèle, on pratique la ponction exploratrice avec une seringue de Pravaz. Lorsque l'hydrocèle a acquis un certain volu1ne, le malade accuse des douleurs va- gues, une sensation de tiraillement sur le trajet du cordon, ou encore une pesanteur douloureuse dans le scrotum et une gêne dans la marche.

Quelquefois à cause d'une très grande quantité de liquide ou dans les hydrocèles doubles, ·la verge dis- paraît presque en entier. Cette disparition est due en partie au volume de la tu1neur et en partie au tiraille- ment qu'elle subit par la distension. Dans ces cas non seulement la copulation, mais la miction même devient difficile et les régions déclives sont excoriées par l'ac- tion irritante de l'urine.

Ma1'che. - L'hydrocèle a une marche essentielle- ment chronique. Il y a des sujets fort bien portants d'ailleurs, ·qui ont. depuis plusieurs années une cer- taine quantité de sérosité dans leur scrotum sans que celle-ci ait de tendance à s'accroître.

Comme accidents et compücations qui peuvent sur- venir au cours d'une hydrocèle nous avons:

1 o La rupture des parois de la tumeur à la suite des efforts, des traumatismes, des accès de toux. Cette rupture en donnant issue au liquide peut donner lieu

à une guérison momentanée; mais, comme dans la ponction, généralement-l'épanchement se reproduit.

2° La transformation en hématocèle à la suite du traumatisme, d'un effort, des ponctions simples à

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l'aide du trocart, et quelquefois cette transformation se produit lentement seins cause appréciable.

La complication la plus importante et la plus fré- quente de l'hydrocèle est celle qu'elle présente avec les hernies, spéCialement dans les hernies congénita- les. On peut observer soit des épanchements séreux dans des sacs herniaires (hydrocèle herniaire), soit des hernies à côté de véritables hydrocèles.

Diagnostic. - En présence de ces symptômes fort simples et pathognomoniques de l'affection, nous ne saurions rester longtemps à mettre en évidence les signes distinctifs de la maladie qui nous intéresse.

L'étiologie, l'état général et local du malade joints à la transparence, à la fluctuation de la tumeur sont des signes si évidents qu'ils ne pourr.aient laisser le moin- dre doute, même au praticien le moins expérimenté.

Le p'oint capital du diagnostic consiste à savoir, l'hy- drocèle étant reconnue, quel est l'état du testicule, re- cherche fort importante s'il en fût ; mais l'état de la glande est difficilement perceptible à travers une cou- che de liquide. Bien souvent on n'arrive pas à s'en faire une idée exacte.

Il ne faut pas non plus confondre l'hydrocèle de la vaginale avec l'hydrocèle enkystée du testicule et de l'épididyme. Ces kystes se développent sous la vagi- nale entre celle-ci et la tunique albuginée. Le plus souvent, la tumeur est bien distincte du testicule qui est situé à la partie antérieure et inférieure, et elle re- foule plus ou moins l'épididyme. Parfois la poche, devenue très volumineuse, s·e développe d'un côté, entoure et coiffe le testicule, de telle sorte qu'on pour- rait èroire à une hydrocèle vaginale. La couleur du

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liquide qu'il contient est variable. L'hydrocèle enkys- tée du testicule s'accroît très lentement, sans douleur ni gêne, et elle passe souvent inaperçue jusqu'au mo- Inent où elle a acquis le volume d'une noix. La poche acquiert parfois des dimensions beaucoup plus consi- dérables. On en a vu. dans certains cas rares, conte- nir un litre de liquide et remonter jusqu'à l'anneau inguinal externe. Le diagnostic de l'hydrocèle enkys- tée du testicule est facile au début, à cause de la déli- mitation assez nette de la tumeur, de sa fluctuation et de sa transparence. Lorsque la poche est devenue volumineuse, lorsqu'elle coiffe le testicule et remonte sur le cordon, on peut croire à un kyste du cordon ou mieux encore à une hydrocèle vaginale. Mais l'hydro- cèle enkystée du cordon n'arrive pas au contact du

testi~ule, elle n'acquiert jamais un volume considéra- ble; d'autre part, la situation du testicule en bas et en avant, la possibilité de l'isoler de la tumeur permet- tant de distinguer le kyste de l'épididyme, de l'hydro- cèle vaginale (Follin et Duplay).

Le diagnostic différentielle plus important est sans contredit celui qui se rapporte au kyste spermatique;

mais ce dernier se développe plus lentement que l'hy- drocèle, le liquide est en général moins transparent et comme signe caractéristique, le testicule dans le kyste spermatique se trouve en dehors de la tumeur, mais nous sommes forcés d'admettre quïl y a des cas où le diagnostic différentiel est fort difficile sinon impossi- ble; quoi qu'il en soit, cette erreur ne peut jamais avoir de fâcheuses conséquences, puisque dans les deux affections le traitement est identique. Les symp- tômes généraux suffisent amplement à distinguer la hernie de l'hydrocèle : l'irréductibilité, la matité,

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l'inexpansibilité à l'effort, la transparence, caractérisent l'hydrocèle, tandis que les signes contraires rendent manifeste la présence de la hernie.

