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EXERCICE II

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Texte intégral

(1)

SESSION 2015

CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE (ENSI) FILIERE MP

MATHEMATIQUES 1

EXERCICE I

I.1. Soitλ > 0. NotonsGXla fonction génératrice deX. Pour tout entier naturelk, P(X=k) =e−λλk k!. Pour tout réelx, la série de terme généralP(X=k)xk=e−λ(λx)k

k! converge et

GX(x) =

+

X

k=0

P(X=k)xk=e−λ

+

X

k=0

(λx)k k!

=e−λeλx=eλ(x−1).

∀x∈R,GX(x) =eλ(x−1). On sait alorsGX est indéfiniment dérivable surRet pour tout réelx,

+

X

k=1

kP(X=k)xk−1=GX(x) =λeλ(x−1). puis

E(X) =

+

X

k=0

kP(X=k) =GX(1) =λ.

Pour tout réelx,

+

X

k=0

kP(X=k)xk=xGX(x) =λxeλ(x−1) puis en redérivant

+

X

k=1

k2P(X=k)xk−1=λ(λx+1)eλ(x−1) Pourx=1, on obtient

E(X2) =

+

X

k=1

k2P(X=k) =λ(λ+1), puis

V(X) =E X2

− (E(X))2=λ(λ+1) −λ2=λ.

E(X) =λetV(X) =λ.

(2)

EXERCICE II

II.1.Soitn∈N. La fonctionfn est continue sur [0,+∞[et est négligeable en +∞ devant 1

x2 d’après un théorème de croissances comparées (et car n > 0). On en déduit que la fonction fn est intégrable sur [0,+∞[ et en particulier sur ]0,+∞[. De plus,

Z+

0

fn(x)dx=

−e−nx

n + e−2nx n

+

0

=0− 1

n− 1 n

=0.

On en déduit que

+

X

n=1

Z+ 0

fn(x)dx

=0.

II.2. Soit x > 0. Alors e−x ∈] −1, 1[ et e−2x ∈] −1, 1[. On en déduit que les séries géométriques de termes généraux respectifse−nx= (e−x)n ete−2nx= e−2xn

convergent.

Par suite, la série de fonctions de terme généralfn, n∈N, converge simplement sur]0,+∞[vers une fonction que l’on noteS. Pour tout réelx > 0,

S(x) =

+

X

n=1

e−xn

−2

+

X

n=1

e−2xn

= e−x

1−e−x − 2e−2x

1−e−2x = ex×e−x

ex(1−e−x)− 2e2x×e−2x e2x(1−e−2x)

= 1

ex−1 − 2

e2x−1 = ex+1

(ex−1) (ex+1)− 2

(ex−1) (ex+1)= ex−1

(ex−1) (ex+1) = 1 ex+1. La fonction S est continue sur]0,+∞[, se prolonge par continuité en 0 et est négligeable devant 1

x2 en+∞d’après un théorème de croissances comparées. Donc la fonctionSest intégrable sur]0,+∞[. De plus,

Z+

0

S(x)dx= Z+

0

e−x

1+e−x dx=

−ln 1+e−x+ 0 =ln2.

Z+

0

+

X

n=1

fn(x)

!

dx=ln2.

II.3.

+

X

n=1

Z+

0

|fn(x)|dxexiste et est élément de[0,+∞]. Si par l’absurde

+

X

n=1

Z+

0

|fn(x)|dx <+∞, alors

• chaque fonctionfn est continue par morceaux sur]0,+∞[,

• la série de fonctions de terme généralfn converge simplement sur ]0,+∞[vers une fonctionSqui est continue sur]0,+∞[,

+

X

n=1

Z+

0

|fn(x)|dx <+∞.

D’après un théorème d’intégration terme à terme, on doit avoir Z+

0

+

X

n=1

fn(x)

! dx=

+

X

n=1

Z+ 0

fn(x)dx

, ce qui n’est pas d’après les deux questions précédentes. Donc,

+

X

n=1

Z+

0

|fn(x)|dx= +∞.

