La Chaux-de-Fonds, Samedi 16 Juillet 1927. Bureaux : rue de la Serre, 58. Quarante-deuxième Année — N° 55.

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La Chaux-de-Fonds, Samedi 16 Juillet 1927. Bureaux : rue de la Serre, 58. Quarante-deuxième Année — N° 55.

M TMMTION

S U I S S E

ORGHNE DE M CHHMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRES DE COMMERCE, DES BUREAU* DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PATRONALES ET DE L'INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE

PARAISSANT LE IERGREDI ET LE SAMEDI A LA CHAUX-OE-FONDS Les Consulats suisses à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l flNNOMCES: PUBLICITES» s- n- wisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaujc-de-Fonds. — 5u c c u r s a , e s € t agences en Suisse et à l'étranger.

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A N N O N C E S

suisses 30 c t . , offres e t d e m a n d e s d e places 20 e t . la ligne, é t r a n g è r e s 35 c e n t i m e s la ligne.

Les annonces se paient d'avance

Les négociations avec la France

Pendant les négociations qui ont eu lieu à Paris, pour la conclusion d'un accord commercial entre la France et la Suisse, la Fédération Horlogère Suisse s est tenue sur une certaine réserve, parce que cer- tains faits publiés ou certaines opinions émises peuvent très souvent nuire aux pourparlers et entraver I action des négociateurs dans la discussion de la convention projetée.

Nous continuerons à suivre cette ligne de con- duite, que bien des journaux quotidiens devraient également adopter; mais nous envisageons opportun de relever quelques appréciations parues dans une certaine presse, d'après laquelle les délégués de la Chambre suisse de l'horlogerie auraient subi un échec dans l'entrevue qu'ils ont eu avec les délégués de la Chambre Intersyndicale des fabricants d'horlogerie de l'Est.

Il y a lieu de faire observer, à ce sujet, qu'il ne peut être question d'échec, car les délégués fran- çais, ayant un mandat impératif, ne pouvaient y déroger; toutefois, il y a lieu d'espérer qu'après les explications échangées et le peu de fondement de leurs prétentions, ils ne persisteront pas dans leur intransigeance.

Ce qui peut le faire supposer, c'est le dépôt qui vient d être effectué sur le bureau de la Chambre des Députés français, d'un amendement de M M . les Députés Levasseur et Aubriot, tendant à sou- mettre tous les articles du N o . 1297 relatif aux montres finies, aux droits spécifiques suivants en tarif minimum:

Pour les montres finies sans complication de sys- tème, avec boîtes en platine ou en or, 19 fr. 50 si l'échappement est à cylindre et 22 fr. 50 si l'échap- pement est à ancre ou autre; avec boîtes en argent ou bien plaquées or ou argent, 6 fr. si l'échappement est à cylindre et 7 fr. 50 s'il est à ancre ou autre;

avec boîtes en toute autre matière non précieuse, 3 fr.

si l'échappement est à cylindre et 4 fr. 50 s'il est à ancre.

Pour les montres compliquées {à répétition, secon- des indépendantes) quel que soit le régime de l'é- chappement, chronomètres de poche dont l'échappe- ment est à bascule ou à ressort avec boîtes en platine ou en or 60 fr., avec boîtes en • argent ou plaquées or ou argent 24 fr., avec boîtes en toute autre matière non précieuse 15 fr.

Enfin pour les chronographes, montre quantième, quel que soit le genre de l'échappement, avec boîtes en platine ou en or, 30 fr., avec boîtes en argent ou plaquées or ou argent, 12 fr., avec boîtes en toute autre matière non précieuse 7 fr. 50.

Au sujet de cette tarification ad valorem, la Fédération Horlogère Susse a déjà réfuté à plu- sieurs reprises un argument en faveur à ce sys- tème, suivant lequel il est absolument logique que les montres paient les droits en proportion de leur valeur et qu'il n'est pas possible d'admettre qu'une montre en or de fr. f. 1,500 par exemple paie le même droit qu'une montre de fr. f. 100.