Dans les conditions ordinaires le testicule est situé en dedans, en arrière et en bas. Cette situation peut être modifiée, soit par la présence d'adhérences anté- rieures· de la séreuse, et la situation du testicule est alors entièrement subordonnée à ces adhérences, soit par l'existence d'une anomalie assez commune connue sous le nom d'inversion antérieure. Lorsque dans ce cas, il survient une hydrocèle, l'épanchement se pro- duit en arrière du testicule et celui-ci est refoulé en avant. Il est par conséquent très important au point de vue opératoire de savoir où se tr·ouve le testicule.

L'hématocèle consécutive au traumatisme ne sau- rait être confondue. L'hématocèle qui suit la rupture des vaisseaux des pseudo-membranes fibrineuses de la vaginalite, pourra seulement opposer quelque diffi- culté; mais la connaissance des vaginalites primitives, l'opacité du liquide épanché dissiperont tous les doutes.

Rarement les tumeurs solides fluctuantes. peuvent simuler à s'y méprendre l'apparence d'une hydrocèle_;

mais la rareté de ces tumeurs, unie aux caractères pathognomoniques qui les accompagnent suffira à les éliminer du tableau du diagnostic différentiel.

A~onostic. - Le pronostic varie suivant l'âge du malade, l'étendue de l'affection, le degré et pri.ncipale- ment suivant la nature de la maladie qui a produit l'épanchement.

Traitement.- En présence ·d'un épanchement dans une cavité aussi bien limitée que la vaginale, la :pre-

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mière idée qui pouvait venir au chirurgien, c'était de donner libre issue au liquide à l'aide d'une ouverture quelconque. On commença par l'incision (Celse). Les chirurgiens d'ancienne date n'ayant pas à leur service des instruments perfectionnés pour évacuer la collec- tion liquide, et n'ayant aucune idée de la méthode an- tiseptique s'aperçurent bientôt des dangers qu'on courait avec une telle méthode opératoire et l'on tomba dans l'inactivité chirurgicale pour ne plus se servir que des différents révulsifs. Mais à mesure que la chirurgie faisait des progrès, les premiers trocarts furent inventés, pour venir au secours de cette affec- tion. On vidait à ce moment le contenu de la vaginale, mais rarement la maladie était vaincue; dans un bref délai de tmnps le liquide se reproduisait et le malade devait ~e présenter à des époques déterminées pour se faire de nouveau vider la cavité.

Soucieux d'un meilleur résultat les chirurgiens étu- dièrent à différentes époques les moyens de combattre cette affection. On s'imagina qu'une inflmnmation réactive aurait pour but de détruire l'espace compris entre les deux feuillets de la séreuse testiculaire et 1 'on se servit de tous les moyens pour arriver à ce résultat.

On commença par l'irritation mécanique (résolutifs et révulsifs) que loin d'être profitable au malade est néfaste ; toujours dans le même ordre d'idées, on chercha d'autres moyens plus ou moins logiques jusqu'au moment où l'on pensa à provoquer l'adhérence des deux feuillets à l'aide d'injection de substances ir- ritantes. La teinture d'iode fut celle qui avec Velpeau eut le plus de suffrages ; màis cette méthode de l'in- jection de liquides irritants ne donna pas ce qu'on en attendait. L'inflammation réactive qui suivait l'injec-. ·

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tion irritante impuissante quelquefois à produire le but désiré, dépassa d'autres fois toutes les bornes en pro- duisant une inflammation suppurative ; mais quoi qu'il en soit il faut pourtant reconnaître que la mé- thode de la ponction suivie d'injection irritante peut donner dans certains cas des résultats, comme la ponction simple guérit l'hydrocèle chez les enfants.

Les choses en étaient à ce point de l'histoire du trai- tement de l'hydrocèle, lorsque l'anatomie pathologique nous apprit par de nombreuses autopsies, que le con- tenu de l'hydrocèle n'était pas seulement du liquide, mais qu'il contenait encore des corps libres de forme et volume variables. On supposa que ces corps libres pouvaient jouer le rôle de corps irritants et produire l'inflammation avec l'épanchement consécutif. On chercha alors à les extraire de la vaginale et on insti- tua pour cela un autre procédé opératoire. Ce fut Volkmann qui, inspiré par les données anatomo-patho- logiques eût l'idée d'adopter une nouvelle méthode curative de l'hydrocèle; aidé de la méthode antisep- tique il attaqua à plein tranchant la vaginale et par une large incision donnait issue au liquide_; avec cette mé- thode Volkmann mettait sous les yeux les tissus ma- lades et pouvait en examiner les détails. C'est par l'incision qu'il évacua tous les corps libres, se mettant ainsi le plus possible à l'abri d'une récidive. Cette mé- thode mettant la cavité vaginale, le testicule et les par- ties voisines à la portée de la vue et du toucher, précise le diagnostic et permet de reconnaître les indications spéciales et de débarrasser la cavité de toutes les néo- formations inflammatoires, des kystes, des corps étran- gers que s'y rencontrent si souvent.

