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J.-C.-MAC LENNAN. — Electrical conductivity in gases traversed by cathode rays (Conductivité électrique dans les gaz traversés par des rayons cathodiques). - Phil. Trans. of the Royal Society of London, t. CXLV, p. 49-77; 1900

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HAL Id: jpa-00240532

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240532

Submitted on 1 Jan 1901

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J.-C.-MAC LENNAN. - Electrical conductivity in gases traversed by cathode rays (Conductivité électrique dans

les gaz traversés par des rayons cathodiques). - Phil.

Trans. of the Royal Society of London, t. CXLV, p.

49-77; 1900

G. Sagnac

To cite this version:

G. Sagnac. J.-C.-MAC LENNAN. - Electrical conductivity in gases traversed by cathode rays (Con- ductivité électrique dans les gaz traversés par des rayons cathodiques). - Phil. Trans. of the Royal Society of London, t. CXLV, p. 49-77; 1900. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.438-441.

�10.1051/jphystap:0190100100043801�. �jpa-00240532�

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438

trouée égale à 41 cm,5 (moyenne de trois mesures ayant donné 41 cen- timètres, 4~.~m,~, 42 centimètres).

La perturbation micrométrique observée dans les mesures faites

dans l’air (’) doit donc être rapportée à la présence de l’air.

Ce résultat est confirmé par la comparaison des mesures faites à

l’aide d’un résonateur à coupure et à micromètre disposé dans

une cloche à air raréfié et dont le micromètre peut être, dans deux expériences successives, maintenu dans l’air, puis dans l’air

convenablement raréfié. A cet effet, les deux extrémités qui forment

les pôles du micromètre nt ( fiJ. 9) sont mastiquées dans un petit mor-

ceau de tube de verre 7~. Le masticage est fait soit de manière à

emprisonner l’air dans le tube u (1 re expérience), soit de façon à en permettre l’extraction en même temps qu’on fait le vide dans la

cloche (2e expérience). Le déplacement du pont indique une longueur

d’onde notablement plus grande dans la première expérience que dans la seconde.

L’application de cette méthodes consistant à disposer dans l’air raréfié non plus le résonateur seul, mais encore la partie du champ

hertzien qui avoisine le résonateur, y compris les fils de concentra-

tion, est susceptible de fournir, en offrant une sorte de spectre du champ hertzien, d’autres rense ignements intéressants, qu’une étude

ultérieure permettra de préciser.

J.-C.-MAC LENNAN. 2014 Electrical conductivity in gases traversed by cathode rays

(Conductivité électrique dans les gaz traversés par des rayons cathodiques).

-

Phil. Trans. of the Royal Society of London, t. CXLV, p. 49-77; 1900.

Les expériences sont faites sur des rayons cathodiques émis à

l’extérieur d’un tube à décharges au travers d’une paroi transparente d’aluminium mince [rayons de Lenard (2)]. La paroi d’aluminium a une

épaisseur de 1 100 de millimètre environ, c’est-à-dire du’elle est trois

fois plus épaisse que la feuille d’aluminium battu employée par Lenard ;

cela permet de se procurer facilement une paroi dépourvue de trous.

(1) Recher’ches expé~°ime~atales szc~~ les oscillations électriques, p. 95 (A. Hermann, Paris, 1899).

(2) P. LENARD, ~t?~ .4~., t. LI, p. 225; 1894.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100043801

(3)

439 f. Ionisation par les rayons cathodiques,.

-

Le faisceau de rayons

cathodiques entre par un tube étroit dans une chambre métallique

reliée au sol où il passe entre deux plateaux métalliques P,, P, sans

les effletirer. L’un des plateaux P,, entouré d’un anneau de garde, communique avec l’une, Q,, des deux paires de quadrants d’un élec-

tromètre dont l’autre paire, Q,, est au sol. Si l’autre plateau, P 2’ est au sol, le système P,Q~, supposé isolé, prend une petite charge néga-

tive qui se maintient bientôt invariable. Ace moment la conductivité de l’air situé entre P, et P2 équilibre l’apport des charges négatives qui, introduites dans la chambre par les rayons cathodiques, sont atti-

rées par les parois métalliques et par le plateau P~ . Si maintenant ‘le

plateau P 2 est relié à l’un des pôles, d’une batterie de petits accumu-

lateurs dont l’autre pôle est au sol, de manière qu’il y ait entre les

plateaux P, et P 2 un champ atteignant ou dépassant quelques volts

par centimètre, dès que le faisceau de rayons cathodiques agit, le plateau P, se charge positivement ou négativement, suivant que le

pôle de la batterie relié à P 2 est positif ou négatif; le potentiel du plateau P, augmente alors ou diminue avec une vitesse qui dépend

de sa capacité et de l’électromètre. Or, dans le cas P~ est positif,

les charges négatives des rayons cathodiques sont attirées par P 2’ et

il semble impossible d’expliquer comment le plateau P, peut rece- voir une charge positive sans admettre que la plateau P j reçoit alors les ions positifs que produisent les rayons cathodiques en ionisant l’air

qu’ils traversent. Dans le cas où P 2 est négatif, la charge négative de P, s’explique bien en admettant que P~ 1 reçoit alors, il la fois, des charges négatives introduites dans la chambre métallique par les rayons cathodiques qui y pénètrent et des ions négatifs libérés par

eux dans l’air de la chambre. La conductivité produite dans un gaz traversé par des rayons cathodiques est ainsi comparable à celle

que produisent les rayons de Rôntgen ou les rayons des corps radioactifs.

