HAL Id: jpa-00245123
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Submitted on 1 Jan 1983
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Méthodes de détermination des courbes
fréquence-température d’un résonateur à quartz vibrant en mode d’épaisseur
B. Dulmet, R. Bourquin
To cite this version:
B. Dulmet, R. Bourquin. Méthodes de détermination des courbes fréquence-température d’un ré-
sonateur à quartz vibrant en mode d’épaisseur. Revue de Physique Appliquée, Société française de
physique / EDP, 1983, 18 (10), pp.619-624. �10.1051/rphysap:019830018010061900�. �jpa-00245123�
Méthodes de détermination des courbes fréquence-température
d’un résonateur à quartz vibrant
enmode d’épaisseur
B. Dulmet et R.
Bourquin
Laboratoire de Chronométrie et Piézoélectricité, E.N.S.M.M., La Bouloie, 25030 Besançon Cedex, France
(Reçu le 9 mai 1983, révisé le 4 juillet, accepté le 8 juillet 1983)
Résumé. 2014 La détermination des courbes fréquence-température est une étape essentielle du développement
des résonateurs. Selon la démarche suivie, certaines différences appréciables sont observées. Nous comparons la méthode la plus couramment utilisée pour l’obtention des courbes fréquence-température avec une méthode
fondée sur l’utilisation d’un formalisme plus général. Il s’avère que la démarche classique n’est pas la plus directe lorsque aucune simplification ne peut être opérée.
Abstract. 2014 An accurate knowledge of the resonator’s properties require theoretical analysis of
frequency-tempe-
rature curves. Some significant differencies are obtained, related to theoretical analysis. In this paper, we present
two methods for the derivation of quartz plates temperature characteristics. The first one is classical while the second is based on a more elaborated formalism. It appears that the classical method is not the simplest when no simplifi-
cation is available.
1. Introduction.
La connaissance des courbes
fréquence-température
est
indispensable
à la réalisationpratique
des résona- teurspiézoélectriques.
Eneffet,
dans le domaine du comportementthermoélastique, l’anisotropie
du maté-riau est très
forte,
d’où la nécessité de tailler lesplaques
de quartz suivant des orientations cristallines très
précises,
la tolérance étant de l’ordre de la minuted’angle.
La modélisation d’un résonateur soumis àune variation lente de la
température
peut être faite à l’aide de coefficientsélastiques
effectifs. Ces coeffi- cients varientexplicitement
avec latempérature
et peuvent être définis de différentesmanières corres- pondant
à des états de référence distincts pour lestenseurs d’efforts. Une
procédure
conventionnelle consiste àséparer
l’étude duproblème dynamique
decelle du cristal non vibrant en
distinguant
trois états :- un état
naturel,
à latempérature
de référenceTo,
où le résonateur n’est soumis à aucune action exté-
rieure,
- un état
intermédiaire,
à latempérature
T, résul-tant du
déplacement
del’équilibre premier
par suite d’une variation lente et réversible de latempérature.
T peut être
éloignée
deTo,
- un état
final,
résultant de lasuperposition
àl’état
précédent
d’une vibration hautefréquence, supposée adiabatique.
A chacun de ces
états,
on peut associer des variablesqui
permettent de décrire le comportement du résona-teur. Le traitement
classique [1]
utiliseimplicitement
les coordonnées de l’état intermédiaire pour décrire la vibration du résonateur et en déduire les courbes
fréquence-température.
Dans cettefaçon
defaire,
tous les
paramètres dépendent
de latempérature,
ycompris
l’orientation de laplaque
par rapport auxaxes du
système
de référence(repère cristallogra- phique).
Cette variation estpetite ;
elle n’est pas men- tionnée habituellement. Grâce à l’utilisation d’une formulationqui précise
la démarcheclassique
nousmontrons comment l’effet de cette rotation cristalline intervient et dans
quels
cas son influence ne peut êtrenégligée.
Nousindiquerons
ensuite comment l’utili-sation du
système
de référence lié à l’état naturel permet de calculer les courbesfréquence-tempéra-
ture d’une
façon plus
directe et aussirigoureuse.
2. Généralités.
Considérons un trièdre de référence lié aux axes
cristallographiques (cf. Fig. 1).
Dans l’étatnaturel,
lecristal occupe
un volume Vo
délimité par sa surfaceextérieure
So ;
podésigne
sa massevolumique.