La méthode de V olkmann exige un manuel opéra-

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toire fort simple; l'opéré ne ressent pas de douleurs, dans bon nombre de cas il y a apyrexie absolue ; le scrotum gonfle à peine et il ne se produit que fort peu d'épanchement inflan1matoire dans la cavité vaginale.

La guérison par cette dernière méthode est rapide, quoiqu'il existe pendant quelques semaines encore un gonflmnent; les récidives sont rares. Volkmann fit déjà faire un grand progrès à la chirurgie de l'hy- drocèle en proposant l'opération de l'incision; nous venons de voir quelques-uns de ses avantages, mais le but que Volkmann se propose ne peut être facile- ment atteint avec l'incision seule. La tunique vaginale distendue dans des proportions variables dans les dif- férents cas, peut quelquefois ne pas subir le processus inflammatoire réactif, et ne pas supprimer en entier la cavité par l'accollement de ses parois. En outre, le drain qu'il met dans la vaginale en1pêche _par son in- terposition, l'adhérence entre les deux feuillets et il amène dans le point correspondant la persistance de la cavité.

Le but que Volkmann se propose, c'est de détruire l'espace contenu entre les feuillets de la vaginale et rendre ainsi impossible la formation d'une collection liquide.

Pour obtenir ce résultat, l'accollement des parois s'impose et cet accollement serait d'autant plus facile et plus prompt, que l'espace compris entre les feuillets de la tunique vaginale est plus limité. Ce fut inspiré par ces idées que M. le prof. Julliard de Genève ap- porta une modification très in1portante à l'opération de \lolkmann. Notre vénéré maître a tout d'abord corn~

pris que dans les grandes hydrocèles l'espace énorme existant entre les deux feuillets de la vaginale ne pou-

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vait être qu'un obstacle sérieux à la guérison prompte et radicale.

Inspiré par ces réflexions, il diminua la cavité en excisant une portion de la vaginale.

Cette excision, outre d~ réduire la cavité de la vagi- nale, a l'avantage de diminuer la surface de celle-ci et par conséquent l'étendue de l'inflammation. Ceci nous explique pourquoi la méthode du prof. Julliard produit moins de gonflement et n'est pas en général suivie de fièvre.

Voici en résumé sa méthode :

Ayant eu souvent l'oecasion de pratiquer soit la ponction, soit l'incision, M. le prof. J ulliarcl est arrivé à la conclusion que le dernier de ces procédés n'est pas plus· douloureux que le premier, et au dire des malades qui ont subi les deux opérations, l'incision serait même moins douloureuse que la ponction; par conséquent, M. le prof. J ulliarcl ne voit pas la néces- sité d'endormir ses malades, considérant comme inu- tile de les exposer aux dangers de l'anesthésie pour une simple opération comme celle-ci.

Il n'emploie pas non plus l'anesthésie locale, celle-ci a l'inconvénient de faire rétracter le scrotum et de rendre l'opération difficile; elle a en outre le désavan- tage de faire contracter les vaisseaux et par consé- quent d'exposer les malades à des hémorrhagies secondaires et de s'opposer de cette faç.on à la réunion par première intention.

En outre, nous savons que l'anesthésie locale par l'éther est fort douloureuse.

D'ailleurs, nous avons souvent assisté à ses opé- rations et nous avons pu nous convaincre que les

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malades supportent parfaitement bien cette opération sans anesthésie. La partie la plus douloureuse de l'o- pération est l'incision de la peau, mais celle-ci ne dure que quelques secondes.

Toilette de la région. - Après avoir bien rasé la région scrotale, on la nettoie soigneusement avec une solution phéniquée de 1.25 pour 100. La solution doit être chaude, car l'eau froide fait contracter le scro- tum.

Incision. - Après avoir tendu la peau recouvrant la tumeur, on fait une longue incision de haut en bas ; cette incision nous permettra. d'inspecter soigneuse- ment la cavité vaginale, le testicule et le cordon, et en outre elle facilitera la résection et l'ajustement de la tunique vaginale. L'incision de la peau étant faite, on continue couche par couche jusqu'à ce qu'on arrive sur la vaginale, à laquelle on fait une boutonnière à sa partie supérieure; en y introduisant un doigt, on incise avec des ciseaux la vaginale sur une longueur égale à l'incision cutanée.

Pendant l'incision de ces différentes couches on arrête par la torsion, les hémorrhagies dues à la sec- tion des vaisseaux. une fois l'incision de la tunique vaginale faite, on inspecte minutieusement le testicule, . le cordon et la surface interne de la vaginale ; en effet, on trouve presque toujours de petits kystes, des corps étrangers libres ou adhérents, des exudats sanguins ou pseudo - membraneux, des plaques calcaires ou cartilagineuses, etc. Généralement les kystes se trou- vent sur l'épididyme; plus rarement sur la vaginale ou sur le cordon.

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Leskystessontexcisésavec des ciseaux, les exsudats sont enlevés avec des éponges ou, si cela est néces- saire, avec la curette. Cette toilette doit être faite avec ménagement et avec des éponges imbibées de solution phéniquée très faible.

Après avoir bien nettoyé la cavité, on résèque une portion de la vaginale telle qu'on n'en laisse que juste assez pour recouvrir le testicule et le cordon.

