Trente-sixième Année. — 11° 91. Mercredi, 16 Novembre 1921 Bureau*: Rue de la Serre, 58

Trente-sixième Année. — 11° 91. Mercredi, 16 Novembre 1921 Bureau*: Rue de la Serre, 58

IA T M M T I O N HORLOGÈRE

• S U I S S E -

ORGRNE DE LR CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHRMBRE5 DE COMMERCE, DE5 BURERUJC DE CONTROLE, DE5 ASSOCIATIONS PRTRONRLES

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ï A B O N N E M E N T S : D n > . s u m o i . J I Suisse Fr. 14.05 Fr. 7.05 î

• Union p o s t a l e » 26.— » 13.— i i Majoration pour abonnement par la poste | ï Compte de chèques postaux IV b 426 î

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ET DE L'INFORMRTIOli HORLOGERE SUISSE *********************,*,***,** • • • „ „ • „ • • .

P A R A I S S A N T LE MERCREDI ET LE S A M E D I A LA D H A U X - D E - F O N D S | s u i g s e s 3 0 ^ , ^ ? " d e m a n d e s I Les Consulats suisses à l'étranger r e ç o i v e n t le j o u r n a l • de places 20 et. la ligne, : ANNONCES: PUBLICITES, S. R. suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, \ étrangères 35 c e n t i m e s la ligne. | La Chaux-de-Fonds. - Succursales et agences en Suisse et à l'étranger. ** •> ++•«<>*•>«•><•*«'.• L e s = ! i n° "c« « paient d'avance - • > . * < • * < > • • * • • * •

L'inflation fiduciaire est-elle désirable ?

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Nous croyons avoir démontré dans notre dernier article qu'une inllation accentuée, des- tinée à rapprocher la valeur de notre franc de celle de la monnaie des pays à change a varié, constituerait pour l'économie générale de la Suisse un danger considérable et qu'il faut éviter à tout prix.

Reste à savoir si envisagée au point de vue spécial des industries d'exportation, la solution proposée offrirait un avantage effectif et ap- préciable.

Il y a lieu de constater, au préalable, que la situation si critique dans laquelle nos indus- tries d'exportation se trouvent, n'est due que pour une faible partie à la différence des chan- ges; d'autres causes beaucoup plus importan- tes encore en sont la conséquence, citons en- tre autres : la crise économique mondiale extra- ordinairement violente que nous subissons ac- tuellement, les perturbations sans précédent nées de la guerre, les difficultés que présen- tent une réadaptation à une vie économique normale et enfin l'appauvrissement des pays qui comptaient, auparavant, parmi nos meil- leurs débouchés et dont la capacité d'achat a été considérablement réduite par les énormes destructions de capitaux que la guerre leur a fait subir.

Il est bon aussi de reconnaître que le déve- loppement exagéré de la production pendant la guerre, dépasse de beaucoup les besoins de la consommation; aujourd'hui un réajuste- ment s'impose; il implique impérieusement une réduction de la main-d'œuvre et des moyens de production.

La meilleure preuve que la différence des changes n'est pas l'unique cause du marasme des industries d'exportation réside dans le fait que certains pays, à monnaie saine, voient, ces derniers temps leur exportation reprendre une certaine activité sans que leur change ait subi une dépréciation appréciable. Pour les Etats- Unis, par exemple, l'exportation en juillet der- nier arrive à peu près à celle du mois corres- pondant de 1920 et dépasse de beaucoup celle de 1913; l'Allemagne, malgré son change plus qu'avarié, n'arrive pendant la môme période qu'à la moitié à peine de celle de 1913.

D'un autre côté, on peut dire que le rap- port entre le développement de l'inflation et la dépréciation des devises n'est pas constant.

En Autriche, par exemple, où la circulation fiduciaire a augmenté de 68 fois de ce qu'elle était avant la guerre, la dépréciation par rap- port au dollar est égale de >/

350

, tandis qu'en Suisse, où la circulation a augmenté de 3,

4

fois, le change ne s'en est pas trouvé affecté.

* * *

En admettant donc que la dépréciation de notre franc suisse puisse avoir une inlluence salutaire sur nos industries d'exportation, on doit reconnaître qu'elle serait à peine appré- ciable et ne pourrait à elle seule écarter tous les obstacles qui s'opposent à leur dévelop- pement.