2. Déch~zr~es par les rayons cathodiques.

--

Quand des rayons

cathodiques tombent sur des conducteurs métalliques isolés dans l’air à la pression atmosphérique:

cc) Si les conducteurs sont primitivement neutres, ils prennent une petite charge négative limitée;

b) Des charges positives sont complètement dissipées;

c) Des charges négatives sont ramenées à une faible valeur limite;

d) La perte de charge est due à l’action de l’air ionisé environnant

(4)

440

le conducteur, et la valeur de la charge négative limite est détermi -

née par le degré de conductivité de cet air.

3. COinparaison avec les rayons de R~nt~en.

-

L’ionisation pro- duite par les rayons de Rôntgen se montre beaucoup plus faible que celle des rayons cathodiques qui les excitent. On peut dire que l’ioni- sation produite dans un gaz par les rayons cathodiques issus de la fenêtre d’aluminium d’un tube à décharges de Lenard, est uniquement

due aux rayons cathodiques et non aux rayons de Rôntgen qui peuvent les accompagner. Les effets intenses observés quand l’épais-

seur de la fenêtre d’aluminium du tube à décharge était d’environ 0~,008 disparaissaient en effet sensiblement, quand l’épaisseur

de l’aluminium était portée à 0~"%040, et, d’après les caractères

connus des rayons de Rôntgen, il était impossible que la grande

ionisation observée fîit due à des rayons qu’arrêterait une feuille

d’aluminium d’une épaisseur égale à 0"’"B032, différence des épais-

seurs successives de la fenêtre du tube à décharges.

4. Ahsor~~tion des rayons cathodiques.

-

Les résultats que Lenard

a obtenus par la méthode iluoroscopique, relativement à l’absorp-

tion des rayons cathodiques, sont confirmés par une étude de l’ioni- sation que ces rayons produisent dans les gaz.

5. Comparaison des ion£salions clans divers gaz. - L’auteur a

employé un tube à décharges du type Lenard muni de deux ca-

thodes envoyant cl travers deux fenêtres d’aluminium voisines deux faisceaux cathodiques extérieurs qu’il faisait agir sur deux condensa-

teurs identiques 1> , P~ , P’, t P’ 2’ renfermant deux gaz différents ou un même gaz à deux pressions différentes. Les plateaux P~, P’ 2 de ces

dem condensateurs, distants de i~,6 chacun du plateau P~ 1 P’2 cor- respondant mis au sol, sont portés à un potentiel de + ~..000 volts. Le champ de 1.000 volts parcentimètre ainsi produit, dans le sens de P 2 à P~ et de P’ 2 à P’ l’ est reconnu suffisant pour que les rayons cathodiques produisent dans l’ain le courant de saturation dont l’intensité four- nit, par suite, la mesure de l’ionisation. En réalité on ne mesurait pas directelnent ce courant de saturation. Les plateaux P~ et P’,,

isolés, communiquaient chacun avec une capacité égale à 600 unités électrostatiques. Les deux faisceaux identiques de rayons catho-

diques agissant respectivement sur Pl P2 et P’, P’~ au même moment

et pendant un certain temps quelconque, on comparait ensuite les

déviations prises par l’électromètre lorsqu’on le mettait en communi-

cation successivement avec les deux capacités identiques de 600 uni-

(5)

441 tés électrostatiques reliées respectivement à P 1 P 2 et P’tP’ 2. Voici,

les résultats obtenus :

a) Quand des rayons cathodiques d’intensité déterminée tra- versent un gaz, le nombre d’ions produits dans 1 centimètre cube

dépend seulement de la densité du gaz et ne dépend pas de sa com-

position chimique ;

à) Avec des rayons d’intensité constante, l’ionisation dans chaque

gaz particulier varie proportionnellement à la pression du gaz (cette

loi est semblable à celle que J. Perrin a trouvée pour l’ionisation pro- duite par les rayons X) ;

,

c) Les ionisations relatives produites par des rayons cathodiques

d’intensité constante dans l’air, l’oxygène, l’azote, le gaz carbonique, l’hydrogène, le protoxyde d’azote à la mème pression, sont repré-

sentés par les densités relatives des gaz ;

cl) Avec des rayons cathodiques, comme avec des rayons de Rônt- gen, le nombre d’ions produits dans un gaz est dans un rapport dé- lini avec la proportion de l’énergie rayonnante absorbée.

G. SAGNAC.

J. DEWAR.

2014

The Boyling Point of Liquid Hydrogen determined by Hydrogen

and Heliumgas Thermometers (Point d’ébullition de l’hydrogène liquide, déter-

miné

au

moyen de thermomètres à hydrogène et à hélium gazeux). 2014 Proceed.

of the Royal Society, t. LXVIII, p. 44-54; 1901.

Dans un précédent mémoire ~1), l’auteur a déterminé le point

d’ébullition de l’hydrogène liquide, au moyen d’une résistance de

platine, et il a trouvé, - 9-38’1,4, C. ou 34’1,6 absolus. Il était intéressant de savoir ce que donneraient des thermomètres à gaz, notamment un thermomètre à hydrogène.

Une première expérience fut faite avec un tliermomètre à hydro- gène électrolytique à volume constant; la pression du gaz à 0° était de 3/8 d’atmosphère. Ce thermomètre donna pour la température

d’ébullition del’o~vr~éne- ~8?°,‘? et, pour celle de l’hydrogène,2013253~.

Un thermomètre à hydrogène, extrait da palladium hydrogène, a

donné dans les mêmes conditions

-

i8~,67 et - 253°,37, la pression

de l’hydrogène à 0° étant voisine de 3/8 d’atmosphère; la pression de l’hydrogène à0° ayant été portée au voisinage d’une atmosphère,la tem-

(1) Pnoc. of the Royal Soc., t. LXIV. p. 2-~7 ; 1898.

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