L e Journal Français, de Genève, l'organe de la colonie française en Suisse, qui soutient d'une façon

plus ou moins heureuse le projet de tarif douanier français, invoque cet argument dans son N ° du 9 juillet et envisage qu'à ce point de vue, l'application de droits spécifiques pour l'horlogerie est inadmissible.

En premier lieu, nous demanderons à notre con- frère pourquoi il ne réclame pas l'application du système ad Valorem pour toutes les autres catégories de marchandises qui, elles aussi, ont des articles dont la valeur varie dans les mêmes proportions que les articles d'horlogerie. S'il veut être logique, il doit forcément en arriver là.

O r , que constatons-nous? c'est que le gouvernement français a admis en principe l'application du système des droits spécifiques pour son projet, en- visageant celui ad Valorem comme indésirable et prêtant le flanc à tous les abus.

Pourquoi donc faire une exception pour l'horlog- gerie ?

Mais nous irons plus loin; l'argument basé sur la différence de valeur des produits horlogers et qui peut frapper les esprits simples, ne tient également pas debout, dès qu'on examine la question d'un peu près.

L e but essentiel du projet de tarif est de protéger certaines industries françaises par l'établissement de droits compensateurs par rapport au prix de re- vient d e ; produits étrangers. En ce qui concerne les montres spécialement, les éléments du prix de revient sont, d'une part, la main-d'œuvre et, d'autre part, la matière première qui, dans le cas présent, est essentiellement de la matière précieuse. O r , celle- ci coûte exactement le même prix en Suisse qu'en France, de telle sorte que le principe des droits compensateurs ne peut être invoqué et que seul un droit fiscal ne tenant pas compte de la matière pre- mière se justifie. En d'autres termes, la Suisse en- voie à la France, contre du papier-monnaie, de l'or monnayé qui peut être réalisé immédiatement pour sa valeur intrinsèque et qui, par conséquent, ne peut être taxé pour cette valeur, mais essentiellement sur le coût de la main-d'œuvre.

D'ailleurs, ainsi que nous l'avions indiqué à plusieurs reprises, s'il est une industrie qui ne supporte pas la taxation ad Valorem, c'est bien l'horlogerie, vu les difficultés que présentent une es- timation sûre de la valeur des produits. D e l'avis même du gouvernement français, ce système cons- titue une prime à la malhonnêteté, favorise les frau- des et l'arbitraire, ainsi qu'une ingérence inadmissible du fisc et du commerce français dans nos affaires. Il met en outre de telles entraves à l'exportation qu'il équivaut à peu de chose près à la prohibition. Comme les inconvénients qu'il présente, sont aussi intolérables pour le commerce horloger français que pour l'industrie suisse, l'attitude de nos voisins de l'Est, qui est loin d'ailleurs d'être ap- prouvée par toute l'industrie horlogère française, nous en avons des preuves certaines, a lieu de nous surprendre. Ils seraient certes bien avisés en l'aban- donnant, pour permettre la conclusion d'un accord sur un terrain plus solide.

Chambre suisse de l'Horlogerie

I L e Comité central s'est réuni le 13 courant, à ( Gerlafingen, sous la présidence de M . Edouard I Tissot, président de la Chambre suisse de l'hor- I logerie.

j M M . P a u l - E . Brandt, industriel à Bienne, E . Mathey-Tissot, industriel, aux Ponts-de-Martel, ont été confirmés comme délégués et M M . E . D . Hoffmann, à Bienne, et D r . Henri Bühler, à L a Chaux-de-Fonds, comme suppléants, pour repré- senter la Chambre suisse de l'Horlogerie dans le Comité de la Société suisse de chronométrie pour la période allant de 1927 à 1930.

L'adhésion de la Chambre suisse de l'Hor- logerie à l'Office suisse d'Expansion commerciale, dont la Fédération Horlogère Suisse a entretenu ses lecteurs à diverses reprises (voir N o s . 18, 45 et 54,. année 1927) a été décidée.