D'ailleurs, nous dénions à l'inllation, dans ce domaine, une influence quelconque. Nous voulons bien admettre qu'une baisse sensible de notre change stimulerait momentanément, comme par une sorte de violent coup de fouet notre activité économique, mais comme déjà dit, la diminution de pouvoir d'achat de notre étalon monétaire entraînerait automatiquement l'augmentation du coût de la vie, et, partant une hausse des salaires ; l'avantage escompté serait donc des plus problématiques; au bout de peu de temps, nous nous retrouverions gros Jean comme devant. Pour donner une nou- velle impulsion à l'exportation, nous devrions provoquer de nouvelles émissions, jusqu'au moment où notre change serait à zéro, où no- tre crédit serait complètement détruit, et nos finances nationales des plus compromises.

C'est une éventualité que personne, chez-nous, ne doit désirer.

Jusqu'à présent les partisans de l'inflation in- voquaient à tout propos l'exemple de l'Allema- gne, pour soutenir leur système. Ils nous citaient sa prospérité industrielle et commerciale, s'ac- croissant au fur et à mesure de la chute de son change ; ils faisaient état du développement de ses exportations, de la concurrence aussi effective qu'intense qu'elle faisait à tous les autres pays du monde.

Aujourd'hui, il faut en rabattre ; l'Allemagne est arrivée au bas de l'échelle et son change ne peut plus descendre. C'est le moment du règlement de comptes.

Quelle est sa situation ? Quelles sont les voies à suivre par elle, pour sortir de l'im- passe où elle s'est engagée volontairement ?

Ou bien, elle voudra revenir à une politique financière saine et opposer enfin une digue aux flots de papier qui la submerge, ou bien elle se résoudra à la faillite.

Dans le premier cas, l'augmentation du coût de la vie fera sentir immédiatement ses effets.

Elle s'est déjà manifestée pour les articles im- portées et va se faire durement sentir, dès maintenant, pour ceux tirés du pays même.

Aujourd'hui, l'ajustement entre les prix inté- rieurs et les prix extérieurs doit se réaliser et la parité de la monnaie avariée par l'excès d'inflation et la monnaie des autres pays doit s'établir à son niveau normal, mais au prix de quelles luttes, de quels troubles et de quelles perturbations économiques, sociales et po- litiques ?

Ce réajustement aura nécessairement pour effet de mettre fin au développement des in- dustries allemandes d'exportation ; elles ver- ront leur activité brusquement brisée par la hausse des prix et des salaires et ce sera à

leur tour d'être handicapées par la concur- rence étrangère.

Ou bien, deuxième solution, l'Allemagne fait banqueroute. Ce jour-là ce pays n'aura plus ni instrument de change, ni commune me- sure de valeur ; son édifice financier s'effon- drera et déterminera, inéluctablement, par con- tre coup, l'arrêt de son activité économique et plus spécialement de ses exportations.

Donc, d'un côté, comme de l'autre, mêmes conséquences : prospérité factice des industries allemandes faisant place à une crise d'autant plus accentuée que le pays s'est appauvri par un excès d'exportation ; la concurrence faite aux industries étrangères, par des moyens arti- ficiels, et d'un caractère d'une loyauté com- merciale discutable, va de ce fait disparaître ou en tout cas être réduite dans de notables proportions.

Remarquons d'ailleurs que l'Angleterre s'est bien gardée elle, de recourir à l'inllation ; elle a au contraire favorisée la baisse des prix et protégé ses industries par des coefficients de change. Il en est de même des Etats-Unis, qui grâce à une compression intelligente et raison- née des dépenses, à une baisse générale des salaires et à une réduction sensible du coût de la vie, ont pu enregistrer une amélioration appréciable de la situation ; chose à citer, les Américains, en réduisant leur circulation fidu- ciaire, n'ont pas fait monter le prix du dollar, bien au contraire, puisqu'il est tombé de fr. 6.56 à 5.27.

Ajoutons enfin en terminant, que pour ob- tenir une dépréciation un peu sensible de no- tre change, il faudrait une émission de billets telle que les plus convaincus inflationnistes reculeraient devant l'énormité de la somme.