On suture la vaginale avec des fils de catgut très fins, ayant soin que les deux feuillets soient exacte- ment appliqués dans toute leur étendue et sans repli.

S'il reste un espace, si petit qu'il soit, où le contact n'existe pas, non seulement la cavité vaginale per- sistera en ce point, mais le suintement qui se fera n'ayant pas d'issue pourra donner lieu à une retention avec ses conséquences habituelles.

De cette façon la cavité vaginale est devenue vir- tuelle, comme à l'état normal. Mais avant de suturer la vaginale il faut s'assurer que l'hémostase soit com- plète. Dans les cas où on

a

excisé des kystes, où on a dû frotter et même racler la vaginale, il se fait, comme il est facile de le comprendre, un suintement sanguin, en nappe; dans ces cas M. le prof. Julliard remplit la cavité avec des éponges imbibées d'eau froide, et il exerce une compression pendant quelques instants, cela suffit presque toujours pour arrêter le sang; si ces manœuvres étaient insuffisantes, on cautériserait alors avec le thermocautère ou avec un caustique puissant. Quand on emploie. ces derniers moyens la réunion sans suppuration est plus difficile à obtenir.

Après avoir fait la suture de la vaginale, on fait celle du scrotum où généralement on laisse un drain à la partie inférieure de la plaie scrotale. M. le prof. Julliard

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n'emploie pas les drains d'os décalcifié « dits drains résorbables >> parce qu'il a eu des cas où la résorp- tion n'a pas eu lieu et le drain restant dans la plaie a agi comme corps étranger.

Le pansement doit remplir trois conditions : être antiseptique, compressif et ne pas irriter le scrotum.

Pour obtenir ces trois conditions, on couvre·l 'incision avec un morceau de proteetive; par dessus le pro- tective, une large couche de grosses éponges imbi·bées d'une solution phéniquée a 1.25 pour 100; cette couche d'éponges recouvre le scrotum, le périnée, le bas ventre jusqu'aux cuisses. Ces éponges, outre qu'elles se moulent sur les anfractuosités de cette région diffi- cile entre toutes aux pansements, y exercent une compression qui n'est pas désagréable aux malades, parce qu'elle est élastique, elles ont le grand avantage de préserver le scrotum du contact irritant de la gaze.

Le pansement compressif empêche la formation d'un nouvel épanchement, soit en fermant hermétiquement la cavité de la vaginale, soit en comprimant les vais"'"

seaux de la région.

On couvre les éponges avec de la gaze antiseptique et du coton, maintenu, par des bandes entourant le ventre et le haut des cuisses. Finalement on enveloppe le pansement tout entier par une bande de caoutchouc.

Le pansement est changé le lendemain pour enlever les sutures. Quant au drainage il faut également le supprimer le plus tôt possible, pour éviter un suinte- ment trop prolongé par l'orifice du drain. Il ne faut pas non plus l'enlever trop tôt si l'on ne veut pas s'exposer à une rétention qui amènera une suppura- tion et peut-être aussi un écartement de l'extrémité inférieure de l'incision. La durée dépend de l'état des

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parties et de l'abondance du suintement. En moyenne on le laisse deux jours. Une fois que les fils et le drain sont enlevés, on fera un nouveau pansement qu'on laissera quatre ou cinq jours et qui sera le dernier.

A partir de ce moment, les malades peuvent se lever- en portant un suspensoir garni de coton, et s'il reste un point qui suinte encore, on y appliquera de l'iodo- forme ou un n1orceau de diachylon.

Résumons en quelques mots les principales étapes de cette méthode :

1 o Anesthésie générale seulement dans les cas excep- tionnels - point d'anesthésie locale.

2° Longue incision de la tunique scrotale et de la va- ginale.

3° Inspection minutieuse de la cavité vaginale y com- pris le testicule et le cordo,n, éloignement du li- quide de la cavité vaginale, des corps étrangers et des altérations pathologiques.

4° Excision de la tunique vaginale, ne laissant qu'une partie suffisante pour couvrir le testicule et le cordon.

5° Fermeture de la vaginale sans drain, sauf dans des cas tout à fait exceptionnels.

6° Suture de la plaie scrotale et généralement drai- nage.

7° Résection d'un lambeau du scrotum dans les cas.

où il a été fortement distendu.

8° Panse1nent antiseptique, compressif et pas irri- tant.

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pe OBSERVATION.-P. F., âgé de 51 ans. Hydrocèle gau- -che du volume d'un poing, datant de huit mois. Incision antiseptique. Liquide clair et citrin. La tunique vaginale n'était pas épaissie, mais seulement plus vascularisée que normalement, épididyme un peu augmenté de volume et induré. Des petits kystes sur la tête de l'épididyme sont enle- vés. Excision partielle de la vaginale et suture de celle-ci oeontre le testicule et le cordon, avec des fils de catgut: su- ture du sceotum avec des sene-fines. Drainage de la plaie scrotale. Pansement. Réunion par première intention par- tielle, à la partie inférieure de la plate s'est produit un léger sphacèle du tissu cellulaire, ce qui a nécessité un drainage -consécutif. Le malade a été opéré le 4 février 1880, le :t6 février il était complètement guéri.

ume

ÛBS. - B. A., 51 ans. Hydrocèle gauche, datant de quelques mois. Incision antiseptique. Liquide séreux clair.