Unpoint quelconque
P du solide estrepéré
par ses coor- données matérielles ai. Dans l’étatintermédiaire,
àla
température
T, ce même cristal occupe un volume Y1 limité
par la surfaceS 1 ;
pdésigne
sa masse volu-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:019830018010061900
620
Fig. 1. - Etats du solide et variables associées.
[Mechanical configurations and associated variables.]
mique,
les coordonnées dupoint
P sont alors xj. Lesquantités
w, = Xi - ai sont les composantes dudéplacement
résultant de la seule variation de la tem-pérature.
L’étatfinal,
à un instant t donnécorrespond
au volume
V(,),
limité parS~t~,
la massevolumique
étant
désignée
par p. Les coordonnées dupoint
Psont alors
X
i = xi + Uioù ui représente
ledéplace-
ment résultant de la vibration. Les différents
champs
de coordonnées font
apparaître
lesdépendances
sui-vantes :
Les rapports des masses
volumiques
sontégaux [2]
aux déterminants fonctionnels
Jo, J1 et
J :La force df
qui
s’exerce sur un élément de surfaceappelé
dSlorsqu’on
l’observe dans l’état finalpermet
de définir le tenseur des contraintesl3; ~
telles que :où
les ni désignent
les cosinus directeurs de la normale à dS orientéepositivement
vers l’extérieur. Les ten- seurs dePiola ~ij (relatif
à l’étatintermédiaire)
etPif (relatif
à l’étatnaturel)
sont des entitésmathématiques qui expriment
la notion de tenseur des effortslorsqu’on
décrit le comportement du solide en fonction de la
température
et du temps à l’aide des coordonnéesmatérielles xi
ou a; liées à ces deux états. Par défini- tion[2] :
où n’
etnt
sont les cosinus directeurs de la nor-male unitaire à l’élément de surface dS considéré dans l’état naturel
(dSo)
et dans l’état intermédiaire(dS1) (cf. Fig. 1).
On peut alors déduire de(3)
les relationsqui
existent entre les différents tenseurs d’efforts[2, 3] :
La résolution d’un
problème
de vibration comporte troisétapes :
l’écriture deséquations d’équilibre dyna- mique
dumatériau,
l’utilisation des loisde comporte-
ment reliant les tenseurs des efforts aux
déformations,
laprise
en compte des conditions aux limites du solide.Pour une définition donnée de la
déformation,
lestrois tenseurs des efforts que nous avons mentionnés
s’expriment
en fonction de celle-ci à l’aide de trois types de coefficientsélastiques
effectifs. Ces coefficients diffèrent des coefficients matériels définis comme les coefficients dudéveloppement
del’énergie
en fonctiondes déformations
[3].
3.
Plaque plane
infinie : traitement duproblème
rap-portée
à l’état intermédiaire.La démarche habituelle ne fait pas
apparaître
l’étatnaturel et ne fait pas non
plus
de distinctionexplicite
entre l’état intermédiaire et l’état final. Elle revient de fait à se
placer
dans l’étatintermédiaire,
à confondre les tenseursl3; ~
etPij (ce qui
est sansconséquence
pourl’application envisagée),
et à dériver par rapport à latempérature
tous les termesqui
interviennent dansl’expression
de lafréquence [1, 8].
Du fait de l’aniso-tropie
de la dilatationthermique
ducristal,
il existeune variation d’orientation de la
plaque
par rapportaux axes
cristallographiques.
Cephénomène, géné-
ralement
omis, apparaît
clairementlorsque après
avoir défini l’état naturel comme état de
référence,
on traite leproblème
de vibration à l’aide de variablesrapportées
à l’état intermédiaire. C’est cette démarche que nousadoptons
ici.Considérons une
plaque
infinied’épaisseur
2ho
dans l’état
naturel,
la normale étant alorsrepérée
par rapport aux axescristallographiques
à l’aide desangles 9o et 4>0 (cf Fig. 2).
En travaillant avec des variablesrapportées
à l’étatintermédiaire,
la vitessede
propagation
de l’onded’épaisseur
se calcule enrésolvant
l’équation d’équilibre :
Dans le cas où il
n’y
a pas de contraintestatique,
letenseur ~ij
sedéveloppe
en fonction desgradients
dedéplacement [4].
Aupremier
ordre :Fig. 2. - Orientation d’une coupe à double rotation.
[Doubly rotated cut.]