En résumé, on peut donc dire, tant en ce qui concerne notre économie générale que nos industries d'exportation, que l'idée d'une émission intensifiée du papier-monnaie doit être écartée. Il serait absurde envisageons-nous, de faire croire que la prospérité de nos indus- tries soit liée au vol de petits papiers, papil- lons verts, bleus ou roses et que l'âge du pa- pier-monnaie peut devenir l'âge d'or !

L'histoire nous apprend que l'inflation fidu- ciaire n'a jamais été qu'une mauvaise arme de guerre, un détestable expédient essentiellement provisoire, auquel un pays ne peut se résou- dre qu'à toute extrémité, qu'elle n'a jamais profitée, en réalité, qu'aux intermédiaires d'oc- casion, aux spéculateurs, aux agioteurs et pro- fiteurs de tous genres dont les opérations re- posent uniquement sur des différences et des fluctuations de prix et de cours.

Profitons de l'expérience du passé pour nous guider dans l'avenir.

Au surplus, cette discussion n'esl-elle pas pure-

ment académique? L'idée de l'inflation a-t-elle

la moindre chance d'entrer chez nous, dans

le domaine de la réalité. Nous ne le pensons

pas. Trop d'intérêts divers s'y opposent.

608 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E Sans parler de l'agriculture, el des industries

produisant pour la consommation intérieure, nous pouvons dire que les propriétaires, les fonctionnaires, les employés, les ouvriers, les rentiers, s'opposeraient énergiquement à une mesure qui aurait pour eflet de réduirejarbitrai- rement, par l'avilissement de l'instrument des échanges, leurs revenus et d'augmenter encore par la hausse du coût de la vie, l'état de gène dans laquelle beaucoup d'entre eux se trouvent.

Or, comme la loi sur la Banque nationale suisse prévoit à son article 19 que la couver- ture métallique doit s'élever au minimum au 4 0 % des billets en circulation, q u ' u n e telle disposition devrait être modifiée en cas d'in- flation accentuée et dépassant le minimum tixé, nous pensons qu'il ne sera jamais pos- sible de trouver, soit dans les Chambres, soit dans le peuple, un n o m b r e de voix suffisant pour obtenir une revision de la loi dans ce sens.

Dans ces conditions, il y a lieu de deman- der aux partisans de l'inflation, s'il vaut réelle- ment la peine de s'attarder inutilement à réclamer la mise en vigueur d'un système dont l'échec est certain et s'il n'est pas plus habile de chercher des solutions mieux appropriées aux circons- tances, plus raisonnables et dont la réalisation pratique puisse être envisagée comme probable.

Dans un troisième article, consacré à l'exa- men de l'idée de M. Monfrini, nous verrons quelles peuvent être ces mesures.

Informations

France. — Classement de marchandises au t a r i f douanier.

D'après une récente circulaire de la Direction générale des douanes françaises, reproduite au

Juurnal officiel de la République, du 7 courant,

les compléments suivants ont été apportés au tarif douanier:

Désignation des marchandises. Indication du régimo dont elles sont passibles.

Appareils à enregistrer le Appareils à enre- débit de l'air comprimé, mê- gistrer le débit et la nie sans mouvements d'hor- pression des gaz.

logerie.

Appareils à enregistrer le Même régime que débit de l'air comprimé, mê- les compteurs et ap- me sans mouvements indus- pareils à moiwem.

triels, dits Kapnographes d'horlogerie (505).

(tambour enregistreur à mou- ( L a m p e et autres veinent d'horlogerie, régula- parties électriques à teur de vitesse et parties taxer à part), électriques.

Bracelets extensibles en fil V. Bijouterie se- de métal avec ou sans parties Ion espèce,

d'autres matières.

Briquets porte-mines ou Droit de douane port-crayons en métal argen- des ouvrages argen-

té, dont la partie supérieure tés avec taxation se-

forme réservoir d'essence parée du ferro-CP- avec râcleur ou frotteur à rinm de la mine ou mèche et glissière à ferro- du crayon,

cerium.

Portugal. — Commerce des effets de change.

A teneur d'une information de Lisbonne, l'au- torisation du Gouvernement est toujours néces- saire pour l'acquisition des chèques sur l'étran- ger. Cette autorisation est donnée dans les huit jours mais, à de rares exceptions près, les ban- ques refusent actuellement, pour l'une ou l'autre devise, de vendre des cltèques sur l'étranger.

