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f (x) = λx(1 − x) 0 ≤ x ≤ 1, 0 < λ ≤ 4 (1) 1. Points fixes:

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PHENOMENES NON-LINEAIRES ET CHAOS

Corrig ´ e de la s ´ erie 5: Points fixes et lin ´ earisation

Exercice 10 Application logistique On consid`ere l’application logistique

f (x) = λx(1 − x) 0 ≤ x ≤ 1, 0 < λ ≤ 4 (1) 1. Points fixes:

f (x ) = x ⇒ x (λ − λx − 1) = 0 ⇒

x 1 (λ) = 0 x 2 (λ) = λ−1 λ 2. Lin´earisation

Si x n = x + y n , on a

x + y n+1 = f (x + y n ) = f(x )

| {z }

x

+f 0 (x )y n + O y n 2

ce qui implique que

y n+1 = f 0 (x ) y n + O y n 2 y n ' [f 0 (x )] n y 0

| y n | ' | f 0 (x ) | n | y 0 |

x est donc lin´eairement stable si | f 0 (x ) | < 1, instable si | f 0 (x ) | > 1. Dans notre cas, f 0 (x) = λ(1 − 2x).

• f 0 (x 1 ) = λ aussi x 1 est stable si λ < 1 et instable si λ > 1.

• f 0 (x 2 ) = 2 − λ aussi x 2 est stable si 1 < λ < 3 et instable si λ > 3 ou λ < 1. Toutefois dans le dernier cas on remarque que x 2 6∈ [0; 1].

1

(2)

3. Points fixes de f 2 :

f 2 (x) = λf (x) (1 − f(x)) = λ 2 x(1 − x)(1 − λx + λx 2 ) On veut r´esoudre

0 = x − f 2 (x) = x

λ 3 x 3 − 2λ 3 x 2 + λ 2 (λ + 1)x − λ 2 + 1

= x

λx − λ + 1

| {z }

λ(x−x

2

(λ))

 λ 2 x 2 − λ(λ + 1)x + λ + 1

Nous avons utilis´e le fait que x 1 = 0 et x 2 = λ−1 λ sont des points fixes de f 2 . Si λ > 3, on a deux nouvelles solutions:

x ± = λ + 1 ± p

(λ + 1)(λ − 3) 2λ

On v´erifie que x ± (λ = 3) = 2/3 = x 2 (3) et f (x ± ) = x . On a donc une orbite de p´eriode 2: x + 7−→ f x 7−→ f x + 7−→ f x 7−→ f . . .. On peut calculer sa stabilit´e en notant que

f 2 (x + ) 0

= f 0 (f(x + )) · f 0 (x + ) = f 0 (x ) · f 0 (x + ) = − λ 2 + 2λ + 4 =

f 2 (x ) 0

L’orbite est donc stable tant que λ < 1 + √

6 ' 3.45, puis instable.

4. Graphique

2

(3)

On remarque que le changement de stabilit´e d’un point fixe semble s’accompagner de la rencontre avec un autre point fixe ou une orbite p´eriodique (en fait, pour λ > 1 + √

6, une orbite de p´eriode 4 apparaˆıt). Ce ph´enom`ene est appel´e bifurcation .

Exercice 11 Application standard On consid`ere l’application standard

y n+1 = y n − k sin 2πx n

x n+1 = x n + y n − k sin 2πx n (mod 1) (2) 1. Points fixes:

y n+1 = y n ⇒ k sin 2πx n = 0 ⇒

 k = 0 o` u

x = 0, 1/2 x n+1 = x n ⇒ y n = 0(mod 1) ⇒ y ∈ Z 2. Lin´earisation:

Posons x n = x + ξ n , y n = y + η n alors ξ n+1

η n+1

= A ξ n

η n

+ O ξ n η n , ξ n 2 , η n 2 o` u

A = D ~ f

D~x (x , y ) =

1 − k cos 2πx 1

− k cos 2πx 1

Comme det A = 1, le polynˆome caract´eristique est λ 2 − Tr Aλ + 1 = 0 dont les valeurs propres sont

λ ± = 1

2 Tr A ± s

1 2 Tr A

2

− 1 On a trois cas:

(a) | Tr A | > 2 ⇒ λ ± ∈ R , | λ + | > 1, | λ − | < 1: point hyperbolique.

(b) | Tr A | < 2 ⇒ | λ ± | = 1, λ + = λ − : point elliptique.

(c) | Tr A | = 2 ⇒ λ ± = 1 ou − 1: point parabolique.

Dans notre cas, Tr A = 2 − k cos 2πx , donc

(a) k = 0: Tr A = 2, point parabolique ( les points sont instables, car on a y n = y 0 , x n = x 0 + ny 0 )

(b) k > 0, x = 1/2: Tr A = 2 + k > 2, point hyperbolique (instable).

(c) k > 0, x = 0, TrA = 2 − k ce qui implique que si 0 < k < 4 le point est elliptique (lin´eairement stable), si k = 4 le point est parabolique est donc instable; enfin si k > 4, le point est hyperbolique est donc aussi instable.

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