Sur demande de la Direction générale des douanes, le Comité a examiné la question du mode de dédouanement à leur importation en Suisse, des articles de fantaisie et de réclame, tels que presse- papiers, écritoires, écrins, blocs-notes, portefeuilles, pendulettes, montres-chevalets, etc., dans lesquels sont montés des mouvements d'horlogerie, plus ou moins soignés; il a été décidé de proposer de classer ces articles dans la position 936, où ils acquitteront un droit de fr. 600 par 100 kg., lors- que les mouvements qui y sont montés présentent les caractéristiques des mouvements de montres de poche, c'est-à-dire dans la règle ceux mesurant moins de 2 cm. de hauteur, y compris la boîte, mais sans le verre.

D e s démarches seront faites par la Chambre suisse de l'horlogerie auprès de l'autorité compétente, en vue d'arriver à faire reconnaître par l'étranger les poinçons suisses de contrôle des métaux pré- cieux et à provoquer une entente internationale pour l'unification de ces métaux.

Les finances de la Confédération suisse

n.*)

Si nous passons aux dépenses du compte d'administration, nous voyons qu'elles comprennent:

Service de la dette fr. lll,900l,000 Entretien immeubles » 7,054,000 Traitements et salaires » 50,424,000 Subventions fédérales » 58,985,000 Armée » 65,646,000 Versements aux fonds spéciaux » 21,600,000

» aux établissements en régie » 1,334,000 Dépenses administratives diverses » 6,200,000 Dépenses globales fr. 323,143,000

De 19 millions en 1875, les dépenses avaient graduellement atteint 105 millions en 1913. Après être tombées au-dessou.s de 100 millions en 1915, elles n'ont cessé de progresser jusqu'en 1926, année où elles atteignirent le chiffre sans précédent de j 323 millions. Soulignons que ces chiffres ne tiennent

*) Voir Federation Horlogère Suisse, No. 53 du i 9 juillet 1927.

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530 L A F É D É R A T I O N H O R L O G Ë R E SUISSE

^. pas compte des dépenses extraordinaires, qui se comptabilisent directement au compte capital, ni de l'ensemble des dépenses des régies fédérales.

Le principal poste de dépenses est représenté par le service.de la dette fédérale, avec 112 millions, alors qu'en 1913 il était de 5 5/8 millions.

Le/ service de la dette fédérale absorbe plus du tiers du total des recettes ordinaires de la Confé- dération.

Pour la première fois en 1926, une somme de 45 millions, prélevée sur le produit des. impôts de guerre, a été affectée à la réduction du solde des dépenses à amortir.

L'intérêt moyen servi sur la dette fédérale inté- rieure ressortait à la fin de 1926 à 4 5/8 °/o environ contre 3.30 % environ en 1913.

La dette extérieure est plus coûteuse, le taux moyen ressortant à 6,20 o/o.

Le second poste des dépenses de la Confédération est représenté par les subventions accordées par la Confédération aux cantons. Les dépenses de cet .ordre sont, d'après les indications du Département

"fédéral des Finances, en 1926, de fr. 58,985,000 con- t r e . fr. 56,481,000 en 1925 et fr. 21,653,000 en

1913. Mais ces chiffres ne tiennent pas compte de la totalité des subventions accordées par la Confé- dération, une partie de ces dernières étant comptabi- lisées en dehors du compte d'administration.

D'après de récents calculs du Bureau fédéral de Statistique, le total des subventions fédérales s'est élevé, en 1926, à fr. 70,483,000 contre fr. 157 millions 320,000 en 1922, année où le maximum fut atteint, et fr. 24,365,000 en 1913.

Les principales subventions proviennent de la politique sociale, de l'aide accordée à l'agriculture et à diverses institutions agricoles, de la contribution annutlle de la Confédération à l'enseignement pri- maire et supérieur, à l'entretien des routes, aux travaux de correction de rivières et de fleuves, etc.

L'aide accordée à l'industrie est, par contre, relati- vement peu importante. Elle est même légèrement inférieure à ce qu'elle était avant la guerre.