En ce qui concerne le payement des traites sur Lisbonne, et probablement aussi sur Porto etc, les banques refusent, à peu d'exceptions près, le ver- sement en escudos et exigent la présentation de chèques dans la valeur de la traite, chèques impos- sibles à trouver. Il en résulte que la traite et pro- testée et retournée avec frais. On cherche toute- fois à remédier à cette situation.

Turquie. — Envois de la poste aux lettres renfermant des marchandises.

L'administration des postes turques informe que depuis le 1

^er

courant, il ne peut plus être importé

en Turquie par la voie de la poste aux lettres des objets ayant une valeur marchande et passibles de droits de douane. Ces objets doivent à l'avenir être transmis exclusivement au moyen des colis postaux, dont le service est rétabli.

L'administration précitée attire en outre l'atten- tion sur le fait qu'il n'est admis comme « échantil- lons sans valeur» que les objets répondant aux dispositions de l'art 5, § 5 de la Convention prin- cipale de Rome (art. G, § 6 de la Convention prin- cipale de Madrid), c'est-à-dire les objets n'ayant aucune valeur marchande.

Chronique des Associations patronales

Information Horlogère.

L'assemblée générale ordinaire de cette Société a eu lieu le 7 courant à La Chaux-de-Fonds, l'or- dre du jour comportait l'adoption de la gestion pour l'exercice du 1

er

octobre 1920 au 30 septem- bre 1921, l'adoption du budget pour le prochain exercice et la revision des statuts.

Il résulte du rapport de gestion présenté à cette occasion par le directeur de l'Information, M.

P.-C. Jeanneret que l'époque si agitée traversée par l'industrie horlogère a occasionné un surcroît considérable de travail à la Société. Le nombre des membres a augmenté de 26 pendant l'exercice, accusant ainsi à sa clôture un effectif de 360 mem- bres.

Le nombre des renseignements donnés est de 3419 en augmentation de 110 sur l'année précé- dente, celui des carnets délivrés de 181 contre 183 l'année précédente.

11 a été établi 1493 dossiers depuis le début de l'Information en 1914, soit 442 en 1920-21 contre 285 dans l'exercice antérieur. Au début du nouvel exercice 531 dossiers sont encore ouverts.

A ce sujet, le rapporteur s'élève contre les cré- dits accordés avec trop de facilité par nos fabri- cants qui préfèrent risquer quelques mille francs avec des clients insolvables plutôt que de dépen- ser quelques francs pour un renseignement. Il cite à se sujet les cas de Benoit Morel et de Vettcrli de fameuse mémoire.

Les interventions soit en Suisse, soit à l'étran- ger dans les faillites et arrangements de créanciers ont atteint un chiffre de beaucoup supérieur à ce- lui des années précédentes.

Ce rapport et les comptes ont été adop- tés ainsi que le projet de statuts revisés, élaborés par une commission spéciale.

Il n'est par inutile de rappeler ici quel est le but de l'Information horlogère tel qu'il est défini dans ses nouveaux statuts.

Son but est :

1. de constituer des dossiers de renseignements sur la clientèle horlogère et branches annexes de tous les pays et de fournir ces renseignements à ses membres aux conditions fixées par les tarifs;

2. de créer un service de contentieux destiné à sauvegarder les intérêts de ses membres dans leurs relations avec la clientèle ;

3. de représenter ses membres en cas de sus- pension de paiement, arrangements de créanciers, ou faillites de leurs débiteurs.

Nous croyons pouvoir dire que l'organisation de l'Information telle qu'elle existe aujourd'hui répond en tous points au but déterminé ci-dessus.

Il appartient au monde horloger et à tous ceux qui en dépendent de contribuer au développement de cette utile institution en recourant à ses servi- ces dans la plus grande mesure possible.

Commerce extérieur

Concurrence étrangère.

Les journaux quotidiens ont signalé, avec forts détails, la création à Plauen en Saxe, d'une grande fabrique d'horlogerie.

Cette nouvelle sensationnelle nous a laissé quel- que peu sceptique. On y sentait trop le bluff et la réclame gratuite.

Entre temps, la petite enquête, à laquelle nous nous sommes livrés nous a permis de constater ce qui suit :

Il s'est créé à Plauen, une société au capital ac- tions de 11 millions de marks (soit fr. 165.000) sous la dénomination de « Deutsch-Schweizerische Uhrenfabrik A. G. ». On ignore quel est le capital versé actuellement.

