La Chaux-de-Fonds, Samedi 12 Février 11*7-. Bureaux: rue de la Serre, 58.

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Quarante-deuxième Année — N° 12.

S U I S S E

ORQHNE DE LA CHRMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHRMBRE5 DE COMMERCE, DES BUREAU* DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PATRONALES

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ET DE L'INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI A LA CHAUX-DE-FONDS

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Une importante conférence sur l'assainissement de l'horlogerie

Une importante réunion, à laquelle assistaient une quarantaine de délégués des associations patronales horlogères et des banques de la région horlogère, a eu lieu jeudi passé à Neuchâtel, sous la pré- sidence de M . Tissot, président de la Chambre suisse de l'horlogerie.

Dans cette réunion, la Commission spéciale char- gée d étudier les mesures à prendre pour l'assai- nissement de l'industrie horlogère rapporta, par l'organe de son président sus-nommé, de M . F . L".

Colomb, directeur de la F . H . et de M . Scherz, directeur général de la Banque Cantonale de Berne, sur son activité pendant l'année passée. Cette activité s est concentrée plus spécialement sur les questions concernant la régularisation de la produc- tion, l'assainissement d e s crédits et l'application plus stricte des dispositions relatives aux sursis concordataires et à l'inscription au Registre du Commerce.

En ce qui concerne le premier point, il a été re- connu que le seul remède propre à endiguer la surproduction résidait, pour le moment, dans la concentration d e la fabrication de l'ébauche et dans la réduction de son exportation. L a question ayant été mise à l'étude par la Société suisse des fabricants d'ébauches, la commission se mit en rapport avec cette dernière et les banques faisant partie de la commission et qui furent appelées à intervenir financièrement dans la création de « Ebau- ches S. A. » formulèrent diverses suggestions, au point de vue de l'intérêt général de l'horlogerie, spé- cialement en ce qui concerne:

1) réduction de l'exportation des ébauches et du chablonage ;

2) augmentation du prix de vente, spécialement pour les ébauches exportées;

3) entente avec les associations des autres bran- ches de l'horlogerie et spécialement celles des fabricants d'horlogerie, en vue de l'assainisse- ment des crédits et de la vente et d'arriver à une stabilisation des prix.

4) engagement de ne pas créer de nouvelles fa- briques en Suisse ou à l'étranger.

Ces suggestions furent acceptées par la nouvelle Société.

**

Il est rappelé, quant au deuxième point, que des plaintes assez vives ont été faites dans la dernière séance du 11 mai 1926. contre la facilité avec laquelle les sursis concordataires étaient accordés par 1 autorité judiciaire compétente, les abus qui en résultaient et . le dommage occasionné de ce fait aux créanciers.

O n faisait remarquer que pour beaucoup de débiteurs, qui savent d'avance que le concordat qu'ils sollicitent ne sera pas homologué, le sursis n a pour but que de gagner du temps et de prendre

certaines dispositions leur permettant de soustraire aux créanciers, avant la faillite, souvent inévi- table, une partie de leur actif.

Une enquête faite par la Chambre suisse de l'horlogerie et plusieurs associations patronales fut de nature à convaincre la commission que les plaintes formulées n'avaient rien d'exagéré et que des mesures s imposaient.

Elle envisagea tout d'abord une révision de la loi, mais elle y renonça en présence des longueurs et des difficultés que présentait une telle solution et elle étudia le moyen à employer dans les limites de la législation actuelle pour arriver au même but;

elle finit par se convaincre qu'une application stricte des dispositions de l'article 294 L . P . permettrait de supprimer -les abus constatés.

L a conférence qu'une délégation de la Com- mission eut avec M . le juge fédéral Jaeger, qui déplorait également la situation actuelle, ne fit que renforcer cette opinion et la , commission pria la Chambre suisse de l'horlogerie d'adresser aux auto- rités cantonales de surveillance des cantons de la ré- gion horlogère, une requête dans laquelle on leur de- mandait que des instructions précises soient données aux présidents de tribunaux en vue d'une application plus stricte des dispositions de la loi, relatives à la situation du débiteur, à l'état de sa comptabilité, à sa loyauté en affaires et aux causes qui l'empêchent de satisfaire à ses engagements. L a question en est là pour le moment.

Dans le domaine juridique, la Commission s'est occupée aussi de l'inscription au Registre du Com- merce et surtout de la facilité avec laquelle un grand nombre de personnes qui devraient légalement être inscrites, échappent à cette obligation, dans l'intention arrêtée de se dérober aux conséquences en résultant: tenue d'une comptabilité régulière, poursuite par voie de faillite au lieu de poursuite par voie de saisie, etc.

