Automatique :
Introduction à l’automatique des systèmes échantillonés
Cours
Automatique Linéaire
Ce que l’on a vu :
la transformé de Laplace,
les systèmes du premier et second ordre, leurs caractéristiques en temporel et en fréquentiel,
le formalisme en schéma bloc,
choix et dimensionnement d’un correcteur (P, PI, PID), (la stabilité des systèmes asservis).
Bonne nouvelle : tout ça reste entièrement valable et valide Mauvaise nouvelle : nous avons réalisé les correcteurs avec AOP+résistances+capacités
TECHNOLOGIQUEMENT OBSOLETE
Déploiement industriel : Automates programmables
En milieu industriel : asservissements généralement en armoires électrique avec des
Dispositif
différentes Entrées/Sorties
, MAIS,
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Objectifs du module
Comprendre comment est numérisé un signal du point de vue de l’automatique,
Cours.
Modéliser des systèmes en numériques : automatique échantillonnée et transformée enz
cours, TD, TP
Dimensionner un correcteur en numérique, ou TP
Vous serez évalué sur deux TP + contrôle.
Numérisation d’un signal
La conversion ou numérisation d’un signal repose sur sonéchantillonnage signal analogique : temps continu
définit quelque soit t
t s(t)
signal numérique : temps discret définit uniquement à
t s∗
On parle de fréquence d’échantillonnagefe :
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Théorème de Shannon
Problème : si la fréquence d’échantillonage il est
potentiellement le signal
s∗
t
1 f =T
×
×
×
×
× ×
Te= T4
signal reconstruit× × ×
Te= T2
signal reconstruit
Théorème de Shannon
Pour numériser un signal ayant pour fréquence maximalefmax, il faut choisir une fréquence d’échantillonnagefe telle que :
Transformation des systèmes
Pour tenir compte de la discretisation, on note:
e(t) E(p)
Te
e∗
E (z) G
s∗ S(z)
Te s(t) S(p)
En temps discret
On définit une nouvelle transformée : : de variable
qui transforme un signale∗ en , ets∗ en
qui permet d’étendre la fonction de transfert d’un bloc échantillonné à
par la suite nous allons voir :
comment passer du domaine de Laplace au domaine dez,
comment relier l’entrée et la sortie d’un signal échantillonné à sa fonction de transfert enz.
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Sens physique derrière la variable z
Définition théorique de la transformée en
zDéfinition complexe (liée à celle de la transformée de Laplace) -non vue ici
MAIS définition basée en partie sur l’égalité suivante :
avecTe la période d’échantillonnage, pla variable de Laplace
Conséquences
Il est facile de passer de la transformée enz à un équivalent en p, mais dans l’autre sens moins...
Dans le domaine de Laplace,e−Tp est un de valeurT (en seconde).
doncz−1 est un :
c’est un blocage d’une valeur, ou pour une
Bref rappel mathématique
pour rappel, l’exponentielle complexe est une fonction définie surC, et : ex =
Formules d’Euler pour rappel, une formule intéressante en trigonométrie est :
=
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Equivalence à la dérivation
t s
sk
kTe
sk−1
(k−1)Te
définition mathématique de la dérivée : df (t)
dt =
Mais en échatillonné, le pas le plus petit sur l’axe des temps est
On va donc approximer la dérivée par df (kTe)
dt ≈
Z
sk −sk−1 Te
=
Dans l’espace de Laplace, dériver revient à multiplier parp
Appartée : que deviennent les systèmes en z
Pour rappel, les systèmes avec un signal d’entréee(t) et une sorties(t) étaient modélisés par une équation différentielle (cf Autom Linéaire cours 1), qui
ressemblait à : andns
dtn +an−1dn−1s
dtn−1 +· · ·+a1ds
dt +a0s(t) = bmdme
dtm +· · ·+b1de
dt +b0e(t) avecan,· · ·a0 et bn,· · · ,b0 des coefficients,
En reprenant l’équivalence de la dérivée
On peut constater qu’on aura une équation caractéristique d’un système sous la forme:
en utilisant le fait que z−1 est , on obtient :
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Equivalence à l’intégration
De manière similaire à l’équivalence à la dérivation
t s
sk
kTe
sk−1
(k−1)Te
Intégrale :
Approximation possible : aire d’un trapèze (en bleu ici)
Aire= et Intégrale ) Aire=
Z kTe (k−1)Te
d(t)dt =F (kTe)−F((k−1)Te)
Dans l’espace de Laplace, intégrer revient à p
Table des équivalences
Les méthodes de passages dep versz sont basées sur des approximations Dans certains cas, possibilité d’utiliser des tables de correspondances.
Exemple:
fonction de transfert fonction de transfert en temps comptinu en temps discret
G(p) = 1 p+a G(p) = 1
(p+a) (p+b) G(p) = 1
p(p+a)
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Comportement fréquentiel des systèmes échantilllonnés
Une solution simple consiste à calculer laTransformé de Fourier en temps discretdes signaux d’entrée/sortie:
on substituez avec l’équation suivante : z =
oùfe est la fréquence d’échantillonnage.
E(z) e1,e2,· · · ,en
G(z)
S(z) s1,s2,· · · ,sn
on obtient alors G
eωTe
=
avecσ ete les transformées de Fourier en temps discret en entrée/sortie.
Gain :G =
n’a de sens que sur l’interval (cf. Shannon)