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Quel logement pour l'avenir ? Le cas genevois

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Quel logement pour l'avenir ? Le cas genevois

RAFFESTIN, Claude

Abstract

Toutes les innovations, qui surviennent dans notre société, sont porteuses de changements qui affectent l'habitat. Dans cet article, l'auteur a cherché à mettre en évidence, à partir d'hypothèses choisies, les conséquences sur le logement de quelques modifications technologiques, économiques, sociales et culturelles. La territorialité humaine, autrement dit les relations que nous entretenons avec l'habitat lato sensu, est en train de se modifier. Il faut donc imaginer de nouvelles formes de logement et se préparer à les intégrer.

RAFFESTIN, Claude. Quel logement pour l'avenir ? Le cas genevois. Médecine & Hygiène , 1984, vol. 42, no. 1585 bis, p. 3671-3673

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:4335

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Quel logement pour l'avenir? Le cas genevois

Méd. et Hyg.

42, 3671-3673, 1984

par Cl. Raffestin (Genève)

Toutes les innovations, qui surviennent dans notre société, sont porteuses de changements qui affectent l'habitat. Dans cet article, l'auteur a cherché à mettre en évidence, à partir d'hypothèses choisies, les

conséquences sur le logement de quelques modifications technologiques, économiques, sociales et culturelles. La territorialité humaine, autrement dit les relations que nous entretenons avec l'habitat lato sensu, est en train de se modifier. Il faut donc imaginer de nouvelles formes de logement et se préparer à les intégrer.

L'horizon urbain

Le lieu d'habitat des pays développés est devenu, par défi- nition, la ville: la population urbaine dépasse 70% de la popu- lation totale. Mais l'habitat urbain n'est pas caractérisé seule-.

ment par une concentration mais encore par un mode de vie spécifique fait d'hétérogénéité et de relations très diversifiées.

L'urbanisation a posé le problème du logement d'une manière plus aiguë qu'à n'importe quel autre moment de l'histoire. A des degrés divers, pratiquement toutes les grandes régions du monde sont confrontées avec une demande de logements qui excède largement l'offre et les retards dans l'ajustement des deux courbes sont générateurs de problèmes qui menacent gravement l'existence des sociétés.

Si le problème du logement n'est pas, à Genève, aussi grave qu'à Mexico ou au Caire, cela ne signifie pas qu'il puisse être négligé et cela d'autant moins qu'il est très lié à l'évolution de la ville, donc à son devenir au cours des vingt prochaines années.

Je crois qu'il n'est pas vraiment nécessaire de démontrer que l'habitat urbain et le logement sont en étroite relation et que vouloir traiter, séparément, les deux questions est une erreur dont nous risquons de payer les conséquences à moyen et long termes. A. Mitscnerlich (1) a très bien vu cette liaison:

«Nos villes sont des créations de notre imagination certes, mais aussi de notre absence d'imagination... ; une preuve de la liberté de nos idées, mais aussi de notre étroitesse d'esprit...

Mais une fois créées, bâties en dur, elles se comportent comme des matrices, et nous devons, pour nous y adapter, modifier en partie notre comportement et notre être. Dans les villes, en effet, les hommes se créent un espace vital où ils s'expriment de multiples façons, mais ces villes, à leur tour, influent sur le caractère social de leurs habitants ». Il est fon- damental de savoir qu'il y a une interaction constante entre territoire concret et territoire abstrait, entre espace géographi- que et espace symbolique et que lorsque «interviennent de profonds changements historiques (accroissement et concen- tration de la population urbaine, transformation radicale des techniques de production et des modes de transport) aussitôt apparaissent de nouvelles exigences et de nouveaux désirs incompatibles avec la structure de la ville ancienne».