L à encore, les abus commis sont le résultai d'une application défectueuse de la loi par les organes compétents. L e seul moyen de remédier à la situation serait, comme cela se fait en France, d'im- poser l'obligation de l'inscription à toute personne civile ou morale, faisant acte de commerce à quelque titre que ce soit et de supprimer les exceptions pré- vues dans le règlement du Conseil fédéral du 6 mai 1890, relatives à l'importance du chiffre annuel d'affaires cl des stocks de marchandises en magasin.

L a commission, par l'entremise de la Chambre suisse de l'horlogerie s'est approchée du Vorort de 1 Union suisse du Commerce et de l'Industrie, pour qu une demande dans ce sens soit faite au Conseil fédéral par l'ensemble des sections de l'Union.

.*.

L assainissement des crédits a fait l'objet de dis- cussions étendues au sein de la Commission, qui est arrivée à la conclusion qu'un des moyens pour atteindre ce but était de constituer une Fiduciaire destinée plus spécialement à centraliser les crédits et à contrôler 1 application des conventions liant entre elles les associations des diverses branches de l'horlogerie.

Un avant-projet fut établi par M M . F . L . Co- lomb et Scherz, qui se sont inspirés entre autres des statuts de la Fiduciaire pour l'hôtellerie et de lavant-projet de statuts établi en 1924 pour une fiduciaire horlogère.

Cette Fiduciaire serait constituée par une société anonyme dont le capital serait fourni par les ban- ques, d'un côté et d'un autre côté par les associa- tions patronales.

Son but serait de contrôler l'exécution des con- ventions, des tarifs, statuts et règlements des grou- pements et associations patronales horlogères, de maintenir le contact entre ces dernières et les ban- ques de la région horlogère, de centraliser les en- gagements de crédit et d'escompte, de prêter son concours pour l'organisation et l'administration des nouveaux groupements horlogers, de se charger sur demande de l'organisation et de la vérification des comptabilités, de l'établissement des bilans et des comptes annuels des industriels horlogers, d'ex- pertises industrielles et commerciales; elle pourra en outre accepter des mandats de curateurs de mora- toires, de commissaires à des sursis et liquidateur de faillites, etc.

Une discussion générale suivit le rapport. Y prirent part M M . Scherz, Dietschy, Colomb, Rös- sel, Brandt, Diem, Léon Muller, Jeanneret, Bubloz, Scharpf, Monfrini, D r . Richard et Pellaton.

Ensuite de quoi la réunion:

a) Donna décharge à la commission de son man- dat et décida de la reconstituer en la composant de:

6 délégués des Banques de la région horlogère;

4 » de la F . H . , y compris son directeur.

2 » des Associations des parties détachées.

2 » de la Société des fabricants d'ébauches.

L a présidence étant attribuée de droit au Prési- dent de la Chambre suisse de l'horlogerie.

b) Charge le Commission de continuer ses dé- marche au point de vue de l'application stricte des dispositions des art. 294 L . P . et 685 al.

4 C. O . en tenant compte des suggestions formulées en ce qui concerne entre autres une statistique à établir des pertes résultant des faillites, concor- dats et poursuites, ainsi que la mise à jour des inscriptions au registre du commerce.

c) Admit en principe la constitution d'une fidu- ciaire pour l'horlogerie tout en réservant la question de son organisation el chargea la Commission de s adresser au Comité central de la Chambre suisse de l'Horlogerie pour demander aux sections si elles envisagent que cette création devrait être combinée avec une réorganisation des organes de la Chambre suisse de l'Horlogerie et des associations qui en dé- pendent, dans le sens d'une simplification.

A propos du concours de chronomètres à l'Observatoire de J^euchâtel

l.a Fédération Horlogère Suisse a donné, dans son numéro du 5 courant, la liste des lauréats du con- cours de chronomètres de 1926 à l'Observatoire de Neuchâtel.

1 16 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E

Nous publions encore sur le même sujet, les lignes suivantes, que nous empruntons au rapport présenté par M. le Dr. Arndt, directeur de l'Observatoire.

La moyenne des nombres de classement du prix de série, pour le concours de 1926 est légèrement moins favorable que celle obtenue en 1925, où le concours avait donné des résultats particulièrement remarquables. Cette moyenne est par contre plus élevée que celle de 1924 et 1923, de sorte que le concours de 1926 peut être qualifié de brillant, non seulement dans son ensemble, mais aussi en ce qui concerne les résultats obtenus par certaines maisons.