Tunique vaginale rouge et même couverte d'ecchymoses par places, testicule augmenté de volume, tête de l'épidi- dyme un peu tuméfiée et iodurée. Excision partielle de la tunique vaginale. Suture de celle-ci au catgut. Suture du scrotum avec des serre-fines. Drainage de la plaie scrotale.

Pansement. Réunion complète par· première intention.

Opéré le 13 février, il sort guéri le 23.

nrme

ÛBS. -B. J., âgé de 40 ans. Hydrocèle droite du volume d'une grosse oranû'e datant d'environ une année.

Incision antiseptique. Liquiâe un peu trouble, contenant des globules rouges, des leucocytes en dégénérescence grais- seuse et des cristaux de cholestérine. Tunique vaginale presque normale, sauf quelques taches jaunes hématiques sur la paroi de la vaginale et sur le testicule. Excision par- tielle de la vaginale et suture au catgut. Suture du scrotum.

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Drainage de la plaie scrotale. Pansement. Réunion par pre- mière intention. Opéré le 12 février, le 17 on en1ève les serre-fines et un drain, le 19 on enlève l'autre drain. Réunion par première intention. La sortie de l'hôpital est retardée par une induration douloureuse de la vaginale.

IVme OB s . - S. P., âgé de 40 ans. Hydrocèle gauche du volume d'une orange, datant de trois a:ris. Incision antisep- tique. Liquide jaune-citrin, tunique vaginale presque qor- male. Un petit kyste siègeant sur le testicule près de l'épi- didyme, on l'enlève. Résection et suture de la vaginale ajustée sur le testicule et le cordon. Réunion de l'incision sera- tale avec des serre-fines. Drainage de la plaie scrotale. Pan- sement. Opéré le 8 mai, le 9 on enlève les serre-fines, le 10 le drain. Réunion par première intention, complète. Le 22, quitte l'hôpital. Il existe encore un peu d'induration de la vaginale.

yme 0Bs. - M. A., âgé de 211 ans. Hydrocèle droite du volume de deux poings, datant de sept ans. Il a été ponc- tionné trois fois sans résultat. Incision antiseptique. Liquide jaune clair. La tunique vaginale est épaissie et dure, au ni- veau du testicule elle est d'une couleur blanc nacré. Résec- tion et suture de la vaginale. Réunion de l'incision scrotale avec des serre-fines. Deux drains dans la plaie scrotale.

Opéré le 14 mai, le 15 on enlève les serre-fines et un drain, le 18 on enlève le deuxième drain. Le 26 mai sort complète- ment guéri.

VIme 0Bs.- B. P., âgé de 75 ans. Hydrocèle gauche du.

volume d'un gros œuf de -poule, datant de quelques mois.

Inci.si<?n antiseptiq:ue: Tunique yaginale ~'une cou~e?r. pâle, épaiSSie, parcl:iemmee et chagrmée. Testicule et epididyme normaux. Petit kyste sur la vaginale qu'on enlève. Excision partielle de la vaginale, suture de cette dernière. Réunion ae l'incision scrotale avec des serre-fines. Deux drains dans la plaie scrotale. Pansement. Opéré le 31 mai. Le 2 juin on enrève les serre-fines et un drain, le 3 juin on enlève le deuxième drain. Réunion complète par première intention.

Sort guéri le 19 juin.

vnme 0Bs. - D. J., âgé de 20 ans. Kyste multilaculaire du cordon du côté droit, volume d'un gros citron. Incision antiseptique, liquide rougeâtre ressemblant à celui d'une hydro-hématocèle. Pas de caillots sanguins. La poche du

~ kyste est lisse, pas de fausses membranes. A côté du kyste principal s'en trouvent d'autres en grand nombre du volume

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d'un pois à celui d'une noix. Excision des kystes et sutures en laissant un drain. Opéré le 28 juin. Le ter juillet léger sphacèle superficiel de la racine de la verge, le 2 juillet l~

sphacèle s'étend à· la face dorsale de la verge, le 3 il s'étend aussi à la partie antérieure de la face inférieure. On fait 54 greffes épidermiques qui ont pris et ont activé la cicatrisa- tion. Aucune déformation de la verge. Sort guéri le 2 sep- tembre.

VIJJme Oss.- B. L., âgé de 68 ans. Hydrocèle droite de la grosseur de deux poings. Peau du scrotum normale sauf à la partie antéro-inférieure où elle est rouge ; en pressant sur cette partie on fait sortir du pus épais par une fistule. La consistance est inégale, à la partie tout à fait inférieure on sent des parties dures. Nulle part la pression ne réveille des douleurs bien. vive?· 0~ ne sent pas le tes~icule ni .l'épi_di- dyme. Ganglwns mgumaux droits tuméfies. De l'mc1sron sort une grande quantité de pus. Tunique vaginale très épaissie et recouverte de fausses membranes. Le testicule est tellement altéré qu'on pratique la castration. Résection et suture de la vaginale, suture du scrotum. Deux drains dans la cavité vaginale et un dans la plaie :5Crotale. Opéré le 1er juillet, le 2 on enlève un drain et on raccourcit l'autre, le 5 on change le pansement. L'état général et local du malade sont bons. Le 9 on enlève le deuxième drain. Le 18 juillet le malade quitte l'hôpital complètement guéri.