Genève est maintenant placée devant ces profonds change- ments tant en ce qui concerne l'économie que la société et la culture. Dès lors, nous n'avons guère de choix: il faut faire preuve d'imagination ou subir les effets négatifs des change- ments. Faire preuve d'imagination n'est pas un slogan attardé de 68 et Mitscherlich est tout sauf un soixanthuitard. «Faire

preuve d'imagination », cela veut dire intégrer d'une manière constante et définitive, autrement dit s'ajouter (c'est la chose la plus difficile) une dimension prospective. Qu'est-ce à dire con- crètement? Je dis bien concrètement car nous vivons dans un pays qui privilégie, à raison mais pas toujours avec intelli- gence, cet adverbe. Faire de la prospective concrète c'est d'abord bien connaître notre environnement et ses ressources et c'est ensuite les soumettre à une réflexion à court, à moyen et à long termes en faisant varier les échelles de l'analyse. En effet, une ressource ou un avantage actuel ne le restera peut- être pas dans 5, 10 ou 15 ans; une contrainte ou un obstacle actuel deviendra peut-être un avantage à terme. Par ailleurs, la prospective n'est pas là pour fournir des solutions, elle est là pour éclairer des futurs possibles et diminuer les risques d'incertitude face à l'avenir.

On a trop oublié qu'il était parfois préférable de faire un mauvais choix que de ne pas en faire du tout. L'exercice auquel je vais me livrer en matière de logement est d'avance critiquable car il y a peu de chances que les hypothèses que je vais émettre se trouvent confirmées sous la forme où je vais les exposer. En revanche, elles sont essentielles dans la mesure où les émettre déclenchera la critique qui, elle, pourra con- duire à de nouvelles conceptions ou à la confirmation d'an- ciennes conceptions.

Hypothèses démographiques

Proposer un scénario de l'habitat urbain et du logement c'est prendre conscience qu'une série de facteurs, dont la pon- dération est à estimer, conditionnent ces deux ensembles. Je me concentrerai plus spécifiquement sur le logement, sans pour autant m'interdire des remarques sur l'habitat urbain.

Faire des hypothèses pouvant orienter un scénario d'évolu- tion du logement c'est se concentrer sur certains facteurs sus- ceptibles de changements dans les 15 ou 20 ans à venir. Ces changements peuvent être faiblement, moyennement ou for- tement probables.

Le premier facteur à prendre en compte pour Genève est le facteur démographique (2). Il n'est pas le plus aisé à manipu- ler, surtout quantitativement, car la croissance démographi- que est très largement assurée par le solde migratoire net (différence entre immigration et émigration). Je dirai même que c'est un facteur très malaisé à manipuler car on connaît mal ou pas du tout les origines et les mécanismes des mouve- ments migratoires. En effet les facteurs endogènes et exogènes se combinent très inégalement: tantôt c'est la situation écono- mique de Genève qui joue un rôle essentiel, tantôt c'est la situation des régions de départ qui explique les mouvements les plus importants. Dès lors, les hypothèses quantitatives sont particulièrement hasardeuses et, au fond, elles ne sont pas les plus intéressantes car ce sont souvent les qualités qui modifient les quantités. Sans doute, faut-il se demander quel type de population aurons-nous dans 20 ans à Genève compte tenu de nos institutions, toutes choses égales par ailleurs. On peut estimer que le niveau d'instruction et de formation sera plus élevé qu'il n'a jamais été dans le passé. Il est à peu près certain qu'il y a une corrélation entre l'élévation du niveau d'éducation et les exigences socio-culturelles. S'il n'est pas facile d'identifier la nature de ces exigences en matière de