(3)

Problème

Partie 1. Exemples et contre-exemples

III.1. Supposons par l’absurde qu’il existe une suite de polynômes(Pn)n∈N convergeant uniformément vers la fonction fsur]0, 1]. Alors,

• la suite(Pn)n∈Nconverge uniformément versfsur]0, 1],

• chaque fonctionPn a une limite réelle en0à droite à savoirℓn =Pn(0).

D’après le théorème d’interversion des limites, la fonctionfdoit avoir une limite réelle en0à droite ce qui n’est pas. Donc, il n’existe pas de suites de polynômes convergeant uniformément versfsur]0, 1].

Ainsi, le théorème deWeierstrassdonné sur un segment[a, b]ne peut être généralisé à un intervalle quelconque.

III.2. On sait qu’un sous-espace de dimension finie d’un espace vectoriel normé est un fermé de cet espace. PuisquePN est un sous-espace de dimension finie deC0([a, b],R),PN est un fermé de C0([a, b],R),k k

.

SoitN∈N. Soit (Pn)n∈Nune suite d’éléments de PN convergeant uniformément sur[a, b]vers une certaine fonction f.

Alors, la suite(Pn)n∈Nune suite d’éléments dePNconvergeant versfdans l’espace vectoriel normé C0([a, b],R),k k . PuisquePn est un fermé de cet espace, on en déduit quef∈PN ou encore on en déduit plus explicitement quefest un polynôme.

III.3.

III.3.a. • Soit P ∈ R[X]. P est continue sur le segment [−2,−1]. En particulier, p est bornée sur ce segment. On en déduit queN1(P)existe dansR. Ainsi,N1est une application deR[X]dansR.

•SoitP∈R[X].N1(P) = sup

x∈[−2,−1]

|P(x)|>0.

•SoitP∈R[X].

N1(P) =0⇒ sup

x∈[−2,−1]

|P(x)|=0⇒∀x∈[−2,−1], |P(x)|60

⇒∀x∈[−2,−1], P(x) =0

⇒P=0(polynôme ayant une infinité de racines)

•Soientλ∈RetP∈R[X]. Pour tout réelx∈[−2,−1],|λP(x)|=|λ|×|P(x)|et donc N1(λP) =|λ|N1(P).

•SoientP etQdeux polynômes. Pour tout réelxde[−2,−1],

|(P+Q)(x)|6|P(x)|+|Q(x)|6N1(P) +N1(Q).

Ainsi,N1(P)+N1(Q)est un majorant de{|(P+Q)(x)|, x∈[−2,−1]}. PuisqueN1(P+Q)est le plus petit de ces majorants, N1(P+Q)6N1(P) +N1(Q).

On a montré queN1 est une norme surR[X].

III.3.b. Graphe de f.

(4)

1 2 3 4 5 6 7 8

1 2

−1

−2

fest continue sur le segment[−2, 2]et doncfest limite uniforme sur ce segment d’une suite de polynômes(Pn)n∈Nd’après le théorème d’approximation deWeierstrass. Pour tout réel xde[−2,−1]

Pn(x) −x2

=|Pn(x) −f(x)|6 sup

x∈[−2,−1]

{|Pn(x) −f(x)|}6 sup

x∈[−2,−2]

{|Pn(x) −f(x)|}, et donc06N1 PN−X2

6 sup

x∈[−2,−2]

{|Pn(x) −f(x)|}. Puisque la suite(Pn)n∈Nconverge uniformément versfsur[−2, 2], sup

x∈[−2,−2]

{|Pn(x) −f(x)|}tend vers 0 quand n tend vers+∞et il en est de même de N1 PN−X2

. Ceci montre que la suite(Pn)n∈Nconverge versX2pour la normeN1.

De même, pour tout réelxde[1, 2]

Pn(x) −x3

=|Pn(x) −f(x)|6 sup

x∈[−2,−2]

{|Pn(x) −f(x)|}, et donc06N2 PN−X3

6 sup

x∈[−2,−2]

{|Pn(x) −f(x)|}et N2 PN−X3

tend vers0 quand ntend vers+∞. Ceci montre que la suite(Pn)n∈Nconverge versX3pour la normeN2.