!Xml.' Oss.- B. A., âgé de 46 ans. Le malade avait une hernie inguinale gauche datant de 15 ans. Depuis quelques semaines le scrotum gauche augmente de volume et devient un peu rouge, à présent il a le volume d'une tête d'enfant.

A la percussion le quart supérieur de la tumeur offre un son tympanique et les trois quarts inférieurs un son mat. Le malade ne se plaint d'aucune douleur. Ponction explora- trice, donne un liquide d'hydrocèle. Incision antiseptique: il s'écoule un liquide séro-purulent. Râclage de la vagmale.

Ablation du testicule au bistouri. Ligature du cordon au catgut. Résection et suture de la vaginale. Suture du scro- tum. Deux drains dans la cavité vaginale et un dans la plaie scrotale. Pansement. Le testicule est de la gmsseur d'un très gros œuf de poule, son tissu est œdématié et friable, jl

est parsemé d'abcès avec un pus verdâtre épais et d'une odeur fétide. La vaginale est tapissée de fausses membranes épaisses, on change le pam,ement le jour après l'opération qui a eu lieu le 23 septembre. Le 25 nouveau pansement, pas de fièvre, état général bon. Le '27 on enlève les sutures.

Réunion par première intention. Le 29 ablation d'un drain,

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le 4 octobre l'autre drain. La hernie est réductible. Le 12 décembre le malade sort de l'hôpital guéri.

·xme 0Bs. - Ph., âO'é de 42 ans. Hydrocèle double. A droite,_ du volume de geux poings datant de huit mois. A gauche, plus petite de deux tiers datant d'un mois. Incision antiseptique. La tunique vaginale d1·oite n'est pas épaissie, mais roug~ et ecchymotique par J?laces; petit kyste sur le p6le supéneur du testicule. La tumque gauche est normale.

Petit kyste sur le p6le supérieur du testicule.

A droite résection et suture de la vaginale contre le testi- cule et le cordon. Suture du scrotum avec les serre-fines.

Drainage de la plaie s·crotale.

A gauche pas de résection, suture de la vaginale au catgut, suture du scrotum avec des serre-fines. Dramage de la plaie scrotale. Opéré des deux côtés le 23 novemore. Réunion complète par première intention à droite, on enlève les serre- fines et le drain. le 24. A gauche, hémorrhagie interne, le caillot fait hernie par le milieu de la plaie, on laisse le drain à gauche. Le 30 le caillot s'est désagrégé, pas de suppura- tion. Suture secondaire du scrotum au catgut. Le malade quitte l'h6pitalle 23 décembre, complètement guéri.

Xl me OB s. - D. O., âgé de 63 ans. Hydrocèle double da- tant de quelques mois. A droite, de la grosseur d'un gros poing, à gauche, très petite. Incision antiseptique des deux hydrocèles. Liquide citrin albumineux.

A droite, tunique vaginale n'est pas épaissie, mais forte- ment hypérémiée. pas de fausses membranes. Testicule et épididyme normaux. Petit kyste sur l'épididyme.

A gauche, tunique vaginale non épaissie mais 'hypérémiée.

trois petits kystes sur la tête de l'épididyme. Résection et suture de la vaginale à droite, pas de résection à gauche.

Sutures des deux scrotums. Un drain dans la plaie scrotale droite. Réunion par première intention. Opéré le 7 janvier 1881, sort guéri le 27 ja_nvier.

xnme ÛBS. L. H., âgé de 52 ans. Hydro-hématocèle gau- che du volume d'une tête de fœtus datant de six mois. Une injection iodée reste sans résultat. Incision antiseptique. Li- quide brunâtre sanguinolent. Tunique vaginale très épaissie~

foyers noirâtres dans son épaisseur. Testicule et épididyme indurés. Excision partielle de la vaginale et suture de celle- ci. Suture du scrotum. Drain dans la plaie scrotale. Réunion complète par première intention. Opéré le 7 mars 1881, sort guéri le 20 mars, avec la tunique vaginale un peu épaissie.

XIIJme 0Bs. - D. J., âgé de 59 ans. Hydrocèle gauche

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du volume d'une grosse orange, datant de 5 ans. Incision antiseptique. Liquide citrin clair. Tunique vaginale non épaissie, hypérémiée, dépolie par :places. Excision partielle de la vaginale, suture de celle-ci. Suture superficielle du scrotum, un drain dans la plaie scrotale. Opéré le 7 avril, le 8 on enlève le drain et les sutures. Réunion complète par première intention. Quitte l'hôpital le 14 avril.

XIVme 0Bs. - B. A., âgé de 18 ans Hydro-hématocèle gauche, à droite il a une hernie inguinale. Incision antisep- tique. Liquide séro-sanguinolent brunâtre. Résection et su- ture de la vaginale contre le testicule et le cordon. Suture superficielle du scrotum. Un drain dans la plaie scrotale.

