• Aucun résultat trouvé

le corrigé

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "le corrigé"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

PC∗

Corrigé : accélération de la convergence d’une suite (ESSEC 2001)

Partie I.

Question 1. a) Soit f : t 7→π 2sin t − t. On a f 0 (t) =π

2cos t − 1, d’où les variations : t f0(t) f (t) 0 arccos(2/π) π/2 + 0 − 0 0 >0 >0 0 0 On en déduit que pour tout t ∈

 0,π 2  , t 6π 2sin t. b) D’après la question précédente, on a pour tout t ∈

 0,π 2  : 0 6 t2(cos t)2p6π 2 4 (sin t) 2(cos t)2p=π2 4 (1 − cos 2t)(cos t)2p=π2 4  (cos t)2p(cos t)2(p+1).

En intégrant ces inégalités sur l’intervalle  0,π 2  , on obtient : 0 6 Jp6 π2 4 (Ip−Ip+1). c) Effectuons l’intégration par parties suggérée par l’énoncé :

Ip+1= Z π2 0 (cos t) |{z} ↑ (cos t)2p+1 | {z } ↓ dt =  sin t(cos t)2p+12 0 + (2p + 1) Z π2 0 sin2t(cos t)2pdt = 0 + (2p + 1) Z π2 0 (1 − cos2t) cos2pt dt

donc Ip+1= (2p + 1)(Ip−Ip+1), qui peut encore s’écrire : Ip+1= 2p + 1 2p + 2Ip. d) On combine les questions précédentes : 0 6 Jp

Ip 6π 2 4  1 −Ip+1 Ip  =π 2 4  1 −2p + 1 2p + 2  = π 2 4(2p + 2), donc lim+∞ Jp Ip = 0. Question 2.

a) Intégrons par parties une première fois en posant u0(t) = 1 et v(t) = (cos t)2p: on obtient

Ip=  t(cos t)2p2 0 | {z } =0 +2p Z π2 0 t sin t(cos t)2p−1dt.

Intégrons une deuxième fois en posant cette fois u0(t) = t et v(t) = sin t(cos t)2p−1:

Ip= p  t2sin t(cos t)2p−12 0 | {z } =0 +p(2p − 1) Z π2 0 t2(cos t)2p−2dt − 2p2 Z π2 0 t2(cos t)2pdt = p(2p − 1)Jp−12p2Jp.

b) En divisant par 2p2Ipl’égalité trouvée précédemment on obtient : 1 2p2 = 2p − 1 2p Jp−1 Ip −Jp Ip

, puis, compte tenu de la relation de récurrence liant Ipet Ip−1:

1 2p2 = Jp−1 Ip−1 −Jp Ip . c) Nous avons I0= π 2 et J0= π3 24, et par télescopage : 1 2 n X p=1 1 p2 = J0 I0 −Jn In , donc Sn= π2 6 −2 Jn In

. Compte tenu de la question

1d, on en déduit que (Sn) converge vers S = π2

(2)

Partie II.

Question 3.

a) Il est évident que ∆ est linéaire et que, si f est définie continue sur R∗+, de limite nulle en +∞, ∆f est définie continue

sur R∗+, de limite nulle en +∞ : ∆ est bien un endomorphisme de E.

b) Examinons la somme partielle de cette série : n X p=1 (∆f )(p) = n X p=1 

f (p + 1) − f (p)= f (n + 1) − f (1). Puisque f a une limite

nulle en +∞, la série converge et :

+∞ X p=1 (∆f )(p) = −f (1) et +∞ X p=n+1 (∆f )(p) = −f (n + 1).

c) Pour tout x ∈]0, +∞[, on calcule : ∆fk−1(x) = −k

1

x(x + 1)(x + 2) · · · (x + k)= −kfk(x), donc ∆fk−1= −kfk. d) Le terme général de la série (indexée par p)Xfk(p) peut s’écrire −

1

k∆fk−1(p), ce qui permet d’appliquer la question 3b : la sérieX∆fk−1(p) converge et +∞ X p=n+1 ∆fk−1(p) = −fk−1(n + 1), soit : +∞ X p=n+1 fk(p) = 1 kfk−1(n + 1) = 1 k 1 (n + 1)(n + 2)...(n + k). Question 4.