Partie 2. Application : un théorème des moments III.4.

III.4.a. Soit P un polynôme. P est une combinaison linéaire des Xk, k ∈ N. Par linéarité de l’intégrale, on obtient Zb

a

P(x)f(x)dx=0.

III.4.b. D’après le théorème d’approximation deWeierstrass, il existe une suite de polynômes(Pn)n∈Nconvergeant uniformément versfsur[a, b]. La fonctionfest continue sur le segment[a, b]et en particulier est bornée sur ce segment.

On en déduit que la suite de fonctions(Pnf)n∈Nconverge uniformément versf×f=f2 sur ce segment.

Puisque chaque fonctionPnfest continue sur le segment[a, b]et que la suite de fonctions(Pnf)n∈Nconverge uniformément versf2sur ce segment, on sait que

Zb

a

f2(x)dx= Zb

a

nlim+Pn(x)f(x)dx= lim

n+

Zb

a

Pn(x)f(x)dx

(5)

III.5. D’après ce qui précède,F ={0}. En particulier,F+F=F=R[X]⊂

6= E.

III.6.

III.6.a. Soitn∈N. La fonctionfn : x7→xne−(1−i)x est continue sur[0,+∞[. De plus, quandxtend vers+∞, xne−(1−i)x

=xne−x=o 1

x2

d’après un théorème de croissances comparées.

Doncfn est intégrable sur[0,+∞[ou encore In existe.

Soientn∈Net Aun réel positif. Les deux fonctionsx7→xn+1et x7→ e−(1−i)x

−(1−i) sont de classe C1 sur le segment[0, A].

On peut donc effectuer une intégration par parties qui fournit ZA

0

xn+1e−(1−i)xdx=

xn+1e−(1−i)x

−(1−i) A

0

− ZA

0

(n+1)xne−(1−i)x

−(1−i) dx

=An+1e−(1−i)A

−1+i +n+1 1−i

ZA

0

xne−(1−i)xdx.

Ensuite,

An+1e−(1−i)A

−1+i

= An+1e−A

√2 . Cette expression tend vers 0 quand A tend vers +∞ d’après un théorème de croissances comparées et donc lim

A+

An+1e−(1−i)A

−1+i =0. QuandAtend vers+∞, on obtient doncIn+1= n+1 1−iIn. D’autre part,I0=

Z+

0

e−(1−i)xdx= 1 1−i lim

A+

1−e−(1−i)A

= 1

1−i (car

e−(1−i)A

=e−A). En résumé,I0= 1 1−i et∀n∈N,In+1= n+1

1−iIn. Par suite, pourn∈N, In =I0

n−1Y

k=0

Ik+1

Ik = 1 1−i

n−1Y

k=0

k+1

1−i = n!

(1−i)n+1 ce qui reste vrai pourn=0.

III.6.b. Soitk∈N.

I4k+3= (4k+3)!

(1−i)4k+4 = (4k+3)!

2e4 4k+4 = (−1)k+1(4k+4)!

22k+2 . En particulier,I4k+3 est un réel et donc sa partie imaginaire est nulle. Or,

Im Z+

0

x4k+3e−(1−i)xdx

= Z+

0

x4k+3e−x Imeix dx=

Z+

0

x4ke−xx3sinx dx et on a donc montré que pour toutk∈N,

Z+

0

x4ke−xx3sinx dx=0.

III.6.c. L’applicationϕ : u7→u1/4est une bijection de]0,+∞[sur lui-même, strictement croissante et de classeC1 sur]0,+∞[. En posantu=x4 et doncx=u1/4puisdx= 1

4u−3/4du, on obtient Z+

0

x4ke−xx3sinx dx= Z+

0

uke−u1/4u3/4sin

u1/4 du 4u3/4 = 1

4 Z+

0

uke−u1/4sin u1/4

du.