Les subventions fédérales se répartissent comme suit:

Politique sociale Agriculture

Enseignement » Route: et corrections »

Militaire et gymnastique »

Sylviculture » Hygiène publique » Utilité publique » Mensurations cadastrales »

Commerce, industrie, transports »

Les subventions extraordinaires, dont les premières remontent à 1915, se totalisent suivant leur nature comme suit:

Subventions extraordinaires:

de 1915 à 1925 en 1926

qui comprennent, entre autres secours aux chômeurs mesures pour combattre le

chômage » L'assistance aux chômeurs a heureusement cessé.

Ell^ a coûté 62 s/4 millions à la Confédération ; les cantons, les communes et les entreprises ont participé, de leur côté, dans une très forte mesure, à cette assistance temporaire. Près de 21 millions ont été accordés, de 1921 à 1926, comme aide à trois industries suisses particulièrement éprouvées par la crise d'après-guerre: horlogerie (9 % millions), hô- tellerie (6 millions) et broderie (5 ],4 millions).

A côté de l'importance du problème des subventions pour l'équilibre futur du budget, l'accroissement des dépenses provenant da personnel fédéral,continue, à être le principal souci financier de nos autorités fédérales.

Les dépenses du personnel fédéral se sont élevées en 1926 à fr. 50,424,000 contre fr. 18,735,000 en 1913 et fr. 52,249,000 en 1922, année qui avait marqué le point culminant d'après-guerre. Notons que ces chiffres ne tiennent compte que des dépenses du personnel fédéral proprement dit (administration centrale et départements divers), c'est-à-dire sans les Postes, Télégraphes et Téléphones.

Si l'on tient compte de ces diverses régies, on obtient les chiffres suivants, les C. F. F. non com- , pris:

Traitements et salaires Allocations de renchérissement Autres dépenses du personne

Total

fr. 16,842,000

» 13,175,000

» 9,125,000

» 4,509,000

» 4,852,000

» 2,218,000

» 2,451,000

» 2,122,000 1,617,000 3,183,000

fr. 373,461,000

» 9,265,000

Depuis 1920, le Département des Finances a, il est vrai, réussi à réduire assez sensiblement le nombre des fonctionnaires et employés fédéraux. Leur nombre a été ramené de 35,153 en 1920 à 30,668 à la fin de l'année dernière; en 1913, il était de 29185.

En 1926, la Confédération a versé fr. 4,098,000 à la Caisse d'assurance des fonctionnaires, employés et ouvriers fédéraux qui, comme celle des C. F. F.

accuse un déficit technique qui nécessite à partir de 1927 un accroissement considérable des versements annuels de la Confédération.

Nos Chambres fédérales discutent actuellement le nouveau statut et l'échelle des traitements des fonctionnaires fédéraux proposés par le Conseil fédéral dans son message du 18 juillet 1924.

Nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard et nous nous contentons de signaler qu'avec l'échelle proposée par le Conseil fédéral, et qui est depuis longtemps abandonnée, certaines catégories de traitements dépassent de 208 o/o le traitement d'avant- guerre, alors que l'indice du coût de la vie, qui était de 168 en juillet 1924, n'était plus que de 158 en avril 1927.

Pour le premier semestre de l'année en cours, les allociations de renchérissement fixées pour 1926 sont restées en vigueur. Dans un nouveau message du 31 mai dernier, k Conseil fédéral propose le maintien de ces allocations pc-ur le second semestre de 1927, les deux Chambres n'ayant pas encore pu se mettre d'accord sur le nouveau statut du personnel fédéral. Depuis juillet 1922, l'allocation principale est basée sur un renchérissement de 70 o/o comparativement à 1914. Or, la moyenne de l'année 1926 montre que le renchérissement n'est plus que de 62 »ja, et en 1927, il est même descendu à 60 o/o et au-dessous. Remarquons que chaque point de l'indice représente pour la Confédération une différence dans les dépenses de près de 2 millions de francs.

Les dépenses militaires qui, en 1913, avaient dé- passé 37 millions de francs, ont atteint en 1926 65 millions de francs, personnel non compris. En tenant compte de ce dernier, les dépenses du Département militaire s'élèvent à près de 87 millions de francs, contre 45 % millions en 1923.

En 1926, les versements aux fonds spéciaux se sont élevés à fr. 21,600,000 contre fr. 2,422,000 en 1925. La progression est uniquement due à l'af- fectation de fr. 18,725,000 au fonds de l'assurance- vieillesse et survivants.