Le conseil d'administration est composé unique- ment d'Allemands.

Cette fabrique ne produit pas de montres d e |

poche, mais uniquement des réveils. Elle s'est installée dans une ancienne fabrique|d'automobi!es.

La maison doit être en relations pour la fabri- cation de la montre suisse avec la Manufacture d'horlogerie S. A., montres pendulettes et réveils de Bévilard qui a repris la fabrique de M. Renold Kocher.

Le capital-actions est de fr. 500.000, dont 375.000 fr. souscrits par M. Marfels, propriétaire de l'im- meuble ayant succédé à M. Kocher. Pour le solde de fr. 125.000, un cinquième seulement a été versé soit fr. 25.000.

Tous les membres du Conseil d'edministration doivent être d'origine allemande, sauf M. Paul

Tapernoux, négociant à Bienne.

Jusqu'à plus ample informé on peut se demander, au vu de ce qui précède, si la maison de Plauen est en droit de se parer du nom de Suisse. C'est une question qu'il serait intéressant de mettre au point.

Exportation d'horlogerie suisse au Etats-Unis en octobre 1921.

District consulaire de Bâle.

Montres Fr. 91.781 Pierres fines pour horlogerie . . » 62.714 Mouvements finis » 163.436 Outils d'horlogerie » 4.092

District consulaire de Berne.

(Cantons de Berne, Neuchâtel et Fribourg)

Chronographes Fr. 5.818 Horloges » 13.099 Pierres fines pour l'horlogerie . . » 350.379 Compteurs » 37.764 Outils d'horlogerie *> 22.716 Montres finies » 517.952 Verres de montres » 17.139 Cadrans de montres » 21.124 Mouvements de montres . . . . » 1.816.214 Parties détachées, autres . . . . » 169.122

District consulaire de St-Gall.

Montres Fr. 7.146

District consulaire de Zurich.

Pierres fines pour l'horlogerie . . Fr. 13.992

A destination des Philippines.

Montres et mouvements . . . . Fr. 1.071 Allemagne.

Les chiffres provisoires pour le mois d'août par rapport à ceux de juillet, s'établissent comme suit : Importations, 21.108.787quintaux métriques d'une valeur de 9.418 millions de marks contre 19.245.400 q. m. pour une valeur de 7.580 millions '/* de marks. Exportations, 18.277.359 q. m. d'une va- leur de 6.684 millions contre 15.581.141 q. m. va- lant 6.212 millions.

Egypte.

D'après les données statistiques, le commerce extérieur égyptien s'établit en £ égyptiennes comme suit :

Exportation 1921 1920 Août 1.780.258 2.195.411 Janvier-Août . . . 15.704.373 53.889.271

Importation Août

Janvier-Août

3.010.689 36.855.426

8.707.460 66.000.000 Il convient de faire remarquer que la diminu- tion de la valeur de l'exportation est imputable à une forte baisse des prix des marchandises, mais, quantitativement, il y a quand même un recul très sensible.

Tchécoslovaquie.

Selon le Ceskoslovensky Statizticky Vestnik, le commerce extérieur tchécoslovaque indique les chiflres suivants (chiffres définitifs) en millions de couronnes :

1919 1920 Importation . . . 6.507 16.383 Exportation . . . 5.687 16.190

Balance . . — 820 — 193

Chronique financière et fiscale

Pologne.

La baisse des devises étrangères continue. Le

franc français est coté 180 marks polonais, la livre

anglaise est tombée au-dessous de 10.000, le franc

LA F E D E R A T I O N H O R L O G E B E S U I S S E 009

suisse 450; q u a n t a u mark a l l e m a n d , on le v e n d

10 m a r k s p o l o n a i s , ce q u i c o n s t i t u e u n e baisse de

£00 "/o p a r r a p p o r t au c o u r s coté il y a six s e m a i n e s . Le p u b l i c se d é b a r r a s s e n o n seulement des m o n n a i e s étrangères, m a i s a u s s i d e s objets en o r et e n a r g e n t .

A la suite de l'allluence considérable des mon- n a i e s étrangères, à la Caisse n a t i o n a l e des p r ê t s , ses réserves e n or o n t a u g m e n t é d a n s u n e t r è s forte p r o p o r t i o n .