Le concours de 1926, qui comprend le concours de chronomètres et le concours de pendules, se résume comme suit: 8 fabricants et 8 régleurs ont obtenu le prix de série respectif, et 226 chronomètres, soit 43 o/o du nombre total des chronomètres déposés, ont pu être primés, savoir: 56 o/o des chronomètres de marine, 50 <y0 des chronomètres de bord et 35 o/o des chronomètres de poche, Ire classe. Quant aux épreu- ves de Ile classe pour chronomètres de poche, un seul chronomètre a obtenu un nombre de classement qui lui aurait donné droit à un prix. Ce chronomètre, ainsi que deux chronomètres ayant subi les épreuves de I r e classe, pour chronomètres de poche et qui ont également obtenu des nombres de classement donnant droit à un prix, n'ont pu participer au concours, le canton d'où ils proviennent n'ayant pas passé avec le canton de Neuchâtel une convention réglant les conditions d'admission au concours.

Un concours de pendules de précision a été ins- titué à l'Observatoire, à partir de 1926, à côté dû concours de chronomètres. Deux constructeurs y ont participé, un troisième y a renoncé. Ces deux déposants sont les ateliers de Boudry des Fabriques des montres Zénith et la maison Favarger et Cie, S. A., à Neuchâtel.

Dans le courant de l'année, 521 chronomètres et 9 pendules de précision ont été inscrits pour les obser- vations dans les registres de l'Observatoire. En 1925, le nombre d'inscription de chronomètres avait été de 480' et en 1924 de 545.

Ces inscripitons se répartissent sur les différentes classes d'épreuves comme suit:

139 chronomètres pour les épreuves pour chrono- mètres de marine,

148. chronomètres pour les épreuves pour chrono- mètres de bord,

209 chronomètres pour les épreuves de I r e classe pour chronomètres de poche, et

25 chronomètres pour les épreuves de Ile classe pour chronomètres de poche.

Parmi les chronomètres inscrits pour les épreuves de Ire classe pour chronomètres de poche, 19 étaient munis de chronographes-compteurs et rattrappante.

Cela fait pour les épreuves des chronomètres de marine, une augmentation de 61 pièces, par rapport à l'année précédente et pour les chrono- mètres de bord une diminution de 68 pièces; pour les chronomètres de poche Ire classe, l'augmentation est de 38 chronomètres et pour les chronomètres de poche Ile classe, de 10 pièces.

Des 521 chronomètres inscrits,

Le Locle a envoyé 245 chronomètres = 47,0 o/o La Chaux-de-Fonds 169 » = 32,4 o;0

Les Brenets 2 » = 0,4 o;0

Canton de Neuchâtel Bienne a envoyé St-Imier

Canton de Berne Vaud et Schaffhouse

ont envoyé

Parmi les 521 chronomètres déposés en 1926, 351 soit le 67,4 o/0 ont obtenu des bulletins de marche, 109, soit le 20,9 °/o n'ont pas satisfait aux exigences du règlement et 61, soit le 11,7 o/0 ont été retirés avant la fin des épreuves. Le nombre des échecs, 20,9 "/o paraît assez élevé, mais il se réduit à 9 °/o, chiffre que nous considérons comme normal, si nous faisons abstraction des chronomètres qui n'ont pas pu avoir de bulletin de marche à cause de la trop forte différence entre deux marches diurnes consécutives. Cet élément, qui n'existe pas dans les règlements des autres Observatoires, a causé le renvoi de 62 chronomètres, donc de plus de la moitié des chronomètres ayant échoués. Les autres causes de renvoi, savoir la compensation, le réglage des positions, la reprise de marche se sont maintenues, quant à leur fréquence, dans les limites des années précédentes.'

En ce qui concerne les détails des causes d'échecs nous constatons que parmi les 109 chronomètres n'ayant pas satisfait aux exigences du règlement, 62 chronomètres ont été retournés à cause de la va-

riation diurne,

416 chronomètres = 80 chronomètres =

4 »

= 79,8 o/o

= 15,4 o/o

= 0,8 o/o 84 chronomètres = 16,2 o/o 21 chronomètres = 4,0 o/o

15 chronomètres ont été retournés pour la reprise de marche,

14 chronomètres ont été retournés pour la compen- sation,

10 chronomètres ont été retournés pour le réglage des positions,

7 chronomètres ont été retournés pour la marche moyenne,

2 chronomètres ont été retournés pour l'écart moyen, 4 chronomètres se sont arrêtés.

L'élément le plus important pour l'appréciation de la régularité de la marche d'un chronomètre est l'é- cart moyen de la marche diurne. Au cours de l'ex- ccie 1925, les meilleurs résultats avaient été atteints par deux chronomètres (un de bord et un de poche, Ire classe) avec un écart moyen de sec. 0,06, ce qui constituait un record. En 1926, les plus faibles écarts moyens ont été de 0,07 sec. pour un chrono- mètre de bord et 0,08 sec. pour deux chronomètres de poche, Ire classe. Par contre, les régleurs des chronomètres de marine sont arrivés en 1926 à un résultat si brillant qu'il sera difficile de le dépasser.