Pouru∈[0,+∞[, posonsf(u) =e−u1/4sin u1/4

. Alors, la fonctionfest continue sur[0,+∞[, non nulle sur cet intervalle et vérifie∀k∈N,

Z+

0

ukf(u)du=0.

(6)

III.6.d. On note que la fonction f est continue sur [0,+∞[ et négligeable en+∞ devant 1

u2. Donc, la fonction f est intégrable sur[0,+∞[ou encore

Z+

0

|f(x)|dx <+∞.

D’autre part, par linéarité, pour tout polynômeP, on a Z+

0

P(x)f(x)dx=0.

Supposons par l’absurde qu’il existe une suite de polynômes(Pn)n∈Nconvergeant uniformément versfsur[0,+∞[. Pour tout entier natureln, on a

Z+

0

(f(x))2 dx= Z+

0

(f(x) −Pn(x))f(x)dx+ Z+

0

Pn(x)f(x)dx= Z+

0

(f(x) −Pn(x))f(x)dx, puis

06 Z+

0

(f(x))2 dx= Z+

0

(f(x) −Pn(x))f(x)dx=

Z+

0

(f(x) −Pn(x))f(x)dx

6 Z+

0

|f(x) −Pn(x)| |f(x)|dx

6kf−Pnk

Z+

0

|f(x)|dx.

Quandntend vers+∞, on obtient Z+

0

(f(x))2 dx=0 et doncf=0 (fonction continue positive d’intégrale nulle). Ceci est absurde et donc il n’existe pas de suites de polynômes convergeant uniformément versf sur[0,+∞[.

Partie 3. Exemple via un théorème de Dini III.7. Montrons par récurrence que∀n∈N,06un6√

x.

• C’est vrai pourn=0.

• Soitn>0. Supposons que06un 6√

x. Alors un+1=un+1

2

x− (un)2

>0+ 1 2

x− √

x2

=0.

D’autre part,

un+1−√

x=un−√ x+ 1

2

x− (un)2

= un−√ x

1−

√x+un 2

60.

carun−√

x60 et1−

√x+un 2 >1−

√x+√ x

2 =1−√ x>0.

Le résultat est démontré par récurrence.

On en déduit encore que pour tout entier naturel n,un+1−un = 1 2

x− (un)2

>0 et donc que la suite(un)n∈N est croissante.

Ainsi, la suite(un)n∈Nest croissante et majorée par√

x. Donc, la suite(un)n∈N converge vers un certain réelℓ. Puisque pour tout entier natureln,06un6√

x, on a encore06ℓ6√ x.

En faisant tendre n vers +∞ dans l’égalité un+1 = un + 1 2

x− (un)2

, on obtient 1

2 x−ℓ2

= 0 puis ℓ = √ x (car ℓ>0). On a montré que la suite(un)n∈Nconverge vers√

x.

III.8. Pourn∈N etx∈[a, b], posonsfn(x) =















 2n

b−a(x−a) six∈

a, a+b−a 2n

− 2n b−a

x−

a+ b−a n

six∈

a+b−a

2n , a+b−a n

0six∈

a+ b−a n , b

. Voici

le graphe de la fonctionfn :

(7)

a b 1

La suite de fonctions(fn)n∈Nconverge simplement sur[a, b]vers la fonction nulle qui est continue sur[a, b].

En effet, d’une part, pour toutn>1,fn(a) =0et donc lim

n+fn(a) =0 et d’autre part, six∈]a, b], pourn> b−a x−a de sorte quex>a+ b−a

n , on a fn(x) =0 et donc lim

n+

fn(x) =0.

Maintenant, pour toutn∈N,kfn−0k=kfnk>

fn

a+b−a 2n

=1et donckfn−0kne tend pas vers0quand ntend vers+∞. La suite de fonctions(fn)n∈Nne converge pas uniformément sur[a, b]vers la fonction nulle.

III.9.