Tchécoslovaquie.

Les Narodni Listy l'un d e s g r a n d s o r g a n e s des cercles c o m m e r c i a u x et i n d u s t r i e l s , m e t t e n t en g a r d e les i m p o r t a t e u r s tchécoslovaques conti e les i n c o n v é n i e n t s qu'il y a u r a i t à faire des achats en A l l e m a g n e contre p a i e m e n t en c o u r o n n e s thécoslovaques : la politique de l ' A l l e m a g n e , dit ce j o u r n a l , t e n d à avilir les m o n n a i e s de ses voi- sins, il est préférable de r e s t r e i n d r e ces i m p o r t a - tions a u m i n i m u m et pour ce q u i est d u r è g l e m e n t il faut l'effectuer e n m a r k s . C'est e n a g i s s a n t a i n s i q u ' o n s e r v i r a le mieux les i n t é r ê t s d u p a y s .

Chronique des métaux et diamants

Afrique du Sud. — Production aurifère.

L a p r o d u c t i o n aurifère d u T r a n s v a a l en octobre est de 707.824 onces d'or fin. L e n o m b r e des indi- gènes employés' s u r le R a n d à la fin octobre était de 00.700 d o n t 75.531 occupés d a n s les m i n e s d'or, 13.946 a u x c h a r b o n n a g e s et 1.223 a u x mines de d i a m a n t s .

Expositions, Foires et Congrès

E x p o s i t i o n n a t i o n a l e d ' a r t a p p l i q u é . Les i n s c r i p t i o n s p o u r la p r e m i è r e E x p o s i t i o n n a t i o n a l e d ' A r t a p p l i q u é s e r o n t reçues j u s q u ' a u 30 n o v e m b r e p a r le S e c r e t a r i a t g é n é r a l de l ' O e u v r e , place de la C a t h é d r a l e 12, à L a u s a n n e , où l'on peut se p r o c u r e r g r a t u i t e m e n t des f o r m u l a i r e s né- cessaires.

L'exposition a été fort b i e n accueillie d a n s les milieux intéressés et l'on p e u t ê t r e c e r t a i n q u e la Halle du Comptoir s u i s s e oflrira, d u 0 m a i a u 25 j u i n 1922, u n t a b l e a u v r a i m e n t significatif de ce que l'art a p p l i q u é et les i n d u s t r i e s d ' a r t suisses sont capables de créer.

Il n'est peut-être p a s i n u t i l e de r a p p e l e r à ce p r o p o s q u e l'exposition n e fait a u c u n e m e n t d o u b l e emploi avec les c o m p t o i r s d ' é c h a n t i l l o n s . Bile n ' a p a s p o u r b u t , comme ces d e r n i e r s , de m o n t r e r in- d i s t i n c t e m e n t tout ce q u e n o s i n d u s t r i e s r é a l i s e n t , d a n s les c o n d i t i o n s actuelles, m a i s de m e t t r e en v a l e u r les t r a v a u x susceptibles de former le goût du p u b l i c , d ' o r i e n t e r la p r o d u c t i o n v e r s u n e re- cherche toujours p l u s sérieuse de la q u a l i t é a r t i s - t i q u e . C'est d i r e q u ' u n effort spécial est exigé des e x p o s a n t s , effort de r e n o u v e l l e m e n t , de création, d ' a d a p t a t i o n a u x exigences actuelles. L a nécessité de cet effort n e s a u r a i t être contestée, a l o r s q u e n o u s v o y o u s les i n d u s t r i e s d'art é t r a n g è r e s renou- veler l e u r s m o d è l e s et se p r é p a r e r a c t i v e m e n t à c o n q u é r i r les m a r c h é s e x t é r i e u r s . M a l g r é les dif- ficultés de l ' h e u r e p r é s e n t e , n o t r e pays n e p e u t se d é s i n t é r e s s e r d u réveil q u i se manifeste visible- m e n t d a n s les p a y s q u i n o u s e n t o u r e n t , a i n s i qu'en t é m o i g n e n t les g r a n d e s e x p o s i t i o n s d ' a r t a p p l i q u é a n n o n c é e s p o u r 1922 à M u n i c h et à Milan, p o u r 1924 à P a r i s , etc. L ' i n d u s t r i e suisse m o n t r e r a , l'an p r o c h a i n , ce q u ' e l l e est capable de faire avec le c o n c o u r s de n o s a r t i s t e s . Il faut q u e cette dé- m o n s t r a t i o n soit c o n v a i n c a n t e , aussi b i e n p o u r les v i s i t e u r s é t r a n g e r s q u e p o u r les v i s i t e u r s suisses.