Opéré le 20 juin, le 21 on enlève les sutures; le 23 le drain.

Réunion par première intention. Sort guéri le 24 juillet.

XVme 0Bs. - F ._ F., àgé de 69 ans. Hydrocèle double datant de huit ans. A,droite, du volume de deux poings. à gauche, d'un poing, A droite, hydro-hématocèle, à gauche. hydro- cèle simple. Incision antiseptique des deux hydrocèles.

A droüe, contenu séro-sanguin, tunique vaginale très épaissie, presentant des points plus faibles au mveau des- quels la tunique s'était rompue et avait laissé passer le li- quide dans la fibreuse commune.

A gauche, liquide citrin, vaginale normale à peine un peu

~ypérémiée, trois petits co~ps étrangers adhérents. Résec- tiOn et suture des deux vagmales. Suture des scrotums. Un drain dans la plaie scrotale gauche. Opéré le 20 janvier.

Suppuration secondaire à droite. Réunion par première in- tention partielle. Lo 1er mars quitte l'hl>pital.

XVIme 0Bs. - B. F., âgé de 71 ans. Hydrocèle double datant de cinq ans. Blénorrhagie avec orchite dans sa jeu- nesse, rétrécissement de l'urèthre ayant néces::.ité l'usage de sondes. Incision antiseptique des deux côtés. Les deux vaginales sont un peu épaissies. Kystes sur les deux épidi- dymes, foyers blanchâtres du~s dans la tête de _l'épididyme gauche. Suture des deux vagmales sans résectiOn. Suture du scrotum. Drain dans la plaie scrotale gauche. Opét·é le 6 août, le 7 on enlève les sutures et le drain. Réunion com- plète par première intention. Quitte l'hôpital le 26 août.

XVIIme 0Bs.- 0. P .. âgé de 43 ans. Hydrocèle gauche du volume d'une poire, datant de six mois. Incision antisep- tique. Tunique vaginale épaissie avec des taches brunâtres ; deux petits kystes qui sont excisés. Liquide jaune-citrin.

Excision partielle de la vaginale, suture ile celle-ci contre

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le testicule et le cordon. Suture du scrotum. Drain dans la place scrotale. Le même soir, on enlève les sutures, le jour après, le drain. Réunion par première intention. Opéré le 2 novembre, le 7 il était complètement guéri.

XVInme Ons.- G. A., âgé de 47 ans. Hydrocèle gauche de la grosseur d'un œuf d'oie, datant d'une année et âemie.

Incision antiseptique. Tunique vaginale épaissie et forte- ment vascularisée, induration de 1'épididvme. Petit kyste qu'on excise. Résection et suture de la vaginale. Suture superficielle du scrotum. Pas de drain. Un érythème phéni- qué a prolongé le séjour du malade. Réunion complète par première intention.

XIXme Ons.- D. F., âgé de 76 ans. Hydrocèle gauche.

Kyste spermatique datant de plusieurs années, du volume d'un poing. Incision antiseptique. La cavité de l'hydrocèle était séparée en deux par une cloison ; d'un c6té, se trou- vait du liquide (liquide spermatique), dans l'autre, il y avait le testicufe et deux pet1ts corps pédiculés qu'on excise et cautérise au Paquelin. Résection et suture de la vaginale.

Suture du scrotum. Drain dans la plaie scrotale. Opéré le 15 mars 1882, le 16 on enlève les sutures et le drain. Réu- nion en partie par première intention, en partie par granu- lation au niveau de l'orifice du drain.

xxme Ons. - O. M., âSé de 52 ans. Hydrocèle gauche du volume d:un gros œuf de poule, datant de deux ans.

Porteur d'une hernie inguinale droite pour laquelle il porte un bandage. Incision antiseptique à gauehe. Liquide citrin- clair, tumque presque normale, un petit kyste sur la vagi- nale. IncisiOn antiseptique à droite; cure radicale de la hernie; petit kyste, et sur la vaginale sorte de petite tumeur d'aspect augiomateux qu'on enlève. Résection et suture des vagmales. Suture superficielle du cordon. Drainage de la plaie scrotale. Opéré le 21 avril. La partie supérieure de la biincision droite a donné lieu à de la suppuration. Le 22, on enlève les drains et la plupart .des sutures, le 24, le reste des sutures. Réunion complète par première intention à gauche où il y avait l'hydrocèle simple, et seulement partielle à droite où elle était compliquée d'une hernie .

. XXIme Ons.- M. L., âgé de 4·2 ans. Hydrocèle gauche du volume d'un'poing, datant de trois ans. Incision antisep- tique. Liquide citrin-clair. Aucune altération de la vaginale, sauf de légers épaississements circonscrits. Résectwn et suture de la vaginale. Suture du scrotum. Pas de drain. Le malade quitte l'hôpital huit jours après l'opération.

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xxnme 0Bs. - s. s., âgé de 57 ans. Hydrocèle. Kyste spermatique à gauche, datant de deux ans. Incision anti- septique. Liquide du kyste blanchâtre opalin, examiné au miCroscope, on trouve des spermatozoïdes. Séreuse du kyste épaissie; tunique vaginale un peu épaissie. Excision de la paroi du kyste, résection et suture de la vaginale. Suture â.u scrotum; pas de drain. Opéré le 11 mai, le 12 on enlève les sutures, Réunion complète par première intention. Sort guéri le 22 mai.