a) Montrons la propriété demandée en raisonnant par récurrence sur q. – Lorsque q = 1, 1 p2 −f1(p) = 1 p2− 1 p(p + 1)= 1 p2(p + 1)= 1

pf1(p), donc le résultat est acquis lorsque q = 1. – Supposons maintenant q > 2 et le résultat acquis au rang q − 1 : 1

p2− q−1 X k=1 (k − 1)!fk(p) = (q − 1)! p fq−1(p). Alors : 1 p2 − q X k=1 (k − 1)!fk(p) = (q − 1)! p fq−1(p) − (q − 1)!fq(p) = (q − 1)! p  fq−1(p) − pfq(p)  =(q − 1)! p  qfq(p)  =q! pfq(p). Le résultat est vrai au rang q, la récurrence se propage.

b) Notons tout d’abord que la série (indexée par p) de terme général positif q!

pfq(p) converge puisque fq(p)

p p→+∞∼ 1 pq+2 et que la série de RiemanX 1

pq+2 converge (q + 2 > 1). Nous pouvons donc sommer entre p = n + 1 et +∞ l’égalité trouvée à la question précédente : +∞ X p=n+1 1 p2 − q X k=1 (k − 1)!fk(p) ! = +∞ X p=n+1 q! pfq(p). Puisque la sérieX 1

p2 converge, on peut aussi écrire : +∞ X p=n+1 1 p2− +∞ X p=n+1 q X k=1 (k − 1)!fk(p) = +∞ X p=n+1 q! pfq(p).

Enfin en utilisant le fait que les sériesX p fk(p) convergent, on obtient : +∞ X p=n+1 1 p2− q X k=1 (k − 1)! +∞ X p=n+1 fk(p) ! = +∞ X p=n+1 q! pfq(p).

La question 3d donne alors l’égalité :

+∞ X p=n+1 1 p2− q X k=1 (k − 1)! k(n + 1) · · · (n + k)= +∞ X p=n+1 q! pfq(p). Par ailleurs, 0 6 +∞ X p=n+1 q! pfq(p) 6 q! n + 1 +∞ X p=n+1 fq(p) = q! n + 1× 1 q 1 (n + 1)(n + 2) · · · (n + q) = (q − 1)! (n + 1)2(n + 2) · · · (n + q) donc en défi-nitive : 0 6 +∞ X p=n+1 1 p2− q X k=1 (k − 1)! k(n + 1) · · · (n + k) 6 (q − 1)! (n + 1)2(n + 2) · · · (n + q).

(3)

c) Nous avons +∞ X p=n+1 1 p2 = π2 6 −Snet en posant : S 0 n= Sn+ q X k=1 (k − 1)! k(n + 1) · · · (n + k) on obtient : 0 6 π 2 6 −S 0 n6 (q − 1)! (n + 1)2(n + 2) · · · (n + q). Pour q = 2, on obtient : S0n= Sn+ 1 n + 1+ 1 2(n + 1)(n + 2), et l’inégalité devient : 0 6 π2 6 −S 0 n6 1 (n + 1)2(n + 2).

d) On définit les deux fonctions : def S(n): s = 0 for k in range(1, n+1): s += 1 / k**2 return s def SPrime(n): return S(n) + 1 / (n + 1) + 1 / 2 / (n + 1) / (n + 2)

Nous allons maintenant évaluer la qualité de l’approximation de π

2 6 par S10et par S 0 10(pour q = 2) : In [1]: import numpy as np In [2]: np.pi**2 / 6 − S(10) Out[2]: 0.09516633568168564 In [3]: np.pi**2 / 6 − SPrime(10) Out[3]: 0.0004693659847159193

Dans le premier cas, l’approximation est de l’ordre de 10−1, dans le second cas de 5.10−4. Notons que ces ordres de grandeurs étaient prévisibles : il est facile en comparant à une intégrale d’établir que π

2 6 −Sn∼ 1 n, et la question 4c montre que pour q = 2, π 2 6 −S 0 n= O  1 n3  .