C'est ainsi qu'un chronomètre est sorti du concours avec xin écart moyen de 0,038 sec. Parmi les autres .chronomètres de marine observés en 1926, certains ont eu des écarts de période extrêmement faibles:

savoir 3 périodes de 7 jours avec un écart moyen de 0,01 sec. 34 périodes avec un écart de 0,02 et 68 périodes avec un écart de 0,03. C'est grâce à l'excellent état des horloges de l'Observatoire et à l'exactitude de ses déterminations de l'heure qu'il peut garantir ces chiffres.

Mais ces chiffres obligent l'Observatoire à veiller à ce que son outillage soit non seulement à la hauteur des exigences, mais se perfectionne et se développe, plus encore que par le passé. La comparaison des chronomètres doit être objective, c'est-à-dire exempte de toute influence de l'observateur. L'équation per- sonnelle des observateurs doit être éliminée au moyen de l'enregistrement automatique des battements de l'échappement. Des essais faits à ce sujet ont donné des résultats concluants. Le procédé d'enregistre- ment du son pourra aussi être appliqué à l'observa- tion des pendules et à l'inscription des secondes sur les chronographes sans qu'il soit besoin d'un con- tact électrique.

Les améliorations de l'outillage de l'Observatoire auront une répercussion sur l'exactitude des signaux horaires transmis journellement par lui. A titre de renseignement, mentionnons que l'Observatoire de Neuchâtel donne chaque jour à 7 h. 41 min. l'heure à tous les services de l'administration fédérale (télé- graphes, téléphones, postes et chemins de fer) de 8 h. 31 à 8 h. 34 min. aux Ecoles d'horlogerie (Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Bienne, St-Imier) et aux centres horlogers; à 8 h. 50 min. à l'Office central des téléphones à Berne, pour la diffusion par télé- phone et à 16 h. 0 m. à la station d'émission radio- télégraphique du Radio-Berne.

L'installation d'un appareil de réception pour les grandes longueurs d'ondes combinée avec ses déter- minations de l'heure a permis à l'Observatoire de Neuchâtel de participer à l'entreprise mondiale de la détermination des longitudes et à la détermination de la durée exacte de la rotation de la terre. L'Ob- servatoire de Neuchâtel est le seul établissement scientifique de notre pays, qui collabore à cette entreprise internationale.

Les constructeurs suisses de pendules astronomiques auront ainsi la possibilité de participer par l'inter- médiaire de l'Observatoire au concours mondial de pendules projeté par le Bureau international de l'Heure, à Paris.

Avant de terminer ce bref résumé, du service chronométrique, signalons une nouveauté concernant la compensation des chronomètres. Une maison a déposé dans le courant de l'exerccic 1926 cinq chro- nomètres munis d'un nouveau système de compensa- tion, qui porte le nom: balancier et spiral super- élinvar.

La différence de marches aux températures extrê- mes est faible, l'erreur secondaire est également faible et les chronomètres ont repris après les épreuves thermiques, à peu de chose près, les mêmes marches qu'ils ont eues avant ces épreuves. A juger d'après ces résultats l'application du superélinvar à la compensation des chronomètres constituerait un réel progrès.

Les fabricants qui auraient à se plaindre de C. L. Schouneman, Corona Watch, La Haye, qui utilise également les raisons sociales:

Import-Export-Unie, Rotterdam, Import-Export-Unie, Nimègue,

Hollandsche Horloge-Import-Handel, Rotterdam, Handelsonderneming « Holland-Oost-Azie », La Haye, N. V. Handel Maatschappij « Stalco », La Haye et

Rotterdam,

sont priés de se mettre immédiatement en rapport avec nous.

— Nous devons mettre en garde nos sociétaires contre

Q. QCRTHAUS JC1Y.

Tout crédit à cette maison est risqué. ' L'Information Horlogère Suisse

La Chaux-de-Fonds Rue Leopold Robert 32.

Douanes

Avis.

— Nous recherchons un nommé:

A. Mendes-Soupart,

dont le dernier domicile connu est 45, route de Toulouse, à Limoges. Les personnes qui pourraient nous renseigner nous rendraient service.

Hongrie.

F o r m a l i t é s d o u a n i è r e s e t t a x e s d e g a r a n t i e . On nous écrit de Budapest:

Le ministre hongrois du commerce a décidé que le système de l'enregistrement en douane, dont béné- ficient les pierres précieuses, mi précieuses, perles véritables et autres objets de parure, de venté incertaine, pourra également être appliqué aux mar- chandises suivantes: position du tarif douanier hon- grois 926: montres de poche avec boîtes platine, or et argent.

