• Aucun résultat trouvé

P2Q2 1) Montrer quil existe 5 polynômes de degrés &lt

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "P2Q2 1) Montrer quil existe 5 polynômes de degrés &lt"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Université Bordeaux 1 MHT812 – Master

Mathématiques Année 2009–2010

FEUILLE D’EXERCICES no5

Exercice 1 – [Toom-Cook]

On se penche ici sur une généralisation du principe mis en œuvre dans l’algorithme de Karatsuba. L’idée de Karatsuba est de ramener le calcul d’un produit de deux polyômes de degrés < n= 2N à celui de 3 produits de polyômes de degrés < N. Mais si au lieu de couper en 2 on coupait en 3, voire en k, qu’obtiendrait-on ? Commençons d’abord par le cas d’une double césure et supposons que nous dé- sirons multiplier deux polynômes P et Q de degrés < n = 3N. Décomposons les sous la forme

P = P2X2N +P1XN +P0 Q = Q2X2N +Q1XN +Q0

où les Pi et les Qi sont des polynômes de degrés< N. Soit Π le produit de P et Q et posons













Π0 = P0Q0

Π1 = (P2+P1+P0)(Q2+Q1+Q0) Π−1 = P2−P1+P0

Q2−Q1+Q0 Π2 = 4P2+ 2P1+P0

4Q2+ 2Q1+Q0 Π = P2Q2

1) Montrer quil existe 5 polynômes de degrés < 2N −1 notés Ri (0 6 i 6 4) vérifiant













Π =

4

P

i=0

RiXiN Πα =

4

P

i=0

Riαi siα ∈ {0,1,−1,2}

Π = R4

2) Exprimer les Ri (06i64) en fonction des Πα (α∈ {0,1,−1,2,∞}).

3) En déduire que le calcul de Π peut se ramener à celui de 5 produits de 2 polynômes de degrés < N.

4) Estimer la complexité algébrique (en terme de nombre de multiplications en fonction de n) de l’algorithme obtenu en appliquant cette procédure (on pourra supposer pour commencer quenest une puissance de 3) et comparer à Karatsuba.

5)Voir en quoi l’idée est la même que dans Karatsuba (évaluation-interpolation) et généraliser.

(2)

Exercice 2 – [Inversion p-adique par Newton]

Rappelons que la philosophie de la méthode de Newton est la suivante : pour résoudre une équationf(x) = 0, on part d’un élémentx0 arbitraire et on construit la suite (xn)n>0 à l’aide de la relation de récurrence

xn+1 =xn− f(xn) f0(xn).

Sous certaines conditions, la suite (xn)n>0 converge vers une solution de l’équa- tion. Le contexte initial de cette procédure est analytique mais celle-ci peut s’adapter à un contexte algébrique. En cours, par exemple, a été abordée l’in- version des polynômes modulo xk. Nous allons ici étudier une autre application de ce principe au contexte algébrique.

Soient p, l deux entiers naturels non nuls et soient f, g0 ∈ Z vérifiant f g0 ≡ 1 mod p. En particulierf est inversible modulo p. Le but est de construire à partir de g0 un élément g ∈Z vérifiant f g≡1 mod pl.

1) Montrer que l’idée newtonienne conduit à considérer la suite (gi) définie par la donnée de g0 et la relation de récurrence

gi+1 = 2gi−f gi2 mod p2i+1.

2) Montrer que pour tout i on a f gi ≡1 mod p2i et que si r = dlogl/log 2e, le nombre gr répond au problème.

3) Détailler les différentes étapes de l’algorithme trouvé. Estimer sa complexité algébrique et sa complexité binaire.

Références

Documents relatifs

Méthode Comme nous avons pu le voir brièvement en cours, on peut appliiquer des fonctions à des inéquations pour obtenir de

— II existe, comme on le sait, un certain nombre de formules de récurrence entre les polynômes de Legendre et leurs dérivées, linéaires par rapport aux P et aux P', et

— Étant donnés deux ou plusieurs groupes d'un même nombre de termes, tels qu'en prenant les termes de chaque groupe non seulement au premier, mais aussi au second degré, on

L’idée de Karatsuba est de ramener le calcul d’un produit de deux polyômes de degrés &lt; n = 2N à celui de 3 produits de polyômes de degrés &lt; N. Mais si au lieu de couper en

La norme de L ∞ ( R , B, λ) induit la norme uniforme sur les fonctions continues ; si une suite de fonctions continues converge pour la norme de L ∞ , elle est de Cauchy uniforme et

Un calculette programmable ou un tableur font apparaître une stabilité autour de 5 pour les 100 premiers termes, puis vers 7 ensuite, ce qui laisserait entendre que la

Pour obtenir le nombre initial après une double opération, il faut et il suffit que cette division soit réversible, c'est à dire qu'on obtienne le quotient p en divisant N par

[r]