Partie III.

Question 5. On a u0= 1 et l’égalité donnée peut aussi s’écrire : un= − n−1 X p=0

up

(n + 1 − p)! (pour n > 1), ce qui détermine de manière unique la suite (un)n∈N. Par une récurrence élémentaire on montre que pour tout n ∈ N, unest un nombre rationnel, et on calcule : u1= − 1 2, u2= 1 12, u3= 0, u4= − 1 720. Question 6. a) On obtient : U1(x) = x −1 2, U2(x) = x2 2 − x 2+ 1 12, U3(x) = x3 6 − x2 4 + x 12, U4(x) = x4 24− x3 12+ x2 24− 1 720. Pour tout n > 1, Un0(x) = n X p=1 un−pxp−1 (p − 1)! = (réindexation) = n−1 X p=0 un−p−1xp p! = Un−1(x). Enfin, Un(1) = n X p=0 un−p p! = n X p=1 un−p p! + un= un= Un(0).

b) Pour tout p ∈ ~0, n, Vn(p)= Vn−pdonc Vn(p)(0) = Vn−p(0). Notons qu’en particulier, Vn(n)= V0= 1 donc deg Vn= n ; d’après la formule de Taylor on a donc : Vn(x) =

n X p=0 Vn(p)(0)x p p! = n X p=0 Vn−p(0) p! x p.

(4)

L’égalité : Vn(1) = Vn(0) se traduit alors par : n X p=0 Vn−p(0) p! = Vn(0), soit : n X p=1 Vn−p(0) p! = 0. La suite(Vn(0)  n∈Nvérifie : V0(0) = 1 et n X p=1 Vn−p(0)

p! = 0 pour n > 2, donc d’après la question 5, Vn(0) = unpour tout n ∈ N, soit encore Vn= Un.

c) Pour prouver l’égalité demandée, nous allons montrer que la suite définie par : Vn(x) = (−1)nUn(1 − x) vérifie les conditions énoncées à la question 6b. On a en effet :

– V0(x) = (−1)0U0(1 − x) = 1 ;

– pour n > 1, Vn0(x) = −(−1)nU 0

n(1 − x) = (−1)n+1Un−1(1 − x) = Vn−1(x) ; – et enfin, pour n > 2, Vn(0) = (−1)nUn(1) = (−1)nUn(0) = Vn(1). On en déduit que pour tout n > 1, (−1)nUn(1 − x) = Un(x).

Alors : u2p+1= U2p+1(0) = (−1)2p+1U2p+1(1) = (−1)2p+1U2p+1(0) = (−1)2p+1u2p+1, ce qui entraîne u2p+1= 0.

Question 7.

a) Commençons par supposer q = 0 : il s’agit alors de prouver que Z1 0 dx (x + p)2 − 1 2  1 p2 + 1 (p + 1)2  = 2 Z1 0 U1(x) (x + p)3dx.

Utilisons pour cela une intégration par partie : Z1 0 dx (x + p)2 = Z 1 0 U0(x) (x + p)2dx = " U1(x) (x + p)2 #1 0 + 2 Z 1 0 U1(x) (x + p)3dx = 1 2  1 p2 + 1 (p + 1)2  + 2 Z1 0 U1(x) (x + p)3dx.

Coonsidérons maintenant l’intégration par parties suivante :

(2k)! Z1 0 U2k−1(x) (x + p)2k+1dx = (2k)! " U2k(x) (x + p)2k+1 #1 0 + (2k + 1)! Z1 0 U2k(x) (x + p)2k+2dx = (2k)!u2k  1 (p + 1)2k+1 − 1 p2k+1  + (2k + 1)! Z 1 0 U2k(x) (x + p)2k+2dx

une deuxième fois : (2k + 1)! Z1 0 U2k(x) (x + p)2k+2dx = (2k + 1)! " U2k+1(x) (x + p)2k+2 #1 0 + (2k + 2)! Z 1 0 U2k+1(x) (x + p)2k+3dx = (2k + 2)! Z1 0 U2k+1(x) (x + p)2k+3dx puisque U2k+1(0) = U2k+1(1) = u2k+1= 0. Ainsi, (2k)!u2k  1 p2k+1− 1 (p + 1)2k+1  = (2k + 2)! Z1 0 U2k+1(x) (x + p)2k+3dx − (2k)! Z1 0 U2k−1(x)