Certaines facilités sont également accordées aux marchandises introduites par des voyageurs de com- merce, en ce sens que l'enregistrement en douane, autorisé pour les articles d'or et d'argent, montres de tous genres, pierres mi-précieuses et coraux, ainsi que pour les marchandises en connexité avec ces articles, à • condition qu'ils soient munis du plomb d'identité d'un bureau de douane étranger quelcon- que ou que la garantie de l'identité soit fournie par une liste établie et contrôlée par un bureau de douane étranger.

Depuis le 1er janvier, aux termes d'une ordon- nance du Ministère des finances, les nouvelles taxes de poinçonnement doivent être payées:

pour l'or en lingots, en barres ou en plaques:

jusqu'à 200 gr.: 1,60 pengö

au-dessus d e 200 gr.: 8 pengös par kg.

pour l'argent, en lingots, barres ou plaques:

jusqu'à 500 gr.: 2 pengös

au-dessus de 500 gr.: 4 pengös par kg.

articles en or et fils d'or: 80 pengös par kg.

articles en argent et fil d'argent: 8 pengös par kg.

fil d'argent doré: 8,80 pengös par kg.

Mexique.

S u r t a x e d o u a n i è r e e t f a c t u r e s c o n s u l a i r e s . Le président Calles vient de signer un décret aug- mentant de 5 »/o ad valorem les droits d'importation sur presque toutes les marchandises et sur presque tous les articles importés par le Mexique. Cette aug- mentation deviendra effective dans trente jours.

Dans les milieux financiers, on croit que le but de la mesure est de compenser les pertes fiscales résultant de la diminution des opérations des sociétés pétrolières étrangères, en raison d ; l'application de la nouvelle loi pétrolière.

A teneur d'un télégramme du Consulat général de Suisse à Mexico, les douanes mexicaines percevront le d r o i t additionnel de 5 o/0 de la valeur-or à partir du 4 mars prochain.

Par contre, les droits pour la légalisation de fac- tures consulaires, droits qui étaient également de 5 o/o d e la valeur, seront abolis.

Commerce extérieur

T r a i t é d e c o m m e r c e e n t r e l a T c h é c o s l o v a q u i e e t l a S u i s s e .

Au moment où le traité entre la Tchécoslovaquie et la Suisse va être signé, il est intéressant de con- naître l'opinion de nos co-con tractants, quant à l'influence que pourra avoir l'accord sur l'économie tchécoslovaque.

Le Prager Tagblatt écrit à ce sujet ce qui suit:

Le traité de commerce est enfin sur pied. Depuis des mois les négociateurs de la Suisse et de la Tchécoslovaquie en discutaient, tantôt à Prague, tan- tôt à Vienne ou à Berne. De telles difficultés se sont présentées, qu'on pouvait se demander s'il serait pos- sible d'arriver à une solution terme. Parfois c'était lej machines, d'autres fois, les cotonnades fines et d'au- tres produits, au sujet desquels on ne pouvait s'entendre. A plusieurs reprises le bruit circula

I l l I •* É l u • m u H m i l ' • ^ ^ ^ • i l i l i i i i I . i ••• I . • ! ! • • • • ! • - ! • Ii I J u l

L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E

117

d ' u n e r u p t u r e iminente des négociations et d e l'in- tention d e la Suisse d'exclure les p r o d u i t s tché- coslovaques d e son marché, au moyen d'un tarif d o u a n i e r de combat. Les négociateurs ne s e s o n t cependant pas d é c o u r a g é s et o n t continué leurs p o u r p a r l e r s , qui o n t abouti finalement à l'établisse- ment d e s bases de la convention. A u j o u r d ' h u i , la s i g n a t u r e d e cette dernière n'est plus q u ' u n e ques- tion d e j o u r s ; une convention t a r i f a i r e réglera d é - s o r m a i s les relations commerciales e n t r e les d e u x états, ce qui p e r m e t t r a d e les d é v e l o p p e r e t d ' e n créer d e nouvelles. C e u x qui o n t à c œ u r le déve- l o p p e m e n t de notre économie nationale s a l u e r o n t avec joie la mise a u point d e ce traité. Q u ' o n ne dise pas que le marché suisse est p o u r nous d ' u n e i m p o r t a n c e relativement minime. Il est exact que n o t r e e x p o r t a t i o n à destination de l ' A l l e m a g n e e t d e l'Autriche, ainsi que d ' u n e série d ' a u t r e s E t a t s est b e a u c o u p plus f o r t e . Il ne faut pas c e p e n d a n t tenir compte u n i q u e m e n t d e l ' i m p o r t a n c e des chiffres.

P o u r t o u t e une série d e branches d ' i n d u s t r i e , le commerce avec la Suisse est u n e question d'exis- tence. T o u t e s , elles o n t besoin d e ce m a r c h é . C ' e s t le cas principalement p o u r n o t r e industrie du su- cre, qui possède en Suisse des relations é t e n d u e s , d a t a n t d e bien avant la g u e r r e ; la bière, l e houblon et le malt d e provenance tchécoslovaque s o n t aussi des p r o d u i t s recherchés en Suisse, e t qui, à d e s prix favorables, y t r o u v e n t un écoulement facile. Il en est d e même d u v e r r e e t de toute u n e liste d ' a u - tres m a r c h a n d i s e s .