Douanes

fr.

^428,000

7,054,000

fr. 100,284,000

» 58,457,000

» 25,516,000

*

Pour obtenir un aperçu complet de la situation des finances fédérales, il faut tenir compte, en plus, du Compte d'administration, du Compté des capi- taux, ainsi que des recettes et des dépenses extraordinaires. On obtient alors le compte définitif suivant :

Recettes globales fr. 414,370,864 Dépenses globales » 402,174,816 Recettes en plus fr. 12,196,048 alors qu'en 1913, les recettes étaient de fr. 113,458,516

les dépenses de » 127,020,788 soit dépenses en plus fr. 14,562,272 Ce tableau donne une idée dès besoins énormes auxquels la Confédération suisse a dû faire face pendant et après la guerre. Grâce à l'apport de l'impôt de guerre, l'année 1926 boucle, pour la première fois depuis 1913, avec un excédent.

Informations

fr. 184,256,000 Du 801/1 millions en 1913, ces dépenses ont donc passé à 2061/2 millions en 1920 et à 1841/4 millions en 1925 et en 1926. La progression est de 130 0/0 comparativement à 1913, alors que l'index du coût de la vie n'a progressé que de 100 0/0 en 1914, à 1580/0 en avril 1927.

Avis.

Les créanciers ;de la maison

D. Palomba G- Figli, Naples et Lucerne, sont invités à nous envoyer le relevé de leur compte en double, afin que nous puissions prendre en mains la sauvegarde de leurs intérêts.

— Les maisons qui recevraient des demandes de Y. FPLRQWr UXL. EZQIWT XWRWXOYTA

TYF1YPD-K.WPDQ,

feront bien de se renseigner auprès de notre Institu- tion, avant de répondre.

L'Information Horlogère Suisse

La Chaux-de-Fonds Rue Leopold Robert 42.

Renseignements consulaires.

M. Georges Meyer, Consul de Suisse à Lyon, se trouve dès le 16 juillet et jusqu'au 10 août prochain à l'Hôtel Rosegg, Pontresina.

M. Pierre Lansel, Consul de Suisse à Livorno, dès le 2 août et jusqu'au 1er septembre, à Sent, Orisons.

M. Georges Weingart, Consul de Suisse à Kaunas, dès le 1er et jusqu'au 20 août, au Département politique suisse, Division du Service consulaire, à Berne,

où les intéressés peuvent obtenir tous renseignements concernant les circonscriptions consulaires en question.

H o n g r i e . — M o n t r e s - b r a c e l e t e e t bijouterie.

Les douanes hongroises prélèvent sur les montres- bracelets, le droit applicable aux montres, suivant position 926 du tarif douanier et sur le bracelet un droit suivant la composition de celui-ci. Les bracelets sont donc soumis aux droits suivants:

934 b) en platine, les 100 kgs. Cour.-or 20,000 935 en o r » » 15,000 936 en a r g e n t » » 4,000 662 en cuir » » 600 622 e) en soie » » 2,600

Le nouveau traité de commerce hongrois-tchécoslo- vaque, conclu en mai, ratifié p a r les parlements hongrois et tchécoslovaque ces d e r n i e r s j o u r s , prévoit quelques droits modifiés d o n t la Suisse bénéficiera également, suivant la clause de la nation la plus favo- risée :

Cour, or

939. Pierres semi-précieuses et

coraux vrais, taillés, non montés 100 kg. 500 961 Objets de parure:

a) en métaux avec montures simples » 200 b) en matières autres que métaux, por-

celaine ou verre, soit: broches, col- liers, boucles d'oreille, brace-

lets, etc. » 1,000 c) en ivoire, en écaille ou nacre, ou

nacre ou autres matières, sous a) et b), dorés ou argentés, plaqués d'or ou d'argent, émaillés, avec pierres semi-précieuses ou imitations de

perles, etc. »• 1.00"

Chronique financière et fiscale

R o u m a n i e . — T a x e d e l u x e e t i m p ô t s u r l e chiffre d ' a f f a i r e s . Le décret du 29 avril, entré en vigueur le 30 du même mois, mentionné dans notre numéro 49 du 25 juin 1927, dispose que pour la position 1615, Bijouterie en platine, avec ou sans pierres, le mon- tant de la taxe de 15 o/0 à payer sur la valeur la valeur moyenne par kg. 600,000 lei, est fixé à Lei 90,000.