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logement, on peut néanmoins en dessiner le spectre: surface plus grande, qualité de la construction (isolation par exem- ple), localisation et nature de l'environnement, accès aux ser- vices, possibilités relationnelles. On peut, en effet, faire l'hy- pothèse que l'élévation de la formation générale déterminera une augmentation des capacités de choix et d'appréciation qui conditionneront l'émergence d'exigences nouvelles. En d'au- tres termes, la population sera beaucoup plus exigeante en ce qui concerne sa territorialité immédiate et ne pas prévoir ces exigences c'est courir le risque de discordances qui peuvent se traduire par des coûts sociaux et éventuellement par des mou- vements d'opposition plus ou moins dangereux pour la stabi- lité sociale. C'est le cas-type du conflit entre aspirations et possibilités réelles. Nous en avons eu à Genève mais des con- flits d'un style encore inconnu peuvent survenir. Si depuis le XIXe siècle toutes sortes d'organisations - les syndicats par exemple - se sont créées pour obtenir une amélioration du niveau de vie stricto sensu, il n'est pas exclu que la fin du XXe voit l'apparition d'organisations exigeant une amélioration des conditions spatiales d'existence. Les mouvements écologi- ques en sont une préfiguration encore maladroite et rudimen- taire. L'éducation fait découvrir, peu à peu, que les seules richesses individuelles et collectives sont l'espace et le temps, conditions premières de l'acquisition de l'autonomie.

Hypothèses économiques

Le second facteur à prendre en compte est celui de l'écono- mie à propos duquel les tentatives de quantification ne sont pas plus faciles à faire que pour la population même si la tendance des 30 dernières années montre clairement la con- traction des secteurs primaire et secondaire et l'expansion du tertiaire. Pas plus faciles en effet car si la tendance est généra- lement vue comme irréversible c'est parce qu'on n'a pas pris conscience d'une mutation fondamentale: le changement pro- fond de la composition du travail (3). Le travail humain est composé, selon les époques et selon les branches, également ou inégalement d'énergie et d'information. Si depuis un siècle les effectifs du primaire ont baissé d'une manière extraordi- naire c'est qu'on a remplacé l'énergie humaine par l'énergie mécanique alimentant les machines. Si depuis 30 ans, les effectifs ont également baissé dans l'industrie, c'est pour des raisons identiques et, entre autres choses, l'apparition des machines automatiques. On s'est débarrassé du travail à forte composante énergétique et on a privilégié le travail à forte composante informationnelle. Les secteurs primaire et secon- daire sont peut-être à la veille de réengager, dans des structu- res tout à fait nouvelles dont certaines émergent à peine et dont d'autres n'existent pas encore, du travail à forte compo- sante informationnelle. D'ailleurs, il faut souligner que les dis- tinctions P, S, T auront toujours moins de signification. Le travail à forte composante informationnelle pourra s'accom- plir un peu n'importe où et pourquoi pas à domicile. Si tel devait être le cas, du moins pour une fraction de la popula- tion, la coïncidence lieu de domicile-lieu de travail pourrait amener à une réévaluation importante du logement. Dès lors, le logement traditionnel s'avérerait trop petit, inadapté à une activité professionnelle continue. Par ailleurs, ceux qui exerce- ront ce travail à forte composante informationnelle auront vraisemblablement des exigences tout à fait nouvelles en matière de confort et d'aménagement de l'environnement privé et public. Les mutations que nous connaissons impli- quent de nouvelles relations simultanément à l'espace et au temps et sans doute peut-on faire l'hypothèse qu'une nouvelle architecture intérieure sera nécessaire. Mais d'une manière générale, on doit s'attendre à de toutes nouvelles exigences 3672

qui dériveront du changement relativement profond des con- ditions d'existence. J'évoquerai plus loin les médiateurs, nou- veaux moteurs de cette mutation.

Hypothèses sociales et culturelles

Du point de vue social, plusieurs hypothèses sont envisa- geables. Il y a d'abord celle relative à la durée du travail.

Laissons de côté le travail possible à domicile pour lequel la notion de tâche sera plus significative que celle de durée. Mais pour le travail traditionnel au sein d'entreprises la durée pourra diminuer quotidiennement, hebdomadairement, annuellement et sur l'ensemble de la carrière. Selon le type de diminution les effets sur la demande de logements seront différents.