L ' O e u v r e et le W e r k b u n d , q u i o r g a n i s e n t cette exposition sous les auspices d u Conseil fédéral, font a p p e l a u c o n c o u r s d e s a r t i s t e s d é c o r a t e u r s et des i n d u s t r i e l s d'art. De n o m b r e u s e s i n s c r i p t i o n s ont été r e ç u e s déjà, de t o u t e s les p a r t i e s de la Suisse et p o u r t o u t e s l e s s e c t i o n s de l'exposition.

P o u r faciliter le t r a v a i l d ' o r g a n i s a t i o n , les expo- s a n t s qui n e sont p a s e n c o r e a n n o n c é s sont p r i é s de le faire a v a n t le 30 n o v e m b r e .

p a r t i c i p a n t s d ' e n v o y e r les a d h é s i o n s s a n s r e t a r d .

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N° 32993. 26 octolire 1921, 18 Vj h. — Ouvert. — 30 modèles.

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N* 33008. 31 octobre 1921. 18 h. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibres de montres en toutes grandeurs et hauteurs. — Schild & Co, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : W"

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N* 20115. 10 novembre 1911, 20 h. — (IIP période 1921/1926).

3 modèles. — Régulateurs de raquettes. — Fabriques des montres Zénith suce, de Georges Facrc-Jacot & Go, Le Locle (Suisse); enregistrement du 2 novembre 1921.

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21 aoùl 1911. — 14 modèles. —Cadrans de montres

Propriété industrielle

Taxes à payer pour un brevet dans les pays adhérant à l'Union.

La Propriété industrielle, d a n s son n u m é r o d u 31 octobre écoulé, p u b l i e le tableau des taxes à payer pour un brevet dans les pays de l'Union industrielle, t a b l e a u édité p a r le B u r e a u i n t e r n a - t i o n a l p o u r la p r o t e c t i o n de la p r o p r i é t é i n d u s - t r i e l l e , à B e r n e et q u i fait l'objet d'un tirage à p a r t , q u e les i n t é r e s s é s p o u r r o n t se p r o c u r e r dès m a i n t e n a n t à ce b u r e a u a u p r i x de î'r. 1 l'exem- p l a i r e .

D ' a p r è s ce t a b l e a u , les t a x e s sont i n d i q u é e s en m o n n a i e d u pays el les a n n é e s s a n s i n d i c a t i o n s sont celles où il n ' y a r i e n à p a y e r . D e p l u s , la d u r é e légale d u b r e v e t est i n d i q u é e d a n s la der- n i è r e c o l o n n e .

M e n t i o n n o n s e n c o r e q u e ce t a b l e a u c o m p l è t e u t i l e m e n t le Tableau comparatif des conditions et formalités requises dans les principaux pays, industriels pour l'obtention d'un brevet d'inven- tion, édité en 1913. q u ' o n p e u t é g a l e m e n t se pro- c u r e r à la m ê m e a d r e s s e au p r i x de fr. 2 l'exem- p l a i r e .

N- 19809 décorés.

N" 19833. 28 août 1911. — 1 N" 27247. 23 août 1916. — 1 ou porte-montre, à charnière.

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E n r e g i s t r e m e n t s x

Cl. 71 a, n' 92183. 19 août 1920, 17 h. — Procédé de fabrica- tion de barillets pour moteurs à ressorts. — Les Usines Thécla S. A., St-Ursanne (Suisse). Mandataires : Mathey- Doret & Co., Berne.

Cl. 71 c, n- 92184. 25 août 1920, 17 h. — Pièce d'horloge- rie. — Emile Jolj- fils, fabricant d'horlogerie, 155, rue du Doubs, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataires : Matney- Doret & Co, Berne.

Cl. 71 (, n* 92185. 3 mars 1921, 11 '/< h. — Dispositif de fixa- tion aux montres. Eterna Werke, Gebr. Schild 4 Co, Gren- chen (Suisse). Mandataires : Mathey-Doret & Co, Berne.