Les objets en métal argenté ou doré (position 1438) acquittent une taxe de 10 9/0, soit Lei 6,500 à 9,100 pour une valeur moyenne de 65,000 à

91,000 par kg. _

Chronique des métaux et diamants

M a r c h é d i a m a n t a i r e .

Le sénat sud-africain, dans sa séance du 4 juillet courant, a rejeté le projet de loi sur l'industrie des pierres précieuses, d'après lequel le contrôle de la production d'alluvions serait fait par le Syndicat. Le gouvernement a décidé, toutefois, de présenter ^ de nouveau le dit projet à la session d'octobre et même de le faire voter, s'il est nécessaire, par les deux Chambres réunies en assemblée unique.

Entre temps, des démarches sont tentées pour arriver à une entente entre le Syndicat et les Indépen- dants, pour réglementer les cotes de production. H serait naturellement désirable que cette réglementation

intervint sans la participation du gouvernement.

Le marché diamantaire est actuellement complète- désorienté et il est difficile d'indiquer une cote offi- cielle du diamant-boart. La Fédération Horloger:

s'abstiendra de ce fait de mentionner momentanément sa cote habituelle, pour reprendre sa publication dès que la situation permettra de tabler de nouveau sur une base stable.

De leur côté, les représentants des fabricants bel- ges et du comité exécutif de l'Association des diaman.

taires d'Amsterdam pour délibérer sur la situation née du rejet provisoire, par le Sénat sud-africain, du projet de loi ci-dessus mentionné, en sont arrivés à cette conclusion commune: la situation générale s'est modifiée, ces jours derniers, à tel point qu'il est certain que, pour le présent, il n'est plus nécessaire d'envisager la fermeture des ateliers; les délégués ont reconnu la nécessité de constituer une, .coopé-

rative internationale; ils ont décidé de créer une commission internationale des représentants de tous les groupes intéressés qui sera chargée de rechercher les mesures de protection en faveur des- intérêts com- muns.

(3)

• V.'-':

L A F E D E R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E

Registre du commerce

Rai aisons sociales iale Enregistrements :

Armand Froidevaux (du Noirmont), montres, Miintschemier 11, VII '27.

fabrication de boîtes d (Berne).

6/VII/27. — Henri Stehly, (de Miécourt), fabrica- tion et terminàge de petites montres ancre, Por- rentruy.

5/VII/27. — Charles Roulet (Ch.-Henri R., de La Sagne et des Ponts), importation, exportation et fournitures d'horlogerie, Rue du Versoix 1, La Chaux-de-Fonds.

Radiations:

ll/VII/27. — Rohrcr ei Beirret, soc. n. coll., fabri- cation d'horlogerie, Tramelan-dessus.

5/VII/27. — Charles Adam, décolletages pour toutes industries, Moutier.

Modifications:

28/VI/27. .— Compagnia di Orologi Nave S. A. (Ship Watch Co. S. À.), Rovio. Le cap. soc. est porté de fr. 3,000 à 15,000. Est nommé troisième admi- nistrateur Emilio Navoni, de Rovio.

6/VII/27. — La succursale des Eaux-Vives, de la maison « L. Gironde », fabrique d'horlogerie, Paris, est radiée. La suite est reprise par Gironde et Compagnie, Paris, succursale de Genève. (Asso- ciés: Louis-Antoine O., et Edouard-Célestin Pon- cin, de nationalité française), fabrication et vente d'horlogerie, Rue Jean-Charles 1, Eaux-Vives (Ge- nève) .

Faillites.

Etat de collocation:

Débiteur: Moosmann Fritz, fabricant de pierres pour l'horlogerie, précédemment à Perles, actuellement à Balerna.

Délai pour action en opposition: 23 juillet 1927.