Dans le cas de la
propagation
d’une ondeplane
progressant dans la direction du vecteur unitairen(~, n’, n’) :
on obtient la vitesse de
propagation
en portant cetteexpression
dans(6) :
Le
problème
consiste à résoudre lesystème
auxvaleurs propres
(9) qui
dans le casgénéral
conduit àtrois valeurs distinctes de la vitesse de
propagation, correspondant
aux troismodes A,~ B
et C[5].
Lesvecteurs propres normés
correspondant
à ces vitessesûk, üf, uf
donnent lapolarisation
dudéplacement particulaire
associé à l’ondeplane.
Pour une
plaque
dont les faces sontlibres,
les condi- tions aux limites s’écrivent :et les
fréquences
de résonance sont données par :où n
désigne
le rang departiel
de la vibration et oùCe(T )
= pl V2 est le coefficientélastique
effectif pour la vibration considérée. Ce coefficient est solution del’équation
aux valeurs propresqui
découle de(9) :
où
Ôik
est lesymbole
de Kronecker.Les coefficients
élastiques Bjikl
nedépendent
que dela
température :
où les
2~
sont les coefficients detempérature
descoefficients
élastiques,
habituellement tabulés à 25 ~C pour n =1, 2,
3[9].
Les cosinus directeurs
n}
sont liés auxangles
decoupe
9o
et00.
Pour uneplaque donnée,
ceux-ci sont définis à latempérature To.
En raison del’anisotropie
de la dilatation
thermique,
lesangles
définissant l’orientation de laplaque
par rapport aux axes cristal-lographiques
varient avec latempérature.
Cette varia-tion,
trèspetite,
est ordinairementnégligée.
Commenous supposons que la dilatation
thermique
s’effectue à contraintenulle,
la déformationqui
en résulte esthomogène
dans toute laplaque [6, 7]
et peut être décrite à l’aide desquantités êwilôaj qui
nedépendent
que de la
température.
Une surfaceplane
est donctransformée en une autre surface
plane.
Parailleurs, lorsqu’on
seplace
dans lerepère cristallographique,
les
ôwilôaj pour i ~ j
sont tous nuls. Considérons deux vecteurs matériels unitaires uo etu~
situés dansle
plan
de laplaque
à latempérature Ta:
Lorsque
latempérature varie,
ces vecteurs deviennent U1 etu~ :
622
La normale n’ à la
plaque
est alorsportée
par le vecteurégal
auproduit
vectorielde ul
etui :
où ~, est un facteur de normalisation.
Dans le cas du quartz
(classe 32),
la normale unitaire est alors donnée par :où
Seul
l’angle
0 varie avec T. Enposant 8(T )
=eo(T 0)
+t5e(T),
on obtient aisément :Pour obtenir la variation relative
d’épaisseur
de laplaque
en fonction de latempérature,
il suffit de considérerun vecteur matériel
M1 M2 égal
à 2ho
no dans l’état naturel :Lorsque
latempérature varie,
un tel vecteur se transforme enM~ M~ :
On obtient
l’épaisseur
2h(T)
enprojetant M~M2(T)
sur la normalenl(T).
D’où.On peut définir les coefficients de dilatation
linéique at;>
comme étant ceuxqui figurent
dans ledéveloppement
des
quantités ôwï!ôaj
en fonction despuissances
de(T - T 0)
:.Pour le quartz, les coefficients
«i~~
ont des valeursnumériques
connues[1].
Onpeut
doncexprimer numérique-
ment
8wJ8ai
dans(19)
et(22).
Avec la définition 23, la variation de massevolumique
est donnéepar (1) :
Les courbes
fréquence-température
peuvent être calculées àpartir
del’expression
lia l’aide des rela- tions 22 et 24, et en résolvantl’équation 12,
danslaquelle
les cosinus directeurs sontremplacés
par leurs valeurs exactes pourchaque
valeur de latempérature.
La variation
d’angle
ôO est assez faible dans le casdu quartz : par
exemple,
pour une coupe AT(0()
= 0,00
= 35o20’),
ô8 est de l’ordre de deux minutesd’angle
pour une variation detempérature
de 200 OC.Par contre, son influence sur les courbes
fréquence- température
ne peut pas êtrenégligée,
surtout dans lecas des coupes pour
lesquelles
la vitesse depropagation
de l’onde
plane dépend
fortement de la direction depropagation.
Sur lafigure 3,
les courbes en traitplein
Fig. 3. - Courbes fréquence-température de coupes AT.