III.9.a. D’après la question III.7, la suite de fonctions(Pn)n∈Nconverge simplement sur[0, 1]vers la fonctionf : x7→√ x.

III.9.b. D’après la question III.7, pour chaque x de [0, 1], la suite (Pn(x))n∈N est croissante. Puisque d’autre part, chaque fonction Pn est continue sur [0, 1] et que la fonction f est continue sur [0, 1], le théorème admis dans l’énoncé permet d’affirmer que la suite de polynômes(Pn)n∈Nconverge uniformément sur[0, 1]vers la fonctionf : x7→√

x.

Partie 4. Démonstration du théorème d’approximation de Weierstrass III.10.

III.10.a. Soitn∈N. On sait queE(Sn) =nxetV(Sn) =nx(1−x). D’après l’inégalité deBienaymé-Tchebychev, P(|Sn−nx|> nα) =P(|Sn−E(Sn)|> nα)6 V(Sn)

(nα)2 = nx(1−x)

n2α2 = x(1−x) nα2 . Maintenant, pour toutx∈[0, 1],x(1−x) = −x2+x= 1

4−

x− 1 2

2

6 1

4 et donc P(|Sn−nx|> nα)6 1

4nα2. III.10.b. On sait que pour toutk∈J0, nK, P(Sn=k) =

n k

xk(1−x)n−k. D’après un théorème de transfert, on a

E

f Sn

n

= Xn

k=0

f k

n

P Sn

n = k n

= Xn

k=0

f k

n

P(Sn=k)

= Xn

k=0

n k

f k

n

xk(1−x)n−k=Bn(f)(x).

III.11.

III.11.a. Soitε > 0. La fonction fest continue sur le segment[0, 1] et donc est uniformément continue sur ce segment d’après le théorème de Heine. Donc, il existe α > 0 tel que pour tout couple (a, b) ∈ [0, 1]2, |a−b| 6 α entraîne

|f(a) −f(b)|6ε.

Soitx∈[0, 1]. Soitk∈J0, nKtel que k n−x

6α. Alors, f

k n

−f(x)

6ε.

(8)

III.11.b. Soient x∈[0, 1]et n∈N.

X

|nk−x|

f

k n

−f(x)

P(Sn =k)

6 X

|nk−x|

f

k n

+|f(x)|

P(Sn=k)62kfk X

|kn−x|

P Sn

n = k n

=2kfkP

Sn

n −x

> α

=2kfkP(|Sn−nx|> nα).

III.11.c. Soient x∈[0, 1] etn∈N.

|Bn(f)(x) −f(x)|=

Xn

k=0

f k

n

P(Sn =k) −f(x) Xn

k=0

P(Sn =k)

=

Xn

k=0

f

k n

−f(x)

P(Sn =k)

=

X

|kn−x|

f

k n

−f(x)

P(Sn =k) + X

|nk−x|

f

k n

−f(x)

P(Sn =k)

6

X

|kn−x|

f

k n

−f(x)

P(Sn=k)

+

X

|nk−x|

f

k n

−f(x)

P(Sn =k)

6 X

|kn−x|

f

k n

−f(x)

P(Sn =k) +2kfkP(|Sn−nx|> nα)

6ε X

|kn−x|

P(Sn=k) + 2kfk

4nα2 (d’après III.10.a)

6ε Xn

k=0

P(Sn=k) + kfk 2nα2

=ε+ kfk 2nα2.

En résumé, pour toutn∈Net toutx∈[0, 1],|Bn(f)(x) −f(x)|6ε+kfk

2nα2. Maintenant, kfk

2nα2 tend vers0quandntend vers+∞ et donc il existe un entier naturel non nuln0, indépendant de x, tel que kfk

2nα2 6ε. Pourn>n0 et x∈[0, 1], on a|Bn(f)(x) −f(x)|62ε.

On a montré que∀ε > 0, ∃n0∈ N/∀n∈[0, 1], |Bn(f)(x) −f(x)|62ε et donc la suite des polynômes de Bernstein converge uniformément versfsur[0, 1].

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