(x + p)2k+1dx, et cette égalité donne par

télesco-page : q X k=1 (2k)!u2k  1 p2k+1− 1 (p + 1)2k+1  = (2q + 2)! Z1 0 U2q+1(x) (x + p)2q+3dx − 2 Z1 0 U1(x) (x + p)3

et permet de conclure compte tenu de ce qui précède.

b) Nous allons effectuer la somme de ces égalités pour toutes les valeurs de p > n.

• Z 1 0 dx (x + p)2 = 1 p− 1 p + 1donc +∞ X p=n Z 1 0 dx (x + p)2 = 1 n. • +∞ X p=n 1 2  1 p2+ 1 (p + 1)2  =1 2 X+∞ p=n 1 p2+ +∞ X p=n 1 (p + 1)2  =1 2 X+∞ p=n 1 p2+ +∞ X p=n+1 1 p2  = +∞ X p=n+1 1 p2+ 1 2n2. • +∞ X p=n q X k=1 (2k)!u2k  1 p2k+1 − 1 (p + 1)2k+1 ! = q X k=1 (2k)!u2k +∞ X p=n  1 p2k+1 − 1 (p + 1)2k+1  = q X k=1 (2k)!u2k

(5)

Nous avons donc : 1 n− +∞ X p=n+1 1 p2− 1 2n2+ q X k=1 (2k)!u2k n2k+1 = (2q + 2)! +∞ X p=n Z1 0 U2q+1(x) (x + p)2q+3dx et en conséquence : +∞ X p=n+1 1 p2 − 1 n+ 1 2n2− q X k=1 (2k)!u2k n2k+1 6(2q + 1)!M2q+1 +∞ X p=n Z1 0 2q + 2 (x + p)2q+3dx 6(2q + 1)!M2q+1 +∞ X p=n  1 p2q+2 − 1 (p + 1)2q+2  =(2q + 1)!M2q+1 n2q+2 . c) Sachant que +∞ X p=n+1 1 p2 = π2 6 −Sn, on obtient en posant S 00 n = Sn+ 1 n− 1 2n2+ q X k=1 (2k)!u2k n2k+1 : π2 6 −S 00 n 6(2q + 1)!M2q+1 n2q+2 . Pour q = 2, S00n= Sn+ 1 n− 1 2n2+ 1 6n3 − 1 30n5 et : π2 6 −S 00 n 6120M5 n6 . d) On définit la fonction : def SSeconde(n): return S(n) + 1 / n − 1 / 2 / n**2 + 1 / 6 / n**3 − 1 / 30 / n**5

puis on évalue l’erreur commise en approchantπ

2 6 par S 00 (10) pour q = 2 : In [1]: np.pi**2 / 6 − SSeconde(10) Out[1]: 2.3483521793821183e−09

Références

Documents relatifs

[r]

Un autre épargnant place également un capital initial de 600 euros au taux annuel de 5 % d’intérêts, et fait un versement supplémentaire de 150 euros à la fin de chaque année..

D’après l’axiome de récurrence, la proposition est vraie pour tout n .Tous les termes de la suite sont strictement positifs.... Le dénominateur ne s’annule jamais donc la suite

On en déduit, d’après le théorème de convergence des suites monotones, que la suite (u n )

montrons par récurrence que cette propriété est vraie pour tout entier

Supposons que P est vraie jusqu’à l’ordre n et montrons qu’elle vraie à l’ordre

iii) M est feuilleté par des hypersurfaces coisotropes totalement géodé- siques, et il admet en outre un double feuilletage géodésique dont les.. feuilles sont

Il n'est absolument pas évident que cette borne soit le plus petit élément, c'est l'objet des questions suivantesb. Il est évident à cause des monotonies des restrictions des cos