Débitrice: Soc. n. coll. Gebrüder Moosmann, fabri- que de pierres pour l'horlogerie, Perles.

Délai pour action en opposition: 23 juillet 1927.

Concordats.

Sursis concordataire et appel aux créanciers:

ll/VII/27. — Société anonyme Tempor Watch Co., fabrique d'horlogerie, Rue du Mont-Blanc 22, Ge- nève-Ville.

Délai pour productions: 2 août 1927.

Assemblée des créanciers: 30 août 192".

Commissaire: Philippe Briquet, préposé à FOfficc des Faillites, Geneve.

Brevets d'invention

Enregistiements:

Ci. 69, No. 122105. 23 octobre 1926, 12 % h. — Dispositif de commande pour phonographes. — Jean Krug-Basse 1, Rue Pleyel, Saint-Denis (Seine, France). Mandataires: E. Blum et Co., Zui eh. —

«Priorité: France, 26 octobre 1925».

Ci. .70, No. 122107. 26 août 1926, 181/2 h. — Procédé et appareil optique pour la reproduction des ondes acoustiques enregistrées photographique- ment sur un film. — Société Française des Film- parlants, 12, Rue Carducci, Paris Xlle (France).

Mandataires: E. Blum et Co., Zurich. — «Priorité:

Allemagne, 3 septembre 1925 ».

Cl. 71c, No. 122108. 21 juin 1926, 20 h. — Cadran.

— Helbein-Stone Company, Inc., 22 West 48th Street, New-York (E.-U. d'Am.). Mandataires: Imer

& de Wurstemberger ci-devant E. Imer-Schneider, ingénieur-conseil, Genève.

Cl. 71 d, No. 122109. 2 octobre 1926, 13 h. — Perfectionnement aux mouvements d'horlogerie à échappement à ancre. — Maurice Du pin, 13, Rue de la Gare, Morteau (Doubs, France). Mandataires:

Bovard et Cie, Berne. — «Priorité: France, 12 mai 1926».

CI. 7 1 e , No. 122110. 24 novembre 1926, 191/1 h. — Montre hermétique à remontoir. — Philippe Weiss, 141, Rue Numa-Droz, La Chaux-de-Fonds (Suisse).

Mandataire: A. Bugnion, Genève.

CI. 71 i, No. 122111. 20 novembre 1926, Il % h. — Pièce d'horlogerie. —• Hermann Sommer, fabrica- tion d'horlogerie, Delémont (Suisse). Mandataires;

Bovard et Cie, Berne.

Cl. 71 i, No. 122113. 13 décembre 1926, 181/2 h. — Pendule à introduction de pièces de monnaie. — Dansk Spare-Selskab, Fabricants, Norrevold 3, Co- penhague (Danemark). Mandataire: Arnaud Braun suce, de A. Ritter, Bâle.

Cl. 71k, No. 122114. 4 décembre 1926, 16 h. — Mécanisme d'arrêtage pour montre. — Adamir Marchand, horloger, Corcelles (Neuchâtel, Suisse)..

Cl. 72 a, No. 122115. 2 novembre 1926, 181/1 h- — Pièce d'horlogerie électrique. — Georges Vuille- dit-Bille, Monruz (Neuchâtel, Suisse). Mandataire:

A. Bugnion, Genève.

Radiations:

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14 juillet 54»/s«

60'/s 280 Vie

23 Vie 27 Ve 13 juillet 56.000 17.400 530

531

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56',

</t 84/H V, 25 "/,!

86'/e Londres

Or Argent

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84/11 ',4

25'/e 56 »/e

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"*>,

Réclamations

concernant la distribution du Journal

Les abonnés de la «Fédération horlogère» qui auraient une réclamation à formuler au sujet de la distribution, sont priés de l'adresser au bureau dB pOStB respectif et non à notre Administration, chaque bureau recevant régulièrement le nombre d'exemplaires correspondant à sa liste d'abonnés.

M F " La poste étant responsable de la distribu tion du journal, n'admet d'autres réclamations, que celles faites directement par l'abonné au.

près du bureau qui le dessert.