P o u r la Suisse également, le m a r c h é tchécoslo- vaque est i m p o r t a n t . Les tissus fins d e coton, la soie, les b r o d e r i e s , les m o n t r e s , le chocolat, p o u r ne n o m m e r gue quelques articles, n e p e u v e n t se p a s s e r d u marché téchcoslovaque sans que le d e g r é d'occu- pation d e la main d ' œ u v r e n ' e n souffre d a n s une mesure plus o u moins i m p o r t a n t e .

Le t r a i t é d e commerce avec la Suisse est donc, à d i v e r s points d e vue, un succès matériel. E n o u t r e , son effet moral n e doit pas être méconnu. U n e amélioration d e s relations économiques avec la Suisse nous p e r m e t t r a d e nous familiariser d a v a n t a g e avec les m é t h o d e s de production de ce pays. Nous pou- vons b e a u c o u p a p p r e n d r e d e cet E t a t avec l e q u e l nous avons des intérêts communs, car nous avons u n e certaine analogie au point d e vue de la struc- ture é c o n o m i q u e . Nous et la Suisse s o m m e s d e s E t a t s intérieurs d e l ' E u r o p e C e n t r a l e , très d é v e l o p p é s au point d e vue industriel et habitués à une production intensive p a r d e s moyens techniques perfectionnés.

N o t r e richesse est basée é g a l e m e n t d a n s u n e g r a n d e m e s u r e sur l ' a g r i c u l t u r e ; d a n s ce d o m a i n e , la Suisse peut nous a p p r e n d r e bien des choses, e t n o u s espé- rons q u ' e l l e le fera. Les d e u x E t a t s se d i s t i n g u e n t p a r u n travail d e qualité qui n ' e s t é g a l é que par peu d ' a u t r e s pays.

Le t r a i t é d e commerce a été mis s u r pied, bien q u ' i n d é n i a b l e m e n t , s'il p r é s e n t e certains a v a n t a g e s p o u r n o t r e économie, il offre aussi d e réels inconvénients.

La Suisse est s o u v e n t p o u r n o u s un c o n c u r r e n t très r e d o u t a b l e précisément parce que, habituée à tra- vailler avec d e s moyens d ' e x p l o i t a t i o n r a t i o n n e l , elle fabrique d e s p r o d u i t s très a p p r é c i é s . Avec les concessions douanières que nous lui avons a c c o r d é e s , on lui d o n n e la possibilité de nous c o n c u r r e n c e r en- core plus efficacement.

Plusieurs d e nos b r a n c h e s d ' i n d u s t r i e s'en ressen- tiront et a u r o n t à l u t t e r avec bien des difficultés, s u r t o u t d a n s les p r e m i e r s mois qui s u i v r o n t la mise en v i g u e u r d u t r a i t é . M a l g r é cela et m a l g r é la crise que subit n o t r e économie n a t i o n a l e , nos n é g o - ciateurs o n t fini p a r accepter l'accord, reconnais- s a n t q u ' u n t r a i t é ne peut être établi et conclu q u ' à la condition que les d e u x parties y t r o u v e n t d e s a v a n t a g e s .

U n e s t r u c t u r e économique g é n é r a l e logique a triom- phé, non, il est vrai; sans sacrifier les intérêts parti- culiers d e quelques branches d e p r o d u c t i o n . Avec une politique économique r a t i o n n e l l e , certains allégements d o u a n i e r s ne sont c e p e n d a n t pas ruineux, t o u t e

transaction e n t r a î n e avec elle d e s sacrifices et il faut bien se d i r e que le prix que nous a c o û t é la conven-

»*

.*.

J W Nous apprenons à ta dernière heure que l'aooord s'est fait s u r les positions con- c e r n a n t l'horlogerie. Le t r a i t é sera signa inoessamment. Nous donnerons de plus am- ples renseignements dans un proohain nu-

méro.

suisse à l'adresse de la même personne aux E t a t s - Unis d ' A m é r i q u e , il est admis, à titre d ' e s s a i , de n ' é t a b l i r qu'une déclaration en douane et qu'une déclaration d'exportation; ces d o c u m e n t s doivent être joints au bulletin d ' e x p é d i t i o n d e l'un d e s colis. La d u r é e de l'essai s ' é t e n d r a j u s q u ' à la fin d e l'année c o u r a n t e .