XXIIJme 0Bs. - p. G., âgé de i3 ans. Hydrocèle double.

A droite, du volume de deux poings, à gauche, d'un poing.

Incision antiseptique. A gauche, tunique vaginale presque normale, petit kyste près de la tête de l'épididyme. A droite, tunique vaginale très épaissie, surface rouge irrégulière.

Liquide citrin des deux c6tés. A gauche, pas â.e résection et pas de drain. A droite, résection et drainage de la plaie scrotale. Pansement. Opéré le 27 juin, le 29 on enlève les sutures et le drain. Réunion complète par première inten- tion. Sort le 6 juillet.

XXIvme OB s. - D. B., âgé de 59 ans. Hydrocèle gauche du volume d'un gros poing. Hernie inguirÏale à dr01te qui est facilement réductible. Incision antiseptique. Tunique vaginale légèrement épaissie, d'une couleur blanchâtre.

Excision de l'hydatide au volume d'un pois. Résection et suture de la vaginale. Suture du scrotum. Drainage de la plaie scrotale. Opéré le 17 août, le 18 ablation du drain, le 19 on enlève les sutures. Réunion par première intention.

Quitte l'h6pital, guéri le 25 août.

xxvme 0Bs. - D. J., âgé de 14 ans. Hydrocèle droite de la gmsseur d'un gros poing, datant de trois ans. Incision antiseptique. Liquide jaune-citrin. Tunique vaginale con- gestionnée, un peu rugueuse, hydatide de Morgagni excisée.

Résection et suture de la vaginale contre le testicule et le cordon. Suture du scrotum. Pas de drain. Réunion par pre- mière intention. Sort guéri 14 jours après l'opération.

xxvrme OB s. - c. J.' âgé de 48 ans. Hydrocèle droite du volume d'une tête d'enfant de trois mois .. Il y a quatre ans, on lui avait fait plusieurs ponctions simples, mais sans résultat. Incision antis~ptique. Liquide citrin clair. Tunique vaginale épaissie. surtout du c6té externe, elle est hypëré- miée. On excise l'hydatide de Morgagni. Résection et suture de la vaginale. Suture du scrotum. Pas de drain. Opéré le 3 février, le 5 on enlève les sutures. Résection incomplète

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par première intention. Comme accident~ il s'est formé une petite collection de pus à côté de la cicatrice; le 10 on incise cette collection et le 12, sur sa demande, sort de l'hôpital.

xxvnme 0Bs.- L. M.' âgé de 65 ans. Hydrocèle gauche, datant de deux ans, du volume d'une grosse poire. Il avait déjà subi des ponctions simples avec un canif faites par une personne qui n'était pas médecin. La peau présente une plaie à l'endroit où on a fait les ponctions. Incision antisep- tique. Liguide jaune-citrin. Vaginale épaissie et hypéré- miée; à la partie inférieure, on voit un fort cordon fibreux partant de l'épididyme et se rendant à la petite plaie de la peau. Résection et suture de la vaginale ; résection aussi d'une partie de la peau du scrotum. Suture du scrotum sans drain. Pansement. Il sort guéri un mois après l'opération.

XXVIIIme 0Bs.- G. G., âgé de 26 ans. Hydrocèle droite récidivée, datant de 15 mois depuis la première opération.

Incision antiseptique. Liquide citrin clair. Tunique vaginaie presque pas modifiée, sauf dans un endroit où il y a du tissu cicatriciel; là on trouve un drain dit « résorbaole )) qui n'a pas été résorbé. On enlève ce drain. Résection et suture de la vaginale contre le testicule et le cordon. Suture super- ficielle du scrotum. Pas de drain. Opéré le 20 février, le 22 ablation des fils. Réunion complète par première intention.

Le 28 février, quitte l'hôpital.

XXIxme OB s . - G. H., âgé de 17 ans. Hydrocèle enkystée du cordon à droite,. datant de deux mois. Incision antisep- tique. Liquide clair jaune-citrin. Tunique vaginale presque nor·male. Résection et suture de la vaginale contre le testi- cule et le cordon. Suture du scrotum. Pas de drain. Opéré le 9 mai 1883. Comme accident, il y a eu un peu de suppu- ration sous la peau, mais le 23 mai tout était fini et le malade quitte l'hôpital.

xxxme 0BS. -

s.

J., âgé de 70 ans. Hydrocèle gauche, datant de deux ans et demi. Incision antiseptique; la vagi- nale n'est pas modifiée macroscopiquement. Liquide jaune- citrin clair. Résection et suture de la vaginale. Suture superficielle du scrotum. Drainage de la plaie scrotale. Pan- sement. Réunion complète par première intention. Opéré le 4 juillet 1883, sort le 10 juillet 1883.

XXXIme OB s. - B. O., âgé de 74 ans. Hydrocèle gauche, datant de quelques années. Incision antiseJ?tique. Liquide clair citrin. Tunique vaginale très peu modifiée. Résection

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