CI. »4, n' 92203. 14 septembre 1920, 11 «A h. — Montre-bou- tonnière. — Alfred Nemitz, 41, rue Fritz Courvoisier, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataires: Mathey-Doret & Co., Berne.

CI. 94, n* 92204. 16 septembre 1920, 18 h. — Fermoir de bra- celet. — Znccolo 4 Hochet, 24, rue du Vieux Billard, Ge- nève (Suisse). Mandataire : H. Chaponnière, Genève.

M o d i f i c a t i o n * i

Cl. 94, n" 73837. 14 juillet 1916, 15 h. — Fermoir de bracelet extensible. — Edouard Matlhey c\ fils, décorateurs, La Chaux-de-Fonds (Suisse). —

Cl. 94, n* 88239. 21 février 1920, 17 h. — Fermoir de brace- lets, montres-bracelets, etc. — Les fils de Edouard Malthey, La Cbaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: W. Kcelfiker, Bien- ne. Transmission selon déclaration notariée du 20 septembre 1921, en faveur de Louis Matthey, fabrique Agnan, 62bis, rue du Nord, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: W.

Kœlliker, Bienne-. enregistrement du 22 septembre 1921.

Liste des dessins et modèles

E n r e g i s t r e m e n t s i

P 32967. 21 octobre 1921, 20 h. — Ouvert. — 3 n.odèles. — Calibres de montres. — A. Schild S.A., Granges (Soleuro, Suisse). Mandataire: W. Koelliker, Bienne.

:• 32979. 8 octobre 1921, 12 h. - Cacheté. — 4 dessins. — Cadrans décorés par surfaces adoucies — Stem frères, Ge- nève (Suisse). Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève.

Comptant 10 nov.

Cuivre, Standard . . . 66 5/io

» é l e c t r o l y t . . . . 73 —

Or iQV2 Argent métal 10 nov.

Bourse New-York 68 V4

Bourse Paris 330 Bourse Londres 39

11 nov.

.66 %o 74 — 158 •/»

24 Va 25 «/, 38 V, 104/6 11 nov.

330 385/a

A terme 10 nov.

67 Va 75 — 158 »/

23 Va 26 Vi 38 V,

—

—

—

Esoompte et change

Parité en francs suisses France . . . 100 fr. 100.—

Londres . . 1 liv. st. 25.22 New-York . 1 dollar 5.18 C a n a d a . . . 1 dollar 5.18 Bruxelles . . 100 fr. 100.—

Italie . . . . 1G0 lires 100.—

Espagne . . 100 pesetas 100.—

Lisbonne . . 100 Escudos 560.—

Amsterdam . 100 florins 208.32 Allemagne . 100 Marks 123.45

Vienne (anc.) —

» (nouv.) 100 Cour. 105.—

Budapest . . 100 Cour. 105,—

Prague . . . 100 Cour. 105.—

Pélrograde . 100 Roubl. 266.67 Stockholm . 100 Cr. sk. 138.89 Cùrisliania . 100 • 138.89 Copenhague. 100 •> 138.89 Sofia . . . . 100 Leva 100.—

Bucarest . . 100 Lei 100.—

Belgrado . . 100 Dinars 100.—

Athènes . . 100 drachm. 100.—

Varsovie . . 100 Mks pol. 123.46 Constantinople 1 liv.turq. 22.78 Helsingsfors 100 Mks fini. 100.—

Buenos-Aires 100 Pesos 220.—

Rio de Janeiro 100 Milreis 165.—

Bombay . . 100 Roupies 252.—

Yokohama . 100 Yens 258.—

Escompte

% 4 à 4 >/i

5'A 5 4 ' /a

— 5 6 6 7 4 ' / ,

6

— 6 5 5

— 5Vj 6 V.

5 ys

6V1 6

— 6'/, 6

— 9

—

— 5 8

Demand

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5.07 4.80 36.10 21.50 71.70 4 0 . - 183.—

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— 121.75

80.50 99 — 2.80 3.15 7.80 21.50 0.04 2.80

•10.10 165 — 60 — 130.—

240 —

11 nov.

67 Vis 76 — G 160'/a

23 '/<

2G»/^S 38 —

e Offre

39.40 21.035 .

5.47 4.90 37.10 21.90 72.70 50.—

184.—

2.17

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