Une diminution quotidienne importante mais avec 5 jours de travail signifie que l'on passera plus de temps chez soi mais aussi à l'extérieur. D'une part l'habitabilité du logement devra être augmentée, d'autre part l'environnement devra être amé- lioré.

Une diminution du temps hebdomadaire, 4 jours de travail au lieu de 5 par exemple (cela existe d'ailleurs déjà), peut augmenter la demande de logements individuels, type villa, et la demande de résidences secondaires. Cela dit la demande d'un meilleur logement de type appartement s'en trouvera également touchée. On peut encore estimer que ce type de diminution aura des effets encore plus nets sur les besoins en équipements collectifs du type loisir.

La diminution du temps de travail annuel par augmenta- tion des vacances aura vraisemblablement moins d'impor- tance pour le logement, de même que celle relative à l'ensem- ble de la carrière.

C'est peut-être, ici, qu'il faut faire une hypothèse sur les comportements en fonction de l'âge. Il serait erroné, en effet, de penser que les comportements sont identiques en matière de logement tout au long d'une vie. Les moins de 30 ans, les 30 à 50 ans et les plus de 50 ans n'utiliseront pas le temps hors travail de la même manière et leurs fonctions de consomma- tion seront également différentes. Les plus jeunes, plus mobi- les, moins contemplatifs aussi, auront des exigences moindres jusqu'à un certain âge. Il y a là tout un domaine de recherche à explorer d'une manière générale et d'une manière spécifique pour Genève.

J'ai évoqué précédemment la question des médiateurs à laquelle il faut revenir car c'est l'occasion de faire des hypo- thèses de nature culturelle. J'entends le mot culture dans son acception anthropologique et non pas dans son acception humaniste. Les mutations que nous connaissons aujourd'hui sont la conséquence d'informations scientifiques et techniques qui ont donné naissance bien sûr à des machines nombreuses et complexes mais surtout qui ont mis à disposition des machines individuelles au même titre que l'automobile a été une machine individuelle. Mais ces machines n'intéressent pas la mobilité des gens mais la mobilité de l'information. La chaîne instrumentale, qui va de la radio au mini-ordinateur en passant par le téléviseur et le magnétoscope, est lourde de conséquences individuelles. De plus, ces machines ne sont plus seulement réceptrices mais branchées sur un réseau et peuvent être émettrices. Par les terminaux d'ordinateurs un dialogue intense peut s'instaurer entre des partenaires reliés à des banques de données, à des fichiers informatisés, etc. Ces machines, dont l'usage est encore rudimentaire et primitif, pèsent déjà lourdement sur la formation, le travail et les loisirs.

Sans faire de science-fiction, on peut admettre que le loge- ment de chacun est en train de devenir un centre de traite- ment de l'information. L'appartement s'informatise et il faut

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prévoir un « machinoir » comme autrefois il y avait un

«fumoir» dans les appartements bourgeois. La vulgarisation et l'individualisation de l'informatique vont redonner au loge- ment une place toute particulière puisque non seulement il y aura, pour certains, un possible travail à domicile mais on peut imaginer qu'en matière scolaire une part importante du travail pourra se faire à la maison et que dans ces conditions par un partage du temps une école actuelle pourra accueillir le double d'élèves: groupe du matin et groupe de l'après-midi.

Sans doute, n'en sommes-nous pas encore là mais il faut y penser. Un système mi-temps ordinateur à la maison et mi- temps traditionnel à l'école est parfaitement concevable dans les 20 ans qui viennent.

Une révolution de «l'habiter»

Naturellement, cela suppose des logements plus grands, mieux isolés, conçus d'une manière différente dans un aména- gement urbain repensé. Au même titre que la voiture a modifié nos villes, l'ordinateur individuel peut inciter à les repenser mais surtout, il peut inciter à des aménagements déconcentrés. Déconcentration de la ville ne signifie pas étale- ment et à ce sujet je n'aimerais pas être mal compris. Cela veut dire redistribution des fonctions. Selon l'expression bien connue « la machine à habiter » est devenue une machine très spécialisée. Le logement actuel est très spécialisé car il satisfait seulement quelques besoins vitaux: s'abriter, consommer et se recréer dans une certaine mesure. Il faut réinvestir la «mai- son », au sens de Bachelard, d'autres fonctions. Ou plus exac- tement, il faut donner la possibilité du réinvestissement (4).