Chronique financière et fiscale

S u i s s e . — R e t r a i t d e s p i è c e s d ' o r é t r a n g è r e s . D a n s sa séance d e m a r d i , le Conseil fédérai a pris u n e i m p o r t a n t e décision au sujet d e la circu- lation en Suisse d e s pièces d ' o r é t r a n g è r e s .

Ainsi q u ' o n s'en souvient, un certain n o m b r e d e pièces d ' a r g e n t , en particulier les écus français, o n t d é j à été nationalisés, il y a quelques années!, a l o r s que l'Union m o n é t a i r e latine existait e n c o r e . E n t r e t e m p s , la Belgique s'est retirée d e l'Union m o n é t a i r e . C e t t e union s'est t r o u v é e ainsi d i s s o u t e . Il circule e n c o r e néanmoins d a n s n o t r e pays un g r a n d n o m b r e d e pièces d ' o r d e s pays d e l'Union m o n é t a i r e latine, e t le Conseil fédéral vient de déci- d e r de nationaliser ces pièces d ' o r à p a r t i r d u 1er avril 1 9 2 7 . E n conséquence, à p a r t i r d e cette d a t e , toutes les pièces d ' o r belges, françaises, italiennes et g r e c q u e s p e r d r o n t leur v a l e u r l é g a l e de paye- m e n t en Suisse. Elles ne s e r o n t acceptées p a r les caisses officielles d e la Confédération que p o u r leur v a l e u r métallique intrinsèque, d ' a p r è s un tarif qui s e r a d r e s s é p a r la Banque nationale suisse. T o u t e s les pertes d e poids d e s monnaies encaissées p a r les caisses p u b l i q u e s et la Banque nationale et tous les frais d ' a p p l i c a t i o n de ces mesures s e r o n t p o r t é s au c o m p t e d u fonds d e réserve des monnaies.

C e t t e décision d u Conseil fédéral e s t la conséquence d e la dissolution d e l'Union m o n é t a i r e latine, elle a p o u r b u t d ' e m p ê c h e r l'introduction en Suisse d e monnaies d ' o r é t r a n g è r e s d o n t le poids s e r a i t infé- rieur a u x n ô t r e s .

** *

M. H a n s Ryffel, d i r e c t e u r d u service fédéral de caisse et d e c o m p t a b i l i t é , ancien négociateur suisse d a n s l'Union m o n é t a i r e latine, a p a r l é lundi soir, à Bâle, d e v a n t la Société de s t a t i s t i q u e économique, d u p r o b l è m e suisse de la monnaie et d e la compta- bilité en r a p p o r t avec la dissolution de l'Union moné- t a i r e latine.

Le conférencier a e x p o s é q u ' u n e p r o m p t e revi- sion d e la législation monétaire devenue maintenant u n e affaire p u r e m e n t suisse, est nécessaire. P o u r cela, la Suisse doit a d o p t e r une monnaie-or a b s o l u e . La pièce d e cinq f r a n c s doit en tout cas être t r a n s - formée en pièce divisionnaire, éventuellement en en a u g m e n t a n t la force d e paiement. De plus, la f r a p p e d e toutes les monnaies divisionnaires en nickel et non en a r g e n t s e r a i t plus rationnelle e t p r é s e n t e r a i t d e g r a n d s a v a n t a g e s .

M. Ryffel a préconisé en o u t r e l'introduction du billet d e 10 francs qui s e r a i t très nécessaire dans le commerce, ainsi q u e la nationalisation d e la cir- culation m o n é t a i r e e t le rétablissement d e l'obligation p o u r la Banque n a t i o n a l e d e r e m b o u r s e r les billets émis p a r elle.

La conférence a été suivie d ' u n e i n t é r e s s a n t e discussion à laquelle o n t participé M M . Adrian, di- recteur d e la M o n n a i e , J a b e r g , d i r e c t e u r d e l'Union d e b a n q u e s suisses, Alfred Sarasin, et Schweizer, d e la Société d e b a n q u e suisse.

S o c i é t é d e B a n q u e S u i s s e .

Dans sa séance d u 9 février, le Conseil d ' A d m i - nistration d e la Société d e Banque Suisse a a p p r o u v é les comptes d e 1926 qui accusent, y compris le 96lde de l'exercice p r é c é d e n t , un bénéfice n e t d e d e fr. 13,292,072.52 c o n t r e fr. 12,422,212.46 en 1 9 2 5 .

Il s e r a p r o p o s é à l'Assemblée G é n é r a l e d e s Action- naire, qui a u r a lieu le 25 février, d e fixer le divi- d e n d e à 8 o/o, d ' a l l o u e r à la fondation « Caisse de

Pensions d e la Société de Banque Suisse » u n e som- me d e fr. 5 0 0 , 0 0 0 , à la Réserve spéciale II fr.

2,000,000 et d e r e p o r t e r à compte n o u v e a u fr.