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Bureaux

1. Bienne . . . 2. Ghx-de F d s . 3. Delémont. . 4. Fleurier . . 5. Genève . . . 6. Granges (Sol.) 7. L o c l e . . . . 8. Neuchâtel . 9. Noirmont . 10. Porrentruy . i l . St-Imier . . 12. Schaffhouse- 13. Tramelan .

Berne (Bureau federal) Bäh (Contrôle en douaneÏ

Total P l u s 1927 Moins 1927

Boîtes de montres poinçonnées Boites d'or

1926 1927

•Pièces

5.921 178.983

— 4-025 36.950 3.566 14.416 1.115 9.258

— 16.582

68 6.211

— 277.695

—

Pièces 7.118 210.55t

— 2.913 23.027 5.489 2 2 9 2 3 456 13.545

— 17.412

408 9.934

— 313.779'

36.084

—

Botlos d'argent

I : : Û | 1927 Pièces

42.222 12.597 22.389 17.583 46.566 42.617 17.024 7.293 24.946 22.086 27.055 2.401 21.463

— 306.242

—

Pièces 44.455 13.420 16.337 15.587 38.465 51.651 16.687 2.575 24.932 22.388 22.739 4.575 28.927

— 302.738

— 3.504

Boites platine 1926 1927 Pièces

14 596

—

— 1.139

— 23

—

— 1.772

—

— Pièces

— 969

—

— 1.129

— 2

—

— 6 1

—

— 2.107

335

—

Total des bottes

1926 1927 Pièces

48.157 192.176 22.389 22.208 84.655 46.183 31.463 8.408 34.204 22.086 43.637 2.469 27.674

— 585.709

—

0 / 0

8,2 32,8 3,9 3,8 14,4 7,9 5,4 1,5 5.8 3,7 7,5 0,4 4.7

100

—

Pièces 51.573 224.943 16.337 18.500 62.621 57.140 39.612 3.031 38.477 22.388 40.157 4.984 38.861

— 618.624

32.915

—

0 / 0

8,3 36,4 2,7 3,0 10,1 9,2 6,4 0,5 6,2 3,6 6,5 0,8 6,3

— 100

5,3

—

Objets de bijouterie et orfèvrerie, or, argent, platine, poinç. ou vérifiés Fabrication

nationale 1926 | 1927 Pièces

161 1.894

— 211 11.049

— 1.675

11 2

— 1.358

756 20 977 107 18.221

—

— Pièces

525 1.182

— 214 9.083 95 1.068 12 1

— 1.079

527 2 1.231 281 15.300

— 2.921

Importation 1926 Pièces 2.664 4.519

—

— 27.009

— 133 19.498

— 8.374

42 72.834

— 9.486 40.838 185.397

—

— 1927 Pièces 1.702 2.580

—

— 34.S16

— 612 21.556

— 13.081

57 91.042

— 11.183 33.256 ÎG9.885 24.488

—

Total des objets 1926

Pièces 2.825 6.413

— 211 38.058

— 1.808 19.509 2 8.374 1.400 73.590 20 10.463 40.945 203.618

—

0 / 0

1,4 3,1

— 0,1 18,7

— 0,9 9,6 0,0 4,1 0,7 36,2 0,0 5,1 20,1 100

—

1927.

Pièces 2,227 3.762

— 214 43.899 95 1.680 21.568

1 13.081 1.136 91.569 2 12.414 33.537 225.185s

21.567

—

0 / 0

0,9 1,7

— 0,1 19,5 0,0 . 0 , 7 9,6 0,0 5,8 0,5 40,7

— 5,5 15,0 100

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Nombre 452 1.705 14 32 8 138 590 52 104 38 146 26 16

— 3.321

—

0 / 0

13,6 51,4 0,4 0,9 0,2 4,1 17,8 1,6 3,1 1,2 4,4 0,8 0,5

— 100

—

1927 Nombre

493 2.062 11 28 36 199 583 51 145 52 97 46 26

— 3.829

508

—

°/o 12,9 54,0 0,3 0,7 0,9 5,2 15,3 1,3 3,8 1,3 2,5 1,2 0,6

— 100

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