Cette nouvelle partition réagira sur l'ensemble de l'aménage- ment urbain.

La fameuse centralité individuelle « Moi, ici, maintenant » a perdu ou plus exactement s'est vidée d'une partie de son sens.

Je crois qu'on peut faire l'hypothèse que le logement indivi- duel redevient une centralité, sous l'impact des médiateurs individuels. Pourquoi? Parce que la maîtrise individuelle du logement est une maîtrise d'une enveloppe spatio-temporelle:

l'enveloppe spatio-temporelle personnelle. L'accent mis sur cette enveloppe minimale et première sera toujours plus grand et il faut se préparer à une explosion d'exigences dans ce domaine.

Exigences qui se heurteront très durement au cadre économi- que libéral dans lequel nous vivons actuellement. On voit bien, à travers tous les mouvements sociaux urbains, se déga- ger une opposition à ce fait indiscutable que le temps et l'es- pace urbains soient de pures marchandises. Il y aura des luttes politiques sérieuses pour que l'enveloppe spatio-temporelle personnelle cesse d'être une pure marchandise régulée uni- quement par le marché.

Cela m'amène à un dernier faisceau d'hypothèses, c'est-à- dire aux hypothèses politiques. Je crois que l'Etat va être amené à faire jouer des mécanismes de régulation d'un type nouveau en face des mécanismes d'auto-régulation du mar- ché. Par ailleurs, l'Etat sera placé devant une gestion à long terme qui l'obligera à recourir à une dimension prospective qu'il a négligée jusqu'à maintenant.

Si l'on cherche à résumer les hypothèses fortes qui vont induire des changements significatifs au cours des 20 prochai- nes années, on peut donc citer: la mutation dans la composi- tion du travail, la diminution de la durée du travail, l'apparition des nouveaux médiateurs, la mise en place de nouveaux méca- nismes de régulation (5).

Avec les normes actuelles et pour autant que la population genevoise ne dépasse pas 400000 habitants en 2000, il faudra 2,7 Mo m2 de planchers nouveaux. En fait, si nous essayons de chiffrer les mutations possibles, il faut admettre 30% de plus soit 0,81 Mo de m2 supplémentaires. C'est donc 3,51 Mo m2 qu'il faudra construire mais selon des conceptions nouvelles:

logement proprement dit, prolongements et structure urbaine.

C'est donc à trois échelles au moins qu'il faut envisager le scénario en tenant compte des différents facteurs précités.

Je pense que nous allons vers une révolution de «l'habiter»

au sens large dans la mesure où la population accorde tou- jours plus d'importance à ses relations à l'espace et au temps.

Notre territorialité change et il faut se préparer à assumer ces changements de manière à éviter des discordances génératri- ces de coûts.

Bibliographie

1.Mitscherlich A.: Psychanalyse et urbanisme. Gallimard, Paris, 1970.

2. Moles A. et Rohmer E.: Psychologie de l'espace. Casterman, Paris, 1972.

3. Raffestin Cl. et Bresso M.: Travail, espace, pouvoir. L'Age d'Homme, Lausanne, 1979.

4. Heidegger M.: Bâtir, habiter, penser. In Essais et conférences, p. 170-193. Gallimard, Paris, 1958.

5. Nora S. et Mine A. : L'informatisation de la société. La Documen- tation Française, Paris, 1978.

Adresse de Fauteur: Pr Cl. Raffestin, Centre universitaire d'écologie humaine et des sciences de l'environnement, Uni- versité de Genève, 1211 Genève 4.

Tiré à part No 3993

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