701,047.22.

daise, qui en la circonstance é m e t u n e opinion personnelle et p r o b a b l e m e n t intéressée au sujet d u marché d e d i a m a n t s b r u t s , sans toutefois d o n n e r 1 vos lecteurs un aperçu objectif d e la situation en g é n é r a l p e n d a n t l ' a n n é e 1 9 2 6 .

T o u t en laissant le soin d ' u n e mise au point offi- cielle au Siège C e n t r a l d e la « Common G o o d s Combination » à L o n d r e s , je tiens toutefois à vous i n f o r m e r que ce cartel vient d e renouveller söij c o n t r a t avec le Syndicat d e D i a m a n t s à Londres pouf 1 9 2 7 , et qu'il n ' y a p a r conséquent aucune raison p o u r que v o t r e c o r r e s p o n d a n t a d o p t e le ton pessi- miste c o n t e n u d a n s son e x p o s é . :

U n e f o r t e baisse, telle q u ' e l l e e s t préconisée o u e s p é r é e p a r les s i g n a t a i r e s d e v o t r e publication est d ' a u t a n t p l u s i m p r o b a b l e , q u ' u n contrôle très stricte e t m é t h o d i q u e m e n t o r g a n i s é , continue à être exercée s u r le commerce en g r o s d e b o a r t . e t d e d i a m a n t s d e

qualité inférieure.

Le m a r c h é d u d i a m a n t b r u t é t a n t continuellement sujet à d e s fluctuations, plus o u moins i m p o r t a n t e s suivant la spéculation et l ' é t a t d e l'offre et lai d e m a n d e , il est à s o u h a i t e r que, ces fluctuations, q u i créent l'instabilité d e s p r i x si p r é j u d i c i a b l e s , p o u r le c o n s o m m a t e u r , n e s'intensifient pas sous l'influence d e certains r a p p o r t s t e n d a n c i e u x . *

Aussi je n e . p u i s p a s s e r sous silence le fait q u e le Syndicat d e D i a m a n t s t o u t comme le C o m m o n G o o d s Combination t e n d e n t leurs efforts vers cette stabilisation d e s p r i x t a n t souhaitée p a r la « C o n - s o m m a t i o n » , e t qui, e s p é r o n s - l e , p o u r r a s e faire un j o u r s u r d e s bases saines : et solides. : ! | | | | | f

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Correspondance

N o u s recevons d e la maison Lucien Baszanger d e Genève, la lettre s u i v a n t e :

Me référant à l'article que vous publiez d a n s v o t r e édition d u 9 février, sous la r u b r i q u e « Le Marché diamantaire en 1926», j e m ' e m p r e s s e de vous faire r e m a r q u e r que votre c o r r e s p o n d a n t à Ams- t e r d a m s e fait l ' i n t e r p r è t e et le p o r t e voix d ' u n certain r a p p o r t privé publié p a r une firme hollan-

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Messieurs les actionnaires sont convoqués à la

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assemblée générale o r d i n a i r e

qui aura heu ie v e n d r e d i 25 l é v r i e r 1927, a 3 h e u r e s de l'après-midi, en l ' h ô t e l d e l a B a n q u e (salle'des séance), 1 , A e s c h e n v o r s f a d t , à BSIe.

Ordre d u jour : 1° Rapport et reddition des comptes de l'exercice 1926.

2° Rapport des commissaires-vérificateurs.

3° Délibération sur : a) l'approbation du rapport et des comptes annuels ; b) la décharge à l'Administration ;

c) la répartition des bénéfices de l'exercice, le montant du dividende e t l'époque de son paiement.

4° Election de membre du Const-il d'administration.

Les actionnaires qui désirent assister à l'Assemblée générale ou s'y faire représenter sont priés de déposer leurs actions, ou un certificat de dépôt d'une autre banque, reconnu suffisant, au plus tard j u s q u ' a u l u n d i 2 1 l é v r i e r chez la S o c i é t é d e B a n q u e S u i s s e à Bâle, Zurich, St Gall, Genève, L a u - s a n n e , La C h a u x - a e - F o n û s , Neuchâtel, Schaffhouse et L o n d r e s , ainsi que chez ses s u c c u r s a l e s et a g e n c e s , où leur serout délivrés un récépissé et la carte d'admission. Les dépôts ne pourront être retirés qu'après l'Assemblée générale.

Les actionnaires peuvent se procurer les formulaires des susdits certificats de dépôt a u x guichets de la Société de Banque Suisse.

Le bilan et le compte de profits et pertes, avec le rapport des commis- saires-vérificateurs, seront à la disposition des actionnaires dans nos bureaux,

à partir du 17 février 1927. 2177 Bâle, le 3 février 1927.

Le Préaident du Conseil d'Administration : Leopold Dubois.

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