[Frequency-temperature curves of AT cuts.]
correspondent
auxfréquences
calculées en tenantcompte de cette variation
d’angle
pour la coupe AT.Les courbes en trait
pointillé
sont obtenues ennégli-
geant cette variationd’angle,
conformément à la démarche laplus
communémentadoptée.
Pour cettecoupe, on constate que l’écart entre les deux familles de courbes
correspond
à une variationd’angle 8c
del’ordre de 2 minutes
d’angle.
Par contre, dans le cas de la coupe RT
(4)
= 15°,00
= -30°)
pourlaquelle
la vitesse de l’ondeplane
varie fortement avec
l’angle 00,
lephénomène
consi-déré ne peut être
négligé.
L’écart entre les deuxfamilles de courbes
représentées
sur lafigure
4 corres-pondrait
à une variationde Oo
de l’ordre dudegré.
Fig. 4. - Courbes
fréquence-température
de coupes RT.[Frequency-temperature curves of RT cuts.]
4. Traitement du
problème rapporté
à l’état naturel.La
prise
en compte de la variation d’orientation de laplaque
nécessite de recalculer les cosinus directeursfigurant
dansl’expression
12 pourchaque
valeur de latempérature.
L’obtentionrigoureuse
de la variation defréquence
en fonction de latempérature
peut être notablementsimplifiée
en seplaçant
dans l’état naturel et en utilisant le tenseurPij.
Leséquations
6 et 10 sontalors
remplacées
par :Par le
jeu
des relations de passage(5)
entre les diffé-rents tenseurs
d’efforts,
on montre que le tenseur de Piolarapporté à
l’état naturel peuts’écrire, puisque
dans le cas
présent
iln’y
a pas de contraintestatique :
où le tenseur
A ijkl
est celui des coefficientsélastiques
effectifs
rapportés
à l’état initial. Ces coefficients sont reliés aux coefficientsB~~kl
utilisés habituellement par :(1)
On rencontre fréquemment l’expression approchée [8] :624
A la
température
de référenceT o,
les coefficientsAijkl
ont la même valeur que les coefficientsB~~k~
puisque
pour T =Ton oaï/oxm
=bi..
Enrevanche,
lesdépendances
de ces deux familles par rapport à latempérature
ne sont pas les mêmes :A("), :0 B (n)
en
général.
Dans le cas
qui
nouspréoccupe,
les coefficientsôailôx.
sont nulslorsque
i ~ m et lesproduits ôa;/ôx; oak/oxk qui figurent
dans(28) s’expriment
facilement en fonction des coefficients de dilatation
(X~~)
etakk lorsqu’on
lesdéveloppe
enpuissance
de(T - T o). Jo
s’obtient endéveloppant
l’inverse de0p/po (que
nous avons donné en(24))
sur lespuissances
de
(T - To).
En écrivant que :on
peut
identifierA ijkl(T)
audéveloppement
dumembre de droite de
l’expression
28 en fonction de(T - Tu)
Ilapparaît
alors que lasymétrie
des coef-ficients
Aijkl
par rapport aux indices estplus
faible quecelle des coefficients
Bt~k~. Compte
tenu de la défini- tion 27 choisie par les coefficientsAi Jk~,
il estpossible d’exprimer
ces coefficients sous forme d’une matricesymétrique
en effectuant la réduction d’indices(i~)-~~:
Les coefficients de
température A(n)
sont tabulés[4]
à
partir
des valeurs8~~~
communémentadoptées.
Les
fréquences
de résonance de laplaque
sontdonnées par :
où le nouveau coefficient
élastique
effectif est solutionde
l’équation
aux valeurs propres :L’intérêt
principal
de la méthodeproposée
résidedans le fait que seuls les coefficients
A~~k~
varient avecla
température
dansl’équation
auxfréquences.
Il endécoule immédiatement que la
dépendance
de la fré-quence de la
plaque
en fonction de latempérature
estdonnée par :
5. Conclusion.
La rotation d’orientation cristalline
considérée,
bienque
numériquement petite,
peut amener une erreurimportante
sur la détermination des courbes fré-quence-température.
L’utilisation comme variablesindépendantes
des coordonnées de l’état naturel per-met de
simplifier
notablement l’obtention des courbesfréquence-température, l’expression
32 conduisant aumême résultat que la
procédure exposée
au para-graphe
3.Bibliographie
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Stiffness Compliances of quartz (P.I.R.E.) 1962, p. 1812.
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